Blincourt

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Blincourt
Blincourt
Représentation de l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Dominique Le Sourd
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60078
Démographie
Gentilé Blincourtois, Blincourtoises
Population
municipale
119 hab. (2021 en augmentation de 20,2 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 03″ nord, 2° 37′ 10″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 98 m
Superficie 2,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Blincourt
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Blincourt
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Blincourt
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Blincourt
Liens
Site web https://www.blincourt.fr/

Blincourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Blincourtois et les Blincourtoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Brincourt est un village rural du plateau picard situé à égale distance entre Paris, au sud et Amiens, au nord (61 kilomètres), à 39 kilomètres à l'est de Beauvais et à 15 kilomètres à l'ouest de Compiègne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Moyvillers, Choisy-la-Victoire et Sacy-le-Petit.

Communes limitrophes de Blincourt
Moyvillers
Choisy-la-Victoire Blincourt
Sacy-le-Petit

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune s'étend entre 69 mètres et 98 mètres d'altitude. La mairie du village se situe à 84 mètres altitude. Le point le plus bas se situe au sud-est de la commune et le point le plus élevé se trouve au nord-ouest près du lieu-dit « les Quarante Mines ». Le territoire, situé sur une plaine, est légèrement orienté vers le sud du fait de son inclinaison vers le bassin versant de l'Oise[1].

La craie s'étend jusqu'à Blincourt[2]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire constitue une plaine découverte dépourvue d'eau[4].

Le nord et l'ouest de la commune se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Blincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En 2014, hormis l'espace bâti, s'étendant sur 10 hectares (3 % de la surface communale), le territoire se compose à 86 % de cultures. Les espaces boisés, dont on trouve des parcelles en périphérie du village, rassemblent 25 hectares pour 9 % de la superficie. Les vergers et prairies totalisent 4 hectares[17],[1].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort désormais de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

L'habitat communal est uniquement situé dans le chef-lieu Blincourt. La commune ne possède pas de hameaux ou de lieux-dits habités autre que le village sur son territoire[1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 55, alors qu'il était de 62 en 2013 et de 51 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 81,4 % étaient des résidences principales, 9,3 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,6 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Blincourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,3 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais comparable à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 47,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Blincourt en 2018.
Typologie Blincourt[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 81,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,3 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 7,1 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune de Blincourt est desservie par l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 1017)reliant Paris à Lille et dénommée rue des Flandres lors de son passage dans le chef-lieu. Le village se situe au kilomètre 55 de cet axe.

La route départementale 152, débutant à Montgérain rejoint la route nationale 17 au nord du territoire. Plusieurs routes communales relient le site aux communes et hameaux alentour comme Choisy-la-Victoire, le hameau Froyères (dépendant de cette dernière commune), et le village de Sacy-le-Petit[1].

La station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Estrées-Saint-Denis à 5 km à l'est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves et desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne. Située sur la ligne de Creil à Jeumont, la gare de Pont-Sainte-Maxence, située à 9 km à l'ouest, est, elle, desservie par des trains TER Hauts-de-France reliant notamment Paris à Saint-Quentin.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6301 et 6322 du réseau interurbain de l'Oise. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6808) a été mise en place avec les communes d'Avrigny, Épineuse et Fouilleuse[19].

L'aéroport de Paris-Beauvais se trouve à 37,6 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 43 km au sud. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

Le GR 124A, branche du GR124 reliant Litz à Orrouy traverse l'extrême sud du territoire en longeant en partie la limite communale avec Sacy-le-Petit. Une piste cyclable a été établie le long de la route nationale 17 entre la rue de l'Église et la route départementale 152[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : Belincourt en 1228, Blaincourt en 1373 et Blincourt depuis 1476.
Le nom de Blincourt se compose du mot Blain[Note 3] , Belin (« bélier » en vieux français) ou Blin (contraction fréquente de Belin), d'origine celtique qui désignait au Moyen Âge un « mouton », et du suffixe Court appartenant à la basse latinité et désigne non seulement une habitation de campagne placée au milieu d'un terrain fermé de murailles ou de haies vives, et servant de verger ou de pâturage, mais surtout la maison seigneuriale avec ses dépendances. Les mots Blain, Blin, Belin, Bélier et Mouton, sont devenus des noms de famille ou comme surnom encore usités aujourd'hui. Cette localité a tiré son nom de « Blahini » ou « Blina curtis », la cour ou la ferme de Blin ou Belin[a 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Renaissance[modifier | modifier le code]

La seigneurie de la paroisse de Blincourt appartenait aux religieuses de Penthemont, qui percevait en outre sur le terroir les grosses dîmes à raison de 7 du 100. L'abbaye de la Victoire (près de Senlis) avait à Blincourt des biens beaucoup plus importants, tenus en fief de la seigneurie de Francières[a 1]..

En 1228, Philippe Mulet, seigneur de Sacy-le-Petit, vend à l'abbaye 20 muids de blé à prendre sur sa dîme à Blincourt. En 1476, les religieux achètent à Binet Mulet, écuyer, seigneur du Petit-Blincourt, la seigneurie du Petit-Blincourt, sise en la paroisse de Sacy-le-Petit, moyennant 230 écus d'or. En 1470, ils achetent, au prix de 280 écus d'or, un fief sis à Blincourt, comprenant un manoir, 12 muids de terre et 20 arpents de bois. La même année, Jean de Harlay leur vend son fief de Quinquempoix, au Grand-Blincourt, et, quelque temps après, Pierre Lépreux leur cède également son fief comprenant une maison sise devant l'église, avec ses terres et bois. On ne sais lequel de ces fiefs s’appelait le « fief de la tour de Villers ». En 1568, cette tour était en ruine et les constructions qui l'avoisinaient n'étaient plus qu'une masure[a 1]..

La cure était à la nomination de l'évêque de Beauvais[a 1].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Blincourt, carte de Cassini.

En 1756, 111 mines de terre étaient cultivées par leurs propriétaires, et 1323 mines par des fermiers. On comptait un tiers de bonnes terres, un tiers de médiocres et un tiers de mauvaises. Il n'y avait plus que 49 verges de vignes. Le cheptel des laboureurs se composait de 33 chevaux, 43 vaches et 264 moutons. À l'exception de trois cabaretiers et un paveur, la population était alors, comme en 1890, entièrement agricole.

Juste avant la Révolution française, le cahier de doléances des habitants de Blincourt portent sur les points suivants : leurs terres sont imposées à un taux qui excède d'un tiers celui des paroisses voisines, la conversion en argent de la corvée, autrefois faite en nature, leur coûte au moins le double, le voisinage de la capitainerie d'Halatte est pour eux désastreux, tant à cause du gros gibier qui ronge les grains, que pour les chasses des princes qui, se faisant du mois de mai au mois d'août, font le plus grand tort aux récoltes. L'impôt du sel est très onéreux, les droits sur les boissons sont exorbitants, la perception des droits de péage et travers sur les routes donne lieu à des vexations de toute espèce, la multitude des mendiants prive la campagne d'un grand nombre de bras et est l'origine d'une foule de crimes. Les ormes plantés sur la grande route de Paris à Lille, âgés de 60 ans, causent le plus grand tort aux terres riveraines par leurs racines et leur ombre qui s'étendent à plus de 100 pieds d'un côté et de l'autre, où la terre ne produit plus rien. Les députés, chargés de porter ces doléances à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont Augustin Debourge et Jacques Cordier[a 2]

La ferme de Blincourt appartenait à l'abbaye de la Victoire. Elle est vendue, en 1791 comme bien national, avec 525 mines de terre. Une autre ferme, appartenant à l'abbaye de Penthemont, dont dépendaient 60 arpents de terre est adjugée la même année[a 2].

Blincourt, réuni à Avrigny par une ordonnance du , en est séparé le . En 1890, la population du chef-lieu était de 161 habitants[a 2].

En 1890, des 28 maisons dont se compose la commune, 19 sont groupées autour de l'église, à l'ouest de la route de Flandre. C'était ce qu'on appelait autrefois « le Grand-Blincourt », pour le distinguer du « Petit-Blincourt », qui comprenait les habitations placées sur la route. Cette dernière section était ordinairement appelée le « Pavé »[Note 4]. Enfin, deux maisons, peu éloignées des autres, avaient reçu une dénomination particulière : les Buttes et la Cour-Brûlée[a 1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Blincourt est membre de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2005 Solange Fournier[21] DVD[22] Chevalière de l'Ordre national du Mérite
Démissionnaire
2005 En cours
(au 8 janvier 2023)
Mme Dominique Le Sourd UMP Pharmacienne retraitée, fille de la précédente
Députée de l'Oise (7e circ.) (2011 → 2012)
Vice-présidente de la CC de la Plaine d'Estrées[23] (2020 → )
Chevalière de l’ordre national du Mérite[24]
Réélue pour le mandat 2020-2026[25]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 119 habitants[Note 5], en augmentation de 20,2 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
104120132134117127117127113
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
108106102109134171119123113
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
146128118130124137126120103
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
787365457611210412399
2020 2021 - - - - - - -
116119-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 46 hommes pour 55 femmes, soit un taux de 54,46 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,6 
1,9 
75-89 ans
6,3 
11,3 
60-74 ans
14,3 
34,0 
45-59 ans
12,7 
11,3 
30-44 ans
19,0 
20,8 
15-29 ans
25,4 
20,8 
0-14 ans
20,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Nicolas : l'abbaye de Penthemont reconstruisit l'église en 1774. C'est une petite construction en belle maçonnerie, avec un chœur en hémicycle. Le clocher est couvert d'ardoise. Le cimetière, clos de murs, entoure l'église[a 1].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Forme altérée de blin qui est la contraction de belin, ce nom est issu du moyen néerlandais belle, « cloche », désignant le porteur de la cloche, c'est-a-dire le bélier qui conduit le troupeau.
  4. lieu-dit encore indiqué sur Géoportail et les cartes IGN.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. a b c d e et f p. 35
  2. a b et c p. 35 et 36

Autres sources[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 12
  3. « Géorisques : Mieux connaître les risques sur le territoire - Blincourt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 58
  5. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Blincourt et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Blincourt », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Transports en commun à Blincourt », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. « Madame Solange FOURNIER née LEFRANC », sur libramemoria.com, (consulté le ).
  22. EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 37.
  23. « Parité en politique : à la tête de la Plaine d’Estrées, Sophie Mercier ouvre la voie aux femmes : L’association Elles aussi a remis les Marianne de la parité aux communautés de communes du département qui font le plus de place aux élues. La Plaine d’Estrées a été distinguée même si, partout, il reste des efforts à faire », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « L’ex-député décore sa remplaçante », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dominique Le Sourd, députée de la 7e circonscription a reçu des mains d’Édouard Courtial (UMP), secrétaire d’État des Français de l’étranger auquel elle a succédé voici deux mois les insignes de chevalier de l’ordre national du Mérite, dimanche, à Blincourt » « A 61 ans, elle est mariée, mère de quatre enfants, grand-mère de cinq petits-enfants et maire de Blincourt depuis 2005 après avoir succédé à sa mère Solange Fournier ».
  25. « Élection des maires », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3606,‎ , p. 18.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Blincourt (60078) », (consulté le ).
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).