Bouvresse
Bouvresse | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Picardie verte | ||||
Maire Mandat |
Fabrice Loncke 2020-2026 |
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Code postal | 60220 | ||||
Code commune | 60098 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
156 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 39′ 12″ nord, 1° 45′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 211 m Max. 226 m |
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Superficie | 2,8 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvilliers | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Bouvresse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Bouvresse, rurale, se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime.
La commune est accessible :
- Par la route : D 919 (ex-route nationale 319)
- Par le train : gare d'Abancourt TER Normandie (Ligne Amiens - Rouen) et TER Picardie (Ligne Amiens - Rouen (Ligne Épinay - Le Tréport)
- Par avion : à 35 km de l'aéroport de Paris Beauvais Tillé
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Criquiers | Abancourt | Blargies | ![]() |
N | Monceaux-l'Abbaye | |||
O Bouvresse E | ||||
S | ||||
Formerie | Campeaux | Mureaumont |
Climat[modifier | modifier le code]
- Données générales
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() |
Neige![]() |
Orage![]() |
Brouillard![]() |
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Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Formerie[1] | 1650 | 657 | 17 | 18 | 54 |
Paris | 1 661 | 637 | 12 | 18 | 10 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 29 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 29 | 29 | 53 |
Brest | 1 605 | 1 211 | 7 | 12 | 75 |
- Climat de la Picardie
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc | Année |
Températures minimales (°C) | 1 | 1,1 | 2,7 | 4,4 | 7,6 | 10,3 | 12,2 | 12,2 | 10,4 | 7,7 | 3,9 | 1,8 | 6,3 |
Températures maximales (°C) | 5,6 | 6,5 | 9,4 | 12,4 | 16,2 | 18,9 | 21,0 | 21,3 | 18,9 | 14,8 | 9,4 | 6,5 | 13,4 |
Températures moyennes (°C) | 3,3 | 3,8 | 6,0 | 8,4 | 11,9 | 14,6 | 16,6 | 16,7 | 14,7 | 11,3 | 6,7 | 4,2 | 9,8 |
Ensoleillement (h) | 52,6 | 81,3 | 114,0 | 165,6 | 199,0 | 209,7 | 215,4 | 207,8 | 151,5 | 113,7 | 74,4 | 47,5 | 1637,9 |
Pluviométrie (mm) | 59,2 | 48,3 | 55,0 | 48,1 | 53,6 | 61,8 | 57,4 | 57 | 68 | 71,8 | 81,2 | 70,2 | 731,5 |
Toponymie[modifier | modifier le code]
La localité était connue sous les noms suivants : Boaveresses en 1157, Boveraches en 1158 (Charte de l'abbaye de Lannoy. archives de l'Oise, Vaccarice, en 1162 (Cartulaire de Lannoy, id.), Vachereches en 1162 (id.), Vakereches en 1168 (Lannoy), Bovereces en 1179 (Charte de Variville, archives de l'Oise), Bovereciæ en 1180 (Charte de Lannoy), Bovereches en 1221, Bouvercchia, Bovcrechiæ, Bouvereches en 1222 (Lannoy), Bouvereches, Bouveraches en 1195-1220 (Charte de Variville, archives de l'Oise), Boveresces en 1211 (Charte de Gerberoy, archives de l'Oise), Ecclesiam de Boaressia en 1211 (Charte de l'abbaye de Charroux), Bovvereche en 1257 (Charte de Beaupré, archives de l'Oise), Domum de Boverechiis en 1299, Bouereches en 1233 (Cartulaire de Chaalis et titres terriers), Bouvrese, Bouvreche, Bouvresches de 1250 à 1540 (Aveux et démembrements).
Ces termes sont des dérivés du latin boaricia — le suffixe -aricia étant dérivé du suffixe -aria — forme syncopée de bovaria, qui signifie bouverie ou ferme à bœufs[3].
La commune a porté le nom de Bouvresse-Boutavent avant que Boutavent n'en soit détachée en 1834[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe de 1827 à 1832 celle de Monceaux-l'Abbaye, et la commune de Boutavent en est détachée en 1834[4].
Lors de la Première Guerre mondiale, le , des aviateurs allemands ont bombardé le dépôt de munitions britannique implanté à Blargies. Le souffre de l'explosion a été si violent que les vitraux de l'église de Bouvresse ont été détruits pour 6 d'entre eux, orientés côté nord, et endommagés pour trois autres moins exposés[5].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Gouvernement de Vichy instaura une délégation spéciale en juin 1941 pour gérer la commune, à la suite de la démission du maire élu[6].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Formerie[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Grandvilliers.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Bouvresse fait partie de la communauté de communes de la Picardie Verte qui correspond l'ensemble des communes des anciens cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille en Beauvaisis, ainsi que certaines communes de l'ancien canton de Songeons.
La commune fait également partie du « Grand Beauvaisis[Quoi ?] », l'un des seize pays a constituer le « Pays de Picardie[Quoi ?] ».
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2018, la commune comptait 156 habitants[Note 1], en diminution de 13,33 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 16 %, 15 à 29 ans = 21 %, 30 à 44 ans = 25,9 %, 45 à 59 ans = 17,3 %, plus de 60 ans = 19,8 %) ;
- 48,4 % de femmes (0 à 14 ans = 21,1 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 26,3 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 17,1 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Sainte-Trinité[16], située sur une élévation artificielle. Initialement, il s'agissait d'un prieuré de l’abbaye carolingienne Saint-Sauveur de Charrou, transférée comme église paroissiale au diocèse d'Amiens en 1315. Elle a été reconstruite à la Renaissance[17].
- On indiquait en 1862 que cette église « date du commencement du XVIe siècle ». Édifice remarquable, construit eu grès, pierre d'appareil, et en cailloux, disposés en damier (particularité très commune dans les cantons qui avoisinent le département de la Somme). Longueur, 25 mètres; hauteur, 15 mètres. On n'y voit pas de nef transversale ni de bas-côtés. Le chœur est polygone. Le portail a de nombreuses sculptures mutilées : les quatre évangélistes et les trois personnes de la Sainte Trinité. Festons, dais, pinacles et salamandres, etc. enfin expansions végétales de l'époque. Le jour de la fête de saint Sauveur, patron de la commune de Bouvresse, il se pratique une cérémonie singulière autour de l'église : on met les bestiaux sous la protection céleste , et les hommes font à cheval le tour de cet édifice , avant chacun une femme en croupe. ( Graves, §§ 1 et 3 , 1850.) — La tribune qu'on voit au fond de la nef de l'église est l'ancien jubé qui servait de clôture au chœur. Les fonts baptismaux sont de 1536 ; cette date est écrite sur la base de ce monument[18] ».
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Homophonie[modifier | modifier le code]
- Jacques Bouveresse : philosophe.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Bouvresse sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Bouvresse (60098) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le 19 janvier 2020).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Données de la station de Beauvais, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- Relevés météorologiques d'Abbeville, Somme (80), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
- F. Gellée, « Essai étymologique sur les noms de lieux habités et les lieuxdits territoriaux du canton de Formerie », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, t. XXVI, , p. 113-186 (lire en ligne, consulté le 19 janvier 2020), lire en ligne sur Gallica.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Pierre-Emmanuel Reger, « Il y a cent ans. Des vitraux de l’église de Bouvresse étaient soufflés par le bombardement de Blargies : Le 21 mai 1918, Des vitraux de l'église Saint-Sauveur de Bouvresse (OIse) ont été détruits suite au bombardement du dépôt de munitions de Blargies (Oise) », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le 13 février 2021).
- « Conseils municipaux - délégations spéciales », Journal officiel de l'État français, no 167, , p. 2534 (lire en ligne, consulté le 19 janvier 2020), lire en ligne sur Gallica.
- « Fabrice Loncke se représente : La commune a mené de nombreux travaux ces dernières années. D'autres chantiers seront à venir en 2020 », Le Bonhomme picard, édition Breteuil - Crèvecœur, no 3585, , p. 25 « Fabrice Loncke est élu conseiller municipal en 1989, adjoint en 1995, maire en 2001 succédant à son oncle Julien Tourneur, réélu maire en 2008, puis en 2014. Il est en retraite depuis un an ».
- EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 49
- Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
- « Bouvresse 60220 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le 13 février 2021).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Bouvresse en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2010)
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2010)
- Dominique Vermand, « Bouvresse, église Sainte-Trinité », Diocèse : Amiens, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le 19 janvier 2020).
- « Bouvresse : trois anecdotes sur l’église Saint-Sauveur : Chaque église a son histoire. Yves Lefrançois, diacre sur le secteur de Formerie nous livre trois anecdotes sur celle de Bouvresse », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3697, , p. 17.
- Emmanuel Woillez, Répertoire archéologique du département de l'Oise : rédigé sous les auspices de la Société académique d'archéologie, sciences et arts de ce département, Paris, Imprimerie impériale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 213 p. (lire en ligne), p. 47, lire en ligne sur Gallica.