Ons-en-Bray
Ons-en-Bray | |||||
![]() Mairie | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Bray | ||||
Maire Mandat |
M. France Vermeulen 2020-2026 |
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Code postal | 60650 | ||||
Code commune | 60477 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 398 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 24′ 53″ nord, 1° 55′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 233 m |
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Superficie | 13,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lachapelle-aux-Pots (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Beauvais-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ons-en-Bray est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Sa devise est : « Un village riche en son passé, vivant avec son temps ».
Géographie[modifier | modifier le code]
Ons-en-Bray est située dans la partie ouest du département, dans le pays de Bray, à 17 kilomètres à l'ouest de Beauvais, à 21 kilomètres de Gournay-en-Bray (Seine-Maritime). La commune est traversée par la Route nationale 31.
Le Vivier-Danger et le Pont-qui-Penche sont deux hameaux d'Ons-en-Bray.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Ons-en-Bray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lachapelle-aux-Pots, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 4 159 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité proviendrait de l'unification des onze hameaux (le Pont-qui-Penche, la Vallée, le Trou Marot, le Bois de la Mare, le Compostel, La Rue de la Montagne, le Vivier-Danger, les Solons…).
Histoire[modifier | modifier le code]
Un tombeau de l'âge préhistorique, formé de pierres de grandes dimensions, est trouvé, au Trou Marot au XIXe siècle. Il contenait des ossements humains, des ustensiles en ivoire travaillé et des haches en silex. Cette découverte est actuellement visible au Musée départemental de Beauvais.
Dans les alentours on parle plus précisément d'un cimetière mérovingien.
En , un commando allemand chargé de faire sauter le pont d'Oissel, traversa le village, à bord de véhicules à moteur.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 1 398 habitants[Note 3], en augmentation de 2,42 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,5 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 52,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 15 %) ;
- 47,5 % de femmes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 16,6 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 26,7 %, plus de 60 ans = 17,6 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
L'Agriculture présente sur la commune est orientée vers l'élevage bovin et les céréales.
Une usine du groupe suisse Autoneum, une ancienne filiale du groupe suisse Rieter spécialisée dans la confection de pièces isolantes pour automobiles, ou encore il y a quelques années pour le TGV, est implantée sur la commune.
La zone d'activité du Vivier Danger, implantée le long de la Route nationale 31, regroupe de nombreux artisans (garagiste, carrossier, serrurerie/tuyauterie, bois de chauffage).
Construction d'un centre de tri postal[réf. nécessaire].
Politique[modifier | modifier le code]
Résultat du premier tour des élections présidentielle de 2007:
Nombre | % Inscrits | |
---|---|---|
Inscrits | 1001 | 100 |
Abstentions | 146 | 14,59 |
Votants | 855 | 85,41 |
Nombre | % votants | |
---|---|---|
Blancs ou Nuls | 10 | 1,17 |
Exprimés | 845 | 98,83 |
Voix | % exprimés | |
---|---|---|
Olivier BESANCENOT | 49 | 5,80 |
Maris-George BUFFET | 10 | 1,18 |
Gérard SCHIVARDI | 3 | 0,36 |
François BAYROU | 122 | 14,44 |
José BOVE | 20 | 2,37 |
Dominique VOYNET | 14 | 1,66 |
Phillipe de VILLIERS | 27 | 3,20 |
Ségolène ROYAL | 167 | 19,76 |
Frédéric NIHOUS | 8 | 0,95 |
Jean Marie LE PEN | 147 | 17,4 |
Arlette LAGUILLER | 20 | 2,38 |
Nicolas SARKOZY | 258 | 30,53 |
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune possède une petite église consacrée en 1349, construite en brique et en pierre pour sa nef et son transept, en torchis et en pierre pour son chœur et un clocher en ardoise, qui a une certaine inclinaison par rapport à la verticale (très visible). Le saint patron de cette église est saint Denis (d'où la côte Saint-Denis à côté de l'église), celui-ci est visible à l'intérieur de cette église portant, dans sa main droite, une maquette de la première église où l'on remarque une forme en T très particulière : il n'y a pas de chœur. La nef et le transept sont les parties les plus anciennes de l'édifice. En fait, le premier clocher en pierre fut détruit (1764), et à la construction du nouveau clocher on ajouta finalement un chœur, lui rendant ainsi une silhouette plus commune.
Ce village a un monument aux morts dessiné et taillé par Greber de Beauvais, la flèche de ce monument ayant été cassée il y a une dizaine d'années par la chute d'un arbre.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pajeau Louis-Léon (ou Pageot) (1678 - 1754).
Il fut comte d'Ons-en-Bray à partir de 1697 et membre honoraire de l'Académie des sciences en 1716. On trouve plusieurs mémoires de lui sur la mécanique, sur une manière de mesurer les liquides, sur les anémomètres pour la mesure du vent. Louis XIV l'avait fait appeler à son chevet pour cacheter son testament avant de l'envoyer déposer au parlement. On lui doit une Méthode facile pour faire tels carrés magiques que l'on voudra (1750) et un Mémoire sur les moyens de remédier aux abus qui se sont glissés dans l'usage des différentes mesures (1759).
- Renault de Chartres naquit à Ons-en-Bray vers 1380.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes d'Ons-en-Bray se blasonnent ainsi : D’argent au chevron d’azur accompagné de trois têtes de lions de sable.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 2 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Lachapelle-aux-Pots », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 2 avril 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 2 avril 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 2 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Beauvais », sur insee.fr (consulté le 2 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 2 avril 2021).
- « Lina Herel et France Vermeulen élus maires », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 20 septembre 2014).
- « Autour du Coudray-Saint-Germer, tour d’horizon des installations de maires : Plusieurs maires ont officiellement été élus ces derniers jours par les nouveaux conseils municipaux. On fait un point dans différentes communes autour du Coudray-Saint-Germer », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le 7 juin 2020) « Christian Desjardins, de l’opposition, présentait sa candidature face à France Vermeulen, le maire sortant, mais c’est sans surprise que ce dernier était élu avec 12 voix contre 3 ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Ons-en-Bray en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 14 novembre 2010).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 14 novembre 2010).