Feigneux

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Feigneux
Feigneux
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC du Pays de Valois
Maire
Mandat
Véronique Cavaletti
2023-2026
Code postal 60800
Code commune 60231
Démographie
Gentilé Félinois, Félinoises
Population
municipale
436 hab. (2021 en diminution de 2,46 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 35″ nord, 2° 55′ 55″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 136 m
Superficie 11,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Feigneux
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Feigneux
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Feigneux

Feigneux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

vue aérienne du village.

Feigneux est un village périurbain du Valois dans l'Oise surplombant la vallée de l'Automne, jouxtant par le nord-est Crépy-en-Valois, situé à 26 km à l'est de Senlis, 19 km au sud de Compiègne, 32 km au sud-ouest de Soissons, 34 km au nord de Meaux et 61 km au nord-est de Paris.

Feigneux est situé sur un plateau agricole coupé par deux vallons. Elle se compose d’un village-centre structuré par d’anciennes fermes patrimoniales à la jonction entre le plateau agricole et d’un vallon à haute valeur environnementale qui converge vers l’Automne, et d’un hameau « Morcourt » niché à l’ouest de la commune dans un vallon protégé[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Béthancourt-en-Valois, Crépy-en-Valois, Fresnoy-la-Rivière, Gilocourt, Morienval, Russy-Bémont et Séry-Magneval.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le plateau est constitué par du calcaire recouvert d'une épaisse couche de limon, propice à l'agriculture.

Les vallons font apparaître le calcaire sur la pente, un niveau d’argiles de Laon qui contient une nappe perchée, et des sables sur le bas de versant. Le bas du vallon est recouvert de formations alluviales récentes dont les faciès peuvent être tourbeux[2]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est drainé par le ru de Morcourt, le ru de Ponchon et la rivière l’Automne, qui coule dans l'extrême nord du territoire communal[3] et qui est un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Les deux vallons structurés par les rus de Morcourt et de Feigneux constituent des milieux humides de grande qualité écologique[3], dont les marais, les espaces boisés, les prairies et les haies apportent une biodiversité et une richesse écologique considérables. ils constituent les deux grandes entités écologiques de la commune répertoriés en ZNIEFF de type 1 et 2, en zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) et zone spéciale de conservation (ZSC) (milieux et habitats à protéger)[10].

La commune de Feigneux est concernée par une zone Natura 2000 : la SIC (Site d’Importance Communautaire) « Coteaux de la vallée de l’Automne » et est proche des zones de protection spéciale des forêts Picardes : Compiègne, Laigue, Ourscamp, ainsi que du massif forestier de Retz[11].

Une forêt communale existe sur les marais de Feigneux[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Feigneux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (2,2 %), prairies (1,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs hameaux ou écarts : Morcourt et l'église de Bourgon qui était un hameau de Morcourt (commune indépendante avant 1825).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 194, alors qu'il était de 191 en 2014 et de 178 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 89 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Feigneux en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,3 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Feigneux en 2019.
Typologie Feigneux[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 89 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,8 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Desservie par les routes départementales DR 335 et 50, Feigneux est tangenté à l'ouest par l'ancienne route nationale 332 (actuelle Rd 932) et est aisément accessible au sud par l'ancienne Route nationale 324 (actuelle RD 1324).

Le sentier de grande randonnée GR11B passe au nord-est du village, à la hauteur du marais de Feigneux.

La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Crépy-en-Valois desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord et de Laon ainsi qu'entre celles de Crépy-en-Valois et de Laon. C'est également une gare terminus de la ligne K du réseau Transilien Paris-Nord.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 656, 657 et 6444 du réseau interurbain de l'Oise[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les attestations anciennes du nom correspondant à Feigneux sont : Finiacum, Fenil (1118), Finiciae (1145), Feniciae (1156), Fenicus (1162), Fenix (1179), Figneux, Feigneuls[19].

De l'oïl fenil « grenier à foin », d'abord au singulier, puis au pluriel[20].

Pour Morcourt : Morocurtis, Morcuria, Morocurtum, Mohericurz (1029), Morrencourt (1269), Mortcourt, Morvecourt, Maurecourt, Morucourt, Mourecourt[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'occupation du lieu est ancienne, puisque les grottes sépulcrales situées dans la vallée remontent à l'Âge du bronze[21].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Sur le plateau ont été retrouvés des vestiges datant probablement de l’époque gallo-romaine probablement liées à l'activité agricole[21].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Selon Louis Graves, « ce lieu dépendait du comté de Crépy, et devait foi et hommage à l'évêque de Senlis ; Philippe-Auguste en échangea les dîmes et celles de plusieurs autres lieux en 1215 avec l'évêque Guérin, centre le patronage de la collégiale de Saint-Thomas
La seigneurie appartint à la maison Durand de Villegagnon[19] ».

En ce qui concerne Morcourt, il indique qu'il « appartenait à la maison de Nanteuil issue de celle de Crépy ; c'est l'une des terres que Gautier-le-blanc sépara vers 1030 du comté pour être donnée avec le donjon à Thibault son deuxième fils. Le château servit longtemps de maison de plaisance aux seigneurs de Nanteuil.
Le juge de Morcourt avait droit de siéger à Crépy le samedi de chaque semaine, à l'issue de l'audience ordinaire du bailliage, en un lieu près l'auditoire appelé la pierre du Donjon ; les officiers du bailliage étaient obligés de lui prêter main-forte pour l'exécution des sentences.
La seigneurie appartint plus tard avec Feigneux à la maison de Villegagnon. La terre était regardée comme une vicomté à cause de l'écart de Bourgon hameau très voisin , qui portait ce titre. L'ancien manoir flanqué de tourelles, entouré d'eau, est aujourd'hui [en 1843] une ferme; les propriétaires s'intitulaient vicomtes de Bourgon, seigneurs de Morcourt, Feigneeux, Pontdron, Gillocourt, Bettancourt, Hazemont et autres lieux[19] ».

En 1778, l'abbé Garnier de l'abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré de Bonneuil-en-Valois donne à Feigneux une maison pour servir d'école[19].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La commune de Morcourt, instituée par la Révolution française, est réunie à la commune de Feigneux par une ordonnance royale du 31 mars 1825[19].

Le cadastre de 1826 montre le rôle alors majeur de l’agriculture, avec trois grandes fermes fermées, et alors que le tissu villageois actuel n'existe pas encore[21].

En 1843, la commune compte un moulin à eau et des carrières[19].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant l'occupation allemande, dans la nuit du 28 au , un bombardier anglais Halifax ZA-W qui revenait d'un raid sur la gare de triage de Metz est abattu dans le ciel de Feigneux par un chasseur de nuit allemand. À son bord, 7 membres d'équipage périssent, n'ayant, selon les dires de l’abbé Henriot, curé de Morienval desservant Feigneux, pas pu s'éjecter à une hauteur suffisante pour survivre à leur chute. L'avion s'écrase à la garenne de Morcourt, à quelques kilomètres de Feigneux.

À l'aube, Mme Elisabeth Huraux qui avait observé la scène la veille se met en quête de survivants, et ne peut que constater le décès des aviateurs, identifiés ensuite comme étant M. Livesey, J.R. Sissons, A.G. Rhodes, T.G. Evans, L.W. Hughes, W. Tudberry et K.E. Chandler, tous Canadiens faisant partie du No. 10 Squadron RAF. Peu après, les soldats allemands arrivent et interdisent à quiconque d'approcher du site.

Malgré le danger que représentait le fait de montrer de l'empathie envers les forces anglaises, Mme Huraux demande au Commandement militaire allemand de l'Oise le qu'un enterrement digne soit mené. Elle parvient à convaincre la kommandantur de l'autoriser à inhumer les corps des soldats, sous la condition que seuls les porteurs, le prêtre, le maire du village et elle-même assistent à la cérémonie.

Plus de 70 ans plus tard, la place du village est baptisée place Élisabeth-Huraux en l'hommage de cet acte de compassion et d'humanité[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Feigneux est membre de la communauté de communes du Pays de Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1998 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Feigneux[24]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971   Pierre Grimaud    
1974   Jean-Claude Huraux    
1977 1983 Pierre Grimaud PCF[25]  
1983 1995 Gérard Douchet    
1995 2001 Alain Aubigny[26]    
mars 2001 2008 Pascal Étain    
mars 2008 2014 Catherine Brillon[25]    
2014[27] novembre 2021[28] Véronique Cavaletti DVD Assistante de direction
Conseillère départementale de Crépy-en-Valois (2021 → 2021[29])
Démissionnaire
novembre 2021[30] août 2023[31] Frédéric Oly   Artisan
Démissionnaire
octobre 2023[32] En cours
(au 30 novembre 2023)
Véronique Cavaletti   Assistante de direction
Liste des maires successifs de Morcourt avant la fusion de 1825[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793   Joseph Deneufmaison    
mars 1794   Firmin Potonnier    
décembre 1795   François-Xavier-Antoine Voirin    
décembre 1798   Joseph Deneufmaison    
avril 1799 30 décembre 1815 Jacques-Honoré Hurjot   Décédé en fonction
30 décembre 1815   Nicolas-François-Alexandre Chatelin   Adjoint faisant fonction
janvier 1817 31 mars 1825 Nicolas-François-Alexandre Chatelin   Dernier maire de Morcourt

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'école.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 436 habitants[Note 3], en diminution de 2,46 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218197237237343331330342325
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
314320326310330351345318316
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
324277291274308313270243243
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
241225224254425468435430446
2017 2021 - - - - - - -
427436-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 228 hommes pour 199 femmes, soit un taux de 53,4 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
4,0 
75-89 ans
5,2 
15,2 
60-74 ans
13,8 
28,4 
45-59 ans
32,5 
15,6 
30-44 ans
21,3 
16,6 
15-29 ans
13,0 
20,2 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Jours de fête[38] est un festival participatif et éco-citoyen qui a lieu tous les ans depuis 2003 au mois de septembre. Chaque année le festival s'axe autour d'une thématique de société et la décline de manières diverses sous un regard qui se veut décalé et convivial. Aussi, elle s'organise sous la forme de spectacles de rue (souvent participatifs) , de concerts, d'une brocante qui s'étend sur toute la longueur du village et de fanfares qui déambulent sur toute la fête. Elle est en outre jalonnée d'associations aux finalités variées comme Amnesty International, Greenpeace ou encore Action contre la faim mais aussi des associations locales comme Projet Sefrou, Automne Village ou Les Déjantés.

Le festival, dont la 16e édition a eu lieu en septembre 2019, accueille en moyenne 8 000 à 12 000 personnes sur le week-end[39],[40].

Vie associative[modifier | modifier le code]

Ce petit village de l'Oise s'illustre par son dynamisme sur le plan culturel et social. En effet, grâce, entre autres à sa MJC située dans bâtisse acquise à un agriculteur vers 1983 par la municipalité communiste de Pierre Grimaud qui souhaitait éviter que Feigneux se transforme en village-dortoir, celui-ci possède un rayonnement local significatif pour une si petite commune, qui passe en outre par l'organisation de Cafés citoyens , de spectacles divers et variés, de brocantes, et du festival Jours de fête[25].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de Morcourt.
Église Saint-Martin.

Feigneux compte deux monuments historiques sur son territoire :

  • Ruines de l'église Notre-Dame de Morcourt (inscrites monument historique en 1927[41]). C'était initialement l'église Saint-Étienne du village de Bourgon, détruit par une chevauchée guerrière, vers 1375, au cours de la guerre de Cent Ans.
    Restaurée et dotée d'un nouveau choeur pentagonal ainsi que d'un clocher construit sur une partie du soubassement du XIIIe siècle, elle devient en 1516 l'église paroissiale de Morcourt, dédiée à Notre-Dame[42].
    En 1811, après qu'une tornade a ravagé l'église de Feigneux, les autorités religieuses autorisent la « déconstruction » de l'église de Bourgon-Morcourt afin de restaurer celle de Feigneux[réf. souhaitée].
  • Grotte sépulcrale du Larris Goguet (classée monument historique en 1970[43]) : Il s'agit d'un monument archéologique datant du néolithique.

On peut également signaler :

  • Église Saint-Martin de Feigneux, au bourg, Grande-Rue (RD 50), édifiée sur une butte d'environ trois mètres de hauteur et entourée du cimetière  :
    Sa partie la plus ancienne, la façade occidentale de la nef, remonte au premier quart du XIIe siècle. Le reste de la nef n'est pas visible depuis l'extérieur. Les trois voûtes de la nef datent de 1641, et l'espace intérieur affiche le style de la Renaissance.
    Le sanctuaire primitif a été complètement démoli à la fin du XIIe siècle et remplacé par le chœur gothique actuel, qui se compose d'une travée droite et d'une abside à pans coupés. Avant la fin même de la guerre de Cent Ans, l'église est agrandie par l'adjonction d'un croisillon et d'un bas-côté du côté nord. La première travée de ce bas-côté est la base du clocher, qui a dû être entamé à la même époque.
    Environ un siècle plus tard, un croisillon et un bas-côté furent ajoutés au sud. Seul le croisillon est voûté dans un premier temps. L'inscription sur un vitrail aujourd'hui disparu renseignait la date de 1537. En 1646, deux ans avant la Fronde, le clocher est exhaussé par la construction d'une chambre de guet avec cheminée. Si ce dernier ajout est nuisible à l'esthétique de la tour, l'église Saint-Martin constitue, dans son ensemble, un édifice de qualité remarquable pour son architecture, tenant compte de l'économie de moyens dans un petit village rural. Mais elle est surtout connue pour représenter l'une des très rares églises fortifiées de la région.
    Elle abrite en outre un mobilier riche et varié, ce qui ajoute à son intérêt[44],[45],[21]
    En mauvais état, elle bénéficie d'une campagne de financement subventionnée par la fondation du Patrimoineen 2010-2012, qui a permis une campagne de travaux[46].
  • Marronnier planté en 1896 rue de Bapaume, pour affirmer le caractère public de la petite place[47].
  • Le pigeonnier de la ferme de Feigneux, au cœur de village, et qui contribue à marquer la silhouette du village[47].
  • La prison, destinée à se protéger des vagabonds[48].
  • La remise de la pompe à incendie, construite en 1853 pour abriter la pompe achetée à grand peine[48].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Feigneux » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Feigneux - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Feigneux - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 11.
  2. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 57.
  3. a et b Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 56.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Feigneux et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  40. Jeanne Cassard, « Feigneux : des Jours de fête écolo à voir aussi sur grand écran : La 16e édition de ce festival aussi décalé que participatif revient ce week-end. Le dérèglement climatique sera à l’honneur. Un film, tourné l’an passé, dévoilera les coulisses du rendez-vous », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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