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Noailles (Oise)

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Noailles
Noailles (Oise)
L'hôtel de ville.
Blason de Noailles
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Benoît Biberon
2020-2026
Code postal 60430
Code commune 60462
Démographie
Gentilé Noaillais, Noaillaises
Population
municipale
2 857 hab. (2022 en évolution de +0,53 % par rapport à 2016)
Densité 285 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 43″ nord, 2° 12′ 02″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 225 m
Superficie 10,04 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Noailles
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Noailles
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Noailles
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Noailles
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Noailles
Liens
Site web https://noailles60.fr

Noailles est une commune française située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France.

La commune a été marquée par un passé industriel au XIXe et au début du XXe siècle autour de la fabrication de brosses.

Géographie

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Localisation

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Noailles est un bourg picard du pays de Thelle situé à la limite de la cuesta du Bray, à 14 km à vol d'oiseau au sud-est de Beauvais, 16 km au sud-ouest de Clermont, 12 km au nord-est de Méru et à 24 km à l'est de Chaumont-en-Vexin.

La commune se trouve dans l'aire urbaine de Paris, dans la zone d'emploi de Beauvais et dans le bassin de vie de Méru. Elle est le bourg-centre de son unité urbaine[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Berthecourt, Cauvigny, Laboissière-en-Thelle, Ponchon, Sainte-Geneviève et Silly-Tillard.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 10,04 km2 ; son altitude varie de 60 à 225 mètres[1].

Le site de Noailles se caractérise par des reliefs modestes mais marqués. À 90 m d'altitude, le centre du bourg se situe en effet au pied de l'extrémité-est de la cuesta du Bray, qui se prolonge encore vers le sud-est au-dessus de Cauvigny puis d'Ully-Saint-Georges. Ainsi, en prenant la direction du sud, vers la commune de Sainte-Geneviève, la route gravit une solide pente, qui conduit sur le plateau de Thelle, à 200 m d'altitude. À l'est, le quartier de Longvillers est traversé par le ru de Boncourt, qui en fait le point le plus bas de la commune, à 74 m. La butte du bois de Larris, sur les pentes de laquelle s'adosse l'église Saint-Lucien, surplombe le quartier, à 116 m. Vers l'ouest, le relief s'élève doucement vers les villages de Tillard et de Silly, et atteint 176 m au-dessus du quartier de Boncourt, vers la Montagne de Boncourt.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Noailles[Note 2].

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par le ru de Boncourt[2] et le ruisseau de Ponchon[3],[4],[Carte 1], qui rejoint le ruisseau le Sillet (affluent du Thérain) au Moulin de Conflans. Un ancien marécage s'étendait au sud-est entre le site de l'ancienne fonderie et le bois d'Epermont..

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[8] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[9]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Tillé à 16 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 3].

Au , Noailles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].

Elle appartient à l'unité urbaine de Noailles[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,3 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), terres arables (32,8 %), zones urbanisées (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), prairies (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)[17].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Morphologie du bourg

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Plan du quartier.
Boncourt, quartier historique de Noailles, a su conserver au fil des années son identité et son charme alors même que la vocation urbaine du centre-ville s'est affirmée.
On y remarque l'architecture de ses maisons : ainsi d'une demeure à encorbellement du XVIe siècle, au début de la rue Mignon, ou de l'ancien café-tabac, qui présente toutes les caractéristiques des ensembles édifiés dans le centre de Noailles sous l'impulsion du duc de Mouchy dans le dernier tiers du XVIIIe siècle : appareil de pierre et de brique, bandeau soulignant le niveau, encadrement, rythme et module des ouvertures…
La place elle-même ne s'est jamais départie de son caractère central dans la vie du quartier, bien que sa physionomie ait évolué : elle fut longtemps plus boisée, les plantations étant exploitées pour les habitants, et la mare qui y existait fut comblée après la Seconde Guerre mondiale (cf. photo).
Avant d'être « couvert » vers 1907 pour élargir la route, le ru de Boncourt affleurait le long de la place. Sa source, il la prend au « Bassin de la Fontaine », derrière le lavoir (cf. plan ci-après).
De nombreux lavoirs ont été établis sur son cours, fréquentés non seulement par les habitants de Noailles mais aussi par ceux des communes voisines. Ceux construits au Pré Haré ou à Leuillère tombèrent en ruine, mais celui de Boncourt, au contraire, a été restauré en 1981 : on calcula alors que sa cuve avait été construite en 1834 tandis que la charpente datait de 1845.

Habitat et logement

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En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 1 391, alors qu'il était de 1 377 en 2016 et de 1 261 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 89,2 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,1 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noailles en 2022 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Noailles en 2022.
Typologie Noailles[I 3] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 89,2 90,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 7 8

Voies de communication et transports

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Noailles est de par son histoire fortement marquée par le passage de la route nationale 1, qui relie Paris à Calais, par Beauvais (aujourd'hui RD 1001) et autour de laquelle s'est construit le centre-bourg. Elle est également le point de départ de la RD 2 qui dessert le Pays de Bray, vers l'ouest, de la RD 115 en direction de Chaumont-en-Vexin, au sud-ouest et enfin de la RD 137, qui bifurque vers Mouchy-le-Châtel puis la vallée du Thérain, et se prolonge en RD 44 vers Cauvigny.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 620, 621, 622, 6101, 6138, 6141, 6142 et 6202 du réseau interurbain de l'Oise[18].

Le nom primaire de la localité est cité sous la forme Longum villare en 1140, du latin longus « allongé » et du bas latin villare « ferme », puis « hameau »[19].
Attesté sous les formes Noailles, paroisse de Longvillers (1789) ; Noailles (1790) ; Longvillers-Boncourt (1794)[20].
Le village prend le nom de Noailles, du duc de Noailles, de la famille des Mouchy au XVIIIe siècle[21]. Le nom actuel résulte d'un transfert du toponyme occitan Noailles originaire de Corrèze[22].

Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Longvillers-Boncourt, le nom des deux localités qu'elle réunit, avant de reprendre en 1801 le toponyme de Noailles[1],[23].

On découvrit à Boncourt en 1836 deux sarcophages et une lance[23], qui établissent l'habitat ancien de ce lieu.

En 1130, Dreux de Mouchy donne la terre de Longvilliers au chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais[23].

Un moulin à farine est installé sur le Sillet par le seigneur de Trie et dépendant de la châtellenie de Mouchy-le-Châtel[24].

Temps modernes

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Alors que Beauvais subit de plein fouet la crise du textile, les édiles beauvaisiens décident de rénover la route de Paris sur le tronçon « La Croix » de Sainte-Geneviève à Beauvais pour un coût de 50 000 livres[Quand ?].

Afin d'éviter de traverser les marais vers la Planquette ou Framicourt, le nouveau tracé s'écarte de l'ancienne voie passant par Tillart, relais de poste traditionnel et place de marché, pour passer par les terres du duc de Mouchy, Philippe de Noailles, entre Longvillers et Boncourt. La famille de Mouchy descend d'une branche cadette de la maison de Noailles, originaire de Noailles, en Limousin.

Longvillers et Boncourt, deux quartiers actuels de Noailles, sont alors les deux villages d'une même paroisse, séparés par un intervalle d'environ douze cents mètres. Longvillers, ou Lonvillers, Longuivillers (Longovillare), sur l'ancienne route de Beauvais à Mouchy, est le chef-lieu où se situe l'église. Boncourt, simple hameau au sud-ouest, est sur une autre vieille route appelée le « chemin des Rouliers » par laquelle on franchit la montagne Sainte-Geneviève.

Un nouveau relais de poste est bâti par André Blainville en 1750 près du passage du Sillet, à « Blainville », dit-on aussitôt. Parallèlement, le duc de Mouchy, comte de Noailles, fait bâtir, au lieu où le chemin de Mouchy en Normandie traverse la nouvelle route, une ferme-auberge, dite « de Boncourt » ou « Maison Neuve » ou encore « hôtel de Noailles ». L'emplacement choisi n'est pas quelconque. Il peut être interprété comme un premier lien tendant à réunir Boncourt à Longvillers.

En , le comte de Noailles, considérant le très mauvais état des chemins vers Tillart et jugeant que le marché ne s'agrandira plus, obtient des lettres patentes pour ouvrir un autre marché à Mouchy. L'entreprise échoue mais le , il adresse au roi une nouvelle requête, pour déplacer le marché de Tillart à Boncourt. Il obtient ses lettres patentes en  ; celles-ci sont enregistrées dès le et le , un arrêt du Parlement de Paris les rend exécutoires : le comte est autorisé à construire des Halles. Les halles de Tillart sont aussitôt démontées et le comte les fait transporter et installer près de sa ferme, au lieu qu'on appelle alors déjà « Noailles » quoiqu'il n'y ait encore que cette seule maison, au carrefour des routes de Paris et de Normandie – les actuelles rues de Paris et Arnaud-Bisson.

En même temps il fait des concessions à ceux qui voudraient élever d'autres édifices. L'idée directrice n'est pas seulement de construire le long de la route, mais aussi de réunir Boncourt à Longvillers, donc de créer un nouveau noyau servant de liaison. Entre 1760 et 1776, les alentours de la ferme se couvrent de constructions et c'est entre 1776 et 1790 que la progression est la plus forte : 27 immeubles.

Entretemps, André Blainville est décédé le . François Pelletier lui succède et la Poste aux chevaux est alors ramenée à la ferme de Noailles dont il tient l'auberge. La ferme, l'hôtel, le marché et les halles, la Poste aux Chevaux et aux Lettres, les concessions de terrain par le comte… Les conditions sont réunies pour la naissance de Noailles…

Toutefois ces nouveaux intérêts ne furent pas créés sans nuire à ceux qu'ils déplaçaient ; il y eut des éclats violents et soutenus ; l'animosité durait encore lorsque la Révolution éclata. Mais les habitants de Noailles parvinrent à introduire leur village au nombre des municipalités au détriment de Longvillers, ancien chef-lieu.

Révolution française et Empire

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Si les actes officiels de 1789 disent encore « Noailles paroisse de Longvillers », on voit dès 1790 Noailles érigé commune par la réunion de Longvillers et de Boncourt[23], et constitué en chef-lieu du canton de Noailles[1] dans le procès-verbal de délimitation des districts.

Le nom de « Noailles » l'emporte encore en 1794, lorsque la Convention ordonna de changer jusqu'aux appellations qui pussent conserver des traces du gouvernement royal. Le conseil de la commune, craignant qu'une nouvelle dénomination compromette l'existence du lieu, se borna alors à déclarer que « Noailles devait être anéanti en son nom », mais il ajouta que « ce nom ne s'effacerait pas aisément, parce qu'on est trop familiarisé avec lui, de sorte que la commune y est très embarrassée ». Le soin fut donc laissé à l'administration centrale d'imposer un autre titre … qui n'en fit rien.[réf. nécessaire]

Le moulin, jusqu'à lors resté la propriété de la châtellenie de Mouchy-le-Châtel, est achet én 1792 par Pelletier[24].

Époque contemporaine

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En 1843 est créée la Brosserie Thomas dans un immeuble construit en 1818. C'est pendant la seconde moitié du XIXe siècle l'une des principales entreprises spécialisée dans la fabrication de brosses à dents de Noailles, et elle est implantée en 1896 de part et d'autre de la route nationale : A l'ouest sont installés les magasins à os, la scierie à os et la machine à vapeur, et, à l'est, les bureaux, magasins, ateliers de préparation des soies et de fabrication. Elle emploie en 1850 166 ouvriers et 520 salariés en 1895[25]. Une autre brosserie est établie par M. Marchin en 1835[26].

La commune a été desservie de 1880 à 1948 par le chemin de fer de Hermes à Beaumont, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique qui facilitait les déplacements des personnes ainsi que le transport des marchandises[27],[28],[29].

Le moulin, devenu en 1878 la propriété de Palmyre Languedoc, dispose en 1875 d'une chute d'eau lui fournissant environ 8 chevaux puis est agrandi en 1902 et équipé d'une machine à vapeur avec générateur Crépelle Fontaine de La Madeleine-les-Lille (Nord) pour suppléer à la force hydraulique du moulin à cylindres. À cette époque, la roue hydraulique est remplacée par une turbine de 15 chevaux. Il est transformé en minoterie en 1908 après un incendie puis est électrifié en 1944[24].

En 1886, Paul Rigault, entrepreneur de maçonnerie, fonde une briqueterie, raccordée à la ligne de chemin de fer et qu'il équipe en 1913, d'un four à feu continu doté d'une cheminée de 28 m de haut[30].

La brosserie Marchin s'associé dans la seconde moitié du XIXe siècle avec celles de Clément Petit à Noailles et Bourguignon frères à Méru[26].

Une autre brosserie est implantée par M. Poret derrière sa maison dans le dernier quart du XIXe siècle[31]

On notait au début du XXe siècle deux fours à chaux, la briqueterie, une importante industrie de tabletterie spécialisée dans la fabrication de brosses à dents, un atelier de jarretières et un atelier de carreaux de faïence. En 1934, la commune comptait huit cafés-épiceries[23].

A partir de 1918, la brosserie Thomas fusionne avec celle de Batardy, créée en 1853 au Fay-Saint-Quentin. La nouvelle société prend alors le nom de La Saint-Quentinoise. S'étant associée avec d'autres entreprises du canton en 1921, la société obtient une licence du brevet de fabrication de la brosse à dents Gibbs, pour la France et l'Europe occidentale, et prend la dénomination de la Brosse[25].

Vers 1940, la briqueterie compte 21 employés durant la période d'activité (du 15 mars au 1er septembre)[30].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ferme Eckert a abrité successivement, au péril de ses habitants, une soixantaine d'aviateurs alliés abattus dans le secteur avant qu'ils ne puissent s'échaper[32],[33].

En 1951, la briquetterie est convertie par Raymond Bloch en fonderie, le four étant désormais utilisé pour la fonte du plomb et du laiton, et de nouveaux bâtiments sont édifiés. L'entreprise emploie alors plus de 40 salariés en continu puis trente en 1983. L'activité cesse en 1985 et la cheminée est démolie[30].

En 1984, l'ancienne brosserie Poret, exploitée par Claude Selle depuis 1960, et qui employait en 1963 60 salariés, connaît un développement important après 1984, avec l'invention de la brosse à dents, dite à suspension, développée par le laboratoire Sanogyl, mais l'activité cesse en 1992 après la vente du brevet de la brosse à suspension au groupe britannique Addis. En 1986, l'entreprise emploie 50 salariés[31].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[I 1].

Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Noailles[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Chaumont-en-Vexin[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la Communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[34], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[35],[36].

Les communes de Noailles, Berthecourt, Ponchon ont alors fait part, sans succès[37], de leur souhait de rejoindre la Communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB), mais le président de la CCPT a rappelé que la fusion devait se réaliser « bloc à bloc », que la scission impliquait l'abandon des services assurés par l'intercommunalité à ces communes et que Caroline Cayeux, présidente de la CAB a indiqué que la CAB ne s'ouvrirait à aucune commune dissidente[38].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [39].

Tendances politiques et résultats

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Lors des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste menée par le maire sortant Benoît Biberon est la seule candidate et obtient la totalité des 550 suffrages exprimés. Sa liste est donc élue en totalité et 3 de ses membres siègent également au conseil communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 69,97 % des électeurs se sont abstenus et 13,53 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[40].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[41]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1878 ou avant[42]   Anatole Langlois    
         
    Lucien Vaillant   Huissier de justice
Conseiller d'arrondissement de Noailles (1889 → 1895)
         
1938 ou avant[43]   Anatole Nantier Front populaire Conseiller d'arrondissement de Noailles (1936 → 1940)
         
avant 1962   Victor Herlem    
         
1977 1981 Céline Vanhoucke[44]    
         
avant 1995[45] 1995 Maxime Parlant    
         
juin 1995 mars 2001[46], [47] Raphaël Perquy SE Cadre dans l'automobile
mars 2001 mars 2008 Béatrice Marre[48],[49] PS Ancienne préfète, cheffe de cabinet de François Mitterrand (1988 → 1995)
Députée de l'Oise (2e circ.) (1997 → 2002)
Chevalière de la Légion d'honneur[50]
mars 2008[51] avril 2014[52] Bernard Villeneuve UMP Cadre du Trésor public
avril 2014[44],[52] En cours
(au 1er février 2025[53])
Benoît Biberon[54] DVD Agriculteur
Conseiller départemental de Chaumont-en-Vexin (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[55]

Équipements et services publics

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Noailles dispose de l'espace Parisis Fontaine, constitué de 5 salles au niveau supérieur (que l'on peut louer) ainsi que de salles à usage des associations au sous-sol, d'une maison des associations, deux stades de football, un gymnase, un terrain de tennis, un boulodrome et un skate parc.

Espaces publics

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La commune est titulaire de trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris depuis 2022 et espère les conserver en 2025[56].

Enseignement

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La commune compte une école maternelle, une école élémentaire, une salle de restauration scolaire et un accueil périscolaire, le tout regroupé dans le groupe scolaire public du Chemin Vert, qui compte 15 classes en 2024/2025[57].

Les enfants poursuivent habituellement leurs études au collège Anna-de-Noailles de la ville[58].

Santé et solidarité

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En 2024, deux médecins généralistes sont installés à Noailles[59].

Une maison d’assistantes maternelles pouvant accueillir seize enfants âgés de quelques mois jusqu’à 3 ans ouvre fin 2025 avec l'aide financière du département de l'Oise[60].

Un bailleur social, l'association Accueil & Promotion et la Ville de Noailles ont ouvert en 2022 la la résidence Camille-Claudel, une pension de famille et une résidence accueil d’une capacité de 46 logements destinées à des personnes isolées fragiles ou en situation de précarité[61].

Justice, sécurité, secours et défense

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La sécurité publique est assurée par la brigade de Noailles de la gendarmerie, qui rayonne sur 18 communes, ainsi que par un service de police municipale[62].

La municipalité a mis en place un système de vidéosurveillance de l'espace public, raccordé au centre de supervision départemental[63],[64].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].

En 2022, la commune comptait 2 857 habitants[Note 6], en évolution de +0,53 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5686327027168719401 0221 1901 207
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2101 2511 3521 3721 4101 4651 4631 5001 465
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4721 3751 4421 2941 3141 2661 1121 1531 126
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 2671 3331 5381 7572 4152 6722 6742 6752 820
2017 2022 - - - - - - -
2 8262 857-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 363 hommes pour 1 451 femmes, soit un taux de 51,56 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,6 
4,5 
75-89 ans
6,6 
13,1 
60-74 ans
14,4 
20,4 
45-59 ans
21,1 
19,5 
30-44 ans
20,4 
18,7 
15-29 ans
17,1 
23,4 
0-14 ans
19,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Manifesttaions culturelles et festivités

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La 18e fête de la Nature a eu lieu à Noailles en mai 2024[70].

Sports et loisirs

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Un skatepark a été aménagé fin 2024[71].

Les fidèles catholiques du bourg font partie de la paroisse du Pays de Noailles[72].

En 2016, on compte à Noailles plusieurs commerces, principalement situés le long de la route nationale, et une zone d'activité, route de Cauvigny[23].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'hôtel de ville
Le registre des délibérations de la « municipalité de Longvillers-Boncourt et Noailles en dépendant » fut ouvert par le maire Pelletier le , mais ce n'est qu'en 1835 que fut lancé le projet de construction d'une mairie définitive pour la commune de Noailles.
Le mérite du projet revient à la vicomtesse de Noailles. Par lettre de Paris en date du , celle-ci offrit à la municipalité de lui faire concession gratuite et perpétuelle des deux premières travées de la plus grande des halles pour qu'un hôtel de ville y fût édifié. Le , l'architecte Constant Duval, de Beauvais, déposa le projet qu'on lui avait demandé d'établir. Les devis furent approuvés par le ministère de l'Intérieur le et les travaux, rondement menés. Un second architecte, M. Dardaillon, intervint pour les consoles, profils, chapiteaux extérieurs au-dessus du sol du premier étage.
Le furent approuvées les délibérations municipales concernant les plans de l'architecte Laffineur, de Beauvais, dans le cadre du projet de travaux de remise en état de la grande salle de l'étage et de réaménagement du rez-de-chaussée. L'hôtel de ville rompit alors ses derniers liens avec les halles de sa naissance et acquit l'aspect extérieur que nous lui connaissons aujourd'hui.
  • Le relais de Blainville
Le nouveau relais de poste, construit par André Blainville vers 1750[23] sur le nouveau tracé de la route de Calais à Paris, devait initialement s'appeler « Boncourt », comme l'avait ordonné le roi par un brevet du , Mais cette dénomination ne fut jamais suivie d'effet : le relais était en effet situé sur le territoire de… Ponchon. Comment dès lors l'appeler « Boncourt » ? Le nom de son constructeur, André Blainville, s'imposa comme plus simple et plus juste. Il faudra d'ailleurs attendre 1838 pour que le plan cadastral mette les choses au point : le relais de Blainville à Noailles.
Aujourd'hui, malgré le passage du temps, Blainville n'a rien perdu de son identité, le bâti ayant conservé toute son authenticité. Un caractère auquel la ville de Noailles est attachée et veille à préserver.
  • L'église Saint-Lucien
L'église de Noailles, comme 25 autres églises et paroisses du diocèse, est dédiée à saint Lucien. Située à l'extrémité nord-est de la commune, sur les pentes du bois du Larris, dans le quartier de Longvillers, elle avait conféré à ce dernier, lorsqu'il était avec Boncourt l'un des deux hameaux de la même paroisse, le statut de chef-lieu.
Le clocher, couvert d'ardoise, a été bâti en 1557, mais les moellons dont sont faits les murs de la nef, et qu'on extrayait encore au début du siècle dans le bois du Larris, sont pour certains, dans le mur nord de la nef, appareillés en « opus spicatum », disposition qu'on retrouve dans un certain nombre d'églises du Beauvaisis au XIe siècle. Les fenêtres datent du XVIe siècle et le pignon est de style roman[23].
  • La Chapelle de la Miséricorde.
  • Le monument aux morts.

La commune conserve également des bâtiments où l'activité industrielle passée de Noailles s'est exercée :

  • Ancien Moulin à farine sur le Sillet, chemin rural n°10, dit Moulin de Pierre, puis minoterie Malécot, actuellement école de cirque Fratellini, reconstruit en 1908 après un incendie[24].
  • La fonderie Bloch, 441 rue de la Messe, ancienne briqueterie Rigault, puis Froment[30].
  • Les brosseries :
    • La brosserie Poret, puis Selle, 33 rue Arnaud-Bisson[31]
    • La brosserie La Brosse, 90 rue de Paris, créée par Thomas et devenue La Saint-Quentinoiseavant de prendre son nom de La Brosse[25].
    • La brosserie Marchin Bouguignon, 4 rue de Calais[26].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Réseau hydrographique de Noailles » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « le ru de Boncourt »
  3. Sandre, « le ruisseau de Ponchon »
  4. « Fiche communale de Noailles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  5. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Noailles et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Noailles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Transports en commun à Noailles », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  19. Maurice Lebègue, Les noms de communes du département de l'Oise, Amiens, Société de Linguistique picarde, , 234 p., p. 155.
  20. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 393.
  21. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 4.
  22. Albert Dauzat, DENLF, 1963, p. 491b sous Neaux
  23. a b c d e f g et h Philippe Delattre, « Deux villages regroupés en un - tout savoir sur la commune de Noailles : Vingt-septième opus de notre série d(articles consacrés aux villages de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3426,‎ , p. 17.
  24. a b c et d « Moulin à farine dit Moulin de Pierre, puis minoterie Malécot, actuellement école de cirque Fratellini », notice no IA60001322, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. a b et c « Brosserie Thomas, puis La Saint-Quentinoise, puis La Brosse », notice no IA60001325, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. a b et c « Brosserie Marchin, puis Marchin Bouguignon », notice no IA60001326, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. * Bernard Carruesco, Chemin de fer Hermes-Beaumont (1879-1959) : Le tacot de Neuilly en Thelle, Grandvilliers, ed. Delattre, , 160 p. (ISBN 978-2-915907-69-8)
  28. Bernard Carruesco, « Vie et mort d'un secondaire Picard : Hermes - Beaumont », Chemins de Fer régionaux et Tramways, vol. 2006/2, no 314,‎ , p. 4-14 (ISSN 1141-7447)
  29. Philippe Delattre, « Le saviez-vous ? Un train traversait autrefois le Pays de Thelle, de Hermes à Beaumont », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. a b c et d « Briqueterie Rigault, puis Froment ; puis fonderie Bloch », notice no IA60001323, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. a b et c « Brosserie Poret, puis Selle », notice no IA60001324, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Jean-Pierre Besse, « Le réseau Comète », sur https://www.resistance60.fr (consulté le ).
  33. Yoann Roche, « À Noailles dans l’Oise, la ferme était une plaque tournante de la Résistance », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « La plaque commémorative a été dévoilée ce samedi 30 septembre 2023 ».
  34. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  35. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  36. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  37. R. TH, « La fusion des communautés de communes est définitive : Au , le département comptera six communautés de communes plus vastes nées de fusion avec une intercommunalité voisine. Voici les frontières validées », L'Observateur de Beauvais,‎ , p. 6 (ISSN 1287-7565) « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme. Les communes de la communauté de communes du Pays de Thelle opposées à la fusion avec l'intercommunalité “La Rural'Oise” et plutôt favorable à une intégration à la Communauté d'Agglomération du Beauvaisis n'ont donc pas eu gain de cause malgré leur fronde ».
  38. « Scission au Pays de Thelle : le président J. F. Mancel répond : Alors que plusieurs communes veulent quitter la communauté de communes du Pays de Thelle ( CCPT) pour rejoindre l'Agglo du Beauvaisis, le président de la CCPT, Jean- François Mancel, balaie cette éventualité », L'Observateur de Beauvais, no 937,‎ , p. 22.
  39. « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
  40. « Oise (60) - Noailles », Accueil Municipales 2020 > Oise (60) > N, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  41. « Les maires de Noailles », sur francegenweb.org (consulté le ).
  42. « Maires et adjoints. NOMINATIONS. - Décrets du 21 janvier au 18 juin 1818 », Bulletoin officiel du ministère de l'intérieur, no 5,‎ , p. 188 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  43. « Conseils généraux », Le Temps, no 28167,‎ (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  44. a et b « Malgré la candidature de Stéphane Chaimovitch, Benoît Biberon a logiquement été élu maire et quatre de ses colistiers ont été désignés maire adjoint, vendredi dernier. », L'Observateur de Beauvais, no 837,‎ , p. 20 (ISSN 1287-7565).
  45. « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 5744.
  46. F. H., « Raphaël Perquy prêt pour un deuxième mandat : Maire de Noailles depuis six ans, Raphaël Perquy se représente à la tête d'une liste profondément remaniée. Mercredi soir, il a présenté ses colistiers qui sont plus nombreux qu'en 1995 puisqu'en raison de l'augmentation de la population (2 700 habitants), les élus seront 23 dans le prochain conseil contre 19 auparavant », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  47. Olivier Debruyne et Patrick Caffin, « Pas question de me représenter », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sévèrement sanctionné par les électeurs dès le 1e r tour des dernières municipales, il n'entend pas retenter sa chance le 10 juin prochain, pour le 1e r tour des élections partielles provoquées par la démission de M m e Marre et de son équipe ».
  48. O.D., « Béatrice Marre maire de Noailles pour la deuxième fois », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'élection de la députée de l'Oise ne faisait guère de doute après sa victoire nette et sans bavures aux élections partielles du dimanche 10 juin qu'elle avait elle-même provoquées en démissionnant ».
  49. P. Ca., « Béatrice Marre restera maire jusqu'au bout : « Je resterai le maire des Noaillais jusqu'à la fin de mon mandat. » Béatrice Marre a été claire. Sa candidature aux législatives dans l'Aveyron n'implique pas un départ précipité de la mairie qu'elle a remportée en 2001. Après avoir déboulonné Jean-François Mancel aux législatives de 1995, elle va donc s'attaquer à un autre mastodonte UMP, Jacques Godfrain, député de Millau depuis trente ans », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  50. « L'ex-maire de Noailles promue chevalier de la Légion d'honneur », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  51. « Noailles : Bernard Villeneuve s'installe en mairie », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  52. a et b « Noailles : Benoît Biberon (SE) succède à Bernard Villeneuve », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  53. Agnès Burger, « À Noailles, Benoît Biberon annonce sa candidature aux municipales en 2026 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Le maire de Noailles, Benoît Biberon a annoncé, lors de ses vœux du vendredi 31 janvier au soir, qu’il serait candidat à un troisième mandat ».
  54. Patrick Caffin, « Béatrice Marre remet l'opposition à sa place : Béatrice Marre, maire socialiste de Noailles, avait promis de s'occuper du « cas » Benoît Biberon, conseiller municipal d'opposition. Elle a tenu parole. Jeudi soir, lors du conseil municipal, elle lui a retiré sa délégation au Sibsa (Syndicat intercommunal du bassin du Sillet et de ses affluents) lors d'une séance de conseil particulièrement houleuse », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  55. « Installation (agitée) du nouveau conseil municipal : une ex-adjointe réélue rend son écharpe », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  57. « Fermeture d’une classe : «On savait qu’un jour, ça allait arriver» », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. « Ecoles », Enfance/jeunesse /, sur https://www.noailles60.fr/fr/rb/377158/ecoles-19 (consulté le ).
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  63. Juliette Duclos, « La vidéosurveillance débarque à Noailles », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « A l’instar de nombreuses communes de l’Oise, la ville a cédé aux sirènes de la vidéoprotection. Une quinzaine de caméras devraient être installées d’ici 2020 ».
  64. Benjamin Merieau, « Caméras: dans l’Oise, déjà une commune sur dix raccordée au centre de supervision départemental », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
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  67. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
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