Cuts
Cuts | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Noyonnais | ||||
Maire Mandat |
Guy Godefroy 2020-2026 |
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Code postal | 60400 | ||||
Code commune | 60189 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cutsois, Cutsoises | ||||
Population municipale |
983 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 91 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 55″ nord, 3° 06′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 155 m |
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Superficie | 10,78 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Noyon | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.cuts.fr | ||||
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Cuts est une commune française située dans le département de l'Oise, dans la région naturelle du Soissonnais, dans la vallée de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est un bourg rural de l'Oise, situé à 8 km au sud-est de Noyon, proche du département de l'Aisne, à 26 km au nord-est de Compiègne et à 28 km au nord-ouest de Soissons. Son altitude varie de 47 m dans la plaine à 155 m au niveau du plateau. Elle est traversée par la route départementale 934[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Des structures gallo-romaines ont été découvertes en 1974 le long de la N 334, ancienne voie romaine reliant Amiens à Reims et elle-même tronçon de la voie Milan-Boulogne, connue localement sous le nom de Chaussée Brunehaut. Les vestiges sont orthogonaux à celle-ci sur plus de 800 m de long, et laissent penser qu'il s'agirait d'un vicus, abritant peut-être une garnison à l'entrée du plateau du Soissonnais et datable du Ier siècle[2].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise. Elle fait partie depuis 1802 du canton de Noyon[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 42 communes.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays Noyonnais, créée en 1994.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2018, la commune comptait 983 habitants[Note 1], en augmentation de 4,91 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 24,5 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 16,3 %) ;
- 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 24,2 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La nécropole nationale de Cuts, créé en 1920, au bord de la RD 934, en direction de Gournay. Sur une superficie de plus d'un hectare, elle contient 3 296 corps, dont 1 770 en ossuaires. Elle regroupe les tombes issus d'une dizaine de cimetières militaires provisoires des batailles de l'Oise de la Première Guerre mondiale, auxquels s'ajoutent des tombes, essentiellement musulmanes, de soldats de la Seconde Guerre mondiale tombés le 5 juin 1940, lors de la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale[14],[15].
- Le château de Cuts[16] a été construit en 1636 à l'emplacement d'un édifice plus ancien sur l'ordre de Jean Vielsmaisons, gentilhomme de la chambre du Roi et seigneur de Cuts. L'édifice est entièrement remanié à la fin du XIX° siècle : charpentes refaites, exhaussement d'un étage, aménagement d'un pavillon en façade sud, et d'une galerie en façade nord. En 1914, quand la guerre éclate, le château est la propriété de la famille de Langlade. Les bâtiments sont endommagés dès mi-septembre, lors de la contre-attaque française. Suite à la prise de Cuts par les Allemands, il est réquisitionné par l'armée qui y installe sa Kommandantur. Des animations y sont également organisées pour divertir les soldats qui reviennent du front situé à quelques kilomètres. Le château connaît par la suite un sort funeste : lors du repli stratégique opéré par l'armée allemande en 1917, les Allemands l'incendient et détruisent le pigeonnier avant de quitter les lieux. Resté en ruine jusqu'en 1926, sa restauration, effectuée à l'identique (hormis la création de douves), a respecté le parti architectural du XVII° siècle : un corps de logis central surmonté d'un fronton triangulaire et accosté de deux ailes en retour d'équerre. Les abords et les jardins sont également réaménagés à cette période, dans un style traditionnel teinté d'Art déco.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre de La Ramée, né à Cuts (1515-1572).
- Baronne Lucie Girot de Langlade, née à Paris (1882-1944), châtelaine de Cuts[17],[18]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Cuts se blasonnent ainsi :
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Cuts sur le site de l'Institut géographique national
- Les dossiers de l'Inventaire général du patrimoine culturel sur la commune de Cuts
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Situation », Découvrir Cuts, Mairie de Cuts (consulté le 23 avril 2017).
- Jean Pierre Angot et André Rapin, « Cuts : canton de Noyon (Oise) », Revue archéologique de l'Oise, vol. 14, no 1, , p. 4-5 (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Cuts », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 23 avril 2017).
- L. G., « Après vingt-trois ans d'attente, la maternelle va voir le jour », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « En 1982, une classe maternelle voit le jour dans les locaux municipaux, tandis que la petite école du village abrite trois classes de primaire. « A l'installation de cette classe maternelle dans la mairie, il y a vingt-trois ans, l'inspecteur d'académie de la circonscription s'adressant au maire de l'époque, Charles Poggioli, avait déclaré à l'inauguration : C'est à titre provisoire et exceptionnel, mais il est du provisoire qui dure, et nous ne serons peut-être tous les deux plus là quand vous aurez une nouvelle école », rappelle Guy Godefroy, l'actuel maire de Cuts ».
- L.G., « René Blancke se succède à lui-même : Le maire avait démissionné le 29 janvier », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « Michel Marchand repart », Le Courrier picard, (lire en ligne) « L'élu, qui avait annoncé dans nos colonnes, en décembre, qu'il briguerait un deuxième mandat en mars, a évoqué la récente rénovation des vitraux de l'église ».
- « Cuts », Cartes de France (consulté le 30 août 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Cuts en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 2 novembre 2010)
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 2 novembre 2010)
- « Nécropole française - Cuts », Cimetières militaires français dans l'Oise, Picardie 14-18 (consulté le 23 avril 2017).
- « Cuts », Ministère de la Défense - Chemins de mémoire (consulté le 23 avril 2017).
- https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/chateau-de-cuts/eb099821-e75d-4a57-baf4-ed7bf06f7e14
- « L'étoile de la baronne Girot de Langlade : une erreur historique à corriger », sur La face cachée de l'étoile jaune
- « Histoire de Cuts », Découvrir Cuts, Mairie de Cuts (consulté le 23 avril 2017).