Saint-Jean-aux-Bois (Oise)

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Saint-Jean-aux-Bois
Saint-Jean-aux-Bois (Oise)
Abbaye de Saint-Jean-aux-Bois.
Blason de Saint-Jean-aux-Bois
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Jean-Pierre Lebœuf
2020-2026
Code postal 60350
Code commune 60579
Démographie
Gentilé Solitaires et Solitaires
Population
municipale
332 hab. (2021 en augmentation de 5,06 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 55″ nord, 2° 54′ 18″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 138 m
Superficie 25,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-aux-Bois
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Saint-Jean-aux-Bois

Saint-Jean-aux-Bois est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Solitaires car en 1794 sous la Révolution française, le village prend le nom de la Solitude.

Géographie[modifier | modifier le code]

C'est une commune forestière, située en forêt de Compiègne, formée de villages de bûcherons dont Saint-Jean, Malassise, la Brévière.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (98,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 101 du réseau TIC ainsi que par la ligne 13 du service AlloTIC[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Domus Cuisiae (VIIe) ; Domus Cotiae (VIIe) ; Domus Regis (VIIe) ; Domus de nemore (vers 870) ; « domum sancti Joannis quoe est in nemore Cuisioe quoe cognominatur domus regis » (1152) ; domum sancti Johannis (1152) ; domus regia (1155) ; domum que in nemore Cuisie est et Domus regioe appellatur (1155) ; domus regis Cuisioe (1173) ; Sanctus Johannes de Cuisiâ (1175) ; Domus regis guisioe (1179) ; Sancti Johannis de Cuisia (1183) ; domus regis in quisia (1190) ; Petronilla abbatissa beati Johannis (1192) ; apud domos sancti monalium Quisie (1192) ; monialibus sancti Johannis in nemore (1194) ; domus regis in silvâ Cotiâ (XIIe) ; domus regis in Cuisia (1203) ; « ecclesie beati johannis baptiste que dicitur domus regis in Cuisia » (1204) ; Sanctus Joannes in bosco (1210) ; Sancti Johannis in nemore Cuisie (1223) ; abbatiae sancti Johannis in bosco (1224) ; Sancti Johannis in nemore Quisie (1231) ; beati Johannis in bosco Cuisie (1249) ; abbatisse sancti Johannis in bosco (1259) ; li convens de Sainct Jehan ou bos de Quise (1259) ; abbatisse sancti Johannis Baptiste (XIIIe) ; apud sanctum Johannem in bosco (1308) ; Saint Jehan ou bos (1311) ; Saint Jean de Cuise (vers 1334) ; S. Johannes de Quisia (1360) ; Saint Jehan du booz (1378) ; St Jehan aux Bois (XIVe) ; Sanctus Joannes de nemore (XIVe) ; St Jehan au boys en la forest de Cuyse lez Compiegne (1549) ; Sainct Jean au bois (1585) ; l’abbaie de Saint Jehan (1588) ; l’abbesse de S. Jehan aux boys (1598) ; St Jean aux Bois (1667) ; Saint Jean au bois (1764) ; la Solitude[14] (1794) ; Saint-Jean-aux-Bois (1840)[15].

La traduction de la forme latine de 1152 est « La maison de Saint-Jean, qui est dans la forêt de Cuise, connue sous le nom de maison du roi ». Le roi Eudes y établit le siège d'une juridiction qu'il abandonna au gruyer royal et à ses officiers. Au commencement du XIIe siècle, la maison fut donnée par Louis VI aux chanoines de la collégiale de Saint-Adrien de Béthisy qui la cédèrent, en 1152, à la reine Adélaïde. Elle y fonda l'abbaye de Saint-Jean-aux-Bois où vinrent s'installer les religieuses qui habitaient auparavant à Sainte-Perrine[16].

Saint-Jean est un hagiotoponyme qui fait référence à Jean le Baptiste dans la forme latine « ecclesie beati johannis baptiste que dicitur domus regis in Cuisia » de 1204.

Le déterminant -aux-Bois indique que le village est en plein cœur de la forêt de Cuise.

Histoire[modifier | modifier le code]

La rue des Abbesses, dont les maisons servaient historiquement d'habitations pour le personnel travaillant à l'abbaye.

Le village de Saint-Jean-aux-Bois aurait pour origine un monastère du XIIe siècle construit à l'emplacement d'une chapelle.

Le bourg se serait bâti en dehors de l'abbatiale lors de son extinction vers 1761.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie de 1806 à 1973 du canton de Compiègne, année où celui-ci est scindé et la commune intègre le canton de Compiègne-Sud. En 1982, la commune est rattachée au canton de Compiègne-Sud-Est[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Compiègne-2.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de l’Agglomération de la région de Compiègne, communauté d'agglomération créée en 2004 par transformation de la communauté de communes de la région de Compiègne, qui succédait elle-même au SIVOM de Compiègne créé fin 2010.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[17], celle-ci fusionne avec la communauté de communes de la Basse Automne, pour former le la communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Jacques Lecomte    
2008 En cours
(au 10 janvier 2019)
Jean-Pierre Leboeuf SE Vice-président de l'agglomération de la région de Compiègne (2014 → 2016)
Vice-président de l'Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne (2018 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[18]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 332 habitants[Note 3], en augmentation de 5,06 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
321331356366395402404404438
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
410432426396400416400400378
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
382396367284313245282340256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
221274285302319349324321285
2015 2020 2021 - - - - - -
316330332------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 151 hommes pour 164 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,9 
9,5 
75-89 ans
9,3 
32,3 
60-74 ans
28,5 
16,5 
45-59 ans
16,9 
15,2 
30-44 ans
18,6 
10,1 
15-29 ans
9,3 
16,5 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

En 2019, le village dispose d'un restaurant étoilé, la Bonne Idée. Pour sauvegarder le bistrot de pays La Fontaine Saint-Jean, la commune a décidé de le racheter aux anciens exploitants afin de remettre en location[24].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-aux-Bois compte trois monuments historiques sur son territoire :

  • Abbaye Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste
L'église de l'abbaye de Saint-Jean-aux-Bois est classée monument historique par liste de 1862, et la salle capitulaire ainsi que l'entrée de l'abbaye par liste de 1889[25].
En 1137, le roi Louis le Gros donne des terres et une maison au prieuré Saint-Adrien de Béthisy, mais les religieux les cèdent dès 1152 à la veuve du roi, la reine Adélaïde. Elle y fait construire une abbaye de moniales bénédictines qui se substitue à un prieuré sis au lieu-dit Sainte-Perrine.
En 1634, les moniales échangent leur monastère avec les chanoines réguliers de saint Augustin du prieuré de Royallieu à Compiègne. L'abbaye devient prieuré et elle est délaissée en 1761 quand les moines déménagent pour Soissons. L'église devient alors paroissiale.
L'architecture gothique primitive de l'église, d'une grande simplicité de ligne, renvoie au début au dernier quart du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle. L'on peut supposer une seule campagne de construction assez rapide. Hormis les contreforts à ressauts qui répondent à un besoin statique, le seul décor extérieur sont les corniches en haut des murs gouttereaux. L'église se compose d'une nef de trois travées sans bas-côtés ; d'un transept largement débordant ; et d'un chœur au chevet plat d'une seule travée ; la salle capitulaire se situant au sud de la dernière travée de la nef. L'éclairage est assuré par de hautes baies à lancette unique, sans remplage. Elles sont au nombre de deux de chaque côté du chœur, grâce à son voûtement particulier par une voûte d'ogives sexpartite. Le chevet est en plus ajouré par un triplet, et la façade occidentale par une grande roue gothique. Les voûtes sexpartites caractérisent également la croisée du transept, ce qui a conduit à la subdivision des deux croisillons en deux petites travées carrées, séparées par un pilier central vers la croisée. De cette façon, le croisillon nord bénéficie également de deux hautes baies sur son mur pignon, mais au sud, les bâtiments contigus du prieuré réduisent le nombre des fenêtres. L'élancement des piliers mentionnées et des faisceaux de colonnettes aux quatre angles du carré du transept lui confèrent une grande élégance.
L'on note aussi que ses voûtes sont dotées de formerets, ce qui n'est pas le cas ailleurs dans l'église. Dans la nef et dans le chœur, les nervures des voûtes retombent directement sur des culots, à l'exception des quatre extrémités de l'église à l'ouest et à l'est, où une seule colonne trouve place. Malgré cette austérité, les culots et chapiteaux de feuillages très naturalistes sont d'une grande qualité, et l'intérieur est riche d'une harmonie des proportions indéniable. Les vitraux en grisaille sont d'origine[26].
  • Poste forestier de Sainte-Périne
Poste forestier de Sainte-Périne.
Dans la forêt de Compiègne, sur la RD 85 au sud du hameau de la Brévière (classé monument historique par arrêté du [27])
  • Poste forestier de la Muette
La maison forestière de la Muette.
Dans la forêt de Compiègne, au nord du village, près du carrefour de la Muette (inscrit monument historique par arrêté du [28]) : Il date de 1643.

On peut également signaler :

  • Château de La Brévière, au hameau du même nom : construit par un ministre de la justice de Napoléon III, c'est désormais un centre de formation du syndicat Force Ouvrière.
  • Lavoir couvert, route du Parquet : établi sur un petit ruisseau, il a été presque entièrement bâti à neuf et ne comporte plus guère d'éléments authentiques.
  • Croix de cimetière, richement garnie de sculptures.
  • Porche de l'ancienne ferme de l'abbaye, rue du Couvent.
  • Échauguette près du carrefour de la Muette et du poste forestier du même nom. Une échauguette semblable se trouve immédiatement devant le poste forestier de Sainte-Perrine.
  • Le chêne de Saint Jean, un des plus vieux chênes forestiers de France.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Tombe du dessinateur et décorateur Michel André Zévaco (1893-1979), fils de Michel Zévaco, de son épouse Madeleine (1898-1983) et du petit-fils de l'écrivain, Jean-Philippe (1932-1956) dans le cimetière de Saint-Jean-aux-Bois
  • Léon Duvauchel (1848-1902), écrivain naturaliste et régionaliste qui vécut et fut enterré dans la commune.
  • Léon Agel, auteur, Émile Carrara, compositeur, et Lucienne Delyle, créatrice de la chanson Mon amant de Saint-Jean en 1942. Le Saint-Jean de cette chanson fait référence à Saint-Jean-aux-Bois.
  • Michel André Zévaco (1893-1979), dessinateur et décorateur, fils de Michel Zévaco, inhumé dans le cimetière avec sa femme et leur fils.
  • Edmond Daynes (1895-1986), artiste peintre attaché à Saint-Jean-aux-Bois où il a résidé et s'est marié et dont il a peint des vues, plusieurs d'entre elles (dont le poste forestier de Sainte-Perine) étant conservées au musée Antoine-Vivenel de Compiègne.
  • Philippe Grisel (1930 - 1998), artiste peintre qui vécut dans la commune de 1953 à 1998[réf. nécessaire].
  • André Hammel, psychiatre et résistant. Il ouvre à Saint-Jean-aux-Bois l'une des premières cliniques psychiatriques françaises, la clinique Béthanie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Jean-aux-Bois

Les armes de Saint-Jean-aux-Bois se blasonnent ainsi :
parti au 1 d'azur à un lys d'or; au second coupé de gueules à une porte flanquée de deux tours d'argent et de sinople à un huchet contourné d'or [29]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Coulaud, L'abbatiale de Saint-Jean-aux-Bois, Ingersheim, Imprimerie S.A.E.P., 1995 (réédition), 26 p.
  • Maryse Bideault et Claudine Lautier, Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard, , 412 p. (ISBN 2-7084-0352-4), p. 311-317

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Jean-aux-Bois et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Saint-Jean-aux-Bois », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 509.
  16. Edouard Dangu, Saint-Jean-aux-Bois en la forêt de Cuise, (ISBN 978-2-7586-0656-7).
  17. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  18. « Saint-Jean-aux-Bois », Cartes de France (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Jean-aux-Bois (60579) », (consulté le ).
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  24. Stéphanie Forestier, « À Saint-Jean-aux-Bois, la mairie rachète le Bistrot de pays : Pour éviter que l’établissement ne disparaisse, la commune va acquérir les lieux. Elle cherche déjà des gérants pour remplacer ceux actuels », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Abbaye Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00114861, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Maryse Bideault et Claudine Lautier, Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard, , 412 p. (ISBN 2-7084-0352-4), p. 311-317.
  27. « Poste forestier de Sainte-Perine », notice no PA00114863, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Poste forestier de la Muette », notice no PA00114862, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. [1]