Breteuil (Oise)
Breteuil | |||||
L'église paroissiale et la rue principale. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC de l'Oise Picarde (siège) |
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Maire Mandat |
Jean Cauwel 2020-2026 |
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Code postal | 60120 | ||||
Code commune | 60104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brituliens et Brituliennes ou Breteuillois et Breteuilloises | ||||
Population municipale |
4 244 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 246 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 38′ 00″ nord, 2° 17′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 166 m |
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Superficie | 17,27 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée | ||||
Législatives | 1re circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-breteuil.fr/ | ||||
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Breteuil est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France, et qui fait partie de la région naturelle du Santerre.
Ses habitants sont appelés les Brituliens et les Brituliennes ou les Breteuillois et les Breteuilloises.
Breteuil-sur-Noye n'est pas une appellation officielle.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par le méridien de Paris, communément appelé méridienne verte.
Historiquement rattachée a Montdidier, Breteuil fait partie des communes du Santerre.
Breteuil se trouve au cœur de diverses influences régionales : le plateau picard, l'Oise et l'Amiénois notamment grâce à la ligne de chemin de fer en partance de Breteuil-Embranchement (la ville se trouve tout près de la limite départementale), le Beauvaisis.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Transports et déplacements[modifier | modifier le code]
Située au nord de l'Oise dans la vallée de la Noye, sur la route nationale 1, à mi-chemin entre Beauvais et Amiens, à une distance d'environ 105 km de Paris, la commune est desservie par une gare dans un hameau de la commune de Bacouël qui a pris le nom de Breteuil-Embranchement.
En 2020, la localité est desservie quotidiennement par la ligne 42 (Beauvais - Amiens) du réseau régional d'autocars. Elle est également desservie par la ligne 30R du réseau interurbain de l'Oise à destination de Beauvais.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le bourg est drainé par la Noye, affluent de l'Avre en rive gauche, et donc un sous-affluent du fleuve côtier la Somme.
La ligne de partage des eaux rattache Breteuil et la vallée de la Noye au bassin de la Somme et non à celui de l'Oise, alors que la ville fait partie du département de l'Oise.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Habitat[modifier | modifier le code]
Logements[1] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
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Total | 2 167 | 100 % | 2 026 | 100 % |
Résidences principales | 1 889 | 87,1 % | 1 807 | 89,2 % |
→ Dont HLM | 557 | 29,5 % | 599 | 33,1 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels |
30 | 1,4 % | 25 | 1,2 % |
Logements vacants[Note 1] | 248 | 11,4 % | 194 | 9,6 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 1 557 | 71,8 % | 1 426 | 70,4 % |
→ appartements | 600 | 27,7 % | 595 | 29,4 % |
Une ville de la Reconstruction[modifier | modifier le code]
La ville apparaît faite de bâtiments traditionnels mais modernes, pour la plupart construits dans les années cinquante. Ce n'est pas un hasard : le gros bourg eut à pâtir des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle. . L'intégralité du centre-ville, à l'exception de quatre maisons, fut ainsi détruit, la quasi-totalité des rues Voltaire et Raoul-Levasseur furent rasées.
La reconstruction fut envisagée dès 1941, sur le plan d'urbanisme de Georges Noël, également architecte de la reconstruction de Beauvais, qui prévit la programmation d'équipements publics parfois concrétisés plusieurs décennies après : zone industrielle, terrains de sports ainsi que la piscine municipale, ainsi qu'un marché couvert, qui ne fut pas réalisé. Dans ce cadre fut décidée la déviation de la RN1, qui passait jusqu'alors dans le centre du bourg, créant ainsi ce qui fut probablement la première rocade urbaine du Nord de la France. La reconstruction se fit dans un style mêlant classicisme et régionalisme, sauf pour l'église paroissiale Saint Jean-Baptiste, conçue par Louis Arretche en style moderne, construite en ossature en béton armé et ornée de verrières en dalles de verre, qui fut bénie en 1959, marquant la fin de cette période de reconstruction[2],[3].
Projets[modifier | modifier le code]
La municipalité suscite en 2019/2020 la création d'une cinquantaine de logements, dont 10 maisons individuelles et des logements sociaux, sur une ancienne friche industrielle située rue de Paris, afin d'accompagner la croissance démographique du bourg sans artificialiser des terres agricoles[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Son nom à le sens de « clairière ou village, où l'on rend les jugements », voire « clairière de Mars », puisqu'il s'agit d'une des épithètes du Mars gaulois Britouius.
Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de Breteuil est habité dès la fin de l'ère gallo-romaine, et pourrait se situer à côté de Bratuspantium, oppidum cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules[5].
La ville se développe à l'époque médiévale autour de son château, érigé par le comte de Breteuil, et de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, créée par les bénédictins vers 1035, célèbre pour sa riche bibliothèque.
Vers l'an Mil, une motte féodale est érigée avec de la terre provenant du Frayer, la colline firmant le sommet de la rue Voltaire. Les habitants du bourg, de Rouvroy-les-Merles et Tartigny participent à son édification. Un château-fort y est ensuite édifié. En 1355, le château est pris par les Navarrais puis l'année suivante assiégé par les troupes de Jean II le Bon. En 1430,1e château est tenu pour Charles VII, par le capitaine La Hire, ancien compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et Jean de Blanchet. La garnison de Breteuil menace l'approvisionnement d'Amiens tenue par les Anglo-bourguignons. En 1434 les Anglais et les Bourguignons prennent d'assaut le château, qu'ils font démanteler[6].
En 1753, un moulin, certainement construit sur le site de l'ancien château et propriété du prince d'Enrichemont, est réduit en cendres par un incendie[6].
Breteuil connaît historiquement plusieurs destructions et reconstructions. Du château lui-même, démantelé pendant le XVe siècle, il ne subsiste que la motte féodale, sur laquelle une maison bourgeoise est construite au XIXe siècle. Quant à l'abbaye, elle ne survit pas à la période révolutionnaire, certains de ses bâtiments sont vendus comme biens nationaux et seules quelques ruines des XVe et XVIIIe siècles témoignent aujourd'hui de son existence[7],[6].
En 1790, Breteuil devient une commune et sera chef-lieu de district jusqu'en 1795.
Le 12 octobre 1870, combat de Breteuil durant la guerre franco-prussienne de 1870.
Compte tenu de la situation excentrée de la gare de Breteuil-Embranchement sur la ligne de Paris-Nord à Lille, une petite ligne de 6,88 km est ouverte pour relier Breteuil à cette gare, avec une station intermédiaire à Tartigny. Détruite lors du bombardement du 23 août 1918, la gare est reconstruite et existe toujours, mais n'accueille plus de voyageurs.
Une autre ligne de chemin de fer, industrielle et à voie étroite, a été installée au début des années 1880 pour permettre l'exploitation d'une carrière de phosphates sur la route de Crèvecœur.
Pendant la Première Guerre mondiale, Breteuil est une ville située à l'arrière du front, qui a vu se succéder six ambulances (services de transports et de premiers soins aux blessés), ainsi qu'un hôpital temporaire (le 114) qui ont fonctionné sans interruption du 20 octobre 1914 au 21 avril 1918 dans les mêmes locaux[8].
En avril 1918, durant la bataille de la Lys, elle abrite le quartier général de la 1re armée. Le 12 avril, Georges Clemenceau, Ferdinand Foch, Henry Horne, Marie Émile Fayolle, Marie-Eugène Debeney et Maxime Weygand se retrouvent pour organiser la défense anglaise et française.
Après la Première Guerre mondiale, la course cycliste Paris-Roubaix passait à Breteuil[9].

Lors de la Bataille de France, le général Frère, commandant la 7e Armée, installe le son état-major à l' Hôtel de France, afin de diriger les combats dans le secteur d'Amiens et d'Abbeville où une tête de pont allemande s'était constituée.
Le 19 et le 20 mai, la ville subit ses premiers bombardements, tuant trois personnes rue Raoul Levavasseur. Le PC du général Frère est alors déplacé à Auneuil, au sud de Beauvais, et des habitants fuient Breteuil, prenant la route de l'exode.
Le 25 mai, plusieurs escadrilles allemandes bombardent Breteuil et tirent des balles incendiaires, notamment place de Verdun. Une cinquantaine de maisons sont détruites rue de la République, une centaine d'autres rue Adrien-Maître et rue Raoul-Levavasseur. L'incendie se poursuit le lendemain brûle l'église et environ 300 maisons du centre-ville.
Placé dans le secteur de combat de la 4e division d'infanterie coloniale, Breteuil est à nouveau bombardée le après-midi, provoquant des ravages rue de Beauvais et rue des Écoles.
Breteuil, qui compte alors une trentaine d'habitants, tombe entre les mains de l'armée allemande le , et sur 850 immeubles que comptait Breteuil en 1940, 475 étaient détruits et 95 endommagés, dont tous les bâtiments publics, à l'exception de l'hôtel de ville, l'hospice et la gendarmerie.
Pendant l'occupation, la gare subit plusieurs bombardements anglo-américains durant l'été 1944 notamment le 20 mai, le 6 juin, le 8 juillet (un train de munitions touché) et le 13 août (mitraillage).
Breteuil est libéré le par les forces britanniques[10].
- Décorations
La ville reçut deux fois la Croix de guerre : celle de 1914-1918 le , après des bombardements de représailles allemands en 1918[11], pour le courage et la combativité de ses habitants, en même temps que celles de Broyes, de Rocquencourt et de Sérévillers[12], et celle de 1939-45, avec étoile de vermeil, le , à la suite notamment des bombardements du , date à laquelle la Wehrmacht (armée allemande) entra dans la ville après des bombardements qui la détruisirent à 85 %[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Breteuil[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[16], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[17].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[18], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [19].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
La liste menée par Jean Cauwel (UMP) est élue avec 78,3 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Patrick Tacet (SE) 21,7 % des suffrages exprimés lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise[20]
Lors des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par le maire sortant, Jean Cauwel, est la seule en lice et est donc élue avec 837 voix dès le premier tour du scrutin, marqué par une forte abstention de 68,86 %[21].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique de développement durable[modifier | modifier le code]
En 2008, Breteuil est l'une des premières communes de France à avoir mesuré les facteurs locaux de pollution lumineuse au moyen de matériel héliporté. Les photos traduisant le niveau d'éclairage, prises en 4 096 niveaux de gris ont été converties en lux et intégrées à un système d'information géographique ou à une cartographie d'aide à la décision. Le coût de l'opération a été 5 à 10 fois inférieur à celui d’une thermographie aérienne[Note 2]. Ce travail s'est fait dans le cadre d'une thermographie aérienne destinée à aider la communauté de communes des vallées de la Brèche et de la Noye à limiter le gaspillage d'énergie et certaines émissions de gaz à effet de serre[31].
En 2019 est aménagée par la communauté de communes, dans le cadre de sa compétence GEMAPI et dans le secteur des plans d'eau de la Noye, une zone humide préservée d'un demi-hectare avec des plantations favorisant les essences locales (peupliers, cornouillers, chènes...), et comprenant à ses abords un verger de fruits rouges et de variétés anciennes de pommiers et de pruniers, des hôtels à insectes et à chauves-souris[32].
Population et société[modifier | modifier le code]
Les habitants sont appelés Britulien(en)(s) ou Breteuillois(es)[33].
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2018, la commune comptait 4 244 habitants[Note 3], en diminution de 6,44 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 17,9 %, plus de 60 ans = 19,8 %) ;
- 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 17,3 %, plus de 60 ans = 25,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
En matière d'enseignement primaire, la commune gère deux écoles maternelles (La Cerisaie et Le Chat Perché) et une école élémentaire, l'école Hippolyte-Bayard[39],[40],[41].
L'enseignement secondaire public est assuré par le collège public Adéodat-Compère-Morel[42], créé en 1972[43].
L'institution du Sacré-Cœur, école et collège privés, participe à l'offre local[44].
Principaux équipements[modifier | modifier le code]
- Centre aquatique Philippe Loisel[45], ouvert le [Note 4].
- stade Jacques Descamps.
- La maison de santé pluridisciplinaire (MSP), portée par la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP), a ouvert en 2019 dans l'ancienne abbaye, ou avait fonctionné de 1960 aux années 2000 une maison de retraite[6], dans un bâtiment de 1 500 m2. Cet équipement est destiné à accueillir une vingtaine de professionnels de santé[46],[47].
Économie[modifier | modifier le code]
Breteuil dispose d'une importante zone commerciale située au nord du bourg, sur le tracé initial de la RN 1, aujourd'hui dévié.
Le centre du bourg souffre par contre d'une relative désaffection que tente de contrer la municipalité avec l'aide de la chambre de commerce et d'industrie de l'Oise (CCIO)[48].
Un marché hebdomadaire a lieu le mercredi
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune possède trois monuments historiques sur son territoire.
- L'ancienne abbaye Notre-Dame : il subsiste principalement l'ancien logis abbatial du XVIe siècle avec sa chapelle du XIIIe siècle classée ainsi que l'ancien bâtiment conventuel du XVIIIe siècle appelé « le château des moines ». L'ancienne chapelle est classée monument historique depuis 1883 avec ses superbes sculptures et son sol aux carreaux de terre cuite émaillée décorés de motifs géométriques, d'animaux et de personnages. Les salles voûtées, les toitures, les façades du logis abbatial et du château des moines, les sols archéologiques de l'abbatiale et les murs de clôtures antérieurs au XIXe siècle sont inscrits monument historique depuis 1996[49],[50],[6].
- Maison natale de Hippolyte Bayard (XVIIIe et XIXe siècles) : Maison où vécut l'inventeur du procédé dit positif direct en photographie, Hyppolite Bayard (1801-1887). L'édifice date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et a subi quelques aménagements après 1878. Il s'agit de l'une des maisons les plus anciennes de la ville. La façade principale est en pans de bois hourdé de torchis sur solin en pierre de taille[51]. Cette maison est inscrite monument historique depuis 2002[52].
- Entrepôt Cappronier : Entrepôt construit entre 1867 et 1872, en même temps que la maison d'habitation et les écuries, par le fondateur de l'établissement Cappronnier, commerce en gros de vins et spiritueux. Il est inscrit monument historique depuis 1994[53].
On peut également signaler :
- Église Saint-Jean-Baptiste : détruite à l'occasion des bombardements de la Bataille de France en 1940, elle fut reconstruite après guerre par l'architecte Louis Arretche. De construction moderne en béton armé doublé de pierres de taille et avec des verrières en dalles de verre du peintre Nicolas Untersteller, ses fonts baptismaux se trouvent dans un bâtiment séparé. Près de l'église, gisant de Nicolas Corbel, abbé de Breteuil.
En 2016, cet édifice édifié à l'économie dans les conditions de la reconstruction et inauguré en 1959 nécessite d'importants travaux de restauration[54],[55].
- Chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte, dans le cimetière communal[56].
- Château, construit en 1822, et utilisé depuis 2019 par l'intercommunalité comme gite de groupe[6].
- Chapelle de la comtesse de Montmorency.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance.
- Monument aux morts, décoré de la sculpture Le Poilu victorieux conçue par le sculpteur français Eugène Bénet[57].
L'église paroissiale reconstruite par Louis Arretche.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Nicolas Corbel, abbé de Breteuil décédé en 1418, dont le gisant se trouve dans la chapelle de l'abbaye[6].
- Nicolas-Pierre Paillart, homme politique, y naquit en 1754, son père, Cyr Paillart, était lieutenant du maire de Breteuil.
- Octave Levavasseur, ancien aide de camp du maréchal Ney, fait édifier en 1822 le château actuel et y demeure jusqu'à sa mort en 1866[6].
- Rosalie Lamorlière (1768-1848), elle fut la dernière servante de Marie-Antoinette à la Conciergerie, avant son exécution en 1793.
- Hippolyte Bayard, photographe français qui y naquit en 1801. Après les expériences de Jacques Daguerre et Nicéphore Niépce, il améliora le procédé de tirage de Henry Fox Talbot, et obtint les premiers positifs directs sur papier en 1839[58].
- Adéodat Compère-Morel, homme politique, écrivain y est né en 1872[59].
- Robert Gueudet (1910-1966), industriel, dirigeant du Groupe Gueudet, est né à Breteuil.
- Roger Cerveaux, habitant Breteuil, militant communiste et typographe à l'Humanité, est arrêté en juillet 1941 et déporté un an plus tard par le convoi des 45 000 au départ de Compiègne à destination d'Auschwitz où il meurt le [10].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Breteuil se blasonnent ainsi : D'or à la croix de gueules cantonnée de seize abeilles renversées d'azur ordonnées 2 et 2 dans chaque canton, au franc-canton aussi d'or chargé d'une étoile aussi de gueules
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Mouret, Histoire de Breteuil : faite en l'année mil huit cent vingt-un , par Pierre Mouret, pépiniériste audit Breteuil, , 108 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Abbé C.-A. Baticle, Nouvelle histoire de Breteuil en Beauvaisis et de ses antiques relations avec les villages environnants, Beauvais, Impr. de D. Pere, , 428 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- « Breteuil sur le site de l'Institut géographique national »
- « Dossier complet : Commune de Breteuil (60104) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le 17 novembre 2018).
- « Breteuil (une rue) », Photographies de l'Agence Rol, (consulté le 30 novembre 2019), lire en ligne sur Gallica.
- « Breteuil (une rue) », Photographies de l'Agence Rol, (consulté le 30 novembre 2019), lire en ligne sur Gallica.
- « Breteuil (une place) », Photographies de l'Agence Rol, (consulté le 30 novembre 2019), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- Environ 20 000 euros pour la commune
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Le centre nautique a coûté 6,3 millions d'euros, dont 79 % de subventions. Appartenant à la Communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye, sa gestion est déléguée à l'entreprise rouennaise Vert marine (Hebdomadaire Le Bonhomme Picard du 18 juillet 2007)
- Description de l'abbaye par Viollet-le-Duc : « Il existait, dans l'abbaye de Sainte-Marie de Breteuil, un vaste bâtiment flanqué de quatre tourelles et crénelé, qui pouvait au besoin se défendre. Son rez-de-chaussée renfermait les cuisines et leurs dépendances. Le premier étage contenait les dortoirs des hôtes du monastère ; le deuxième, une grande infirmerie; le troisième, des magasins de provisions, et le quatrième, sous le comble, un grenier pour les grains. Un escalier latéral, passant à travers les contre-forts et couvert en appentis, s'élevait jusqu'au second étage »
Références[modifier | modifier le code]
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
- Sylvie Godin, « Quand Breteuil renaissait de ses cendres », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 18
- « exposition de la société historique de Breteuil : la reconstruction de Breteuil après la Seconde Guerre mondiale (1947/1959) », sur http://www.ville-breteuil.fr/,
- Charlotte Follana, « Breteuil : plus de 50 logements vont pousser sur une friche industrielle : Le site de la rue de Paris, à l’abandon depuis près de dix ans, s’apprête à accueillir plusieurs appartements et des petites maisons », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2019).
- Roger Agache, « Découverte aérienne de retranchements nivelés aux abords du site présumé de Bratuspantium près de Breteuil-sur-Noye (Oise) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 59, nos 5-6, , p. 357-366 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1962.3832, lire en ligne, consulté le 30 novembre 2019).
- Sylvie Godin, « L'abbaye et le château - Les deux joyaux vivent une nouvelle jeunesse : Situés dans le quartier historique de Breteuil, l'abbaye et le château ont une longue histoire. Ils ont depuis peu trouvé une nouvelle vie », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3600, , p. 16.
- Notice no PA00114550, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Guy Isambart, « Les ambulances à Breteuil durant la première guerre mondiale » [PDF], Société Archéologique et Historique de Clermont (consulté le 30 novembre 2019).
- « Breteuil, 4/4/26, [course cycliste] Paris-Roubaix », Photographies de l'agence de presse Rol, (consulté le 30 novembre 2019), lire en ligne sur Gallica.
- Jean-Yves Bonnard, « Les communes décorées de l'Oise : Croix de Guerre 39/45 » [PDF], Les sentiers de l'histoire, ONAC, (ISBN 978-2-11-151411-9, consulté le 30 novembre 2019), p. 18-20.
- Jean-Yves Bonnard, « Les bombardements allemands en arrière des lignes françaises de l’Oise durant la Grande Guerre », sur http://crdp.ac-amiens.fr/, (consulté le 16 mai 2010)
- « Histoires de Breteuil, l'Oise et la Picardie », sur http://www.ville-breteuil.fr (consulté le 16 mai 2010)
- « Commémoration du 8 mai 1945 : En souvenir du martyr de Breteuil », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 22
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le 23 octobre 2016), p. 13-25.
- « La nouvelle carte intercommunale de l'Oise : intercommunalité à fiscalité propre au », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 15.
- R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417, , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d’agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
- Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430, , p. 17.
- Juliette Duclos, « Municipales : à Breteuil, un boulevard pour Jean Cauwel : Élu à 80 % lors des dernières élections municipales, le maire sortant n’a aucun opposant lors du prochain scrutin », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 4 mai 2020).
- Victor Alexandre, « Municipales : les résultats du premier tour à Breteuil », Élections 2020, sur http://www.leparisien.fr, (consulté le 4 mai 2020).
- « Les maires de Breteuil », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 30 novembre 2019).
- « Adéodat, Constant, Alphonse Compère-Morel (1872-1941) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
- « Breteuil : le lotissement du Bel Air sur la bonne voie : Quarante lots sont en cours de viabilisation au lotissement du Bel Air. La voie qui le dessert portera le nom de Jacques Lefebvre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 20 juin 2018) « Cette voirie s’appellera rue Jacques Lefebvre, en mémoire de ce dernier né à Breteuil en 1925. Géomètre au cadastre, il participa de 1951 à 1955 à la rénovation cadastrale et fut maire de Breteuil de 1975 à 1977, puis de 1981 à 1983. Membre fondateur de la société historique qui fête ses 30 ans ce week-end, il fut aussi membre fondateur et président de l’Amicale sportive des anciens élèves (AAE), et membre des Jardins familiaux et de l’UNRPA ».
- « Patrick Koster veut retrouver son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 24 novembre 2013)
- Jean-Claude Crépin, « Arrivé au terme de son troisième mandat, le maire Jacques Cotel (UMP) passe la main à son premier adjoint Jean Cauwel (UMP). Sa liste sera sans étiquette », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Breteuil, élections municipales : Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel », par Sylvie Godin, Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, 1er avril 2014
- Sylvie Godin, « Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel : Jean Cauwel a été élu maire samedi soir. Il sera entouré de sept adjoints dont l’ancien maire Jacques Cotel. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 15 (lire en ligne)
- Sylvie Godin, « Jean Cauwel : « C’est notre rôle de défendre le territoire » : Le maire de Breteuil est depuis décembre 2015 conseiller régional (LR) », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3414, , p. 23 « Le grand-père de Jean Cauwel, Pierre Derogy fut conseiller général du canton de 1958 à 1976. Jean Cauwel endosse l’écharpe d’adjoint jusqu’en 2014, année où Jacques Cotel jette l’éponge pour briguer avec succès la présidence de la communauté de communes. Jean Cauwel reprend le flambeau à la mairie. En mars 2014 sa liste est élue dès le premier tour avec près de 80 % des suffrages ».
- Sylvie Godin, « Une réunion empreinte d'émotion - huits [sic] adjoints épauleront le maire de Montreuil : Jean Cauwel a été réélu pour un second mandat de maire ce samedi 23 mai. Un hommage a été rendu à l'un des élus, Éric Fougueuse, décédé le », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3604,
- Breteuil : une thermographie... pour son éclairage public (19/02/2008)
- Sylvie Godin, « Une zone humide de 5000 m² - verger et hôtels à insectes : Une zone humide de 5000 m² a été aménagée avec un verger conservatoire et des hôtels à insectes et à chauves-souris », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3578, , p. 10.
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- Juliette Duclos, « À Breteuil, on recherche un dentiste et un ophtalmo : Ouverte depuis le mois d’avril, la maison de santé pluridisciplinaire a séduit de nombreux patients. Elle cherche désormais à se développer », Le Parisien, ésition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2019).
- Patrick Caffin, « Breteuil : un dispositif pour favoriser l’ouverture de nouveaux commerces : Avec « mon commerce d’ici », la chambre de commerce veut favoriser le retour du commerce dans les centres bourgs. Breteuil est la première commune partenaire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2019).
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- Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, abbaye Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le 30 novembre 2019).
- Vincent Gautronneau, « Breteuil ne laissera pas échapper la maison d’Hippolyte Bayard : La maison où est né ce pionnier de la photographie est en vente. La mairie entend racheter les lieux et a plusieurs projets en tête », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 25 novembre 2018).
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- « Entrepôt à vins - Entrepôt Cappronier », notice no PA00132912, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Il faut sauver St-Jean-Baptiste - l'église doit être restaurée d'urgence : L'édifice construit après guerre n'a pas résisté au temps qui passe. La municipalité va établir un diagnostic afin de cibler les travaux prioritaires », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3425, , p. 16.
- Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, abbaye Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le 30 novembre 2019).
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- Justinien Raymond, « Compère Constant, Alphonse, Adéodat dit Compère-Morel : Né le 4 octobre 1872 à Breteuil-sur-Noye (Oise), mort le 3 août 1941 à Sernhac (Gard) ; horticulteur-pépiniériste ; militant socialiste spécialiste des problèmes du monde paysan ; député du Gard », Le Maitron en ligne, (consulté le 30 novembre 2019).