Cuvilly

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Cuvilly
Cuvilly
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Franck Odermatt
2020-2026
Code postal 60490
Code commune 60191
Démographie
Gentilé Cuvillois, Cuvilloises
Population
municipale
622 hab. (2021 en diminution de 0,8 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 15″ nord, 2° 41′ 46″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 129 m
Superficie 8,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Cuvilly
Liens
Site web https://www.mairiedecuvilly.com/

Cuvilly est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La Route de Flandre en 2016.

Cuvilly est un bourg périurbain du Plateau picard, située du nord du département de l'Oise, à 14 km au sud-est de Montdidier, 18 km au sud-ouest de Roye, 22 km à l'ouest de Noyon, 18 km au nord-ouest de Compiègne et 29 km au nord-est de Clermont.

Le territoire communal est tangenté par l'autoroute A1 et desservi par l'ancienne route nationale 17, dénommée localement Route de Flandre, au carrefour avec l'ancienne route nationale 38 (France) et le tracé initial de l'ancienne route nationale 35 (actuelles RD 1017, 938 et 335).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cuvilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), prairies (4,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 285, alors qu'il était de 263 en 2013 et de 250 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,2 % étaient des résidences principales, 2,5 % des résidences secondaires et 13,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cuvilly en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,5 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Cuvilly en 2018.
Typologie Cuvilly[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 84,2 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,5 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 13,3 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 654, 655, 6301, 6303 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été désignée comme Cuvelies, Cuvillies, Cuilly, Cuvillières.

Ce nom dérive du bas latin « corulus », devenu en ancien français coudrier, en français moderne noisetier, et de « villiacum » village, qui signifierait donc le « village aux noisetiers »[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Cuvilly a tiré sa prospérité de sa situation sur la Route de Flandre. En 1883, Émile Coët indique qu'il « a perdu de son importance depuis l'établissement des chemins de fer[15] ».

Il précise que « la terre de Cuvilly faisait partie de la seigneurie de Séchelles, domaine important qui possédait un manoir féodal[15]. »

Sous l'Ancien Régime, Cuvilly relevait de l'élection, du bailliage et du grenier à sel de Montdidier[15].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

A la fin de la Première Guerre mondiale, lors de la bataille du Matz, Cuvilly est le lieu de combats acharnés le , où le 295e régiment d'infanterie est décimé et une partie faite prisonnière[16].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[17] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Ressons-sur-Matz[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cuvilly est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Arnolphe du Barret de Lime    
Les données manquantes sont à compléter.
1959 mars 1983 Guy Desessart CNIP Retraité
Député de l'Oise (1988)
Suppléant du député Marcel Dassault (1978 → 1986)
Conseiller général de Ressons-sur-Matz (1961 → 1998)
mars 1983[20] octobre 2019[21] Hubert Vecten   Agriculteur
Décédé en fonction
décembre 2019[22] En cours
(au 2 décembre 2021)
Franck Odermatt   Routier
Réélu pour le mandat 2020-2026[23]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

L'adduction en eau potable est réalisée par le Syndicat d'Eau d'Orvillers-Sorel, qui alimente également Mortemer et Hainvillers[24].

L'assainissement des eaux usées est réalisée, en 2020, par l'entreprise Suez pour le compte du SIVOM Belloy Cuvilly Lataule[24].

Énergie[modifier | modifier le code]

Cuvilly abrite une importante station d'interconnexion du réseau de transport de gaz naturel en France, ainsi qu'une station de compression de GRTgaz[20].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Belloy, Biermont, Lataule, Mortemer, Orvillers-Sorel et Hainvillers, dans des écoles situés à Cuvilly (classes maternelles + CP) et à Orvillers-Sorel (CE1-CE2-CM1-CM2)[25].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 622 habitants[Note 3], en diminution de 0,8 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
572509623623726714722777713
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
650615606612592533549540530
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
502509475415475452418416398
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
393388391442462520593604614
2017 2021 - - - - - - -
637622-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cuvilly avait vingt-quatre feux en 1469, et cent sept, avec Bellicourt, en 1771[15].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 317 hommes pour 314 femmes, soit un taux de 50,24 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
5,1 
75-89 ans
7,0 
13,0 
60-74 ans
13,8 
21,0 
45-59 ans
20,3 
20,3 
30-44 ans
22,9 
16,2 
15-29 ans
15,4 
23,7 
0-14 ans
19,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Éloi.
  • Le Verger de Cuvilly (ouverture les week-ends de septembre à novembre ; libre cueillette de pommes).
  • L'église Saint-Éloi, située au centre du village, en situation légèrement dominante. Détruite en 1918 pendant la :Première Guerre mondiale, elle est reconstruite dans l'entre-deux-guerres, avec un soin particulier en ce qui concerne le clocher et du chœur où sont remployés des éléments de l'ancien édifice, telle que la base du clocher, qui date du XVIe siècle et comprend une petite piscine liturgique. Le chœur est remarquable, d'une hauteur à peine inférieure à celle du clocher et est constitué de deux travées inégales et d’une abside en hémicycle. Sa première travée et le mur sud de la seconde ont échappé aux destructions de la guerre. Le chœur comprend des éléments des styles gothique flamboyant et Renaissance.
    La dalle funéraire de Jean de Poix, mort en 1548, est encore visible dans l’église[31].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le nom de certains seigneurs de Cuvilly nous est parvenu :

  • Mathieu de Séchelles, était en 1322, seigneur de Cuvilly et de Séchelles. Agnès, sa fille, fut mariée à Jacques de Châtillon[15] ;
  • Pierre de Séchelles, chevalier, gouverneur d'Artois, était seigneur de Séchelles et d'Ignaucourt en 1348[15] ;
  • Jehan Tyrel Ier, prince de Poix, seigneur de Séchelles et de Cuvilly, meurt en 1351[15] ;
  • Arnaud de Corbie, seigneur de Cuvilly, est premier président du parlement de Paris à partir de 1384 et chancelier de France à plusieurs reprises[31].. C'est l'un des un conseiller des rois Charles V et Charles VI.
  • Jean Tyrel II, seigneur des mêmes lieux, épouse Agnès de Séchelles[15] ;
  • Leur fils Pierre de Poix, seigneur de Cuvilly et de Séchelles, épouse Jeanne de Beaumont et eut comme enfants[15] ;
    • Jean de Poix, seigneur de Cuvilly et de Séchelles, marié à Jeanne de Guchangy.
    • Antoine de Poix-Séchelles, petit-fils de Rogues de Poix tué à Azincourt en 1415, épouse Jeanne de Folleville ;
      • Leur fille, Jeanne de Poix, épouse en 1478, Raoul de Lannoy, soigneur de Morvillers, capitaine de Roye. Devenue veuve, Jeanne de Folleville se remarie avec Hugues de Châtillon-Dampierre.
  • Jean de Corbie, évêque de Mende possédait un fief à Cuvilly, qui relevait de la baronnie de Raineval à qui il rend l'hommage féodale en 1410[15] ;
  • Jean de Poix II, seigneur de Cuvilly et de Séchelles, épouse Antoinette de Belloy, dont il eut six enfants[15] ;
  • Jean de Poix Ilf, est seigneur de Cuvilly, de Séchelles, d'Epayelles et du fief Séguin. En cette qualité, il rend compte le à Antoine d'Ailly, seigneur de Raineval, de ses possessions. Cet acte mentionne « mon château, lieu seigneurial de Séchelles est clos de murs et fossés avec la basse-cour amasée de granges, étables, colombier, pressoir bannier, auquel pressoir sont sujets tous ceux qui tiennent les vignobles tenus de moi sur le mont de Séchelles .. ». Époux de Marie de Lannoy[Note 4], il est le père de cinq enfants, dont François de Poix, seigneur de Séchelles, qui épouse et 1548, Jeanne de Cléry et est tué en duel par son frère Georges en 1549, sans laisser d'enfant[15] ;
  • Jean IV de Poix, seigneur de Séchelles, Cuvilly et autres lieux, étant de la religion réformée, la seigneurie de Séchelles est saisie en 1568. Il épouse en premières noces Jacqueline de Froissy dont il eut sept enfant, puis en 1574, Catherine de Dampierre ; de ce second mariage, il eut David de Poix, qui épouse en 1604, Isabelle de Brouilly mais meurt sans enfant, laissant comme héritier David de Mazancourt, à la condition qu'il porterait son nom et ses armes[15] ;
  • Lors de la vente de la baronnie de Raineval, faite le , par Louis d'Ailly, vidame d'Amiens, à Antoine de Bourbon, roi de Navarre, les terres, château et seigneurie de Séchelles, appartenant à Jean de Poix étaient compris comme un fief dépendant de la baronnie[15] ;
  • Marie de Poix, fille de Jean de Poix, épouse un membre de la famille de Beaumont, auquel elle apporte la seigneurie de Séchelles. Son fils .Jean de Beaumont, chevalier, fait au baron de Raineval, relief[Note 5] de la terre et seigneurie de Cuvilly et Séchelles le [15] ;
  • Au mois d'avril 1685, la terre de Séchelles est saisie féodalement et vendue à Simon de Berthelot, conseiller, secrétaire du roi. Sa fille Anne Berlhelot, épouse Louis de Beauvais, chevalier, baron de Gentilly qui, le 9 septembre 1694, fait le relief[Note 5] de là seigneurie de Séchelles[15]. Devenue veuve, elle fait le relief de la terre de Cuvilly en juillet 1703. Le domaine est saisi féodalement et acheté par Nicolas Sandru, conseiller au parlement de Paris, écuyer, secrétaire du roi, qui en donna le dénombrement le . Il vend le la seigneurie de Séchelles à Jean Moreau de Séchelles (1690 - 1761), fils d'un marchand de Paris, et qui devient intendant de l'armée de Flandre, puis contrôleur général des finances ; il ajoute à son nom celui de Séchelles. Il fait démolir le château-fort que Jean de Poix avait fait bâtir en 1550, pour y édifier le château actuel[15] ;
  • Moreau de Séchelles, maître des requêtes est emprisonné à la Bastille en mars 1724. Libéré en avril et fut rendu à sa famille, à la condition de ne pas se montrer, mais s'étant produit partout, il est réintégré à la Bastille, le 29 juin suivant. Dans le dénombrement que Moreau-Séchelles fait en 1759 au baron de Mailly-Raineval, il indique: « Les terres et seigneuries de Séchelles, Cuvilly, de la mairie, et du fief Seguin consistent en un château, grand jardin, pressoir et moulin bannaux, terres et prés, bois, champart, poules et chapons et plusieurs autres arrière-fiefs qui en dépendent ». Sa fille Marie-Hélène Moreau-Séchelles, apporte en dot ces biens à Hérault René, chevalier, seigneur de Fontaine-l'Abbé, conseiller d'état, lieutenant général de la police de Paris, qui meurt en 1760[15] ;

On peut également noter :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Boulanger, « Le paysage de guerre dans le canton de Lassigny (Oise) », Ruralia, nos 08-2001,‎ (ISSN 1777-5434, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Marie de Lannoy, devenue veuve de Jean de Poix, écuyer, fait à François d'Ailly, vidame d'Amiens, seigneur de Raineval, le relief de la seigneurie de Cuvilly et de Séchelles, le 9 avril 1555.
  5. a et b en droit féodal, le relief est le droit que le vassal devait payer à son seigneur, lors de certaines mutations, ainsi dit parce que le vassal, par ce droit, relevait le fief ; il existait différents relief, tel le relief d'homme mort.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cuvilly » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cuvilly - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cuvilly - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cuvilly et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Cuvilly », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. a et b « Cuvilly », Les 48 communes, sur cc-pays-sources.fr (consulté le ).
  15. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 336-340.
  16. Journal de Marche et d'Opérations (JMO) du 295e RI, site Mémoire des hommes du Service Historique des Armées
  17. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  18. Journal officiel du 24 février 1921, p. 2475.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. a et b Alexis Bisson, « Cuvilly, ce village devenu le «carrefour du gaz » en France », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour ce chantier d'ampleur lancé à l'été 2013, les retombées économiques locales sont estimées à quelque 16 M€; 100 000 € sont par ailleurs reversés à la commune de 600 habitants chaque année par la filiale d'Engie. «Les sommes ne sont pas négligeables, euphémise Hubert Vecten, le maire de la commune depuis 1983 ».
  21. Lucien Djani, « À Cuvilly, les habitants appelés aux urnes deux fois en trois mois : Qui pour succéder au maire Hubert Vecten ? Des élections municipales partielles auront lieu ces 15 et 22 décembre. Puis les électeurs devront retourner voter en mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire, Hubert Vecten, est décédé le 21 octobre 2019, à 87 ans. Né le 6 novembre 1932, agriculteur de profession, il avait été élu maire en 2001, puis constamment réélu ».
  22. « Franck Odermatt, nouveau maire de Cuvilly », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau maire est né à Cuvilly le 3 juin 1982. Il est routier de profession. Il a démissionné de l’association Festi-Cuvilly, qu’il présidait depuis sa création en 2009 ».
  23. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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