Sérifontaine

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Sérifontaine
De haut en bas et de gauche à droite: l'Hôtel-de-Ville; l'église St-Denis; l'ancien château; la bibliothèque
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Bray
Maire
Mandat
Pascal Auger
2020-2026
Code postal 60590
Code commune 60616
Démographie
Gentilé Sérifontainois, Sérifontainoises
Population
municipale
2 778 hab. (2021 en diminution de 1,21 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 14″ nord, 1° 46′ 16″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 200 m
Superficie 20,43 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sérifontaine
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beauvais-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sérifontaine
Liens
Site web mairie-de-serifontaine.fr

Sérifontaine est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sérifontaine est située à l'extrémité nord du Vexin français, la moins nette de ce pays limité à l'est par l'Oise, au sud par la Seine, à l'ouest par l'Epte qui le sépare du Vexin Normand.

Le territoire de la commune s'étend sur 2 043 hectares, entre 56 et 200 mètres d’altitude. Il est situé sur un emplacement singulier, un gué et un élargissement du cours de l’Epte, et monte sur le plateau au-dessus de l’Epte, sans atteindre toutefois le rebord du Bray.

Sérifontaine est ainsi posée sur la frontière de la Normandie. Frontière qui serpente de-ci de-là : quelques minutes en voiture en suivant la D 915 vers Gournay-en-Bray au nord ou vers Gisors au sud et l’on est en Normandie, mais on y est aussi en quelques pas vers l’ouest. Et ce n’est pas tout : quelques minutes à cheval vers Flavacourt et les Sérifontainois de jadis étaient à la limite de la forêt de Thelle, une ou deux lieues au nord, ils entraient en pays de Bray dès Talmontiers, en tout cas à Neuf-Marché. Or les habitants du Bray sont eux-mêmes assez difficiles à définir puisqu'ils ne sont ni Normands, ni Picards, ni Beauvaisins. C’est dire que les Sérifontainois n’étant pas même Brayons sont peu faciles à qualifier.

Administrativement, Sérifontaine est depuis les années soixante en Picardie. Or celle-ci, historiquement commencerait plutôt à Beauvais, et encore. Au total, Sérifontaine, qui n’a jamais eu de relation historique avec Beauvais, est bien seule et jusqu’à 2012 n’appartenait même à aucune communauté de communes (il faut toutefois noter que Sérifontaine, commune ouvrière, était d'une autre couleur politique que les communes environnantes).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 749 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sérifontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérifontaine, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 755 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,5 %), forêts (15,1 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Saint-Denis à Dieppe, la gare de Sérifontaine est desservie par des TER Normandie effectuant des missions entre les gares de Gisors et de Serqueux.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 609, 618, 6105, 6123 et 6136 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes « in pago vulcasino villam quoe vocatur Siria fontana » (918) ; Seriafontana (918) ; Saraifontaine (1095) ; de Sarafontana (1097) ; Saresfons (1126) ; de bosco de Serifonte (1151) ; Serifons (1151) ; Johannes de Serenefonte (XIIe) ; in molendino de Serisfonte (vers 1163) ; Seresfontaines (vers 1167) ; de territorio de Serefontaine (1168) ; Haimericus de Serenofonte (XIIe) ; de Sereno fonte (XIIe) ; Serifontana (1200) ; Serenus fons (1236) ; apud Serenum fontem (1248) ; Siria fontana (vers 1250) ; Serainfont (1276) ; Serenifontaine (1292) ; Serenfontaine (1292) ; Johanni de seri fonte (XIIIe) ; de Serico fonte (XIIIe) ; la Serifontaine (1355) ; sire de Serie fonteinne (1358) ; Serie fontaine (1358) ; Cerie fonteinne (1358) ; Ceriefontaine (1359) ; Cirfontaine (vers 1390) ; Sirfontaine (vers 1390) ; Jehan de Serefonteine (XIVe) ; Cerifontaine (1450) ; Serifontene (1457) ; Serifotaine (1472) ; Ceriffontaines (1485) ; Seriffontaine (vers 1500) ; Seriffontaines (1540) ; Seriffonstaine (1628) ; Sery Fontaine (1650) ; Sérifontaine (1840)[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Sérifontaine est une petite cité qui a eu un important destin industriel commencé à l’aube du XIXe siècle.

Habitée au néolithique, au moins sur le site de Champignolles, occupée par les Romains, quelque part entre Flavacourt et Droittecourt, Sérifontaine a été continuellement habitée depuis l’époque mérovingienne. Dès le XIe siècle au moins, le site est fortifié, probablement sur les deux rives (à Sérifontaine et sur la motte de Thierceville où se trouvait le premier château Saussart) quand apparaissent les premiers conflits entre le roi de France et le duc de Normandie.

Son histoire à l’époque médiévale est faite de liens multiples. La seigneurie de Sérifontaine est d'abord liée au destin de la famille des seigneurs de Boury [18], qui y occupent, durant tout le XIIe siècle une fortification détruite en par Richard Cœur de Lion, lors du premier sac de Sérifontaine.

La seigneurie passe en 1267 par alliance chez les seigneurs de Trie[19], qui y construisent probablement l'ancêtre du vieux château dont on voit les restes dans le parc Jacques-Duclos. Ce sont de grands seigneurs qui vont détenir Sérifontaine jusqu'à l’occupation anglaise du XVe siècle.

Au printemps 1419, le sire de l’Isle-Adam, qui combat avec le parti bourguignon contre les Anglais, confie la capitainerie de Gisors à Lyonnel de Bournonville, assisté d’un écuyer picard, Daviot de Gouy. Encerclés par les Anglais dans Gisors, ils réussissent une sortie et gagnent avec 200 à 300 hommes le château de Sérifontaine où campait un corps de quelques centaines d’Anglais et d’Irlandais. Ils pénètrent de nuit dans Sérifontaine et y exécutent un des carnages les plus sanglants de la campagne. Mais ils y sont rattrapés par cinq cents Irlandais qui brûlent le village et démolissent le donjon principal. C’est pendant l'occupation anglaise, en 1422, que le chœur ancien de l'église de Sérifontaine brûla.

Au XVIe siècle, la seigneurie passe par alliance dans les familles de Maricourt et de Gamaches, elle est enfin achetée en 1650 par Charles III Fouilleuse de Flavacourt.

Après la Révolution, les derniers propriétaires issus de cette famille vendent leurs domaines, puis d’autres seigneurs arrivent au XIXe siècle : des chevaliers d’industrie comme Charles-Marie d’Arlincourt, général et baron d’Empire, qui développe plusieurs usines de laminage du cuivre et du zinc, et dont les descendants se lassent vite de l’industrie mais se construisent aux marges du bourg un château agrandi jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale et qui reprend le vieux nom de Saussart.

Suivent des entrepreneurs, mais aussi un spéculateur, Pierre-Eugène Secrétan, emporté en 1889 par une retentissante faillite dite « krach du cuivre ». L'activité renaît avec la « Compagnie française des métaux » dont les guerres vont assurer quelques décennies de prospérité.

La CFM fusionne en 1962 avec les Tréfileries du Havre pour former Tréfimétaux, dont Sérifontaine n’est que l’un des nombreux sites. Il y a une nouvelle fusion, en 1967, ou plutôt le rachat de ce groupe du cuivre par le fragile géant de l’aluminium, Péchiney, qui revendra la branche cuivre en 1987 à l’italien SMI, repris ensuite par l’allemand KME, qui fermera presque tous les sites dont celui de Sérifontaine en 2009. Il faut aussi signaler sur le hameau de Droittecourt l'installation des pianos Kriegelstein[20],[21] en 1896[22], puis des filtres Rellumix après la Seconde Guerre mondiale.

Cette aventure industrielle ne résume pas l’histoire contemporaine de Sérifontaine, même si elle lui donne sa couleur particulière, et notamment une municipalité d'obédience communiste presque ininterrompue depuis 90 ans, par rapport aux bourgs plus ruraux et conservateurs qui l’entourent[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
18?? 18?? Charles-Marie Prévost d'Arlincourt[25]   Général,
officier de la Légion d'honneur,
fondateur de l'usine Saint-Victor.
ca 1911   Georges Kriegelstein[26]   Facteur de pianos
1918        
Les données manquantes sont à compléter.
1919 mars 1965 Pierre-Eugène Boyer[27] PCF Conseiller général (1945 → 1951)
mars 1965 2003 Bernard Leduc PCF Décédé en fonction
2004[28] avril 2014[29] René Grousset PCF  
avril 2014[30] juillet 2020 Patrick Thibaut SE Exploitant agricole
juillet 2020 en cours Pascal Auger    

Avant 2013, Sérifontaine n'appartenait à aucune intercommunalité et adhérait directement au Pays du Grand Beauvaisis. Dans le cadre de la loi du 16 décembre modifiée par celle du , le préfet de l'Oise a soumis à la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) de l'Oise l'extension du périmètre de la communauté de communes du pays de Bray à la commune de Sérifontaine[31]. Cette extension a été approuvée par la CDCI en 2013. Cependant la communauté de communes a demandé un report et met en œuvre un audit financier préalable. La population n'a pas été consultée sur le choix de la communauté de communes malgré les demandes de plusieurs Sérifontainois qui souhaitaient l'adhésion à la communauté de communes Gisors-Epte-Lévrière ou à celle du Vexin-Thelle et le préfet a refusé le principe d'une consultation. L'adhésion est effective depuis le . Trois semaines plus tard, le maire de Sérifontaine donnait une interview pour dire qu'il aurait préféré être rattaché à la Normandie[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 2 778 habitants[Note 3], en diminution de 1,21 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5625767277237991 001923861840
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8649289309801 1541 3641 2351 2521 353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4551 4941 4731 5451 9861 7851 5061 4111 734
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 0282 2092 3402 3582 4772 6322 5532 8442 758
2021 - - - - - - - -
2 778--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 316 hommes pour 1 426 femmes, soit un taux de 52,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,7 
6,4 
75-89 ans
8,9 
13,5 
60-74 ans
15,6 
21,8 
45-59 ans
22,9 
21,5 
30-44 ans
18,6 
15,1 
15-29 ans
14,8 
21,3 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

Sérifontaine compte un monument historique sur son territoire :

Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Un menhir « la Borne du Bois Madame » et divers mégalithes.
  • Le vieux château (considéré par certaines sources comme datant du XIIIe siècle, il est plus probablement remanié au XVIIe siècle, et largement détruit après 1860, la partie restante n'en représentant pas plus de 15 %).
  • La ferme de Champignolles, avec sa petite « chapelle ».
  • Un musée municipal de la voiture miniature (environ 7000 modèles de diverses marques comme Dinky Toys, Majorette (entreprise), Norev, etc.) ouvre début 2019 dans l’ancienne maison du directeur de l’usine Tréfimétaux, dans le quartier Saint-Victor[40].
  • L'usine construite à partir de 1830 par le général d'Arlincourt (voir notamment les restes d'un bâtiment d'origine à fenêtres ogivales) et agrandie jusque dans les années 1990.
  • Le château du Saussart (stricto sensu situé sur la commune de Bazincourt-sur-Epte) juste à la sortie du bourg, face à l'usine : il a été construit à la fin du XIXe siècle principalement dans le style Louis XIII, par le petit-fils du général d'Arlincourt, Jacques Guyot d'Arlincourt. Sa « tour du XVe » est en réalité une copie de celle de Maintenon. Son jardin d'agrément[41] comporte une ferme plus ancienne et des bâtiments d'un laminoir.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sérifontaine Blason
D'or à la bande d'azur papelonnée d'or entre-semé de trèfles renversés du même, accompagnée de deux merlettes de sable[42].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Favier, Sérifontaine, une commune au bord de l'Epte, éditions Alan Sutton, 2011

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sérifontaine et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Sérifontaine », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Sérifontaine », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 543.
  18. [PDF] Famille de Boury.
  19. [PDF] Famille de Trie.
  20. Pianos Kriegelstein.
  21. Annuaire des cinq départements de la Normandie sur Gallica.
  22. Kriegelstein à Droittecourt.
  23. Jacques Favier, Sérifontaine, une commune au bord de l'Epte, éditions Alan Sutton, 2011.
  24. Une liste des maires est publiée par la mairie. Incomplète et partiellement erronée, elle est à amender. Depuis Pierre-Eugène Boyer, la municipalité se réclame de la "Liste Démocratique d'Union Ouvrière". La référence au PCF est implicite mais il n'existe pas de section locale dudit parti.
  25. « Notice LH du général d'Arlincourt », base Léonore, ministère français de la Culture. Aide de camp du roi de Naples en 1812. Le prince Lucien Murat lui remet les insignes d'officier en 1855
  26. Les Temps du changement dans le bassin de l'Epte.
  27. Pierre-Eugène Boyer (1882-1966)
  28. « Sérifontaine : chute d'un bastion communiste », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Sérifontaine : fin de 60 ans de liste ouvrière », Le Courrier picard, édition de Beauvais et sa région,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 11 avril 2014, p. 2.
  31. Fanny Dollé, « Le choix de l'intercommunalité divise les habitants du bourg : L'irréductible gaulois du canton du Coudray-Saint-Germer est sommé, par la préfecture, de rejoindre une intercommunalité. Le choix du Pays de Bray ne fait pas l'unanimité en ville. », Le Courrier picard, édition Beauvais et sa région,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Mélanie Canot, « La commune voulait être normande : Le 1er janvier, Sérifontaine a intégré la communauté de communes du Pays de Bray, à regret. La commune voulait intégrer une collectivité normande », Le Courrier picard, édition Beauvais et sa région,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sérifontaine (60616) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  39. Notice no PA00114911, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Camille Pineau, « Un legs de 7000 voiturettes donne naissance au nouveau musée de Sérifontaine », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  41. Notice no IA60001540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.