Tracy-le-Mont
Tracy-le-Mont | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Compiègne |
Canton | Compiègne-1 |
Intercommunalité | Communauté de communes des lisières de l'Oise |
Maire Mandat |
Sylvie Valente-Le Hir 2014-2016-2020 |
Code postal | 60170 |
Code commune | 60641 |
Démographie | |
Population municipale |
1 737 hab. (2016 ![]() |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 17″ nord, 3° 00′ 34″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 149 m |
Superficie | 18,57 km2 |
Localisation | |
modifier ![]() |
Tracy-le-Mont est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Elle est citée dans le poème de René Guy Cadou, La Saison de Sainte-Reine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
La commune s'est appelée Trapiacus en 1171.
Histoire[modifier | modifier le code]
avant 1901 : rédaction réservée[modifier | modifier le code]
xxe siècle[modifier | modifier le code]
La commune est marquée par les combats de la Première Guerre mondiale.
Il existe un circuit de visite historique passant par le vieux village, la Pansée (au hameau de Bernanval), la nécropole nationale, la Butte des Zouaves et la carrière de la Maison du Garde.
Bernanval :
Au hameau de Bernanval, on trouve une maison reconvertie durant le conflit en poste de secours ; elle porte sur sa façade un quatrain intitulé "A la Pansée".
Quennevières du 6 au 16 juin 1915 :
En forêt d'Offémont, les monuments de la ferme Bimont honorent les régiments qui se sont distingués à la bataille de Quennevières (sur la commune de Moulin-sous-Touvent)[1].
La Butte des Zouaves est située à 1,5 km, à vol d'oiseau, au nord de la ferme de Quennevières, en empruntant un chemin praticable au carrefour des départementales 85 et 335. Cette butte rend hommage à des soldats enterrés vivants au cours d'un bombardement. Elle se compose d'un tertre, sous lequel reposent les Zouaves, ces soldats venant des colonies et qui ont participé activement aux combats de la ferme de Quennevières, surmonté d'une croix. Certes moins imposant, ce monument s'apparente à la tranchée des baïonnettes près de Verdun, qui rend hommage à tous ces hommes qui ont péri ensevelis dans leur tranchée par suite des bombardements ou des explosions de mines comme celle qui a vu disparaître deux compagnies françaises à la cote 108, près de Berry-au-Bac, le 31 mai 1917.
Carrière de la Maison du Garde :
La carrière de la Maison du Garde, aménagée par l'armée française pour le cantonnement de ses troupes, porte les emblèmes sculptés de la Musique du 2e Zouaves et du 1er régiment de Génie [2]. Ce dernier participa aux essais d'empoisonnement des lignes ennemies par gaz de combat.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Écartelé : aux 1) et 4) d'or à trois pals alésés de sinople, de tailles croissantes de dextre à senestre dans le 1er et décroissantes dans le 4e, aux 2e et 3e d'or au cœur de sinople[3]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].
En 2016, la commune comptait 1 737 habitants[Note 1], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2011 (Oise : +2,22 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 26,8 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 19,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Brice : éléments de mobilier du XIII au XVIIIe siècles
- Anciennes usines de brosserie, avec un séchoir en cours de sauvetage
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Victor de l'Aigle (1766 - 1867) : décédé à Tracy-le-Val le 27 août 1867, à 101 ans, ce personnage éminent de l'Oise, vers 1825, crée une école libre de filles à Tracy-le-Mont dans une propriété lui appartenant. Par acte du 26 septembre 1870, il fait donation de cette propriété à la commune sous condition : « d'employer l'immeuble donné à l'usage d'école communale de filles, la volonté formelle du donateur étant qu'on ne puisse lui donner une autre destination ». En 1981, cette maison sise au 16 rue des Cornouillers a cessé d'être utilisée comme école. En 1989, à la demande de la municipalité, les descendants de la famille ont autorisé la commune à vendre cette propriété pour financer la construction de la nouvelle salle municipale et ont émis le vœu qu'y soit donné le nom de leur ancêtre. Le Centre socio-culturel Victor-de-l'Aigle a été inauguré le samedi 8 octobre 1994 en présence des descendants. Par ailleurs, la ville de Compiègne porte une rue au nom des Acres.
- Charles Loonen, industriel.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site des associations de la commune de Tracy le Mont
- « Tracy-le-Mont sur le site de l'Insee »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Site de l'association culturelle Traces & Cie basée à Tracy-le-Mont fondée en 1995
- Les dossiers de l'Inventaire du patrimoine culturel sur le patrimoine industriel de l'arrondissement de Compiègne
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- « Illustrations photographiques des monuments de 14-18 », sur ce.qui.demeure.pagesperso-orange.fr (consulté le 10 avril 2016)
- « Historique de la compagnie 4/1 du 1er régiment du Génie », sur http://jburavand.free.fr/historiques%20RG/RG001_Histo.pdf (consulté le 10 avril 2016)
- http://armorialdefrance.fr/departement_communes.php?dept=60
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Tracy-le-Mont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 2 novembre 2010)
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 2 novembre 2010)