Lingons

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La Gaule et ses peuples en -59, à la veille de la campagne de Jules César contre les Suèves d'Arioviste et les Helvètes

Les Lingons sont des populations protohistoriques ayant constitué l'un des plus anciens peuples gaulois.

L'ethnogenèse du Peuple lingon participe du développement socioculturel protohistorique de l'Arc alpin. L'histoire des Lingons, en tant que peuple identifié comme tel, est directement liée aux cultures successives de Hallstatt et de la Tène ; elle s'achève avec celle de l'Empire romain d'Occident. Une partie de la population lingonne s'établit au IVe siècle av. J.-C. dans le nord de l'Italie, au sud du delta du Pô dans l'actuelle Province de Ferrare, où elle participa à la formation de la Gaule cisalpine.

L'ethnonyme des Lingons est constitutif du toponyme de la ville de Langres, leur capitale en Gaule transalpine qui devint l'un des plus puissants évêchés du Royaume de France. La capitale historique de la Bourgogne, Dijon, était leur métropole méridionale.

Situé entre les bassins parisien, rhodanien et rhénan, le territoire originel reconnu des Lingons couvrait à sa plus grande extension un espace d'environ 18 000 km2 se partageant entre une partie de ceux des actuelles régions Champagne-Ardenne, Bourgogne, Franche-Comté et Lorraine. De par son positionnement topographique, ce territoire était une zone de transit des échanges commerciaux et culturels de l'Europe occidentale protohistorique puis antique, entre les civilisations du Bassin méditerranéen et les groupes de populations tant d'Europe centrale que de l'Arc Atlantique. Outre de bonnes ressources agro-alimentaires et un sous-sol recélant plusieurs gisements de minerai de fer, cette position territoriale stratégique permit aux Lingons de bénéficier d'une prospérité économique et d'un développement culturel soutenus. Lors des premières manifestations significatives de l'expansion germanique à l'est de la Gaule chevelue, le territoire des Lingons transalpins ainsi que ceux de leurs voisins Éduens et Séquanes furent l'objet d'un important enjeu géostratégique entre Jules César et le chef suève Arioviste, dont l'issue déboucha sur la Guerre des Gaules

Un site archéologique de tout premier ordre a été notamment légué par les Lingons à la connaissance de l'Europe centrale protohistorique : le « complexe aristocratique » de Vix / Mont-Lassois.

Territoire originel et ethnonymie des Lingons

La Douix, exsurgence considérée par les Lingons comme sanctuaire du culte de Divona

Territoire originel des Lingons

Implantation topographique du territoire originel des Lingons

Topographiquement, le territoire originel identifié des Lingons est situé au centre du Seuil morvano-vosgien. Il s'étend entre les sections de cours d'eau et micro-régions naturelles suivantes[A 1],[1]:

L'espace ainsi défini correspond essentiellement aux plateaux de Langres-Châtillonnais et du Barrois méridional ainsi qu'à la partie occidentale des plateaux de la Saône et plateaux Haut-Saônois, à la partie méridionale des Côtes de Meuse, à la Côte dijonnaise, à la Champagne humide et à l'Apance-Amance; au Bassigny, Vallage, Briennois, Perthois, Pays du Der et Pays d'Oscheret. Cet ensemble naturel est entaillé par un important réseau hydrographique comprenant notamment les cours supérieurs de la Seine, de la Marne, de l'Aube et de la Meuse. La plupart des cours d'eau de ce réseau sont issus de systèmes karstiques, sous formes d'exsurgences auxquelles les Lingons associèrent des divinités tutélaires[2]. Le positionnement du territoire à l'intersection des lignes de partage des eaux entre Mer du Nord, Manche et Méditerranée a largement favorisé son développement économique et culturel en tant que zone d'échanges entre le nord de l'Arc Atlantique, la Rhénanie, l'Europe centrale et le Bassin méditerranéen[A 2],[3]; la « Lingonie transalpine » étant en outre située à peu près à égale distance de l'embouchure de la Seine et de celle du Rhône[note 1].

Lors de sa plus grande extension connue (à la fin de la République romaine), le territoire originel reconnu des Lingons couvre un espace d'environ 18 000 km2, s'étendant sur environ 190 km de Sermaize-les-Bains au nord à Saint-Jean-de-Losne au sud et 170 de Pontigny à l'ouest à La Basse-Vaivre à l'est. Ce territoire se superpose à peu près aux divisions administratives territoriales actuelles suivantes[4],[5],[6]:

Le Serein à L'Isle-sur-Serein, aux confins des territoires des Lingons, Sénons, Mandubiens et Éduens

Peuples voisins des Lingons du territoire originel

Les territoires limitrophes de celui des Lingons sont ceux des peuples gaulois suivants[7],[1],[8],[6]:

Centres urbains et pagi de « Lingonie transalpine »

(d'après la Notitia galliarum[note 2] et la Table de Peutinger[9])[1],[10]:

Centres urbains de « Lingonie transalpine »

Municipe et principales agglomérations secondaires de la Civitas lingonum (entre la réorganisation de la Germanie romaine par Domitien vers 90 et la fin de la dynastie des Sévères en 235) :

Langres, ancienne capitale des Lingons
Pagi du territoire de l'ancienne « Lingonie transalpine »

(subdivisions territoriales du Ve siècle au IXe siècle correspondant à la pertica des Lingons avant le Principat[7],[11],[12])

Vestiges du Mansio d'Andilly-en-Bassigny

Ethnonymie des Lingons

Selon Jacques Lacroix[13] et Xavier Delamarre[14], l'ethnonyme « Lingons » serait basé sur la racine gauloise ling signifiant « sauter » ou « bondir » (en vieil irlandais, lingid signifie « il saute »). Plusieurs acceptions sont donc possibles pour Lingones : « les sauteurs », « les bondisseurs » (« les danseurs » ?), voire « les jureurs » pour Xavier Delamarre...

Ethnogenèse des Lingons

(approximativement de -8200 à -780)

- cadre historique : Protohistoire
Diffusion de la métallurgie en Europe et au Proche-Orient

Les Lingons, Lingones pour les auteurs latins, constituent l'un des peuples les plus anciens de la Gaule[note 3]. Leur ethnogenèse participe des complexes culturels puis du Complexe techno-économique nord-alpins liés au développement de la métallurgie du bronze puis du fer en Europe centrale[C 1], le territoire originel identifié des Lingons relevant de l'aire de diffusion initiale de la culture du Hallstatt comme ultérieurement de celle de La Tène[15].

Depuis le début du Néolithique centreuropéen, les modifications progressives des faciès archéologiques locaux dessinent un processus d'évolution culturelle sans réel hiatus[16],[A 3],[note 4],[note 5]. En outre, la forte densité démographique (eu égard aux périodes considérées) du territoire originel des Lingons lors des âges du bronze et du fer s'explique par un développement techno-économique complet des populations locales au plus tard au Néolithique final centreuropéen[A 4]. Par ailleurs, les analyses typo-chronologiques et archéométriques résultant des inventaires archéologiques des nombreuses sépultures protohistoriques des arrondissements de Langres[17] et de Montbard[18] révèlent, pour un bon nombre de sites, une occupation continue du Néolithique moyen centreuropéen à la Gaule romaine[B 1](voire au-delà[note 6]).

« Protohistoire ancienne » du territoire originel des Lingons

(approximativement de -8200 à -2300)

« Premiers groupes humains sédentaires » du territoire originel des Lingons

(approximativement de -8200[19] à -5300)

- cadre historique : Mésolithique
La TillePluvault), un des nombreux cours d'eau sillonnant le territoire originel des Lingons

Les prospections de surface (Verseilles-le-Bas[note 7], Rolampont, Crenay, Dammartin-sur-Meuse, Parnot...) révèlent qu'un peuplement assez important, dans la parfaite continuité de l'Épipaléolithique, est stabilisé au moins depuis le début de l'optimum climatique Atlantique (vers -7500[C 2]). Sur un territoire où l'extension de la forêt de type boréal est à son maximum[C 2]et dont les zones humides sont occupées par de grandes tourbières (desquelles subsistent notamment les marais tourbeux de la vallée de la Laignes à Molesme)[20], l'évolution de ce peuplement préfigure l'apparition des premières sociétés rurales locales[A 5].

Sur le substrat épipaléolithique constitué par l'Ahrensbourgien au nord (gisements de surface de Haute-Marne)[A 6] et l'Azilien au sud (reconnu à l'abri sous roche de Vaubeton[note 8])[A 7],[note 9], se superpose l'apport mésolithique du Tardenoisien (reconnu à l'abri sous roche du Moulin, à Fleurey-sur-Ouche)[B 2],[note 10].

Les stratigraphies des sites précités suggèrent que le territoire originel des Lingons ait déjà pu constitutuer une « plaque tournante » au débouché septentrional du Couloir Saône-Rhône, l'influence des groupes mésolithiques locaux en termes démographique et culturel dans l'accueil ou le développement de l'économie de production restant à mesurer[A 5],[note 11].

« Premières sociétés rurales » du territoire originel des Lingons

(approximativement de -5300 à -4100)

- cadre historique : Europe néolithique
« Début de l'agro-pastoralisme » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -5300 à -5100)[C 3],[A 5]

La Culture rubanée apparaît à l'extrême nord du territoire originel des Lingons via le Rhin moyen (Rubané du Rhin[note 12])[A 5],[C 3]puis s'y diffuse au sud à partir du Bassin parisien (Rubané du sud-ouest[C 4] identifié à la sépulture des Lentillères à Dijon et sur le site des Maillys[B 2]). Aux marges septentrionale et orientale du territoire se manifestent les influences respectives des groupes épimésolithiques[note 13] du Limbourg et de la Hoguette[C 5],[note 14].

Le Rubané apporte des espèces végétales et animales domestiquées[C 6]:

L'apport de la pratique du brûlis permet le développement du pastoralisme et de l'agriculture[C 6],[21].

« Épicardial » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -5100 à -4700)[C 7]

Au Rubané du sud-ouest se superpose le groupe épicardial[C 7]de Villeneuve-Saint-Germain[A 5],[B 2], dont un des habitats les plus importants a été mis au jour à Buchères[note 16]. Cet Épicardial, résultant de la diffusion du Cardial de la France méridionale vers le nord, apporte vraisemblablement la chèvre et le mouton[note 15]ainsi que le blé dur sur le territoire originel des Lingons[C 8].

Sous un climat humide et tempéré, la végétation des versants est dominée par la forêt mixte : pin, chêne et noisetier[22]. Les plateaux et les zones basses sont des espaces ouverts de prairies et chaumes à graminées. Trop humides, plaines et vallées sont délaissées au profit des coteaux[B 2].

Grotte de Roche-chèvre à Barbirey-sur-Ouche, site archéologique de la Culture de Rössen à la Gaule romaine
« Début du Néolithique centreuropéen moyen » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -4700 à -4300)[C 9]

La Culture de Cerny à l'ouest et celle de Roessen à l'est se partagent l'influence culturelle territoriale (la Culture de Roessen étant notamment reconnue dans la « grotte de Roche-chèvre » à Barbirey-sur-Ouche[23] et en gisement de surface à Serqueux)[A 8],[B 2].

« Chasséen et Subchasséen » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -4300 à -4100)[C 10]

Le territoire originel des Lingons est au carrefour des influences[3] du Chasséen méridional (identifié notamment à Barbirey-sur-Ouche), du Cortaillod et du Michelsberg[note 17]. Ce creuset culturel est à l'origine du « N.M.B. » (Néolithique moyen bourguignon), aboutissement régional du développement néolithique[A 9],[B 3],[C 11],[24].

« Néolithique accompli » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -4100 à -2700)

- cadre historique : Europe néolithique
« Néolithique moyen bourguignon » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -4100 à -3300)[24]

La conjonction régionale du Chasséen, du Cortaillod et du Michelsberg constitue le « N.M.B. » (Néolithique moyen bourguignon)[A 9],[B 2],[C 11],[24].

Des habitats permanents sont élevés de préférence sur des sites de hauteurs plus ou moins fortifiés : Mont de Marcilly[25], bordure de plateau à Véronnes et Andelot-Blancheville (Fort-Bévaux); éperons barrés de La-Vergentière à Cohons, du Camp-du-Châtelet à Étaules[B 4],[26], du Mont-Cocheron à Mâlain[27],[B 4], du Mont-Avrollot (en limite du territoire sénon)[28], du Châtelet de Gourzon... À l'instar de ces deux derniers, occupés de façon continue jusqu'au Haut Moyen Âge, certains de ces sites seront réinvestis lors des périodes ultérieures[24].

L'éperon barré de la Vergentière a fourni des données décisives sur l'outillage (silex, bois de cervidés, os, roches tenaces...) et sa circulation régionale[A 10], l'élevage (bœuf, mouton, chèvre, porc, chien...), l'appoint non négligeable de la chasse dans le régime alimentaire et le travail de matières premières (peaux, dents, os, bois...). En outre, les analyses de pollens fossiles et autres recherches conduites à partir de prélèvements sur le site ont permis d'établir qu'un certain équilibre s'est maintenu entre zones cultivées à faible distance et couvert forestier, les zones agricoles étant modérément propices a la céréaliculture. L'abondante production céramique recueillie par ailleurs sur le site à permis de compléter le tableau typologique du « N.M.B »[A 9],[29],[note 18],[note 19].

Poterie du Néolithique moyen bourguignon (approx. -4100 à -3300 - Musée archéologique de Dijon)

Les sites précités ainsi que notamment ceux de la « Grande-Charme » à Couternon[30] et des environs de Chaumont[note 20] ont livré des objets lithiques ou osseux très variés : armatures de flèches triangulaires ou losangiques, grattoirs, racloirs, denticulés, éléments de faucilles, meules, broyeurs, stylets, lissoirs, poinçons... Les objets de bûcheronnage (haches et herminettes) réalisés dans des roches tenaces importées des Alpes ou des Vosges (éclogite, fibrolite et notamment métapélite[note 21] provenant de ces dernières, identifiée à la Vergentière[A 10]) témoignent, outre de l'importance des travaux de défrichement, d'un commerce à longue distance »[A 11],[B 4],[note 22]. Ces sites ont livré d'autre part une quarantaine de formes de céramique : marmites, vases à provision, bols, jarres, « plats à pain »[A 12],[B 4]...

Au « N.M.B.» est associé un mégalithisme régional dynamique, amorcé localement par la Culture de Cerny au début du Néolithique moyen : dolmens ou cistes sous tumulus ou cairn (rond ou ovale), dolmens monumentaux, menhirs... Des vestiges mégalithiques correspondants subsistent notamment à Cohons, Arbot, Ériseul (La-Brosse), Coupray, Chambain (menhir du Cheval-gris), Andelot-Blancheville (dolmen de Fort-Bévaux[note 23]), Nogent (dolmen de la Pierre-tournante[note 24]), Vitry-lès-Nogent (dolmen de la Pierre-Alot)[A 13], Francheville[B 4], Saint-Martin-du-Mont (bois de Baribœuf), Turcey[B 5], La Villeneuve-les-Convers, Coulmier-le-Sec (menhir de la Grande-borne) ainsi qu'au sud de Langres[note 25] et dans la forêt de Châtillon-sur-Seine[18],[31].

« Néolithique centreuropéen récent » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -3300 à -2700)

Dans la continuité du Néolithique moyen bourguignon, le territoire est en limites d'influences des cultures de Horgen (en)[note 26] au nord-est, Seine-Oise-Marne (S.O.M.)[note 27] au nord-ouest et Ferrières-septentrionale[note 28] au sud. La culture S.O.M. à notamment laissé l'allée couverte de Vitry-lès-Nogent. Celle de Ferrières-septentrionale est identifiée par quelques armatures de flèche en ramassages de surface, témoignant des mêmes influences méridionales qu'en Franche-Comté (Clairvaux-Chalain[note 29] et Arbois[note 30])[A 10].

Sous un climat s'adoucissant sensiblement (température moyenne supérieure de 3 à 4°C à celle du XXe siècle), la chênaie mixte (chêne, tilleul, orme et noisetier) se développe[32]. Les habitats de « surface » reconnus confirment une occupation non sélective des sols et donc l'achèvement du processus de colonisation de l'ensemble du territoire engagé dès le début du Néolithique moyen. En outre, l'importance du mégalithisme indique un peuplement dense et stable[A 10].

« Énéolithique » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -2700 à -2300)[C 12]

- cadre historique : Chalcolithique
Aire de diffusion approximative de la Culture de la céramique cordée

Les fouilles entreprises dans les sépultures mégalithiques mettent en évidence un important « chalcolithique » local manifestant de nettes influences de la Culture de la céramique cordée et du Campaniforme[A 10].

Les sépultures mégalithiques collectives se regroupent fréquemment en nécropoles comme à Andelot-Blancheville (nécropole tumulaire de Fort-Bévaux[note 31]), Francheville[B 4], Saint-Martin-du-Mont (bois de Cestre)[B 6] et Fleurey-sur-Ouche (Zone tumulaire des Roches)[33].

L'industrie lithique voit se généraliser les armatures de flèche triangulaires à pédoncules et ailerons ainsi que les racloirs à encoches latérales et les poignards, ces derniers étant fréquemment taillés dans le silex importé du Grand-Pressigny (identifié notamment à Nicey, Balot et Vannaire)[B 6]. Les poteries en forme de gobelet sont décorées de lignes ou de bandes tracées à la cordelette ou au peigne à dents carrées sur la pâte fraîche. Ces gobelets sont généralement accompagnés in-situ d'objets de cuivre ou de bronze comme la petite plaque de Ternant ou l'alène de Fleurey-sur-Ouche[B 6]. Outre l'apparition de ces petits objets funéraires métalliques, la diffusion du métal sur le territoire originel des Lingons se manifeste par quelques objets plus significatifs tels que la grande hache plate en cuivre d'Auxonne[B 7] ou celle plus petite de Duesme.

Aire de diffusion approximative du Campaniforme

« Bronze nord-alpin » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -2300 à -950)

- cadre historique : Âge du bronze en Europe

« Bronze nord-alpin ancien » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -2300 à -1650)

- cadre historique : Bronze ancien
Épicampaniforme en territoire originel des Lingons

(approximativement de -2300 à -2000)

Tumulus à Barbirey-sur-Ouche

L'ouverture du milieu naturel se trouve facilitée par la réalisation de haches métalliques plus performantes. Le cycle des jachères s'accélère; les champs, friches et pâtures priment sur la forêt de feuillus (chêne, orme, tilleul, hêtre et noisetier); aulnes, joncs et roseaux envahissent les fonds de vallées[20]. Des fermes isolées exploitent des petits terroirs de quelques dizaines d'hectares[34],[35].

« Groupe Saône-Rhône » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -2000 à -1650)

De nouveaux objets en bronze tels que la hallebarde d'Euffigneix apparaissent[36].

Territoire originel des Lingons dans le « Complexe des tumuli d'Europe centre-occidentale »

(approximativement de -1650 à -1350)

- cadre historique : Bronze moyen

Au début du Bronze moyen centreuropéen, la culture centreuropéenne des « Tumuli orientaux » s'étend au centre-est de la France. Cette culture, caractérisée par l'inhumation sous tumulus déjà pratiquée régionalement au Néolithique moyen, prend place sur un substrat culturel du Bronze moyen héritant de l'extension occidentale de la Culture d'Unétice, aux confins des aires de diffusion de l'Épicampaniforme rhôdano-rhénan et du Groupe des urnes à décor plastique. Le territoire lingon voit de nombreux tumuli s'y ériger, particulièrement dans les secteurs correspondant à l'arrondissement de Langres[17] et au Pays châtillonnais[18],[31],[note 32]. Les inventaires archéologiques de ces sépultures révèlent une modification régionale de la circulation du métal. Vers -1450, une évolution artistique se dessine dans la production d'objets d'apparat tels que ceux de la tombe-A de la Combe-Bernard à Magny-Lambert : paire de jambières à double spirale, épingle à fût côtelé, bracelets torsadés, torque filiforme, bague spiralée, applique discoïde[37]...

Aire de diffusion approximative de la Culture des champs d'urnes (zone de couleur rouge)

Territoire originel des Lingons dans le « Complexe des champs d'urnes »

(approximativement de -1350 à -950)

« Groupe de la céramique à cannelures légères » en territoire originel des Lingons

(approximativement de -1350 à -1150)

- cadre historique : Bronze récent

L'évolution artistique de la période précédente s'affirme, à l'instar de la remarquable paire de jambières de bronze à double spirale et jambard décoré de motifs géométriques livrée par la fouille de la « sépulture féminine 1 » de Veuxhaulles-sur-Aube ainsi que de la magnifique céramique de la « grotte de Roche-chèvre » à Barbirey-sur-Ouche[23].

« Culture-R.S.F.O.» en territoire originel des Lingons

(approximativement de -1150 à -950)

- cadre historique : Bronze final

Les fouilles du tumulus de Chaume-lès-Baigneux, daté de la fin de la « Culture Rhin-Suisse-France orientale » (R.S.F.O.)[38], ont livré outre un monument funéraire, une riche céramique cinéraire (dont une coupe en terre cuite incrustée d'étain[note 33]) et un rasoir ainsi que des perles en or et pâte de verre[39].

Territoire originel des Lingons dans le « Complexe techno-économique nord-alpin »

(approximativement de -950 à -780)[note 34]

Cuirasses en bronze de Marmesse (transition Bronze-Fer : approx. -950 à -780 / Musée d'archéologie nationale français)

Les profits résultant de la diffusion des objets manufacturés développés lors de la précédente période et la spécialisation du travail correspondante induisent une nouvelle structure sociale, augurant de la forte hiérarchisation de la société du Hallstatt[40],[41].

Des ensembles d’armement[42] se multiplient dans les sépultures et dépôts[43],[note 35] tels que celui de Marmesse ayant livré en particulier plusieurs cuirasses[note 36] ou ceux de Chaugey, Cérilly et Buchères[note 37] ayant livré notamment des haches à douille. La quantité et la diversité de provenances d'objets « d'origine étrangère » retirés de ces sépultures et dépôts, ainsi que l'aire de diffusion d'un bon nombre d'objets d'origine lingonne, font apparaître le territoire lingon originel comme une zone d'échanges culturels et économiques en marge occidentale d'un « Complexe techno-économique nord-alpin »[44],[45], au carrefour des routes de l'ambre et de l'étain entre Bassin méditerranéen, Europe centrale et Arc Atlantique[46].

Les Lingons dans l'« Âge du fer centreuropéen »

(approximativement de -780 à -125)

- cadre historique : Âge du fer en Europe centrale et occidentale

Les Lingons dans le « Hallstatt »

(approximativement de -780 à -480)

- cadre historique : Civilisation de Hallstatt
Aire de diffusion initiale de la Civilisation de Hallstatt

Les Lingons dans le « début du Hallstatt »

(approximativement de -780[47] à -750)

Au début de la phase initiale du Hallstatt, la structure sociale de l'espace culturel centreuropéen, auquel sont directement associés les Lingons[48], s'apparente à une « chefferie » : une communauté agro-pastorale sous l'autorité d'une élite de cavaliers-guerriers s'imposant à un groupe social de quelques milliers de personnes au plus[49].

L'aristocratie guerrière, héritière de la transformation sociale de la fin de l'Âge du bronze centreuropéen[47], dispose d'un nouvel armement[50], comme en témoignent en territoire lingon les épées de « type Tachlovice » trouvées à Aubepierre-sur-Aube et Humes-Jorquenay[51] ainsi que celle de « type Morenges » trouvée à Rolampont[52],[47]. Des éléments de harnachement équestre tels que les mors de dressage trouvés à Chalindrey attestent d'autre part une maîtrise de l'équitation.

Outre leur hiérarchisation marquée, les sociétés du Hallstatt se caractérisent par un changement des pratiques funéraires se singularisant par la réapparition de l'inhumation et sa coexistence avec la crémation pratiquée lors de la période précédente ainsi que par la réapparition du phénomène tumulaire en sépulture individuelle, particulièrement en territoire lingon[53],[17] où l'usage des tumuli est établi de manière plus ou moins continue depuis le Néolithique moyen bourguignon. Certains défunts sont incinérés, comme au « tumulus-2 » des Tillies au pied du Mont-Lassois[54], ou bien inhumés, comme au « tumulus Jean-Jacques » à Villecomte ou à celui de Bressey-sur-Tille[55].

Les Lingons dans le « Hallstatt ancien et moyen »

(approximativement de -750 à -630)

Les « tombes à armement » des élites masculines guerrières[note 38],[56] se multipient en territoire lingon (une trentaine pour le seul Pays Châtillonnais[57]). Ces sépultures privilégiées disposent d'un mobilier funéraire associant parfois à l'armement du défunt et ses objets personnels tels que le rasoir en bronze, de la vaisselle à boisson métallique et des vases en céramique[58] comme à Poiseul-la-Ville-et-Laperrière[59],[60], Minot et Magny-Lambert[37],[note 39].

La ciste (vase en bronze) du « Tumulus du Monceau-Laurent » à Magny-Lambert ainsi que la situle[note 40] et la phiale de deux des sépultures de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière sont originaires d'Italie[61], la phiale précitée révélant en particulier des relations avec la Culture de Villanova[60]. L'origine de ces objets atteste les échanges à très longue distance qui contribueront à asseoir la structure sociale du Hallstatt[62].

Les dépôts votifs du Hallstatt moyen des sources de la Seine, de la Marne, du Corgebin, de la Coquille et particulièrement de la Douix témoignent de l'ancienneté des cultes voués par les Lingons aux divinités hydronymiques[2].

Les Lingons dans le « Hallstatt final »

(approximativement de -630 à -480)

Le phénomène de complexification sociale, amorcé en Europe centrale au Bronze final (vers -950), atteint son apogée à la fin du Premier âge du fer centreuropéen. Une organisation socio-politique pré-urbaine se met en place sur une aire géographique couvrant toute la partie occidentale de la culture hallstattienne (du Bade-Wurtemberg au centre de la France), alors que s'intensifient les contacts avec les Grecs et les Étrusques[63], via Marseille ou la Culture de Golasecca[64]. Ce processus, se traduisant par un contrôle accru du territoire, favorise l'émergence de « complexes aristocratiques » tels que celui de Vix / Mont-Lassois[note 41], au carrefour des routes de l'étain et de l'ambre[65],[66]. Concernant l'économie vivrière, l'optimisation de l'espace agraire résultant du renforcement du contrôle territorial, à l'instar du site de « Peute-combe »[note 42](Plombières-lès-Dijon / Talant), permet d'élargir sensiblement la diversité des espèces végétales exploitables : orge commune, blé tendre, blé dur, épeautre, millet commun, millet des oiseaux, amidonnier, engrain, avoine, seigle, lin, caméline, lentille, vesce erviliaire, pois, fenouil, aneth, noisetier commun, yèble, prunellier[67]...

L'usage des tombes à char réservées aux personnalités de marque, parmi lesquelles apparaissent des femmes, s'étend au territoire lingon : Mont-Lassois[68], Veuxhaulles-sur-Aube, Nijon[69], Creney-près-Troyes, Savoyeux[note 38]... Ces tombes, recouvertes d'un tumulus monumental, sont dotées d'un char d'apparat à quatre roues[note 43] et d'un très riche mobilier[70], notamment au Mont-Lassois (sépultures de Sainte-Colombe-sur-Seine et Vix[71],[72])[73].

Les services à vin des tombes à char de Vix[74],[75](cratère originaire de Grande-Grèce, œnochoé, coupes attiques...) et Sainte-Colombe-sur-Seine (notamment le lébès de facture étrusque[note 44])[note 45], ainsi que les amphores en céramique de la tombelle de Mantoche, illustrent les relations avec les comptoirs grecs et l'Étrurie[76]. Les produits méditerranéens, tels que le vin et le corail rouge, sont échangés contre l'étain d'Armorique et des îles Britanniques nécessaire à la fabrication du bronze, l'ambre de la Baltique et l'or recueilli dans certaines rivières de la région rhénane ainsi que les armes et autres objets en acier dans la production desquels les métallurgistes du Hallstatt excellent[77]. Cette maîtrise du métal se manifeste particulièrement au travers d'un véritable Art hallstattien se diffusant notamment en territoire lingon[78]; comme en témoignent le bracelet à triscèle de Montsaugeon ainsi que les très belles orfèvreries et joailleries des sépultures de Vix[79],[80], du « Tumulus de la Butte » à Sainte-Colombe-sur-Seine[81],[82],[note 46] et de celui de Courtesoult-et-Gatey[83]. L'Art du Hallstatt en territoire lingon s'exprime aussi dans l'abondante production de poteries peintes, telles que celles du Mont-Lassois[84] et de Bouranton / La-Louvière[note 47].

Les peuples occupant les points de passage obligés entre les zones septentrionale et méridionale de l'Europe, dont les Lingons sur le Seuil morvano-vosgien[85], prennent une position commerciale stratégique qu'il convient de défendre[86]. Cette position explique la multiplication des habitats de hauteur puissamment fortifiés[87] comme ceux du Mont-Lassois[88],[note 48], de la colline Sainte-Germaine[89], de Crécey-sur-Tille (« Camp de Fontaine-Brunehaut »)[90], du Mont-Avrollot (en limite du territoire sénon)[91], du Châtelet d'Étaules[92] et de celui de Gourzon (ces quatre derniers sites ayant été occupés de façon continue depuis le Néolithique moyen[26]) en territoire lingon[93],[41]. Certaines de ces « citadelles » comportent un enclos cultuel, à l'instar de celui des « Herbues » au Mont-Lassois où l'élite locale est héroïsée[94].

À la fin du Hallstatt final, le dépôt crématoire en urne métallique tel que pratiqué notamment à Gomméville, Courcelles-en-Montagne, Bouranton et Montarlot-lès-Champlitte, succède localement à l'inhumation sur char[95].

Les Lingons dans la « Tène »

(approximativement de -480 à -125)

- cadre historique : La Tène

Les Lingons dans le « début de la Tène »

(approximativement de -480 à -390)

À partir d'environ -480, la Culture de la Tène se diffuse en territoire lingon. Cet apport culturel[96] est marqué à son début par une mutation de la société du Hallstatt final, conséquence d'une crise interne[97], de la réorganisation des circuits commerciaux ou des luttes entre Grecs et Étrusques pour le contrôle des échanges commerciaux[98]. Les « citadelles » du Premier âge du fer, poumons des relations commerciales, sont abandonnées au profit d'un mode de vie plus rural dominé par une chefferie guerrière[99]. Certains territoires, dont celui des Lingons, apparaissent comme de nouveaux pôles de développement économique et culturel du « Monde celtique centreuropéen »[100].

poignard à antennes de Larçon (fin du Hallstatt-début de la Tène / Musée archéologique de Dijon)

Une lente évolution se produit dans les coutumes et les productions, de nouveaux objets d'apparat comme le stamnos[note 49] et le miroir importés d'Étrurie ainsi que le canthare attique prennent place dans les tombes de prestige telles que celle de la Motte-Saint-Valentin[note 50] en territoire lingon. Les mobiliers funéraires laissent entrevoir une moindre disparité sociale entre les puissants et le peuple[101] ainsi que le font apparaître les fouilles des tumuli lingons de Perrogney-les-Fontaines[56], Maigrefontaine[102], Vesvres-sous-Chalancey, Cohons, Cusey, Prauthoy, Fleurey-sur-Ouche[33]...

Les importations méditerranéennes décroissent, les bijoux sont moins somptueux, les sépultures des personnalités de haut-rang perdent de leur monumentalité tout en conservant leur mobilier type[58]: le poignard de parade fait place à la panoplie guerrière complète, le char à deux roues, plus léger et plus rapide, y succède à celui à quatre roues (sépulture de Bouranton)[103]. Les longues épées de fer à tranchants parallèles, caractéristiques de l'équipement militaire laténien[note 51], supplantent les armes de la période antérieure. De nouveaux types de fibules apparaissent. Les récipients destinés au vin tels que le tonneau et les vases en céramique, bien que ces derniers soient encore inspirés des œnochoés étrusques, sont fabriqués par des artisans locaux. Un art décoratif original s'affirme[104], dont la contribution des Lingons est attestée par des objets telle que la rouelle de Balesmes-sur-Marne[81].

Alors que l'usage du tumulus se perpétue dans la partie méridionale du territoire lingon, des nécropoles de tombes plates sans tumulus, destinées aux défunts des catégories populaires, se développent sous l'influence de la « culture Marnienne » dans les hautes vallées de la Marne et de l'Aube. Les femmes portent des agrafes de ceinture, des fibules, des torques. Les fantassins sont inhumés avec leur armement[105]: épée, lance, javelot, cotte de mailles[106]... Cette dernière deviendra le lorica hamata, à la suite de son adoption par l'Armée romaine après les raids gaulois en Italie péninsulaire auxquels participeront les Lingons[107].

Rouelle en or du Trésor de Balesmes-sur-Marne (Tène ancienne / Musée d'archéologie nationale français)

Les Lingons dans « l'expansion celtique de la Tène »

(approximativement de -390 à -190)

Alors que le « Monde celte » apparaît globalement stable au milieu du Ier millénaire av. J.-C., les IVe et IIIe siècles av. J.-C. voient d'importants groupes de populations relevant de cette entité culturelle se mettre en mouvement vers la plaine Padane, la Pannonie, le bassin des Carpates, les Balkans et la Grèce puis l'Asie Mineure[108],[109].

Au début du IVe siècle av. J.-C. se produisent des incursions gauloises dans la Péninsule italienne, demeurées célèbres en raison de la victoire remportée en -387 sur les Romains lors de la bataille de l'Allia et de l'épisode des oies du Capitole suivi du célèbre « Vae victis » lancé par Brennus aux vaincus. Des groupes migrants de Lingons, Sénons, Boiens et Cénomans s'établissent en force en Italie du Nord. Au côté des Insubres et Taurins y étant déjà établis depuis au moins le VIe siècle av. J.-C., ils constituent la Gaule transpadane. Les Lingons prennent alors possession de la partie sud-est de la Plaine padane située entre le sud du delta du Pô et les Apennins du Nord, notamment de la cité étrusque de Spina dans l'actuelle province de Ferrare[110],[note 52].

La Troisième guerre samnite voit la défaite de la coalition constituée par les Sénons, Samnites, Étrusques et Ombriens devant les Romains à la Bataille de Sentinum en -295. Malgré cette défaite des Sénons, les Gaulois cisalpins, dont les Lingons du delta du Pô, parviennent à contenir les Romains au prix des batailles d'Arretium en -284 et du Lac Vadimon en -283[111].

Les peuples de la Gaule cisalpine au IVe siècle av. J.-C.

En dépit de leur pugnacité, les Sénons doivent se retirer d'Étrurie et se replier sur la Plaine padane en -232. En -225 les Insubres sont défaits à la Bataille de Faesulae et perdent Mediolanum. Après l'échec de leur contre-offensive à Télamon la même année malgré le renfort des Gésates, les Caulois cisalpins ne parviennent pas à contenir la poussée de Rome, les Insubres étant défaits à Clastidium en -222. Lors de la deuxième guerre punique, les Gaulois cisalpins s'allient à Carthage (exceptés les Taurins s'étant opposés au passage des troupes d'Hannibal sur leur territoire). L'issue du conflit n'ayant pas été favorable à la Cisalpine gauloise, les Romains défont de nouveau les Gaulois cisalpins à Betriacum en -200, bataille à l'issue de laquelle seuls les Boïens et Insubres opposent une résistance. Après la reddition de ces derniers à Mutina en -194, les Boïens résistent face à Rome jusqu'en -191. Dès lors, la Gaule cisalpine tombe sous la dépendance de la République romaine[112],[113],[114].

Les Lingons dans la « Civilisation des oppida »

(approximativement de -190 à -125)

Taranis de l'oppidum du Châtelet de Gourzon (Musée d'archéologie nationale français)

La Civilisation des oppida s'étend à la Gaule transalpine[115]. Elle se caractérise par la réinstallation de places fortes qui, outre leur fonction militaire, sont des centres de commerce sur d'importantes voies de communication[116],[87]. De puissants pouvoirs locaux, politiques et religieux, s'y affirment[note 53]; on y frappe la monnaie dont la circulation et le rôle dans les échanges s'accroissent rapidement, particulièrement entre Lingons, Éduens, Séquanes et Leuques[117]. Un monde nouveau apparaît ainsi sur des sites dont certains ont été occupés de manière plus ou moins continue depuis le Néolithique : éperons barrés de Langres[note 54], de la colline Sainte-Germaine (Segessera)[89],[note 55], du « Camp de Barcena » à Eburobriga (Mont-Avrollot, en limite du territoire sénon)[91],[note 56], du Châtelet de Gourzon et de Boviolles ainsi que de Flavignerot au Mont Afrique[118],[119]; enceinte à murus gallicus du plateau de Vertault (Vertillum)[120],[121], dun du Mont-Lassois[122],[123],[124]...

Concernant les rites funéraires, le rituel de l'inhumation perdure en territoire lingon, comme l'attestent les fouilles des cistes de l'enclos funéraire des Tillies à Vix. Cette pratique se différencie de la seule crémation pratiquée alors par les peuples gaulois voisins des Lingons[95]. En outre, les enclos rituels tels que celui de Mirebeau-sur-Bèze (remontant à la Tène moyenne)[125],[note 57]se multiplient, particulièrement dans le Lassois[126]. À l'instar de celui de Mirebeau-sur-Bèze, sur un bon nombre de ces enclos seront édifiés des sanctuaires gallo-romains (fana, voire « temple romain » comme à Mirebeau) , auxquels succéderont parfois des édifices chrétiens[127].

L'espace agraire s'étend sensiblement au détriment de la forêt, entraînant la mise en place d'un découpage parcellaire, canevas de celui de l'époque romaine[note 58]; haies et fossés apparaissent, tant sur les terres agricoles qu'en forêt[note 32]. L'activité agricole affectant rapidement et à grande échelle coteaux et plateaux provoque une érosion des sols dont les limons s'accumulent en fonds de vallées, conduisant au comblement des zones humides qui laissent place à la prairie[128], Sur les espaces ainsi ouverts de nombreux établissements ruraux s'implantent, aux emplacements desquels succèderont pour certains des villas rurales gallo-romaines[129], comme en témoignent les traces de leurs substructions apparaissant à la photographie aérienne[130].

Les Lingons dans la « Gaule chevelue préromaine »

(-125 à -58)

- cadre historique : La Gaule avant Jules César

Les mutations de la Tène finale révèlent une nouvelle organisation de la société gauloise, marquée par l'influence grandissante des druides et l'autorité de l'aristocratie militaire incarnée par les vergobrets. Il apparaît aussi que la royauté, familière aux Gaulois au cours des siècles précédents, a désormais disparu au profit des oligarchies dominantes des diverses cités. Les profondes transformations de la société gauloise et les migrations des Belges ont sérieusement ébranlé un « Monde celtique » dont le centre de gravité se trouve à ce moment-là en Gaule transalpine, laquelle doit compter avec la pression des Germains au nord-est[131].

Développement économique des « Lingons transalpins »

Statuette en bronze à l'effigie d'un personnage portant un bardocuculus tel que ceux produits par les Lingons (Champagne-Ardenne / Ier siècle av. J.-C. / Musée d'archéologie nationale français - Inv. n°31 436)

Partenaires économiques de leurs voisins Éduens et Mandubiens dans la « Zone du Denier »[27],[132], les Lingons de Gaule transalpine contrôlent les échanges commerciaux au carrefour des axes Rhône-Saône-Meuse et Seine-Marne[133], entre le Bassin méditerranéen et le nord de l'Arc Atlantique[134].

Outre leur position commerciale résultant du contrôle de l'aire de ruptures de charges entre les batelleries de la Seine, de la Marne, de la Saône et de la Meuse[46]; les Lingons du territoire originel disposent de gisements de minerai de fer[135] dont ils maîtrisent parfaitement l'extraction et le processus sidérurgique[136] ainsi que la métallurgie[137]. Le savoir-faire des métallurgistes lingons, remontant au moins au Bronze ancien[note 59] et s'étant transmis au moins jusqu'à l'Époque moderne (forge de l'abbaye de Fontenay, forges de Buffon, fonderies et forges de Dommartin-le-Franc et de la vallée de la Blaise[note 60], fonderies du Val d'Osne, forges de Marnaval, industrie métallurgique du Châtillonnais[note 61],[138], coutelleries de Nogent et Langres[139]...), se traduit aussi dans les productions d'objets en bronze et de bijoux, comme en témoignent notamment les moules de bronziers trouvés à Langres ainsi que les bronzes d'art (notamment le « Bacchus »[note 62]), la chaudronnerie-dinanderie[140],[141],[note 63] et la bijouterie de Vertillum[note 64].

La Lingonie originelle est par ailleurs réputée pour sa richesse en céréales[note 65] et bois ainsi que pour son élevage ovin[142],[143],[note 66]. En plus de leur production métallurgique, les Lingons de Transalpine produisent d'autres produits manufacturés dont la qualité est reconnue[144]: maroquinerie de Dijon[145], étoffes[146] et Bardocucullus de Langres[147](sorte de coule ou de saie à capuche très portée en Gaule et exportée depuis Marseille, Arles et Narbonne dont ils se partagent le marché avec les Santons[142]).

La viniculture sera maîtrisée en Lingonie transalpine au plus tard vers 50, comme en attestent les datations des bourbes du pressoir de la villa gallo-romaine des Tuillières à Selongey[148] et le vignoble gallo-romain de Gevrey-Chambertin[note 67],[note 68],[note 69]. A Andemantunnum, l'activité viti-vinicole sera évoquée au moins sur deux bas-reliefs : l'un représentant un enfant tenant une grappe de raisin, l'autre un chariot transportant un tonneau[149],[150]. Quant au commerce du vin, il sera attesté notamment par le « Monument du Marchand de vin » du Clos-Lieutet à Til-Châtel[151],[note 70].

Les nombreuses monnaies frappées par les Lingons transalpins identifiées dans le nord et l'est de la France ainsi qu'en Suisse témoignent de leur dynamisme économique[152],[153],[154],[155],[156],[157],[note 71].

Évolution géostratégique affectant les « Lingons transalpins »

Alliances et enjeux dans la « Zone du Denier »

La soumission de la Gaule cisalpine au pouvoir de Rome en -191, suivie de l'implantation romaine en Gaule-transalpine à partir de -125, marque le début du recul géostratégique du « Monde celte » qui va subir la pression conjuguée des Germains, Romains et Daces...

À partir de -121 la limite nord de la Gaule narbonnaise, dépendant de Rome, correspond à la rive gauche du Rhône comprise entre le Lac Léman et le confluent avec la Saône. Avec cette proximité géographique les Lingons transalpins et les Éduens, intermédiaires traditionnels des Romains dans les échanges commerciaux avec l'Europe septentrionale, voient leur position commerciale renforcée, le Couloir Saône-Rhône constituant alors une « zone de libre-échange » dite du Denier à l'est de la Gaule chevelue[158],[159],[160].

Conséquences géostratégiques et politiques de la « Guerre des Cimbres »

Guerre des Cimbres
Défaites cimbres et teutonnes
Victoires cimbres et teutonnes

La « Zone du Denier », de laquelle relèvent les Lingons, prend une importance géostratégique avec la guerre des Cimbres voyant ces derniers et leurs alliés la traverser vers -110 avant de s'imposer en Gaule chevelue et Narbonnaise[161]. Cette importante violation de la souveraineté territoriale de Rome prend place dans une crise politique affectant la République romaine. Pour repousser les « barbares », Caius Marius modifie les règles du recrutement militaire, ses victoires contre Jugurtha et la qualité de son commandement lui conférant un grand prestige et un important pouvoir politique. Sa réforme à pour effet de subordonner à la réussite militaire l'ascension politique à Rome. Dès lors, une compétition pour l'accès aux postes clés de l'armée romaine s'engage entre les plus grands aristocrates tel que Jules César, lequel sera confronté à la pression des Germains sur le nord-est de la Gaule transalpine et ses conséquences[162].

Conséquences géostratégiques de l'« Expansion germanique » du premier siècle av. J.-C.

Conséquences de la « migration des Suèves » sur la « Zone du Denier »

Durant leur périple à travers la future Germanie et en Norique, les Cimbres et leurs alliés ont bousculé les populations des territoires traversés, dont celles d'une bonne partie des « peuples celtiques » d'Europe centrale et de l'important « groupe germanique » des Suèves, ce dernier occupant alors un vaste territoire au nord-est de l'actuelle Allemagne[161]. Au début du Ier siècle av. J.-C. une grande partie des Suèves se met en mouvement vers le sud-ouest et se heurte aux « peuples celtiques » des marges méridionales et occidentales de l'Espace germanique dont certains, en dépit de leur résistance, doivent migrer vers des territoires moins exposés[163]:

Germanie au milieu du Ier siècle av. J.-C.

Poursuivant leur avancée dans les Champs Décumates, les Suèves s'adjoignent les Vangions avec lesquels ils atteignent le Rhin vers -65. Au nord, ils sont confrontés pour un temps à la résistance des Ubiens qui parviendront à se maintenir sur la rive-droite du Rhin jusqu'en -39 ainsi qu'à celle des Usipètes et Tenctères qui devront trouver refuge sur le territoire des Ménapiens en -55[163].

Solidement établis sur la moyenne vallée du Rhin[165], Suèves et Vangions sont au contact des Séquanes alors que ces derniers et leurs alliés Arvernes sont en guerre contre les Éduens auxquels ils disputent ainsi qu'à leurs alliés Lingons le contrôle des péages de la Saône[166],[note 73]. Les Séquanes pactisent avec le chef suève Arioviste duquel ils obtiennent une assistance militaire contre les Éduens pendant que Rome doit mater la révolte des Allobroges en Narbonnaise. Comme tribut de ce soutien, les Germains colonisent une grande partie du territoire des Séquanes, lesquels renversent leur alliance en se coalisant avec les Éduens pour les repousser... Après l'échec de la coalition gauloise (Bataille de Magetobriga ?) entérinant la colonisation germanique du territoire séquane, Éduens et Séquanes sollicitent l'intervention de Rome. En tant que proconsul de la Narbonnaise, Jules César est mandaté par le Sénat romain pour contrer la menace germanique, Suèves et Vangions ayant été rejoints par les Harudes (en), Triboques, Marcomans, Némètes et Sédusiens[167]. Refusant la proposition de partition de la Gaule entre Romains et Germains faite par Arioviste, César défait les troupes germaniques fin -58 lors de la bataille de l'Ochsenfeld. Exceptés les Triboques ayant pris les deux tiers nord de la plaine d'Alsace au Médiomatriques[165], les Germains rescapés dont Arioviste se replient outre-Rhin[168],[169],[170].

La Gaule en -58 (avec l'itinéraire de la campagne de Jules César contre les Helvètes et les Suèves)
Conséquences de la « migration des Helvètes »

Dans le même temps la Rhétie-Vindélicie où sont établis les Rhètes, les Vendéliques et depuis peu les Helvètes voit s'y réfugier les Latobices, les Rauraques et les Tulinges déplacés du sud-ouest des Champs décumates par les Suèves ainsi que les Boïens expulsés de Pannonie supérieure par Burebista puis de Norique par les Taurisques… La pénurie alimentaire résultant de cette concentration de populations est très vraisemblablement la cause de la tentative de migration des Helvètes, Tulinges, Rauraques, Boïens et Latobices vers l'ouest de la Gaule-transalpine cette même année -58[171]. Pour éviter que cette migration permette l'installation des Germains au nord de la Narbonnaise[172], les troupes de César interviennent avec l'appui des Lingons et Éduens afin de contenir les populations déplacées sur le territoire des Ambarres[163]. En dépit de cette intervention, les migrants pénètrent en territoire éduen où ils sont mis en déroute devant Bibracte, les rescapés se réfugiant en territoire lingon[173],[note 74]. Exceptés les Boïens établis aux confins des territoires éduen, arverne et biturige, ces rescapés sont expulsés au-delà du massif du Jura sur le Plateau suisse où ils formeront l'Helvétie[168],[169],[170].

Le double succès diplomatico-militaire de César conforte son ambition politique ainsi que son alliance avec les Lingons, Éduens et Séquanes. Disposant d'une vaste zone sécurisée s'interposant entre les Germains et la Narbonnnaise, il en fait une tête de pont pour lancer ses légions à l'assaut du reste des Gaules.

« Civitas lingonum »

Denier frappé par les Lingons.Date : c. 80-50 AC.

(-58 à 235)

- cadre chronologique : Chronologie de la Gaule romaine
- cadre historique : Gaule romaine[note 75]
Hypocauste du Mansio d'Andilly-en-Bassigny

Les Lingons « de la Guerre des Gaules à la fin du Haut-Empire romain »

Les Lingons « lors de la Guerre des Gaules et à la fin de la République romaine »

(-58 à -27)

- cadre historique : Fin de la République romaine

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Intermédiaires commerciaux de longue date de Rome puis alliés de Jules César depuis ses interventions contre les Suèves[note 76] et les Helvètes[174], les Lingons le demeurent lors de la Guerre des Gaules[note 77]. Au cours de celle-ci, le territoire lingon héberge épisodiquement l'état-major de campagne de César et sert de base logistique à ses légions, particulièrement l'hiver -52/-51[note 78] avant que la cavalerie lingonne l'aide à réprimer le soulèvement des Bellovaques[note 79],[175].

En contrepartie de leur alliance avec Rome et forts d'une certaine puissance militaire[note 80] les Lingons obtiennent, comme compensation de la perte de leur indépendance politique résultant de la victoire romaine en Gaule, le statut de peuple fédéré[176].

Les Lingons « sous la dynastie des Julio-Claudiens »

(-27 à 68)

Le fœdus associant les Lingons à l'Empire romain est notamment symbolisé par l'édification dès les années -20 de la « Porte augustéenne » de Langres, un des plus anciens arcs romains de Gaule chevelue[143].

Épigraphe des thermes de Vertillum

Consécutivement à la recomposition des provinces décidée par Auguste, Marcus Vipsanius Agrippa modifie les répartitions territoriales et les finages des civitates du quart nord-est de la Gaule transalpine. Celle des Lingons est intégrée vers -15 à la Gaule belgique (après avoir été brièvement rattachée à la Gaule lyonnaise[177]) ainsi qu'augmentée du territoire des Mandubiens[178] et amputée d'une petite partie de son quart nord-ouest (correspondant approximativement aux moitiés est de l'ancien arrondissement d'Arcis-sur-Aube et du territoire du Grand Troyes), cette portion du territoire lingon et celle soustraite de celui des Sénons formant désormais la civitas des Tricasses[179]. L'architecture, la décoration et l'épigraphie du grand mausolée de Faverolles témoignent pour l'époque augustéenne de la richesse de certains aristocrates lingons et de leur capacité à adopter le vocabulaire formel romain[180].

L'allégeance des Lingons au pouvoir central de Rome[181] s'affirme lors de la Révolte de Sacrovir en 21 sous Tibère et de la rébellion de Vindex contre Néron en 68[182], les Lingons prenant part avec les Trévires et Rèmes à la Bataille de Vesontio aux côtés des légions de Lucius Verginius Rufus[183].

Les Lingons lors de « l'Année des quatre empereurs » et du « Soulèvement des Bataves »

(68/70)

La guerre civile met un terme au légitimisme des Lingons qui ne reconnaissent pas le pouvoir de Galba après le suicide de Néron. Cette prise de position entraîne la rupture du fœdus par Galba, la Civitas devenant alors une colonie romaine[184]. Après l'assassinat de ce dernier, Othon octroie la citoyenneté romaine aux Lingons pour s'assurer de leur soutien politique[185], lesquels prennent le parti de Vitellius en dépit de cette faveur[186]. Les Lingons laissent alors la Ve légion, emmenée par Fabius Valens depuis la Germanie inférieure pour tenter de porter Vitellius au pouvoir à Rome[187], traverser librement leur territoire et s'adjoindre les huit cohortes Bataves y étant stationnées[188],[note 81].

Voie romaine de Faverolles

La désorganisation politique à la tête de l'Empire conduit les Lingons menés par Julius Sabinus à se joindre au Soulèvement des Bataves fomenté par Gaius Julius Civilis en 69[189]. À la suite de cette révolte réprimée par Petilius Cerialis[190] et de l'auto-proclamation de « César » par Julius Sabinus[191], dont cette usurpation le conduira à la fuite après la défaite de ses troupes devant les Séquanes et les légions d'Appius Annius Gallus (Legio I Germanica, Legio VIII Augusta[note 82] et Legio XI Claudia)[192], Vespasien retire la citoyenneté romaine aux Lingons[193]. Il les place en outre sous la surveillance directe de la VIIIe-légion Augusta[194]cantonnée à Mirebellum (qu'elle quittera pour Argentoratum vers 90)[195], vraisemblablement sous l'autorité de Frontin[196],[197].

Les Lingons « sous les dynasties des Flaviens et des Sévères »

(70 à 235)

La révolte de 69/70 a pour conséquences militaires une réorganisation et un redéploiement des troupes auxiliaires de l'armée romaine en Gaule, Germanie et Bretagne[198]. Cinq cohortes sont levées chez les Lingons [note 83] qui contribuent ainsi à l'expansion puis à la défense de l'Empire romain[199]: quatre cohortes de cavalerie lingonnes participent aux opérations militaires dans l'Île de Bretagne[200] où elles se fixent[note 84]; la « Cinquième cohorte de Lingons » trouvant avec Trajan sa garnison définitive en Dacie[201], après avoir servi aussi dans l'île de Bretagne[202],[note 85]. Il est à noter que l'engagement militaire des Lingons au service de l'Empire semble s'être prolongé jusqu'au règne de Constance II, d'après les Annales de Jean Zonaras relatant leur fait d'armes dans la défense d'Amida, assiégée par les Perses sassanides de Shapur II en 359[203].

Dans le cadre de la réorganisation de la Germanie romaine par Domitien vers 90, la Civitas lingonenses est détachée de la Gaule belgique et intégrée à la Germanie supérieure. Concomitamment, l'étendue de son territoire est diminuée :

Entre la fin de leur rebellion en 70 et la fin de la dynastie des Sévères en 235, les Lingons bénéficient de la « Paix romaine », malgré la recrudescence de la pression germanique sur le Limes à partir de 167 et la « Deuxième année des quatre empereurs » en 193.

Infrastructures et réalisations architecturales de la « Cité des Lingons »

Statue équestre de Grand

Infrastructures routières de la « Cité des Lingons »

La Pax-romana confirme la position de carrefour routier majeur occupée par la Civitas-lingonum à l'intersection des axes Lyon-Trèves[206],[note 86] et Rome-Boulogne du réseau Agripa[207], comme l'indiquent la Table de Peutinger et l'Itinéraire d'Antonin[208]. Les importants vestiges du relais routier d'Andilly-en-Bassigny, entre les voies Langres-Metz et Auxerre-Strasbourg[note 87], et les nombreux restes de voies tels que ceux de Faverolles (« voie de la Blaise » sur l'axe Langres-Reims)[209] ainsi qu'un bon nombre de bornes milliaires[210],[211] et leugaires[note 88] témoignent de cette importance routière[212],[213].

Réalisations architecturales de la « Cité des Lingons »

Hormis les restes de voies ainsi que de nombreux artéfacts[note 89] et une abondante épigraphie[214],[215], de très nombreux vestiges architecturaux témoignent du développement urbain de la civitas[216],[note 90],[note 91], particulièrement les suivants :

Mosaïque de la villa romaine de Jonvelle
Porte Augustéenne de Langres (dite « Porte romaine », construite dans les années -20)

Divinités, lieux de culte et rites funéraires des « Lingons transalpins »

Divinités et sanctuaires des « Lingons transalpins »

Avec ses deux nécropoles[251] et le culte voué à Videtillus[252], Dijon était un site religieux lingon notable, tout comme Bourbonne-les-Bains. Cette station thermale à livré une importante épigraphie votive[214] dédiée à Borvo et sa parèdre Damona[253], La diversité d'origines des dédicants, attestée tant par l'épigraphie que par l'importance du trésor monétaire votif et la variété de ses monnaies[254], fait de ce site un haut-lieu du thermalisme religieux gallo-romain. Outre Bourbonne-les-Bains, le culte de Damona est identifié en territoire lingon à Balesmes-sur-Marne et Châtillon-sur-Seine[255]. En marge de ce territoire, Grand était un important sanctuaire consacré à Grannos.

Outre ces lieux de culte, les vestiges des fana (dont la plupart ont été édifiés à l'emplacement d'anciens nemetons) du « Tremblois » à Villiers-le-Duc[229], de Dampierre[note 126], de Dampierre-et-Flée / Fontenelle, de Lux. de « La-Cave » à Essarois[230],[note 107]et de Mirebeau-sur-Bèze[256] ainsi que les artéfacts des sanctuaires de source[2] tels que ceux de la Seine[note 127](notamment les bois sculptés)[257],[note 128], de la Marne à Balesmes-sur-Marne[258], du Corgebin à Semoutiers-Montsaon[note 129], de la Coquille à Étalante[note 130] et de la Douix (dont les dépôts votifs[note 131] sont attestés depuis le Hallstatt moyen[259]) témoignent de la spiritualité lingonne[260].

Harpocrate, bronze du IIe siècle ou IIIe siècle ap. J.-C. des environs de Dijon (Musée du Louvre, Coll. Gréau)

La statuette découverte sur la Côte d'Alun, dite « Dieu d'Euffigneix »[note 132], est très vraisemblablement une effigie de Lug[261]. Son interpretatio romana, Mercure, est identifié localement sous le théonyme de Moccus (en). « Lug-Moccus » est notamment reconnu par des sculptures à Langres[262] et au sanctuaire de Dampierre[note 133] ainsi que par des dédicaces à celui de Lux. La toponymie le mentionne par ailleurs au « Mont-Mercure » de Barjon et à celui d'Andilly-en-Bassigny (« Mont-Moque » ou « Mont-Mercœur »)[263]. Outre la parèdre de ce dernier, Rosmerta, d'autres divinités étaient vénérées par les Lingons : la grande déesse gauloise Epona[264], Belisama, Sukellos[265] et sa parèdre Nantosuelta[266], VindonnusEssarois[267],[268]), Rigani ainsi que ses époux Taranis[269] et Ésus-Cernunnos (les vestiges du sanctuaire de Mirebellum[note 134] révélant le culte lingon de ce dernier[270])...

À l'instar d'Atesmerta au sanctuaire du Corgebin[note 129], de Sirona à Mâlain[271] et de Ianuaria au fanum du Tremblois[272], les divinités topiques des Lingons les plus représentatives sont les nymphes hydronymiques[note 135]Sequana[note 136] et Matteronna (respectivement tutélaires de la Seine[273],[274] et de la Marne) ainsi que Divona[275](tutélaire de la Douix et vraisemblablement de la Fosse Dionne à Tonnerre[2]).

La vitalité du panthéon gaulois en Lingonie transalpine laisse peu de place au syncrétisme gallo-romain durant la Pax Romana, comme en attestent les très nombreux ex-voto de cette période inventoriés sur son territoire ainsi que l'onomastique et la toponymie locales[276]. Cette vitalité demeure au Bas-empire malgré l'influence des cultes orientaux, notamment de Mithra et d'Isis ainsi que dans une moindre mesure d'Harpocrate et de Sol Invictus, le Christianisme tardant à supplanter les cultes indigènes des Lingons[277] dans les zones rurales en dépit de l'Édit de Thessalonique en 380[278].

Rituel funéraire gallo-romain des « Lingons transalpins »

Les rites funéraires des Lingons gallo-romains[279],[280] sont rapportés par l'abondante épigraphie des stèles et cippes des nécropoles de Langres[note 137],[note 138], Dijon[281], Bourbonne-les-Bains[228] et Nod-sur-Seine[214]. Celle de cette dernière à livré en particulier le « Testament du Lingon »[note 139] énonçant les ultimes volontés d'un riche testamentaire concernant notamment les objets devant être incinérés avec lui[282], l'architecture de son monument funéraire et les repas rituels devant y être célébrés. Outre les monuments funéraires de la nécropole de Nod-sur-Seine, dont celui du « Lingon »[283],[225], et les pyramidions de celles de Dijon[220], l'architecture funéraire de la civitas est particulièrement bien représentée par les vestiges du mausolée de Faverolles[284] et par le « Monument du Marchand de vin » du Clos-Lieutet à Til-Châtel[226],[note 70].

Statue gallo-romaine (à l'effigie d'une divinité fluviale?) trouvée en 1953 dans le lit du ruisseau de la Sirène à Gissey-sur-Ouche (calcaire oolithique / Ier siècle av. J.-C. / conservée au Musée archéologique de Dijon)

Lingons et Lingonie dans la « Gaule de l'Antiquité tardive »

(235 à 587)

cadre historique : Antiquité tardive

Les Lingons dans les « provinces gauloises du Bas-empire romain »

(235 à 406)

- cadre chronologique : Chronologie de la Gaule romaine
- cadre historique : Bas-Empire romain

Profitant de l'affaiblissement du Limes de Germanie consécutivement à l'anarchie militaire dans l'Empire romain depuis la fin des Sévères en 235, les Alamans se relèvent de leur défaite devant Caracalla en 213 en le franchissant en 258 puis en se lançant dans des raids dévastateurs en Gaule, Italie et Hispanie. Selon Jacques Vignier[285] et d'après les Analecta Bollandiana, les Alamans de Chrocus Ier auraient mis à sac Langres cette même année 258[286]. Au terme d'un répit lors de l'Empire des gaules et sous Aurélien, le Solum-lingonum originel subit d'autres incursions alamaniques après l'assassinat de ce dernier en 275, et ce jusqu'à la fin du IIIe siècle[note 140].

D'après Adrien Valois dans sa Notitia galliarum[note 2], la Lingonie transalpine est partitionnée lors de la division de l'Empire romain par Dioclétien en 293. Trois des provinces consulaires relevant du Diocèse des Gaules[note 141], dont l'administration prétorienne est à Trèves, se partagent ce territoire : le tiers nord entre les provinces de Belgique première et seconde, les deux tiers sud revenant à la Première-lyonnaise. La disparition concomitante de l'ordo municipal aboutit à une mise sous tutelle totale du territoire de la Civitas dont l'un des principaux fonctionnaires, l’évêque, survivra à l'effondrement de l’Empire[287].

Au terme de sa campagne contre les Francs de 293-295, Constance Chlore installe des lètes hattuaires sur une partie du territoire lingon dépeuplée par les ravages alamaniques et une épidémie de peste[288],[289],[290]. Établie sur la marge orientale du Plateau de Langres et ses vallées ainsi que dans la plaine de la Vingeanne et la partie lingonne de celle de la Saône, la colonie de peuplement hattuaire est à l'origine du Pagus Attoariensis, l'Attouar, qui deviendra l'Atuyer de la Bourgogne carolingienne[169]. En 298, Constance Chlore défait les Alamans devant Langres[291]; l'issue de cette bataille les conduisant à se replier an nord du Plateau suisse, où à la faveur d'une trève d'un demi-siècle se constituera le noyau du futur Royaume alaman.

Constance Chlore, vainqueur des Alamans devant Langres (buste des collections du musée de Pergame)

En 352, Alamans et Francs coalisés ravagent l'ancienne Lingonie transalpine lors d'un raid les conduisant jusqu'en Val de Loire. En 356, les Alamans la traversent de nouveau avant d'assiéger Autun puis Sens dans laquelle le César des Gaules Julien s'est retranché. Après les avoir tenu en échec avec sa garnison dans Sens, ce dernier se met en campagne pour les repousser à partir du plateau de Langres et fait réaliser la voie Julienne[note 142] destinée à acheminer ses troupes depuis Langres vers le sud du massif des Vosges[292]. Pendant que la Lingonie transalpine subit la pression des Alamans, une unité militaire lingonne se distingue aux confins orientaux de l'Empire dans la défense d'Amida assiégée par les Perses sassanides de Shapur II en 359[293],[203]. En dépit du dispositif défensif mis en place par Julien et de sa victoire contre les Alamans à la Bataille d'Argentoratum en 357, les incursions germaniques se poursuivent épisodiquement durant la seconde moitié du IVe siècle[294],[292].

Selon la Notitia Dignitatum, la majeure partie de la portion du territoire de la Lingonie transalpine qui avait été intégré à la Première-lyonnaise sous la Tétrarchie est rattachée à la Maxima Sequanorum, après la réforme territoriale de Théodose Ier vers 380[295].

Ancienne Lingonie transalpine dans « l'expansion germanique en Gaule romaine »

(406 à 486)

- cadre chronologique : Chronologie de la Gaule romaine
- cadre historique : Déclin de l'Empire romain d'Occident
Les Gaules à l'avènement de Clovis Ier en 481

Lors du déclenchement des grandes migrations européennes en 406, l'ancienne Lingonie transalpine est traversée par des groupes de Suèves, Quades et Marcomans[292]. Entre 407 et 411 elle est en partie ravagée par les Vandales[296], qui s'en prennent notamment au clergé de Langres en 411, dont l'évêque Dizier (Desiderius)[note 143] et l'archidiacre Valère, et de nouveau assaillie par les Alamans[278]. En contrepartie d'un second fœdus leur ayant été accordé par Aetius (en 438 ou 443), les Burgondes ont notamment pour mission de contenir la pression de ces derniers[297]. Selon Jacques Vignier[285], Langres aurait été en partie détruite par l'armée coalisée hunno-germanique lors de l'expédition conduite par Attila en 451 (laquelle aurait contraint Loup, évêque de Troyes, à se réfugier sur le Mont-Lassois). C'est vraisemblablement à la suite de cet évènement que les Lingons se seraient placés sous la tutelle des Burgondes en 457[298].

Pour contrer la rébellion d'Ægidius dans les Gaules en 461, le patrice Ricimer accorde des concession territoriales au roi burgonde Gondioc avec lequel il a passé une alliance familiale[299]. Eu égard à sa fidélité, Gondioc est fait Magister militum des forces romaines en Gaules par l'Empereur romain d'Occident Libius Severus et voit ses possessions territoriales étendues. À la mort de Gondioc (vers 463 ou 473[note 144]), son frère cadet Chilpéric Ier lui succède comme seul Roi des Burgondes. De fait, la majeure partie sud de l'ancienne Lingonie transalpine est incluse dans le Royaume burgonde jusqu'au nord de Langres[300],[301], la partie septentrionale étant dans l'éphémère Domaine gallo-romain depuis la sécession d'Ægidius en 461. Comme l'avait fait son frère aîné Gondioc et comme le fera son neveu Gondebaud avec la Loi gombette, Chilpéric Ier s'emploie à renforcer la cohésion entre Burgondes et Gallo-romains. À sa mort vers 476, son fils cadet Godégisile hérite de la moitié nord du Royaume burgonde, dont la Lingonie burgonde. De confession arienne, il prend pour épouse une catholique en gage d'allégeance des Gallo-romains. Dès son début de règne, Godégisile doit contenir les Alamans qui menacent le Royaume burgonde et investissent la Lingonie. Comme en 258[286], Langres est prise par ces derniers en 484, l'évêque Apruncule devant se réfugier à Dijon[note 145],[302]. Cette pression des Alamans perdurera jusqu'à leur défaite devant Clovis Ier à Tolbiac (en 496 ou 506).

La partie septentrionale de l'ancienne Lingonie transalpine, relevant du Domaine gallo-romain avant d'être occupée par les Alamans, entre dans le Domaine franc lors de la conquête du Domaine gallo-romain par le Roi des Francs saliens Clovis Ier entre 481 et 486[303]. Vers 485/486, un raid des Francs Ripuaires atteint Langres[304]. En 486, la chute du Royaume de Syagrius devant les Francs saliens au terme de la Bataille de Soissons marque la fin de la Gaule romaine. En revanche, elle ne signifie pas la fin de la « Cité gallo-romaine ». Le centre de pouvoir local gallo-romain qu'est le diocèse, héritier du pouvoir patricien de la Civitas, conserve en effet son autonomie politique et administrative longtemps après cet évènement, en particulier pour celui de Langres[305].

Ancienne Lingonie transalpine dans la « formation de la Gaule mérovingienne »

(486 à 587)

Partition du Royaume des Francs à la mort de Clovis Ier en 511

Godégisile, duquel dépend la Lingonie burgonde, s'allie en 499 avec Clovis Ier pour s'emparer du territoire de son frère Gondebaud. En 500 ou 501, ce dernier est défait par Clovis Ier et Godégisile à la Bataille de Dijon[note 146]. Contraint d'abandonner son royaume et de s'exiler en Avignon[306], Gondebaud parvient à le reconquérir avec l'appui des Wisigoths. En 501, il prend Vienne dans laquelle son frère s'est retranché et le fait exécuter[307].

Devenu souverain du Royaume burgonde, Gondebaud est à l'origine de la Loi gombette. Cette loi, associant Droit romain et Droit germanique, sera complétée par ses successeurs Sigismond et Godomar III[308]. Outre le fait qu'elle préfigure le Droit romano-germanique, en entérinant la politique de renforcement des liens entre Burgondes et Gallo-romains conduite par leurs prédécesseurs, elle prépare la fusion des deux communautés, creuset de la future Bourgogne[303]. Aux Gallo-romains, dont ceux de la Lingonie franque, Clovis Ier fait appliquer le Bréviaire d'Alaric[309].

Vers 506/507 l'évêque Grégoire de Langres, futur arrière-grand-père de Grégoire de Tours, fonde l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon. Il participera au concile d'Épaone en 517 et à celui de Clermont en 535. En 538, il se fera représenter au IIIe concile d'Orléans,

Limite territoriale entre Austrasie et Burgondie fixée par le traité d'Andelot en 587, correspondant à la limite septentrionale de l'ancien diocèse de Langres

Les Alamans s'étant définitivement sédentarisés en Alémanie à la suite de leur défaite devant Clovis Ier à Tolbiac (en 496 ou 506), ce dernier s'empare de la majeure partie des territoires du royaume Wisigoth en Gaule à l'issue de la bataille de Vouillé en 507. À la mort de Clovis Ier en 511, ses fils Thierry Ier, Clodomir, Childebert Ier et Clotaire Ier se partagent un Regnum francorum couvrant désormais la majeure partie de la Gaule. Thierry Ier hérite d'un domaine comprenant un grand quart sud-ouest de cette dernière et un territoire correspondant approximativement à la future Austrasie dans lequel est notamment incluse la Lingonie franque. En 523, Clodomir, Childebert Ier et Clotaire Ier s'attaquent au royaume burgonde de Sigismond, Thierry Ier renonçant à combattre son beau-père[note 147]. Lorsque Thierry Ier meurt en 534, son fils Thibert Ier hérite du royaume de Reims qui devient celui de Metz. Cette même année 534, ce dernier s'engage dans la guerre de Burgondie aux côtés de Clotaire Ier et Childebert Ier avec lesquels il défait Godomar III.

À l'issue de la guerre de Burgondie, les trois vainqueurs se répartissent le territoire du royaume burgonde, Thibert Ier adjoignant son tiers nord au royaume de Metz (future Austrasie). L'ancien territoire de la Civitas des Lingons recouvre alors pour une ultime fois son unité territoriale, jusqu'au partage en 561 du Regnum francorum réunifié par Clotaire Ier en 558. Dans le cadre de ce partage, les territoires du royaume d'Orléans et de l'ancien royaume burgonde sont attribués à Gontran, celui de l'ancien royaume de Metz étant attribué à Sigebert Ier. La limite définie entre ces deux derniers étant approximativement la même qu'avant la guerre de Burgondie, la majeure partie sud de l'ancien territoire des Lingons se voit réintégrée dans la Burgondie[310],[301].

En 587 le fils de Sigebert Ier, Childebert II, et sa mère Brunehilde rencontrent Gontran pour tenter d'établir une paix durable entre leurs royaumes respectifs. Cette rencontre a lieu à Andelot, au nord de l'ancien territoire lingon, entre l'Austrasie et la Burgondie. Au terme des négociations, le traité d'Andelot fixe notamment les possessions territoriales des parties, la limite entre Burgondie et Austrasie telle qu'avant le traité étant entérinée[311]. Cette limite territoriale correspond à la limite septentrionale du diocèse de Langres qui demeurera inchangée jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. De la fin de la Gaule romaine au traité d'Andelot, les évêques de Langres ont pris sporadiquement résidence à Saint-Étienne de Dijon, au gré des évènements ayant affecté leur épiscopat.

Diocèse de Langres, « héritier de la Cité des Lingons »

(587 à 1245)

L'Évêque et les clercs de Langres lors d'une cérémonie processionnelle devant les murs de la cité

Formation du Diocèse de Langres

(587 à 752)

- cadre chronologique : Chronologie du Haut Moyen Âge

À partir de l'Édit de Thessalonique en 380, les évêques reprennent progressivement à l'échelon du diocèse les pouvoirs administratifs, financiers et politiques des magistrats laïcs[312]. Durant la formation de la Gaule mérovingienne, une aristocratie ecclésiastique locale issue très majoritairement de la Nobilitas gallo-romaine se constitue[313]. Particulièrement à Langres, cette aristocratie s'instaure en oligarchie municipale prenant le relais de l'ancien Municipe. Dans le prolongement de l'essor des écoles chrétiennes sous Gondebaud[314], la prééminence intellectuelle et l'influence politique de la Nobilitas sont confortées par Brunehilde lors de sa seconde régence entre 596 et 613[315], date à laquelle elle est exécutée sur l'ancien territoire lingon à Renève[note 148], la Burgondie étant concomitamment annexée à la Neustrie par Clotaire II.

Après un plein exercice du pouvoir par Dagobert Ier, ses successeurs ne sont plus que des « rois fainéants », les maires du Palais se disputant le pouvoir palatin. Les prélats vont alors asseoir l'autorité de l'Église et reprendre à leur compte le pouvoir politique laissé vacant. Profitant de l'affaiblissement des Francs, les Sarrasins remontent la vallée du Rhône puis celle de la Saône. En 725 ou 731, ils pillent notamment Langres. Devant la passivité de la noblesse de Burgondie face aux razzias sarrasines, Charles Martel la destitue aux profit de celle de Neustrie. Les évêchés ne sont pas épargnés, celui de Langres étant alors placé par ce dernier sous la coupe d'un de ses fils, Rémi, demi-frère du futur premier roi de la dynastie des Carolingiens, Pépin le Bref[316]. Bénéficiant notamment de l'usufruit de l'abbaye de Bèze. Rémi dispose de ses revenus pour mener une vie dissolue, provoquant ainsi le départ de la plupart des moines de celle-ci pour le Monastère de Luxeuil. En 752, il transmet les revenus de l'abbaye de Bèze à sa maîtresse, une femme mariée dénommée Angla[317]...

Diocèse de Langres dans la « Renaissance carolingienne »

(752 à 938)

Dortoir des moines de l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Bénigne de Dijon

La perte provisoire de son autonomie politique n'enraye pas le développement culturel et économique du Diocèse de Langres[318]. Revitalisée par l' Admonitio generalis, la « Romanité » se régénère dans les communautés ecclésiastiques[314], qu'elles soient épiscopale à Langres ou monachistes comme à l'école monastique de Bèze ainsi qu'à celles de Saint-Jean-de-Réome et de Saint-Seine. De 774 à 780, cette dernière accueille l'un des principaux acteurs de la Renaissance carolingienne : Benoît d'Aniane.

Lors d'un concile provincial à Langres en 830 Louis le Pieux confirme à l'évêque Albéric, en présence du futur Lothaire Ier, les libéralités accordées à son prédécesseur Belto. Les possession territoriales et bénéfices ecclésiastiques de l'Évêché de Langres sont dûment inventoriés par polyptyque et pouillé. Entre 857 et 874 ces prérogatives sont étendues, les évêques adjoignant notamment à leur ministère la charge de Missi dominici. Vers 858-859, Girart de Roussillon fonde l'abbaye bénédictine de Pothières[note 149]. Par une charte de 871, l'évêque de Langres Isaac redynamise celle de Saint-Bénigne à Dijon en la plaçant sous la direction du chorévêque Bertilon et en y faisant restaurer la basilique. En 874, Charles II le Chauve accorde aux clercs de Saint-Mammès de Langres le droit d'émettre leur propre monnaie. Avec le Capitulaire de Quierzy en 877, l'autonomie politique et la puissance économique du Diocèse de Langres se renforcent, certains de ses évêques cumulant leur fonction ecclésiastique avec le titre héréditaire de Comte. En 880, lors de sa tentative de restauration du Royaume de Burgondie, Boson de Provence nomme un abbé de confiance, Gilon de Tournus, comme évêque de Langres. En 887, Charles III le Gros rétablit officiellement l'épiscopat de Langres dans son autorité politique.

En dépit des raids dévastateurs des Normands de 888 à 894, l'évêché de Langres accroît sa prospérité par des acquisitions domaniales successives. En 924, l'évêque de Langres Gosselin II de Bassigny participe à une expédition punitive qui défait le chef normand Ragenold de Nantes. À partir de 927, les évêques de Langres nomment les gouverneurs militaires de la place dont les fortifications s'avèrent dissuasives lors des incursions des Magyars de 935 à 937[319]. En revanche, Hugues le Noir retranché dans Langres doit capituler devant le Roi de Francie occidentale Louis IV de France et Hugues le Grand en 936. Le Traité de Langres en 938 entérine le partage du Duché de Bourgogne entre Hugues le Grand, Gilbert de Chalon et Hugues le Noir qui se voient tous trois nantis du titre de Duc de Bourgogne, ce dernier devant prêter serment de fidélité à Louis IV de France[320].

Cloitre de Saint-Mammès à Langres

Diocèse de Langres dans la « Renaissance ottonienne »

(938 à 1035)

Succédant à la Renaissance carolingienne, la Renaissance ottonienne insuffle un renouveau culturel dont les réseaux intellectuels monachistes puis épiscopaux sont les vecteurs. L'évêque de Langres Brunon de Roucy établit en 989 l'Ordre de Cluny à l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon, laquelle se donne pour abbé Guillaume de Volpiano. Vers l'An mil, Brunon de Roucy fonde la collégiale Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine, dont l'école canoniale formera Bernard de Clairvaux. Lui-même ancien élève de Gerbert d'Aurillac, Brunon de Roucy institue en outre l'École cathédrale de Langres, qui forme notamment deux futurs archevêques de Lyon : Halinard et Odolric. En 1020, l'évêque de Langres Lambert de Bassigny consacre l'Église Saint-Michel de Dijon. De 997 à 1035, les abbayes de Saint-Léger-de-Champeaux, Saint-Jean-de-Réome, Saint-Bénigne de Dijon et Bèze accueillent successivement l'un des principaux chroniqueurs de l'An mil : Raoul Glaber[321].

Apogée du Diocèse de Langres

(1035 à 1245)

- cadre historique : Moyen Âge classique
Scriptorium de l'Abbaye de Fontenay (fondée en 1119 par Bernard de Clairvaux)

L'influence politique grandissante malgré la Réforme grégorienne, le développement économique et le rayonnement culturel de l'évêché de Langres à la faveur des renaissances médiévales successives, parallèlement à celle de la Féodalité, font de Langres une puissante Cité du Moyen Âge classique, héritière de la Civitas[312].

Bénéficiant pleinement de la Renaissance du XIIe siècle, le Diocèse de Langres devient un duché pairie, ses évêques étant à la fois ducs et pairs de la Couronne de France[note 150]: Hugues III de Bourgogne octroie le titre de Comte de Langres à son oncle l'évêque Gauthier. Louis VII de France y ajoute la pairie et Philippe-Auguste accorde en 1200 le titre de duc aux évêques en confirmant cette dernière.

Outre son important essor épiscopal, le diocèse contribue très largement à celui du monachisme cistercien. Terre natale de Bernard de Clairvaux, qui y reçoit sa formation à l'école canoniale de la collégiale Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine, et foyer de l'Ordre cistercien avec l'Abbaye de Molesme, il voit s'y ériger la plupart des premières « filles de Citeaux » avec notamment les abbayes de Pontigny, Clairvaux, Morimond, Fontenay et Tart. Ces dernières fondent très rapidement leurs propres établissements tels que ceux de Belmont, de La-Crête, d'Auberive[note 151], de La-Bussière, de Quincy, de La-Charité-les-Lézinnes et de Theuley.

En 1136 le neveu de Bernard de Clairvaux, Robert de Châtillon, fonde l'Abbaye de Noirlac[322],[323]. Sous l'impulsion de Bernard de Clairvaux est fondée la même année l'Abbaye Notre-Dame de Châtillon, pour y accueillir une communauté de chanoines réguliers de Saint-Augustin. La toute première abbaye de l'Ordre des Écoliers du Christ est fondée en 1212 à Verbiesles; Guillaume de Joinville, évêque de Langres, approuvant en 1215 cet ordre dont la règle sera acceptée par le Pape Grégoire X en 1219.

Lettrine du XIIe siècle à l'effigie de Bernard de Clairvaux

Le Diocèse de Langres est aussi l'un des bastions de l'Ordre du Temple[324],[325],[326],[note 152], dont la création est particulièrement soutenue par Bernard de Clairvaux avec son Éloge de la Nouvelle milice. À la suite du Concile de Troyes auquel il participe en 1129, Bernard de Clairvaux contribue en outre largement à la rédaction de la règle de la Milice des pauvres chevaliers du Christ[327]. Cofondateur de l'Ordre du Temple et oncle de ce dernier, André de Montbard en devient le cinquième Maître en 1154. Par ailleurs, le territoire du diocèse verra s'y ériger un bon nombre de commanderies et maisons du Temple[328],[329]; notamment celles de Langres, Dijon, Genrupt, Mormant, Ruetz, Voulaines, Bures, Châtillon-sur-Seine, Fontenotte, Fauverney, Saint-Philibert, Ruffey-lès-Echirey, Magny-Lambert, Montmorot, Valeure, Talant, Vele-sous-Gevrey, Curtil-Saint-Seine, Saint-Marc, Thors et Marsoif ainsi que celles d'Épailly, d'Is-sur-Tille, de La-Romagne, du Corgebin, du Perchoy, d'Autrey-lès-Gray et d'Avalleur[330],[331]. Le futur dernier Maître de l'Ordre du Temple, Jacques de Molay, voit le jour sur le territoire du Diocèse de Langres vers 1244/1245.

En qualité de Troisième pair ecclésiastique, l'évêque de Langres détient le sceptre royal durant le sacre du Roi de France. Au cours de cette cérémonie, il présente aussi la couronne royale avec les onze autres grands pairs de France au-dessus du chef royal avant que l'archevêque de Reims l'y dépose. Issu d'une illustre famille originaire du Vallage au nord de l'ancien territoire des Lingons (et futur oncle du biographe de Louis IX de France : Jean de Joinville[note 153]), Guillaume de Joinville devient évêque de Langres en 1210. Nommé Archevêque de Reims en 1219, il a le privilège de coiffer de la couronne royale Louis VIII le Lion en la Cathédrale Notre-Dame de Reims le , A la fois grands vassaux et grands pairs de France, les ducs-évêques de Langres sont partie prenante dans les affaires générales du Royaume de France en tant que membres du Parlement du Roi et nombre de grands seigneurs leur doivent l'hommage féodal.

Couronnement de Louis VIII de France par l'ancien duc-évêque de Langres, Guillaume de Joinville, le en la Cathédrale Notre-Dame de Reims (Grandes Chroniques de France de Charles VII enluminées par Jean Fouquet / 1455-1460 / B.N.F. / Ms.Fr.6465)

Annexes

Sources historiographiques mentionnant les Lingons ou leurs territoires

Les Lingons ou leurs territoires sont notamment mentionnés par les historiographes ou mémorialistes anciens suivants :

Sur les autres projets Wikimedia :

Historique des recherches archéologiques en territoire originel des Lingons

Notes et références se rapportant aux Lingons ou à leurs territoires

Notes

  1. Au titre d'anecdote historique, le 12 septembre 1944 la 2e division blindée commandée par le Général Leclerc, ayant libéré Paris après avoir débarqué en Normandie et la 1re division française libre commandée par le général Diego Brosset, ayant débarqué en Provence, firent leur jonction à Nod-sur-Seine, anciennement cité secondaire des Lingons.
  2. a et b Notitia galliarum par Adrien Valois
  3. Dans son « Histoire des gaulois », Amédée Thierry range les Lingons parmi les gallo-kimris (lire en ligne)
  4. 6000 ans d'occupation rurale dans l'Aube
  5. Site archéologique de Gevrey-Chambertin « Au-dessus de Bergis »
  6. Habitat de la « Pièce des Essarts » à Perthes (du Néolithique au Moyen Âge)
  7. Le gisement mésolithique ancien de Verseilles-le-Bas
  8. Le gisement en abri de Vaubeton à Courcelles-en-montagne
  9. Le peuplement de l'Est de la France du Tardiglaciaire au début du Postglaciaire
  10. Les premières manifestations du Mésolithique en France (lire en ligne)
  11. Mésolithique récent, Mésolithique final, Néolithique ancien dans le quart nord-est de la France : pour une réinterprétation des données
  12. Rubané du Rhin
  13. Les composantes autochtone et danubienne en Europe centrale et occidentale entre 5 500 et 4 000 av. J.-C. (lire en ligne)
  14. La diffusion du Néolithique en Europe (7000-5000 av. J.-C.) et sa représentation cartographique
  15. a et b Comment l'élevage apparaît en France (lire en ligne)
  16. Habitat néolithique de Buchères
  17. Éléments pour une chronologie relative fine des ensembles Rôssen final, post-Rôssen, Michelsberg, Chasséen, dans le Bassin parisien
  18. Site du Néolithique moyen bourguignon de la Vergentière à Cohons
  19. La plupart des artéfacts collectés lors des fouilles de la Vergentière à Cohons sont conservés par le Musée d'Art et d'Histoire de Langres.
  20. Les Gisements néolithiques des environs de Chaumont
  21. métapélite identifiée sur la site de la Vergentière à Cohons (Néolithique moyen bourguignon)
  22. objets néolithiques de la Collection Camille Royer
  23. dolmen de Fort-Bévaux à Andelot-Blancheville (Néolithique moyen bourguignon)
  24. dolmen de la Pierre-tournante à Nogent / 52 (Néolithique moyen bourguignon)
  25. Mégalithes de Haute-Marne
  26. Culture de Horgen
  27. Culture de Seine-Oise-Marne
  28. Culture de Ferrières
  29. Littoraux néolithiques de Clairvaux-les-lacs et Chalain
  30. Le Néolithique récent de la grotte des Planches à Arbois
  31. Nécropole tumulaire de Fort-Bévaux à Andelot-Blancheville (Néolithique moyen bourguignon)
  32. a et b Tertres et murées, les forêts du Châtillonnais
  33. Coupe en terre cuite du tumulus de Chaume-lès-Baigneux
  34. Les subdivisions du Bronze final
  35. Dépôts et frontières au Bronze final en France
  36. Cuirasses de Marmesse
  37. site protohistorique de Buchères
  38. a et b Dimension socio-économique et symbolique des dépôts funéraires aristocratiques d'Europe occidentale (VIIIe-Ier s. avant J.-C.)
  39. artefacts de la sépulture hallstattienne de Magny-Lambert
  40. Situle de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière (voir l'album)
  41. Vix, une résidence princière au temps de la splendeur d'Athènes
  42. Village hallstattien de Peute-combe
  43. Le char de Vix et les tombes à char
  44. Lébès de Sainte-Colombe-sur-Seine
  45. Services à vin de Vix et Sainte-Colombe-sur-Seine
  46. orfèvrerie du « Tumulus de la Butte » à Sainte-Colombe-sur-Seine
  47. Céramique peinte du Hallstatt sur le site de La-Louvière à Bouranton
  48. Site du Mont-Lassois
  49. stamnos étrusque
  50. Canthare attique de la tombe princière de la Motte-Saint-Valentin
  51. Armement laténien
  52. (it) Lingons de Gaule-cisalpine
  53. Fonction des remparts des oppida de La Tène finale
  54. Oppidum de Langres
  55. Oppidum de Sainte-Germaine
  56. Oppidum du « Camp de Barcena » à Eburobriga
  57. a et b Sanctuaire gaulois et gallo-romain de Mirebeau-sur-Bèze
  58. Parcellaire de Blessey-Salmaise
  59. Forges de Blessey-Salmaise
  60. Forges de la vallée de la Blaise
  61. Les origines d'une grande société métallurgique : « Châtillon-Commentry »
  62. Bronze d'art de Vertault à l'effigie de Bacchus
  63. Bronziers de Vertillum
  64. Fibules zoomorphes émaillées de Vertault
  65. Claudien, Panégyriques, éloge-4,livre-3, panégyrique-100 (Éloge de Stilicon), p.84-87 : « Qui jamais a vu les plaines de la Gaule, les hoyaux du Senonnais enrichir les Latins ou les moissons écloses sous la charrue du Lingon laborieux voguer des champs fertiles de l'Ource vers le Tibre ? Ces récoltes non-seulement ont secouru Rome dans ses besoins...» (lire en ligne)
  66. L'élevage dans la Gaule indépendante (lire en ligne)
  67. Aux origines de la vigne à Gevrey-Chambertin
  68. Vigne gallo-romaine de Gevrey-Chambertin
  69. Villa et vignoble gallo-romains de Gevrey-Chambertin
  70. a et b Monument funéraire du « Marchand de vin » du Clos-Lieutet à Til-Châtel
  71. numismatique des Lingons
  72. Tacite, La Germanie, XXVIII-2
  73. Le port le plus septentrional sur la Saône était Corre, aux confins des territoires lingon, leuque et séquane (Louis Bonnard, « La navigation intérieure de la Gaule à l'époque gallo-romaine », A.Picard & fils à Paris, 1913)
  74. Jules César, La guerre des Gaules, I, 26: « Cent trente mille hommes environ s'échappèrent et durant cette nuit là ils marchèrent sans arrêt. Le quatrième jour, sans jamais avoir fait halte un moment la nuit, ils arrivèrent chez les Lingons. Nos troupes n'avaient pu les suivre, ayant été retenues trois jours par les soins à donner aux blessés et par l'ensevelissement des morts. » - César envoya aux Lingons une lettre et des messagers pour les inviter à ne fournir aux Helvètes ni ravitaillement ni aide d'aucune sorte, sinon il les traiterait comme eux.
  75. Les Celtes et la formation de l’Empire romain
  76. De Bello Gallico, livre 1, paragraphe 40, trad L.-A. Constans, ed.Les Belles Lettres, coll.Budé : ...Du blé, les Séquanes, les Leuques, les Lingons en fournissaient, et les moissons étaient déjà mures dans les champs...(« Discours de César » succédant à « la Panique de l'armée romaine »)
  77. Jules César, La Guerre des Gaules, VII, 63: « La décision est laissée au suffrage populaire. Celui-ci confirme à l'unanimité Vercingétorix dans le commandement suprême. Les Rèmes, les Lingons, les Trévires ne prirent point part à cette assemblée ; les premiers parce qu'ils restaient les amis de Rome, les Trévires parce qu'ils étaient trop loin et étaient menacés par les Germains. »
  78. Jules César, La guerre des gaules, VII, 9: « Jules César ne cessant de marcher ni jour ni nuit se dirige à travers le pays des Éduens vers celui des Lingons où deux légions hivernaient. »
  79. Jules César, La guerre des Gaules, VII, 11: « En attendant, César emprunte à tour de rôle à la cavalerie des Rèmes, des Lingons et des autres peuples dont il avait mobilisé un fort contingent.»
  80. : Lucain, Pharsale / livre-1.i-v.398 : «...On quitte les tentes plantées aux bords du Léman profond et les camps assis sur les roches escarpées des Vosges pour contenir le belliqueux Lingon aux armes peintes...»
  81. Le 2 janvier 69, le légat de légion Fabius Valens entre à Cologne où sa cavalerie salue Vitellius. Ce dernier le charge de traverser la Gaule avec Alienus Caecina et de fondre sur Rome pour renverser Galba. La nouvelle de l'assassinat de Galba et de l'élévation d'Othon parvient à Valens alors sur le territoire des Leuques, à la tête de troupes d'élite de la Germanie inférieure : Ve légion augmentée de forces auxiliaires, soit environ 40000 hommes. Tacite décrit l'expédition de Fabius Valens comme émaillée d'exactions contre les populations locales : Metz en particulier eut à déplorer le massacre d'environ 4 000 personnes. Après avoir traversé le territoire des Leuques, le corps expéditionnaire se rend en territoire lingon.
  82. La Legion VIII Augusta « de la Mésie à Argentorate »
  83. Les Lingons dans l'Armée romaine
  84. D'après l'épigraphie locale (site Livius) et selon Frontin dans son Stratagemata (information reprise par Tacite), les cantonnements de trois de ces cohortes auraient été les suivants (le cantonnement de la « Troisième cohorte de cavalerie lingonne » étant inconnu) :
  85. Légionnaires lingons en Pannonie
  86. Selon Strabon cet axe du réseau Agrippa passait par Anse, Mâcon, Tournus, Chalon-sur-Saône, Dijon, Langres et au-delà (Toul et Reims).
  87. Relai routier gallo-romain d'Andilly-en-Bassigny
  88. Leugaire de Dijon
  89. céramiques lingonnes
  90. Les Gallo-romains en Haute-Marne
  91. Les agglomérations antiques de Côte-d'Or
  92. Pré-inventaire archéologique de Langres
  93. Antiquités de Langres Par Jean-Félix-Onésime Luquet
  94. Grande porte romaine de Langres
  95. Grande porte romaine de Langres (photos)
  96. Grande porte romaine de Langres (vidéo)
  97. Mosaïque de Bacchus du Musée d'Art et d'Histoire de Langres
  98. Vue panoramique de la « Mosaïque de Bacchus » et visite virtuelle du Musée d'Art et d'Histoire de Langres
  99. Vestiges des villas urbaines de la rue de Chavannes à Langres
  100. Restes de mausolée à Longvic
  101. Mausolée gallo-romain de Faverolles
  102. Mausolée de Faverolles (vidéo)
  103. Sculptures des mausolées de Nod-sur-Seine
  104. « Monument du Marchand de vin » du Clos-Lieutet de Til-Châtel
  105. musée de Bourbonne-les-Bains
  106. Sculpture du « Fanum du Tremblois » à Villiers-le-Duc
  107. a et b Historique d'un Temple dédié à Apollon près d'Essarois par T.J.A.P.Mignard (1851)
  108. Mansio d'Andilly-en-Bassigny
  109. Mansio d'Andilly-en-Bassigny (reconstitution 3D)
  110. Mansio d'Andilly-en-Bassigny (fouilles)
  111. villa gallo-romaine de Rolampont
  112. Villa gallo-romaine de Damblain
  113. Villa gallo-romaine des « Crassées » à Saint-Dizier
  114. habitat gallo-romain de la Boussière à Mâlain
  115. L'agglomération secondaire de Segessera (Carte archélogique de la Gaule, Aube, p.260)
  116. « Groupe de déesses-mères » de Vertault
  117. Habitat rural gallo-romain de Blessey-Salmaise
  118. Habitat gallo-romain de Dampierre
  119. Habitat gallo-romain de Peute-combe
  120. Habitat gallo-romain d'Ainvelle
  121. Sanctuaires gaulois et gallo-romain de Mirebeau
  122. Castrum de Mirebeau-sur-Bèze
  123. Camp de la VIIIe légion à Strasbourg
  124. Des fouilles anciennes auraient rencontré les substructions d'un camp romain sur l'emprise SNCF de Perrigny, dont les limites n'ont pas été reconnues (un sondage récent s'étant montré négatif : Relevés archéologiques du « castrum de Perrigny » & Relevés D.R.A.C. de Chenôve).
  125. La Mosaïque de Grand (Vosges)
  126. Fanum de Dampierre
  127. Ex-voto des sources de la Seine
  128. Rapport sur les découvertes archéologiques faites aux sources de la Seine
  129. a et b sanctuaire du Corgebin
  130. Sanctuaire de la Coquille
  131. Ex-voto de la Douix de Châtillon
  132. Dieu d'Euffigneix
  133. Statue à l'effigie de « Lug-Mercure » au sanctuaire de Dampierre
  134. Sanctuaires gaulois et gallo-romain de Mirebeau
  135. Buste à l'effigie d'une femme (divinité aquatique ?) trouvé à Mâlain
  136. Bronze d'art (à l'effigie de Sequana ?) du sanctuaire des sources de la Seine
  137. Découvertes funéraires gallo-romaines dans le faubourg Saint-Gilles de Langres
  138. Sépultures du « Chemin des Jésuites » à Langres
  139. Testament du Lingon
  140. Le trésor votif monétaire des thermes de Bourbonne-les-Bains fait apparaître une quasi-absence de fréquentation à partir d'environ 275 (Henri Troisgros, Bourbonne-les-Bains et sa région, Dominique Guéniot à Langres, 1994, p.53) et la destruction de Vertillum est attestée vers cette date (M.Jouin, Un siècle de fouilles à Vertault, Dossiers d'Archélologie n°284 : Vix, le cinquantenaire d'une découverte / juin 2003)
  141. diocèses romains
  142. voie Julienne
  143. Selon Guillaume Flamang, Chanoine à Langres en 1482, les Vandales conduits par un certain Chrocus auraient décapité l'évêque de Langres Dizier (lire en ligne).
  144. 463 pour Justin Favrod dans Les Burgondes, un royaume oublié au cœur de l'Europe - Presses polytechniques et universitaires romandes, 2002, p.64 (ISBN 2-88074-596-9) lire en ligne. Pour Katalin Escher dans Genèse et évolution du deuxième royaume burgonde, 443-534, vol.2, p.773 : « date indéterminée après 463 »
  145. Soupçonné de pactiser avec les Francs, l'ancien évêque de Langres Apruncule s'établira ultérieurement à Rodez où il aura Quintien comme successeur en tant qu'évêque.
  146. Selon J. Marilier dans son Histoire de la Côte-d'Or, chap. Moyen Âge, p.115 : « En prenant en compte un faisceau d'indications précises fournies par les chroniques, cette bataille a dû se dérouler près de Saint-Apollinaire, à environ à deux milles du castrum de Dijon. L'auteur cite comme source Les miracles de saint Apollinaire, texte du Xe siècle (éd. Acta sanctorum, juillet, V, p. 353)
  147. D'après Grégoire de Tours, Thierry Ier épousa une fille de Sigismond qu'il ne nomme pas mais qui serait vraisemblablement Suavegothe de Burgondie
  148. Plaque de ceinturon mérovingienne trouvée à Renève
  149. La date de fondation de l'Abbaye de Pothières demeure imprécise : Hugues de Poitiers cite dans son Histoire de l'abbaye de Vézelay depuis le règne de Charles-le-Chauve jusqu'en 1147 la 23e année du règne de Charles II le Chauve, donc 863; l'historien Dom-Plancher évoque quant à lui une date située entre 859 et 867...
  150. Armes des évêques-ducs de Langres
  151. Abbayes cisterciennes en Haute-Marne
  152. La moité des Templiers emprisonnés dans le donjon du Château de Montlhéry après le Procès de l'ordre du Temple étaient originaires du Diocèse de Langres (lire en ligne).
  153. Jean de Joinville était le grand-père de Geoffroi de Charny, l'une des « meilleures sources » concernant la Chevalerie, lequel eut pour seconde épouse Jeanne de Vergy, détentrice du Suaire de Turin (Elle aurait reçu ce suaire, ou celui de Besançon, de son arrière grand-mère, Isabelle de Ray. Le grand-père de cette dernière, Othon de La Roche, l'aurait rapporté du sac de Constantinople avec son compagnon d'armes Geoffroi de Villehardouin, mémorialiste de la Quatrième croisade.).

Références

Références issues de la bibliographie principale
  • Jean Jacques Thévenard, Alain Ville & Robert Neiss, La Haute-Marne, Paris, Maison des sciences de l'Homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », (ISBN 2-87754-049-9)
  1. p.77-78
  2. p.4 & 41
  3. p.55-56
  4. p.55
  5. a b c d e et f p.51
  6. p.50
  7. p.49
  8. p. 51-52
  9. a b et c p.52
  10. a b c d et e p.54
  11. p. 54-55
  12. p. 52 & 55
  13. p. 52-54
  • Michel Provost, La Côte d'or, Paris, Maison des sciences de l'Homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », (ISBN 978-2-87754-227-2)
  1. p.131-132
  2. a b c d e et f p.130
  3. p.130-131
  4. a b c d e et f p.131
  5. p. 132-133
  6. a b et c p. 132
  7. p.135
  1. p. 185-186, 240-243 & 256
  2. a et b p.11
  3. a et b p.82
  4. p.90
  5. p. 116-119
  6. a et b p.85
  7. a et b p.114
  8. p.111
  9. p. 93 & 115
  10. p. 120-121
  11. a et b p.121
  12. p.172
Autres références
  1. a b et c Limites de la Province lingonnaise, Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres, t.2, Musée de Langres / 1862 (lire en ligne)
  2. a b c et d Patricia Hotel, Sanctuaires et divinités du culte des sources en Éduie, Lingonie et Mandubie, S.N., 1975
  3. a et b Pascal Duhamel dir., La Bourgogne entre les bassins rhénan, rhodanien et parisien : carrefour ou frontière ? Actes du 18ème colloque inter-régional sur le Néolithique à Dijon, 25-27 octobre 1991, Société Archéologique de l’Est à Dijon / 1996
  4. Pierre Nouvel, Reconstituer les territoires politiques de la Gaule romaine, Séminaire franco-suisse, Université de Franche-Comté / UMR-6249 Chrono-environnement, Novembre-2009 lire en ligne
  5. Monique Clavel-Lévêque, « Résistance, révoltes & cadastre : problèmes du contrôle de la terre en Gaule transalpine », Formes de commande et de subordination dans l'antiquité, démarches du colloque international pour des études sur les mondes antiques, université de Senshu à Tokyo - janvier 1986, pp.177-208
  6. a et b Stephan Fichtl – Le IIIe siècle avant notre ère : genèse des entités politiques en Gaule, in Mennessier-Jouannet (Chr.), Adam (A.-M.), Milcent (P.-Y.) – La Gaule dans son contexte européen aux IVe et IIIe s. av. n. è., acte du XXVIIe colloque AFEAF tenu a Clermont-Ferrand du 29 mai au 1er juin 2003, Monographies d’Archéologie Méditerranéenne, 2007, pp.283-290
  7. a et b S.Migneret, Précis de l'Histoire de Langres, Dejussieu à Langres / 1835, p.25 lire en ligne
  8. S.Fichtl, Les Peuples gaulois IIIè-Ier siècles av. J.-C., Errance à Paris, 2004
  9. S.Migneret, Précis de l'Histoire de Langres, Dejussieu à Langres / 1835, p.27-28
  10. D.Garcia & F.Verdin - Territoires celtiques, espaces ethniques et territoire des agglomérations d’Europe occidentale - Actes du XXIV° congrès de l’AFEAF à Martigues, 1er-4 juin 2000, Errance à Paris, 2002, pp.271-296
  11. A.Desjardins, Géographie historique et administrative de la Gaule romaine, Hachette à Paris, 1876-1893
  12. M.Chaume, Les origines du Duché de Bourgogne, E.Rebourteau à Dijon, 1925
  13. Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise, Errance / 2003, (ISBN 2-87772-264-3)
  14. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, errance 2003, p. 202. (ISBN 2-87772-237-6)
  15. Venceslas Kruta, Les Celtes, Histoire et Dictionnaire / « le problème des origines » (collection Bouquins), R. Laffont à Paris / 2000
  16. B.Decron, L.Lepage & G.Viard - Préhistoire et Protohistoire en Haute-Marne et contrées limitrophes - D.Guéniot à Langres/1994
  17. a b et c Georges Drioux, « Les Tumulus de l'arrondissement de Langres », Bulletin de la Société préhistorique française, 1941, vol.38, n°3, p.77-80 lire en ligne
  18. a b et c B.Chaume, « Recherches sur les tumulus de la forêt de Châtillon-sur-Seine et des zones circumvoisines, Bull, de la Soc. archéol. et hist. du Châtillonnais, n°9-10 / 1987, p. 351-396
  19. Marcel Otte, La Préhistoire, De-Boeck & Larcier, 2003, p.196-197 (ISBN 2-8041-4417-8) lire en ligne
  20. a et b C.Petit & P.Wahlen, Lire les paléo-paysages / mémoire de pollens, Le paysage châtillonnais : Mémoire d'Histoire, Dossiers d'Archélologie n°284 : Vix, le cinquantenaire d'une découverte / juin 2003, p.7
  21. Hervé Richard & Pascale Ruffaldi - Premières traces polliniques d'influence de l'Homme sur le couvert végétal de l'Est de la France, Néolithisation précoce : premières traces d'anthropisation du couvert végétal à partir des données polliniques - coll. Annales littéraires, Presses universitaires de Franche-Comté à Besançon / 2004 lire en ligne
  22. Roland Jussiau, Louis Montméas & Jean-Claude Parot - L'élevage en France: 10000 ans d'histoire - Éducagri à Dijon / 1999 - p.100 Aux origines de l'économie productrice (lire en ligne)
  23. a et b J.Joly, Gallia préhistoire, t.2, 1959, pp.90-109, la « Grotte de Roche-chèvre » à Barbirey-sur-Ouche lire en ligne
  24. a b c et d « Bourgogne », Encyclopédie Bonneton à Paris, Octobre-2001, p. 14-15, ISBN 2-86253-271-1 Néolithique moyen bourguignon (lire en ligne)
  25. J.Joly, Gallia préhistoire, t.4, 1961, pp.217-220, Mont de Marcilly lire en ligne
  26. a et b J.-P.Nicolardot - L'habitat fortifié pré- et protohistorique en Côte-d'Or : les camps de Myard à Vitteaux et du Châtelet d'Etaules - R.A.E. à Dijon, 19ème supplément / 2003
  27. a b c et d J.Bénard, M.Mangin, R.Goguey & L.Roussel - Les agglomérations antiques de Côte-d'Or / Annales littéraires de l'Université de Besançon, n°222, Les belles Lettres à Paris /1994 lire en ligne
  28. A.Duval, Avrolles et le Mont-Avrollo, « Les sources du passé », Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de l'Yonne, 1971-1972, pp.5-22
  29. Louis Lepage - La vie économique au Néolithique moyen dans le Sud haut-marnais, Eléments de Pré- et Protohistoire européenne - Annales littéraires de l'Université de Besançon, Les belles lettres à Paris / 1984, p. 265-268 Néolithique moyen bourguignon de la Vergentière à Cohons
  30. J.Joly, Gallia préhistoire, t.8, 1965. pp.61-62, La « Grande-Charme » à Couternon lire en ligne
  31. a et b J.Joly, Les mégalithes du Châtillonnais, Bulletin de la Société archéologique & historique du Châtillonnais, série-3, n°8, 1956, pp.187-203
  32. É.Gauthier, H.Richard & Ch.Petit - Analyses polliniques du marais de l'Abîme à Molesme, Occupation et gestion des plaines alluviales dans le nord de la France de l'Age du fer à l'époque gallo-romaine, Actes de la table-ronde de Molesme, 17-18 septembre 1999 - Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté, vol.786, pp.41-45, ISBN 284867 103 3 (lire en ligne)
  33. a et b P.Buvot & J.Dorion, Données récentes sur la zone tumulaire des roches à Fleurey-sur-Ouche, Revue Archéologique de l'Est et du Centre-est à Dijon / 1990, vol.41, n°1, pp.53-67
  34. D.Goguey & J.Bénard, Un finage protohistorique et gallo-romain dans les forêts communales du Châtillonais, RAE-51, p.117-214, 2001/2002
  35. P.Verry, J.-P.Derinck, C.Grapin & R.Goguey - Des paysages à voir et à lire en Bourgogne, pp.75-76, Educagri à Dijon / 2009 - ISBN 978-2-84444-715-9 lire en ligne
  36. P.Bonenfant & M.Groenen, La préhistoire au quotidien : mélanges offerts à Pierre Bonenfant, Jérôme Millon à Grenoble, 1996, p.278-279 (ISBN 2-84137-047-X) lire en ligne
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  299. Gondioc épousa la sœur de Ricimer avec laquelle il eut quatre fils qui lui succédèrent conjointement : Gondebaud, Godégisile, Chilpéric II et Gondemar Ier
  300. Jean-Baptiste-Stanislas-Martial Migneret & Théodore Pistollet-de-Saint-Ferjeux, Recherches historiques et statistiques sur les principales communes de l'arrondissement de Langres, Sommier à Langres / 1836, p.11 lire en ligne
  301. a et b Henri Troisgros, Bourbonne-les-Bains et sa région, Dominique Guéniot à Langres, 1994, p.54
  302. S.Migneret, Précis de l'Histoire de Langres, Dejussieu à Langres / 1835, p.54
  303. a et b Jean-Baptiste-Stanislas-Martial Migneret & Théodore Pistollet-de-Saint-Ferjeux, Recherches historiques et statistiques sur les principales communes de l'arrondissement de Langres, Sommier à Langres / 1836, p.12 lire en ligne
  304. H.Flammarion, M.Guyard, A.Journaux, R.May & G.Viard - Histoire de Langres, la vie d'une cité, Dominique Guéniot à Langres, p.67, ISBN 978-2-87825-426-6-DG 454
  305. S.Migneret, Précis de l'Histoire de Langres, Dejussieu à Langres / 1835, p.57
  306. Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre-II,32.
  307. Guichard, Essai sur l'histoire du peuple Burgonde, p. 258
  308. Mémoires lus à la Sorbonne - De la famille chez les Burgondes, par Valentin Smith, 1864, p. 2-3
  309. Périn (1990), p.114
  310. Abbé Mangin, Histoire du diocèse de Langres et de celui de Dijon à Paris / 1765
  311. Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, Fayard à Paris / 2008, p. 241-243
  312. a et b Jean-Baptiste-Stanislas-Martial Migneret & Théodore Pistollet-de-Saint-Ferjeux, Recherches historiques et statistiques sur les principales communes de l'arrondissement de Langres, Sommier à Langres / 1836, p. 9-10-11 lire en ligne
  313. R.Poulain, Les plaques-boucles à motifs chrétiens en Burgondie mérovingienne - dans : Burgondes, Alamans, Francs, Romains dans l'est de la France, le sud-ouest de l'Allemagne et la Suisse - Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté / n°756, Série Art & Archéologie / n°47, 2003 lire en ligne
  314. a et b P.Riche, Culture et éducation dans l'Occident barbare, VIème-VIIIème siècle, Seuil à Paris / 1962
  315. Charles Commeaux, Histoire des Bourguignons, Fernand Nathan, coll. « Dossiers de l'Histoire », 1977, t.1, p.48
  316. Charles Commeaux, Histoire des Bourguignons, Fernand Nathan, coll. « Dossiers de l'Histoire », 1977, t.1, p.55
  317. René François Rohrbacher, Histoire universelle de l'Église Catholique, Gaume freres et J. Duprey, (lire en ligne), p. 151
  318. Burgondes, Alamans, Francs, Romains dans l'est de la France, le sud-ouest de l'Allemagne et la Suisse - P.Chopelain, De la villa au village (VI-XIIe siècle) : Le processus d'agglomération des habitats du haut Moyen Âge dans la région dijonnaise d'après les données récentes, Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté / n°756, Série Art & Archéologie / n°47, 2003, pp.275-287 lire en ligne
  319. H.Mouillebouche, Les Hongrois en Bourgogne : le succès d'un mythe historiographique, Annales de Bourgogne. t.78, fasc.2, 2006, p.126-168 lire en ligne
  320. Auguste Eckel Charles Le Simple Slatkine
  321. M.Prou, Raoul Glaber : les cinq livres de ses histoires, A.Picard à Paris, 1886 lire en ligne
  322. Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Noirlac, Inventaire général du Patrimoine culturel, Lieux-dits à Lyon, 16/03/2011 ISBN 9782914528979, introduction (lire en ligne)
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  324. J.Richard & J.-M.Roger, « Diocèse de Langres », dans Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne)
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  326. Abbé Roussel, Les Templiers du diocèse de Langres à l'époque de leur suppression, Revue de Champagne et de Brie, juin-1884
  327. Alain Demurger, « Ordre du Temple », dans Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne), p. 897 (col. 2)
  328. D.Marie, Les Templiers dans le Diocèse de Langres : des moines entrepreneurs aux XIIe et XIIIe siècles, D.Guéniot à Langres, 2004 (ISBN 2-87825-260-8)
  329. M.Miguet, Les Templiers en Bourgogne, Editions de l'Armançon, 2009
  330. E.Béguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, Victor Lagier à Dijon / 1847, édit.2, t.1, l.-VI, p.145,
  331. P.Mignard - Statistique des possessions de la Milice du Temple en Bourgogne, Congrès archéologique de France, séances de 1852 à Dijon - Société française pour la conservation des monuments historiques à Paris, 1853, pp.205-395 lire en ligne

Bibliographie se rapportant aux Lingons

N.B.: classement chronologique selon l'année de publication

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Jacques Thévenard, Alain Ville & Robert Neiss, La Haute-Marne, Paris, Maison des sciences de l'Homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », (ISBN 2-87754-049-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Michel Provost, La Côte d'or, t. I, Paris, Maison des sciences de l'Homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », (ISBN 978-2-87754-227-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jacques Vignier (Jacobo Vignerio), Chronicon lingonense ex probationibus decadis historiae contextum uiriusque, Langres, 1665 (Décade historique du diocèse de Langres, traduction en français par Rallet & Bideaud pour la Société historique et archéologique de Langres, 1891-1894)
  • Abbé Mangin, Histoire du diocèse de Langres et de celui de Dijon, Paris, 1765
  • S.Migneret, Précis de l'Histoire de Langres, Dejussieu, Langres, 1835
  • Georges Drioux, Cultes indigènes des Lingons, A. Picard, Paris (Imprimerie champenoise à Langres), 1934
  • Georges Drioux, Les Lingons : textes et inscriptions antiques. Les Belles Lettres, Paris, 1934
  • Georges Drioux, « Les Tumulus de l'arrondissement de Langres », Bulletin de la Société préhistorique française, 1941
  • C.Peyre, La Cisalpine-gauloise du IIIe au Ier s. av. J.C., Paris, 1979
  • Yann Le Bohec et André Buisson, Traduction du Testament du Lingon, Université Jean-Moulin - Centre d'études romaines et gallo-romaines, 1990
  • Venceslas Kruta, Les Celtes en Italie, Mondadori, Milan, 1999
  • Martine Joly, Carte archéologique de la Gaule : Langres, 52/2 - pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité de M. Provost, Académie des inscriptions et belles-lettres - Ministère de la Culture et de la Communication, Maison des sciences de l’Homme à Paris, 2001
  • Yann Le Bohec, Inscriptions de la cité des Lingons & lapidaire de la Civitas fœderata lingonum, CTHS à Paris, 2003
  • René Goguey, « Légionnaires romains chez les Lingons : la VIIIe Augusta à Mirebeau », Revue archéologique de l'Est, 2008, n°58 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes