Gosselin II de Bassigny

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Gosselin de Langres
Biographie
Décès vers 931
Évêque de l'Église catholique
Langres

Gosselin de Bassigny ou Josselin ( † v. 931), fils de Hugues Ier et frère du prévôt Otbert. Il fut évêque de Langres de 922 jusqu'à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Déjà archidiacre en 901, il assista à un synode tenu à Langres en avril 906 concernant un bien qu’il avait usurpé au Chapitre, et qui avait été donné jadis par son frère Hugues. Puis il devient abbé de Saint-Geosmes avant 922[1].

Devenu évêque de Langres en 922, et cela grâce au roi Robert Ier de France, il fait partie de ceux qui avec les comtes Garnier de Sens, Manassès II de Dijon et l'évêque Ansegise de Troyes infligent une sévère défaite au viking Ragenold de Nantes, le à Calaus mons qui est peut-être Chaumont, ou Chalmont entre Milly-la-Forêt et Barbizon, ou encore Chalaux, sur la rivière du même nom, dans la Nièvre[2]. Depuis cette bataille, l'évêque a gardé une sombre image de « prélat guerrier »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Langres et ses évêques, VIIIe – XIe siècles : aux origines d'une seigneurie ecclésiastique : actes du colloque Langres-Ellwangen, Langres, 28 juin 1985 - De Josef Semmler, Société historique et archéologique de Langres - Publié par Société historique et archéologique de Langres, 1986
  2. Philippe Lauer Robert Ier et Raoul de Bourgogne, rois de France (923-936) 1910Tandis que Roegnvald pénétrait dans la Bourgogne, pillant tout sur son passage, les comtes Garnier de Sens, Manasses II de Dijon, avec les évêques Josselin de Langres et Anseis de Troyes, prévenus peut-être sous main par le marquis Hugues, avaient rassemblé leurs vassaux. Ces seigneurs se portèrent à la rencontre des Normands qui se retiraient vers la France du nord, chargés de butin. Le choc eut lieu sur les confins du Gatinais, à Chalmont, le 6 décembre. La lutte fut acharnée. Il s'agissait pour les Normands d'assurer leur retraite, et les Bourguignons étaient décidés à leur faire expier les ravages qu'ils avaient faits chez eux. Huit cents Normands restèrent, dit-on, sur la place. Du côté bourguignon, le comte Garnier, ayant eu son cheval tué sous lui, fut pris et mis à mort.
  3. idem 1. et ajoute : « mais pour la bonne cause, dit l'abbé Mathieu »