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Cette liste des députés de la XIIIe législature de la Cinquième République (2007-2012) est établie par ordre alphabétique, siégeant actuellement à l'Assemblée nationale, soit élus à l'issue des deux tours des élections législatives de juin 2007, soit suppléants d'élus ayant été nommés au gouvernement ou décédés, soit élus à l'occasion d'élections législatives partielles. Pour chaque député, la liste précise sa circonscription d'élection ainsi que le groupe auquel il appartient. Sauf indication contraire, les députés et suppléants siégeant ont été élus lors des élections législatives de juin 2007.
Lors de la nomination au gouvernement ou du décès d'un député, son suppléant devient député (un mois après en cas d'acceptation d'une fonction gouvernementale)[1]. En outre, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, les ministres élus quittant le gouvernement peuvent retrouver leur siège, sans passer par une élection partielle, à l'issue d'un délai d'un mois.
Dans l'année qui précède la fin de la législature, il ne peut être procédé à des élections partielles. Le siège d'un député démissionnaire ne pouvant pas être attribué à son suppléant, il reste donc vacant. C'est le cas des députés élus au Sénat le , mais aussi des députés suivants :
La réforme constitutionnelle de 2008 qui a permis aux ministres élus députés et quittant le gouvernement de retrouver leur siège, sans passer par une élection partielle, à l'issue d'un délai d'un mois, trouve une application paradoxale. En effet, le calendrier de la fin de la XIIIe législature étant fixé au et le gouvernement de François Fillon ayant remis sa démission le , en application le , les ministres retrouvent naturellement leur siège du au . Le fait que la cession parlementaire se soit achevée le et que le second tour des élections législatives se soit précisément déroulé le n'a aucune incidence sur la mise en œuvre de la loi. En effet, en cas d'obligation de convoquer une session extraordinaire (si par exemple l'article 35 ou l'article 36 devait être appliqué), la composition de la Chambre doit être strictement connue. Cependant, cette reprise de l'exercice du mandat parlementaire ne s'applique pas aux anciens membres du gouvernement ayant fait part au président de l'Assemblée nationale de leur décision de se démettre de leur mandat ; il s'agit de Roselyne Bachelot-Narquin, Luc Chatel, David Douillet, Marie-Anne Montchamp, Nadine Morano et Laurent Wauquiez, dont les sièges restent vacants pour la durée de la législature[66].
De la même façon et pour les mêmes motifs de composition de la Chambre, le mandat de député des ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault qui ont été nommés le s'est achevé le et leurs suppléants ont pris leurs fonctions entre le et le . Par exception, le siège de Laurent Fabius est resté vacant, celui-ci ayant démissionné le , de même que celui de Michel Sapin dont le suppléant, Jean-Yves Gateaud, est mort le . Enfin, la nomination de Jean-Marc Ayrault ayant été prononcée le , son siège se libère le et son suppléant, Jean-Pierre Fougerat entre en fonction le [67].
↑Élu le , à la suite de la déchéance de Jacques Masdeu-Arus, puis suppléé du au par Joël Regnault lors de sa présence au gouvernement. Démissionnaire le , son siège reste vacant jusqu'à la fin de la législature.
↑Appelé « Philippe Armand Martin » dans le seul ressort de l'Assemblée nationale. Sa dénomination d'usage est bien « Philippe Martin ».
↑Suppléée du au par Olivier Dosne lors de sa présence au gouvernement. Démissionnaire le , son siège reste vacant jusqu'à la fin de la législature.
↑Suppléée du au par Philippe Morenvillier lors de sa présence au gouvernement. Démissionnaire le , son siège reste vacant jusqu'à la fin de la législature.
↑Élue le lors d'une élection partielle faisant suite à l'annulation le de l'élection de Jean-Frédéric Poisson, lui-même élu le en remplacement de Christine Boutin, démissionnaire.
↑Suppléé du au par Jean-Pierre Marcon lors de sa présence au gouvernement. Démissionnaire le , son siège reste vacant jusqu'à la fin de la législature.