Martine Pinville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Martine Pinville
Illustration.
Martine Pinville, en septembre 2011.
Fonctions
Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
En fonction depuis le
(8 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Président Alain Rousset
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire

(1 an, 10 mois et 23 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Manuel Valls II
Cazeneuve
Prédécesseur Carole Delga
Successeur Olivia Grégoire (indirectement, ministre)
Députée française

(2 jours)
Élection 10 juin 2012
Circonscription 1re de la Charente
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SER
Prédécesseur David Comet
Successeur Thomas Mesnier

(3 ans et 27 jours)
Élection 10 juin 2012
Circonscription 1re de la Charente
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur Jean-Claude Viollet
Successeur David Comet

(5 ans)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 4e de la Charente
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur Jean-Claude Beauchaud
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Angoulême (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Fonctionnaire des impôts

Martine Pinville, née le à Angoulême en France, est une femme politique française. Députée de la Charente entre 2007 et 2015, elle est nommée secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire le jusqu'au .

Martine Pinville est conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine depuis le . Depuis le , elle préside le groupe Parti socialiste, Place Publique et apparentés au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, succédant à Matthias Fekl.

Biographie[modifier | modifier le code]

Capacitaire en droit, Martine Pinville est fonctionnaire des impôts.

Très engagée dans la vie associative locale[réf. nécessaire], elle est militante au PS depuis 1983. Elle en est toutefois exclue lors du bureau national du pour avoir maintenu sa candidature aux élections législatives face à Malek Boutih, candidat officiel, parachuté dans la circonscription[1].

Martine Pinville est élue députée le , pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 4e circonscription de la Charente en devançant, en tant que dissidente PS, le candidat officiel PS Malek Boutih au premier tour[2], puis en battant Philippe Mottet (UMP) au second tour avec 57,03 % des suffrages. Elle prend ainsi la suite de Jean-Claude Beauchaud (PS), qu'elle choisit comme suppléant. Elle siège au groupe socialiste en tant qu'apparentée entre 2007 et 2009 et est membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales. Elle réintègre le groupe socialiste le .

Soutien de François Hollande dès le début de la primaire socialiste de 2011, elle est chargée du dossier de la dépendance dans la campagne de François Hollande[2] puis devient en 2012 secrétaire nationale du Parti socialiste chargée des questions de santé[3]. Elle est réélue lors des élections législatives françaises de 2012 sous l'étiquette du PS dès le premier tour avec 50,16 % des suffrages dans la 1re circonscription de la Charente, issue du redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010.

Membre de la commission des affaires sociales, elle réalise un travail apprécié dans le cadre de commissions ou de missions d'études sur les questions liées à la santé : prévention et adaptation au vieillissement, santé mentale et avenir de la psychiatrie, immigrés âgés, santé à l’école, système prostitutionnel, services à la personne... et joue un rôle important dans le processus de modulation des allocations familiales en fonction des revenus en 2014[2].

Le elle est nommée secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, auprès du ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique. Elle remplace dans ses fonctions Carole Delga, qui démissionne afin de faire campagne pour les élections régionales dans la nouvelle région issue de la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon[4].

Lors de l'élection régionale de 2015 en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, elle figure en deuxième place de la liste socialiste de la Charente[5].

Candidate à sa réélection lors des élections législatives de 2017, elle est battue dès le premier tour.

En 2018, elle soutient la candidature de Stéphane Le Foll pour le congrès d'Aubervilliers du PS[6].

Mandats[modifier | modifier le code]

A l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Maire et conseiller municipal[modifier | modifier le code]

  • -  : conseillère municipale à Balzac (Charente).
  • -  : adjointe au maire de Balzac.
  • depuis 2014 : conseillère régionale
  • Depuis 2020 : conseillère municipale à Angoulême

Mandat intercommunal[modifier | modifier le code]

  • depuis 2001 : présidente du pays d’Entre Touvre et Charente

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Boutih, un parachuté vilipendé en Charente, Libération,
  2. a b et c Corinne Laurent, « Clotilde Valter et Martine Pinville, deux fidèles de l’Élysée entrent au gouvernement », la-croix.com, (consulté le )
  3. Martine Pinville monte en grade au PS, Sud Ouest,
  4. Sylvain Chazot, « Clotilde Valter et Martine Pinville rejoignent le gouvernement Valls », lelab.europe1.fr, 17 juin 2015.
  5. Mariana Grépinet, « Régionales - Sept ministres montent au feu », Paris Match, semaine du 22 au 28 octobre 2015, page 41.
  6. Agence France-Presse, « Congrès du PS: qui soutient qui? », liberation.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]