Christophe Priou

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Christophe Priou
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(3 ans et 30 jours)
Élection
Circonscription Loire-Atlantique
Groupe politique LR
Successeur Laurence Garnier
Conseiller régional des Pays de la Loire

(5 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection 13 décembre 2015
Circonscription Loire-Atlantique
Président Bruno Retailleau
Christelle Morançais
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 7e de la Loire-Atlantique
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur René Leroux
Successeur Sandrine Josso
Maire de Guérande

(6 ans et 19 jours)
Prédécesseur Annick Mahé
Successeur Stéphanie Phan Thanh
Maire du Croisic

(12 ans, 8 mois et 26 jours)
Prédécesseur Marcel Laurent
Successeur Michèle Quellard
Conseiller général de la Loire-Atlantique

(8 ans, 6 mois et 15 jours)
Circonscription Canton du Croisic
Prédécesseur Jean-Pierre Auffret
Successeur Christian Canonne
Vice-président du conseil général de la Loire-Atlantique

(1 an, 3 mois et 19 jours)
Président André Trillard
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Nantes (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Profession Cadre de Chambre de commerce et d'industrie

Christophe Priou, né le à Nantes (Loire-Atlantique), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Il est cadre de chambre de commerce et d'industrie en disponibilité.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 7e circonscription de la Loire-Atlantique. Il est réélu en 2007 pour la XIIIe législature.

Il fait partie du groupe UMP.

En octobre 2012, il fait partie des dix-sept députés du groupe UMP (sur 195) à voter contre la ratification du pacte budgétaire européen[1].

Le 27 novembre 2012, il adhère au groupe Rassemblement UMP présidé par François Fillon [2].

Le 8 juillet 2013, il démissionne de son mandat de maire pour protester contre l'installation illégale de gens du voyage dans la commune de Guérande. Le 18 juillet, il revient sur sa décision qui n'avait pas encore été actée par la préfecture.

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[3].

Il est élu sénateur le 24 septembre 2017 avec 462 voix, et devient membre de la Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable.

Le 12 janvier 2020, il annonce lors de la cérémonie des vœux à l'Hôtel de ville de La Baule, son intention de démissionner de son mandat de sénateur afin de céder sa place à la candidate LR aux élections municipales de Nantes Laurence Garnier, si celle-ci venait à échouer pour ravir la mairie à la candidate socialiste sortante, Johanna Rolland. Laurence Garnier était alors placée seconde sur la liste LR lors des élections sénatoriales de 2017 dans la Loire-Atlantique[4]. Il démissionne le [5].

Mandats[modifier | modifier le code]

  • -  : adjoint au maire du Croisic (Loire-Atlantique).
  • -  : conseiller général de la Loire-Atlantique.
  • -  : maire du Croisic.
  • -  : vice-président du conseil général de la Loire-Atlantique.
  • -  : maire de Guérande.
  • -  : député de la 7e circonscription de la Loire-Atlantique (réélu en 2007 et en 2012).
  • -  : sénateur de la Loire-Atlantique.

Mandats locaux en cours :

Tentative d'assassinat par colis piégé[modifier | modifier le code]

Le 24 novembre 2000, à La Baule-Escoublac, un colis piégé qui lui était destiné, livré quelques mois plus tôt et contenant une chaîne Hifi dissimulant un bidon de bière rempli d'explosifs, tue un technicien (Jacques Leparoux) qui préparait un pot de départ dans la salle de réunion du Syndicat intercommunal de la Côte d'Amour et de la presqu'île guérandaise (SICAPG), chargé des questions d'environnement de la presqu'île de Guérande[6]. Le coupable de l'attentat est un jeune militant d'extrême droite alors âgé de 29 ans, Philippe Rivet, qui souhaitait se présenter aux cantonales de 2001 contre Christophe Priou. Il est condamné à 28 ans de prison aux assises de Loire-Atlantique en 2004[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Analyse du scrutin n° 30 - Première séance du 09/10/2012 : Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (1re lecture) », sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale, (consulté le )
  2. Article du Monde (27.11.2012)
  3. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  4. Antony Torzec, « En cas de défaite à la mairie de Nantes, Laurence Garnier (LR) a déjà un plan B… au Sénat », sur Mediacités, (consulté le )
  5. Composition du sénat.
  6. Par Frédéric Vézard avec Rodolphe L et ais à La BauleLe 25 novembre 2000 à 00h00, « Mystère sur l'explosion meurtrière de La Baule », sur leparisien.fr, (consulté le )
  7. Nicolas de La Casinière, « Vingt-huit ans de prison pour le nazillon poseur de bombe », sur Libération.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]