Damien Meslot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Damien Meslot
Illustration.
Damien Meslot en 2014.
Fonctions
Maire de Belfort
En fonction depuis le
(10 ans et 20 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Étienne Butzbach
Président du Grand Belfort
En fonction depuis
(7 ans, 3 mois et 23 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur nouvelle agglomération
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 1re du Territoire de Belfort
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Raymond Forni
Successeur Ian Boucard
Conseiller général du Territoire de Belfort

(22 ans et 6 jours)
Circonscription Canton de Belfort-Centre
Président Christian Proust
Yves Ackermann
Prédécesseur Philippe Garot
Successeur Marie-Hélène Ivol
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Belfort (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR

Damien Meslot
Liste des maires de Belfort

Damien Meslot, né le à Belfort, est un homme politique français. Il est actuellement maire de Belfort et président de la communauté d'agglomération Grand Belfort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Damien Meslot a effectué sa scolarité à Belfort à l’école primaire de la rue de la Première Armée, puis au collège Châteaudun et au lycée Gustave Courbet. Il est diplômé de l’école de commerce de Reims et de la Middlesex Business School de Londres et titulaire d’un DESS de droit de la faculté de Strasbourg. Il a effectué son service militaire au 35e Régiment d’Infanterie de Belfort en tant que sous-officier.

Adhérent au RPR dès l'âge de quatorze ans, il est élu, pour la première fois, avant ses 30 ans, au conseil général du Territoire de Belfort pour le canton de Belfort-Centre en 1992. Il devient député suppléant lors des élections législatives de 1993 avec l'élection de Jean Rosselot à la députation (1re circonscription du Territoire de Belfort). En 1997, il est nommé secrétaire départemental du RPR, poste qu'il a occupé à la fédération UMP du Territoire de Belfort jusqu'en [1].

Il est élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la première circonscription du Territoire de Belfort en battant Raymond Forni, président sortant de l'Assemblée nationale[1]. Il fait partie du groupe UMP.

En 2005, Damien Meslot est nommé par Nicolas Sarkozy à la commission de l'action militante de l'UMP.

Le , Damien Meslot s'est déclaré « candidat à la candidature » pour mener la liste d'union de la droite lors des élections municipales à Belfort prévues au printemps 2008.

Par ailleurs, Damien Meslot est l'auteur de la proposition de loi no 2535 sur l'obligation d'équiper tous les lieux d'habitation de détecteurs de fumée. Cette proposition de loi a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale, le , avant d'être intégrée en 2009 à la loi Boutin.

Damien Meslot aux côtés de Cédric Perrin, David Douillet, Benoît Brocart et Jean-Pierre Chevènement.

À l'issue du premier tour des élections législatives de 2007, Damien Meslot a obtenu 49,99 % des suffrages (14 044 voix) face à la candidate socialiste Anne-Marie Forcinal (24,02 %, 6 748 voix), manquant la réélection dès le premier tour de 4 voix. Au second tour, le , il est réélu député avec 58,66 % (16 478 voix) contre 41,34 % pour la candidate socialiste Anne-Marie Forcinal[2].

Candidat aux élections municipales de 2008 à Belfort, sa liste recueille 32,34 % au premier tour et 38,06 % au deuxième tour en triangulaire contre le MRC et le MoDem, ce qui s'avère insuffisant pour battre le maire sortant Étienne Butzbach, qui totalise 48,27 % au deuxième tour.

À la suite d'une plainte du Parti socialiste, il est condamné pour outrage à magistrats en [3]. Il avait alors tenu des propos, lors des élections législatives de 2007, envers le Procureur de la République ainsi que le juge d'instruction.

Depuis mars 2009, il est secrétaire national de l'UMP chargé de l’accueil et de la formation des nouveaux adhérents du parti.

Damien Meslot conduit la liste UMP sur le Territoire de Belfort pour les élections régionales de 2010.

En , Damien Meslot est condamné en appel pour outrage à magistrat à 1 000  d'amende[4] après une première condamnation en février[5], à sa mise en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour « atteinte à la sincérité d'un vote par manœuvres frauduleuses », qui s'était soldée par un non-lieu. Son recours devant la Cour européenne des droits de l'homme est déclaré irrecevable en février 2018[6],[7].

Il est l'un des députés UMP à voter contre le Pacte budgétaire européen en .

Candidat UMP à Belfort aux élections municipales de 2014, il l'emporte au second tour le [8], puis est élu maire le par le conseil municipal.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé avec plusieurs personnalités conseiller politique. Au second tour, il soutient François Fillon.

Au terme des élections municipales de 2020 dans le Territoire de Belfort, il est réélu maire de Belfort et président de la communauté d'agglomération du Grand Belfort[9]

Synthèse des mandats[modifier | modifier le code]

Assemblée nationale
Conseil général du Territoire de Belfort
Intercommunalités
Commune de Belfort
  • -  : Conseiller municipal de Belfort

Mandats en cours[modifier | modifier le code]

  • Depuis le  : Maire de Belfort
  • Depuis  : Président de la communauté d'agglomération du Grand Belfort.

Décorations[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « La Légion d’honneur pour Damien Meslot : Le maire de Belfort fait partie de la promotion du Nouvel An qui vient d’être publiée au Journal officiel », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Résultats des élections législatives », Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  3. Le Monde avec AFP et Reuters, « Un député UMP condamné pour outrage à magistrat : Le député de Belfort Damien Meslot a été condamné pour avoir traité un procureur de "gaucho de m..." », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le député UMP Damien Meslot condamné pour outrage à magistrat », sur archives-lepost.huffingtonpost.fr, .
  5. « Le député Damien Meslot condamné »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lexpress.fr.
  6. Claire Courbet, « Belfort : la CEDH confirme la condamnation pour outrages à magistrats de Damien Meslot : La Cour européenne des droits de l'Homme a estimé que la condamnation du maire de Belfort était justifiée », France 3 Bourgogne-Franche-Comté,‎ 8/2/2018 mis à jour le 12/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Décision : Requête no 50538/12 Damien MESLOT contre la France », Cinquième section, Cour européenne des droits de l'homme (consulté le ).
  8. Résultats officiels pour la commune de Belfort
  9. Rémi Farge, « Damien Meslot réélu président du Grand Belfort dans un fauteuil : Trois jours après sa réélection comme maire de Belfort, Damien Meslot a été reconduit comme président du Grand Belfort à l’issue du premier conseil communautaire de la mandature, lundi soir au Phare », L'Est républicain,‎ 6/7/2020 mis à jour le 6/10/2022 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Mado Oblin, « Damien Meslot élu président du Pôle Métropolitain Nord Franche-Comté : Damien Meslot, président du Grand-Belfort prend la tête du Pôle Métropolitain Nord Franche-Comté. Il veut dynamiser cette collectivité et lui donner un vrai poids politique et économique », France Bleu Belfort Montbéliard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce n'est pas une surprise car il y a une rotation entre les élus des cinq communautés de commune qui constituent le Pôle Métropolitain. Le prochain sera le président du Pays d'Héricourt ».