Jean-Pierre Decool

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Jean-Pierre Decool
Fonctions
Sénateur français

(6 ans et 1 jour)
Élection 24 septembre 2017
Circonscription Nord
Groupe politique LIRT (apparenté)
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 14e du Nord
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique app. UMP (2002-2012)
app. R-UMP (2012-2013)
app. UMP (2013-2015)
app. LR (2015-2017)
Prédécesseur Monique Denise
Successeur Paul Christophe
Conseiller général du Nord

(21 ans et 2 jours)
Circonscription Canton de Bourbourg
Prédécesseur Olivier Varlet
Successeur Canton supprimé
Maire de Brouckerque

(23 ans et 4 mois)
Prédécesseur Anne-Marie Chevalier
Successeur Marie-Claude Lermytte-Bavay
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Bourbourg (France)
Nationalité Français
Parti politique RPR
UMP
LR
DVD
Profession Professeur de mathématiques

Jean-Pierre Decool
Maires de Brouckerque

Jean-Pierre Decool, né le à Bourbourg (France) est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Decool, né le à Bourbourg, est professeur de mathématiques en disponibilité. Il entre au conseil d’administration d’une association de pêche de Brouckerque à 16 ans. Il était[Quand ?] professeur d'éducation physique et sportive[réf. nécessaire].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Decool s'engage dans l'action publique en tant que conseiller municipal de Brouckerque en 1983, puis devient maire en 1990 après le départ à la retraite du maire Anne-Marie Chevalier. Il sera réélu en 1995, 2001 et 2008 mais décide de ne pas briguer un cinquième mandat en 2014. Il conquiert également le siège de conseiller général du canton de Bourbourg en 1994 qu’il occupe depuis lors et s’investit dans les structures intercommunales : il est président fondateur de la Communauté de Communes de la Colme de 1993 à 2002, président fondateur du Pays des Moulins de Flandre de 2005 à 2008 et président de l’Association des maires du Nord de 1996 à 2002. Il est également député suppléant de Gabriel Deblock de 1993 à 1997 avant de se présenter lui-même aux élections législatives.

Il est élu député le , pour la XIIe législature, dans la quatorzième circonscription du Nord. N'étant carté dans aucun parti politique, il est tout de même apparenté au groupe UMP à l'Assemblée nationale. Il est réélu, au 1er tour, le dans cette même circonscription avec 56,67 % des voix. Il est membre de la Droite populaire qui est considérée comme l'aile droite de l'UMP. Il est à nouveau réélu député de la même circonscription lors des élections législatives de 2012 avec 53,44 % des voix au second tour face au candidat du Parti socialiste[1]. Lors de cette XIVe législature, il est de nouveau apparenté au groupe UMP, mais rejoint le le groupe Rassemblement-UMP de François Fillon, toujours en tant qu'apparenté[2], avant sa dissolution en . Par ailleurs, il se rattache financièrement à Démocratie et République, un microparti fondé par Jean-Louis Masson[3], regroupant des députés opposés au mariage homosexel.

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[réf. souhaitée].

En 2017, il achète trois permanences parlementaires avec son indemnité représentative de frais de mandat (enveloppe d'environ 5 300 euros mensuels destinée à couvrir les dépenses courantes des députés), dont l'une est devenue un salon de toilettage canin tenu par sa fille[4].

Actions politiques[modifier | modifier le code]

Fin , Jean-Pierre Decool explique dans Nord Éclair son opposition au mariage homosexuel : « Je crains qu'en commençant par autoriser le mariage, on ne passe ensuite à l'adoption par des couples homosexuels. […] Dans ma famille, j'ai été élevé par un père et une mère et pour moi, ce sont des rôles complémentaires. Je ne dis pas que deux hommes ensemble ne peuvent pas élever correctement un enfant, mais je préfère rester dans ma cohérence intellectuelle »[5].

En 2014, Jean-Pierre Decool remet en cause l'accès à l'IVG en souhaitant la suppression de son remboursement[6].

Mandats[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Résultats des élections législatives - Nord (59) - 14e circonscription », sur www.interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le )
  2. « Le groupe filloniste compte un membre de plus », Le Figaro, .
  3. « Rattachement des députés à un parti ou un groupement politique dans le cadre de la législation sur le financement de la vie politique (déclarations parvenues en novembre 2012) » [PDF], sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale, (consulté le )
  4. « Quand une permanence de député enrichit l'élu... et devient le salon de toilettage canin de sa fille », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Polémique. Faut-il légaliser le mariage homosexuel ?, encart Contre, NordEclair.fr, W., samedi 30 juillet 2011 à 06h00, http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/07/30/polemique-faut-il-legaliser-le-mariage-h.shtml consulté le 1er août 2011.
  6. Baptiste Legrand, « Ces 19 députés UMP qui veulent dérembourser l'IVG », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]