Georges Ginesta

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Georges Ginesta
Illustration.
Fonctions
Sénateur du Var

(3 ans et 8 jours)
Groupe politique LR
Prédécesseur Hubert Falco
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 10 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 5e du Var
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur François Léotard
Successeur Philippe Michel-Kleisbauer
Conseiller général du Var

(6 ans et 4 jours)
Circonscription Canton de Saint-Raphaël
Prédécesseur René-Georges Laurin
Successeur Françoise Dumont
Maire de Saint-Raphaël

(22 ans, 3 mois et 10 jours)
Prédécesseur Charles Omede
Successeur Frédéric Masquelier
Biographie
Nom de naissance Jordi Ginesta
Date de naissance (81 ans)
Lieu de naissance Saint-Raphaël (Var)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Profession Ingénieur

Jordi Ginesta dit Georges Ginesta, né le à Saint-Raphaël (Var), est une personnalité politique française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jordi (« Georges ») Ginesta est ingénieur ESTP 1968.

Il est élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la cinquième circonscription du Var. Il fait partie du groupe UMP. Il a également été maire de Saint-Raphaël (1995-2017) et président de la Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (2013-2017).

Georges Ginesta a cosigné en 2004 une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme[1] mais a voté en 2007 le projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort[2].

Il est réélu comme député le dès le premier tour avec 57,17 % des voix.

Le , il devient le nouveau président de la Fédération UMP du Var pour 3 ans après avoir été élu par le comité départemental de son parti lors d'une élection où il fut le seul candidat. Il succède ainsi à Hubert Falco.

Il soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012.

Dans Les Frères invisibles[3], Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre indiquent que Georges Ginesta n’a jamais fait mystère de son engagement dans la franc-maçonnerie française.

Il soutient François Fillon pour la Primaire française de la droite et du centre de 2016[4]. Il devient sénateur du Var en , après la démission d'Hubert Falco, qui a préféré conserver son mandat de maire de Toulon.

Polémiques et enquêtes judiciaires[modifier | modifier le code]

En , le Canard enchaîné révèle que la maison personnelle de Georges Ginesta, située dans le quartier de Boulouris, a été déclarée par ses soins comme permanence électorale. Le journal satirique révèle qu'il s'agit d'une villa de 240 m² avec piscine à débordement, chambre de maître, terrasse privative et jardin de 2 300 m². Et que ce bien aurait été acquis grâce à l'Indemnité représentative de frais de mandat[5]. Il possèderait également sept appartements et deux villas de luxe entre Saint-Raphaël et Fréjus[6].

En , Le Point épingle Georges Ginesta pour conflit d'intérêts et favoritisme lors de l'attribution de marchés publics[7]. En effet, celui-ci accordait le monopole du BTP dans la région de Saint-Raphaël sans appel d'offres à une poignée d'entreprise toutes assurées par l'agence Axa de Georges Ginesta lui-même. Une enquête est ouverte en 2018 pour prise illégale d'intérêt et favoritisme[6].

Mandats[modifier | modifier le code]

  • -  : membre du conseil municipal de Saint-Raphaël (Var).
  • -  : adjoint au maire de Saint-Raphaël (Var).
  • -  : maire de Saint-Raphaël (Var).
  • -  : vice-président du conseil général du Var.
  • -  : député de la cinquième circonscription du Var.
  • -  : sénateur du Var.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Proposition de loi n°1521 du 8 avril 2004
  2. Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle
  3. Éditions Albin Michel, 2001, spécialement p. 79.
  4. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  5. « Polémique sur sa villa: Ginesta rompt le silence », sur archives.varmatin.com (consulté le )
  6. a et b Christophe Nobili, « Le sénateur-assureur ne manque pas d'assurance », Le Canard Enchaîné, no 5119,‎ .
  7. 6 Medias, « Le maire de Saint-Raphaël sur la sellette », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]