Marie-Josée Roig

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Marie-Josée Roig
Illustration.
Fonctions
Maire d'Avignon

(18 ans, 9 mois et 11 jours)
Prédécesseur Guy Ravier
Successeur Cécile Helle
Députée française

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 1re de Vaucluse
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Alain Cortade
Successeur Michèle Fournier-Armand

(1 an, 10 mois et 11 jours)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 1re de Vaucluse
Législature XIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Cécile Helle
Successeur Alain Cortade

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 1re de Vaucluse
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Guy Ravier
Successeur Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à l'Intérieur

(6 mois et 2 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Jean-François Copé
Ministre de la Famille et de l'Enfance

(7 mois et 29 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Christian Jacob
(ministre délégué)
Successeur Philippe Douste-Blazy
Présidente du Grand Avignon

(13 ans, 3 mois et 4 jours)
Prédécesseur Création
Successeur Jean-Marc Roubaud
Biographie
Date de naissance (85 ans)
Lieu de naissance Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Profession Professeur de lettres

Marie-Josée Roig, née le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est une femme politique française.

Maire RPR puis UMP d'Avignon de 1995 à 2014, elle est également présidente de la Communauté d'agglomération du Grand Avignon depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014.

Elle fut députée de Vaucluse de 1993 à 1997, puis de 2002 jusqu'à son entrée au gouvernement le comme ministre de la Famille et de l'Enfance. Elle devient ensuite ministre déléguée à l'Intérieur du au , avant de retrouver les bancs de l’Assemblée nationale pour la 1re circonscription de Vaucluse entre 2007 et 2012.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Marie-Josée Roig, née Méliorat, est la fille d'une mère institutrice et d'un père typographe au quotidien régional L'Indépendant[1]. Elle étudie à la faculté de lettres de Montpellier. Elle obtient une licence en lettres et un diplôme de philologie romane[2]. Elle commence sa carrière comme professeure de lettres au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Marie-Josée Roig rejoint le RPR après sa création en 1976. Elle est élue conseillère municipale d'Avignon en 1983 sur la liste de Jean-Pierre Roux, dont elle devient l'adjointe chargée de la culture.

Elle est élue députée sous l'étiquette RPR pour la première fois en 1993, dans la 1re circonscription de Vaucluse face à Jean-Pierre Roux, candidat de droite dissident. Deux ans plus tard, en , elle est élue maire d'Avignon[3].

Lors des élections législatives de 1997, elle est candidate à sa réélection. Elle est battue par Élisabeth Guigou à l'issue d'une triangulaire[4].

Elle est réélue maire d'Avignon en face à Élisabeth Guigou et de nouveau en [5],[6].

Lors des élections législatives de 2002, elle retrouve son siège de députée par 58,36 % des suffrages face à Cécile Helle et fait partie du groupe UMP[7], parti politique nouvellement créé. C'est d'ailleurs à ses côtés, à Avignon, que Jacques Chirac choisit d'annoncer publiquement sa candidature à la présidence de la République[8].

Elle est ministre de la Famille et de l'Enfance de mars à [9]. Le , à la suite du remaniement du gouvernement après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, elle est nommée ministre déléguée à l'Intérieur, auprès de Dominique de Villepin, en remplacement de Jean-François Copé. Le , ses fonctions prennent fin avec la démission du gouvernement faisant suite au résultat du référendum relatif au traité constitutionnel européen[10].

Lors des élections législatives de 2007, elle parvient à se faire réélire députée de la 1re circonscription de Vaucluse avec 56,71 % des voix, face à Michèle Fournier-Armand.

Elle figure en dernière position sur la liste vauclusienne de Thierry Mariani pour les élections régionales de en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

En , elle annonce publiquement son intention de ne pas se représenter aux législatives de dans la 1re circonscription de Vaucluse. Elle indique être candidate à sa propre succession à Avignon pour les municipales de 2014[11] puis se ravise en .

Après la révélation de l'embauche de son fils comme assistant parlementaire durant les cinq années de sa dernière législature, et les soupçons d'emploi fictif qu'elle dément, Marie-Josée Roig annonce le , qu'elle ne sera pas présente sur la liste de Bernard Chaussegros, chef d'entreprise, investi en juin par l'UMP afin de conduire une future liste en vue des municipales de 2014 à Avignon[12],[13].

Synthèse des mandats[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Marie-Josée Roig au scanner », sur LExpress.fr, (consulté le )
  2. « Marie-Josée Roig, de la mairie d'Avignon au ministère de la famille », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Famille. Roig, génération Chirac », sur Le Telegramme, (consulté le )
  4. « De conseillère municipale à ministre », sur LaProvence.com, (consulté le )
  5. « Marie-Josée Roig décroche son troisième mandat », sur LaProvence.com, (consulté le )
  6. « Avignon : Marie-Josée Roig réélue face à Elisabeth Guigou », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Fiche de l'Assemblée nationale
  8. « Déclaration Chirac candidature » [vidéo], sur Ina.fr (consulté le ).
  9. « Bio de Marie-Josée Roig », sur L'Obs, (consulté le )
  10. « Seule ministre habilitée à conserver sa mairie, Marie-Josée Roig fait des envieux au gouvernement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Roig abandonne et ouvre un boulevard à la gauche, le Ravi, janvier 2012.
  12. « Avignon : la maire UMP Marie-Josée Roig renonce aux élections municipales », Le Dauphiné libéré, 21 octobre 2013.
  13. Patrice Palau, « “L’après Roig” a commencé », Le Dauphiné libéré, 22 octobre 2013.
  14. http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000607329

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]