Maurice Leroy

Maurice Leroy | |
![]() Maurice Leroy, en 2009. | |
Fonctions | |
---|---|
Vice-président de l'Assemblée nationale | |
– (5 mois et 23 jours) |
|
Président | François de Rugy |
Législature | XVe |
Prédécesseur | Yves Jégo |
Successeur | Francis Vercamer |
Député | |
– (6 ans, 6 mois et 20 jours) |
|
Élection | 17 juin 2012 |
Réélection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 3e de Loir-et-Cher |
Législature | XIVe et XVe |
Groupe politique | UDI (2012-2017) LC (2017) UAI (2017-2019) UDI (depuis 2019) |
Prédécesseur | Pascal Brindeau |
Successeur | Pascal Brindeau |
– (13 ans, 6 mois et 3 jours) |
|
Élection | 1er juin 1997 |
Réélection | 9 juin 2002 17 juin 2007 |
Circonscription | 3e de Loir-et-Cher |
Législature | XIe, XIIe et XIIIe |
Groupe politique | NC (2007-2010) |
Prédécesseur | Jean Desanlis (UDF) |
Successeur | Pascal Brindeau |
Président du conseil général puis départemental de Loir-et-Cher | |
– (13 ans, 3 mois et 10 jours) |
|
Élection | 28 mars 2004 |
Prédécesseur | Michel Dupiot |
Successeur | Nicolas Perruchot |
Ministre de la Ville | |
– (1 an, 5 mois et 26 jours) |
|
Président | Nicolas Sarkozy |
Gouvernement | François Fillon III |
Prédécesseur | Fadela Amara |
Successeur | François Lamy |
Maire du Poislay | |
– (11 ans, 11 mois et 27 jours) |
|
Élection | 12 mars 2008 |
Successeur | Michel Pionnier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (1986-1995) RPR (1995-2003) UDF (2003-2007) NC (2007-2012) UDI (depuis 2012) |
Diplômé de | Université Paris-XIII |
modifier ![]() |
Maurice Leroy, né le à Paris, est un homme politique français, membre de l'Union des démocrates et indépendants. Du au , il est ministre de la Ville du gouvernement François Fillon. Il est député de Loir-et-Cher de 1997 à 2019, il est également président du conseil général puis départemental de Loir-et-Cher de 2004 à 2017.
Sommaire
Carrière[modifier | modifier le code]
Début de carrière[modifier | modifier le code]
Ancien membre d'un syndicat étudiant communiste, il est titulaire d'une maîtrise d'économie et du diplôme d'études comptables et financières (aujourd'hui DCG) obtenus à l'Université Paris-XIII. En 1982, il devient directeur de cabinet du maire d'Orly, avant d'occuper, de 1984 à 1990, les fonctions de secrétaire général du groupe communiste au Sénat.
Du communisme au centre-droit[modifier | modifier le code]
Il dirige ensuite le cabinet du président du conseil général du Val-de-Marne de 1990 à 1991, puis celui de la sénatrice-maire communiste de Nanterre, Jacqueline Fraysse, de 1991 à 1992. Il se rapproche alors de Charles Pasqua, qui le nomme chargé de mission à son cabinet au conseil général des Hauts-de-Seine en 1993, poste qu'il occupera ensuite auprès du ministre délégué de la Ville et de l'Intégration, Éric Raoult, de 1995 à 1997.
Député de Loir-et-Cher[modifier | modifier le code]
Il est élu député dans la 3e circonscription de Loir-et-Cher le 1er juin 1997 en battant au second tour le maire de Vendôme, Daniel Chanet, avec 55,4 % des voix. Le 9 juin 2002, il est réélu dès le premier tour avec 50,6 % des suffrages. Le 17 juin 2007, enfin, il est reconduit pour un troisième mandat avec 58,3 % au second tour, pour la XIIIe législature. Lors des élections législatives de 2012, il retrouve son poste de député qu'il avait quitté à la suite de son entrée au gouvernement. Pour cette XIVe législature, il siège au groupe UDI et se rattache financièrement à Démocratie et République, un parti fondé par Jean-Louis Masson[1].
Il rejoint l'Union pour la démocratie française (UDF) en 2003, et fait campagne pour une « Europe fédérale » aux élections européennes de 2004 et lors du référendum sur la constitution européenne en mai 2005.
Soutien de Bayrou, puis de Sarkozy[modifier | modifier le code]
En 2007, lors de la campagne présidentielle, il soutient au premier tour la candidature de François Bayrou dont il est le porte-parole. Avec 23 autres députés UDF, il décide de ne pas suivre la consigne de « non choix » soutenue par François Bayrou et vote au second tour pour Nicolas Sarkozy. Il participe aux côtés d’Hervé Morin à la création du Nouveau Centre, plaidant « pour un centre libre dans la majorité présidentielle »[2],[3], dont il est le porte-parole jusqu’à son entrée au gouvernement en 2010.
Le , il signe, avec seize autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[4] avant de « dénoncer un coup politique » quelques jours plus tard[5].
Le 6 octobre 2009, il est élu vice-président de l’Assemblée nationale et représente le Nouveau Centre au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Il est réélu 2e vice-président de l'Assemblée nationale en octobre 2010.
Ministre de la Ville[modifier | modifier le code]
Il est nommé ministre de la Ville le 14 novembre 2010 au sein du gouvernement François Fillon III.
Il poursuit les programmes lancé par ces prédécesseurs : action de l'Anru dans 485 quartiers, programme de réussite éducative, prorogation des ZFU jusqu'en 2014, renforcement de la collaboration avec les collectivités locales dans 33 contrats urbains de cohésion sociale... Plus de 300 délégués des préfets dans les quartiers sont nommés.
Il est battu aux élections sénatoriales de 2011.
Après 2012[modifier | modifier le code]
Le 17 juin 2012, il est réélu député de la troisième circonscription de Loir-et-Cher à Vendôme avec 58,03 % des voix.
Il est nommé porte-parole de l'Union des démocrates et indépendants, le 18 septembre 2012. Deux jours plus tard, il quitte le Nouveau Centre pour participer pleinement au nouveau parti et s'opposer à Hervé Morin qui considère que le NC doit garder une identité[6].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7] et François Fillon pour le second tour[8].
Il intègre de nouveau la direction de Les Centristes à la suite de la fusion du Nouveau Centre et des « Bâtisseurs de l'UDI » en décembre 2016.
En juin 2017, il est réélu député[9].
Fin octobre 2017, il relaie à l'Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises[10],[11],[12].
Le député UDI et ancien ministre de la Ville Maurice Leroy a été élu le vice-président de l'Assemblée nationale par 291 voix contre 21, en remplacement d'Yves Jégo, une fonction qu'il a déjà occupée à deux reprises dans le passé[13].
Le 10 décembre 2018, il est élu vice-président du conseil départemental de Loir-et-Cher, chargé du tourisme et conformément à la loi sur le non-cumul des mandats, il annonce sa démission d'ici le 10 janvier 2019, de son mandat de député de la 3e circonscription de Loir-et-Cher, c'est son suppléant Pascal Brindeau qui lui succédera[14]. Le 18 décembre 2018, il pose sa dernière question d'actualité au gouvernement à l'Assemblée nationale ; le président de l'Assemblée nationale et le Premier ministre prononcent alors tous deux un discours en son honneur. Le Premier ministre salue sa carrière par la phrase : « La République c'est Leroy ! »[15].
Après sa démission parlementaire, Maurice Leroy annonce s'engager dans un projet professionnel avec la Russie. Il est ainsi sollicité par le maire de Moscou pour devenir directeur général adjoint du Grand Moscou, chargé des grands projets internationaux[réf. nécessaire].
Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]
- 19 mars 1989 – 18 mars 2001 : maire du Poislay (Loir-et-Cher)
- 27 mars 1994 – : membre du conseil général de Loir-et-Cher (canton de Droué)
- 12 juin 1997 – 15 décembre 2010 : député de Loir-et-Cher
- janvier 2003 – mai 2007 : secrétaire national exécutif de l'UDF, chargé des fédérations
- 1er avril 2004 – 11 juillet 2017 : président du conseil général puis départemental de Loir-et-Cher
- 1er juin 2005 – 1er décembre 2006 : vice-président de l'Assemblée nationale
- mai 2008 – 14 novembre 2010 : porte-parole du Nouveau Centre
- 6 octobre 2009 – 14 novembre 2010 : vice-président de l'Assemblée nationale
- 14 novembre 2010 – : ministre de la Ville
- 17 juin 2012 : député de Loir-et-Cher
Publications[modifier | modifier le code]
- Parole d'affranchi, éd. Cherche Midi, 2011
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Rattachement des députés à un parti ou un groupement politique dans le cadre de la législation sur le financement de la vie politique (déclarations parvenues en novembre 2012) » [PDF], sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale, (consulté le 5 décembre 2012)
- Tribune du Figaro du 9 mai 2007
- Tribune du Monde du 30 mai 2007
- « L'Appel républicain de Marianne », no 565 de Marianne, 16 février 2008
- « Appel du 14 février : Leroy dénonce «un coup politique» », Le Figaro, 19 février 2008.
- http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/09/20/Je-vais-adherer-directement-a-l-UDI.
- Bruno Jeudy, « Nicolas Sarkozy : la France, son combat », Paris Match, semaine du 25 au 31 août 2016, pages 38-45.
- Charlie Vandekerkhove, « Primaire à droite: le grand écart des soutiens à Fillon, de l'UDI à l'extrême droite », bfmtv.com, 23 novembre 2016.
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le 19 mai 2018).
- « Quand le Medef livre des amendements clé en main aux députés LR et Modem », Challenges, (lire en ligne, consulté le 22 novembre 2017)
- « Ces amendements "made in" Medef présentés par les députés », Marianne, (lire en ligne, consulté le 22 novembre 2017)
- « Assemblée nationale ~ PLF POUR 2018(no 235) - Amendement no 293 », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 22 novembre 2017)
- Émilie Coste, « Un vice-président élu à l’Assemblée nationale », sur acteurspublics.com, (consulté le 18 juillet 2018)
- https://www.lepoint.fr/politique/le-depute-udi-maurice-leroy-va-quitter-l-assemblee-et-la-vie-politique-nationale-10-12-2018-2278129_20.php
- « Assemblée nationale ~ Deuxième séance du mardi 18 décembre 2018 », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 18 décembre 2018)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des conseillers généraux de Loir-et-Cher
- Liste des députés de Loir-et-Cher
- Liste des présidents des conseils départementaux français
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel
- Naissance en février 1959
- Naissance à Paris
- Ministre français de la Ville
- Personnalité du Parti communiste français
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Personnalité du Nouveau Centre
- Personnalité de l'Union des démocrates et indépendants
- Président du conseil général de Loir-et-Cher
- Président du conseil départemental de Loir-et-Cher
- Député de Loir-et-Cher
- Maire de Loir-et-Cher
- Vice-président de l'Assemblée nationale française (Cinquième République)
- Député de la XIe législature de la Ve République
- Député de la XIIe législature de la Ve République
- Député de la XIIIe législature de la Ve République
- Député de la XIVe législature de la Ve République
- Étudiant de l'université Paris XIII (Paris-Nord)
- Député de la XVe législature de la Ve République
- Membre du groupe UDI, Agir et indépendants