Bure-les-Templiers
Bure-les-Templiers | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Charles Colombo 2020-2026 |
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Code postal | 21290 | ||||
Code commune | 21116 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
134 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 3,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 21″ nord, 4° 53′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 302 m Max. 483 m |
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Superficie | 35,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Bure-les-Templiers est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Bure-les-Templiers s'étend sur 35 km2 à une altitude située entre 302 et 483 mètres.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
L'Arce, affluent de l'Ource, prend sa source dans le marais tufeux et la Digeanne passe en limite sud-ouest de la commune.
Accès[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Recey-sur-Ource | Menesble | Colmier-le-Bas (Haute-Marne) Chaugey |
![]() |
Terrefondrée Saint-Broing-les-Moines |
N | Villars-Santenoge (Haute-Marne) | ||
O Bure-les-Templiers E | ||||
S | ||||
Minot | Beneuvre | Poinson-lès-Grancey (Haute-Marne) |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Bure-les-Templiers est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), terres arables (27,6 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones urbanisées (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Des silex taillés, une hache de pierre polie, une de bronze attestent de l'occupation préhistorique du territoire.
Haut moyen Âge[modifier | modifier le code]
Les fouilles réalisées autour de l'église actuelle et dans les vestiges de l'ancienne commanderie ont mis au jour des sarcophages et des poteries mérovingiennes.
Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]
Une charte de l'évêque de Langres atteste la fondation de Bure en 1133 selon Alain Demurger[8] et Jean Richard[9]. Mais d'après J.-M. Roger « elle fut fondée au plus tard en 1120 par Païen de Bures », la charte de 1133 n'étant que le rappel de la donation antérieure de Païen[10].
En 1311, avec la suppression de l'Ordre du Temple, l'abbaye est dévolue aux chevaliers de l'Hôpital dont elle reste une des trois commanderies du grand prieuré de Champagne établi à Voulaines-les-Templiers[11].
Époque moderne[modifier | modifier le code]
En 1500, Edme Regner fait construire au hameau de Romprey une première maison forte et une chapelle consacrée un siècle plus tard à saint Renobert[12].
Dès le XVIIIe siècle, un réseau public alimente la commune en eau potable[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 2], en diminution de 4,96 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
En 2016, la commune compte deux monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[18], 26 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[19], un élément classé à l'inventaire des objets historiques[20] et 47 objets répertoriés à l'I.G.P.C[21].
Monuments[modifier | modifier le code]
Bure possède un patrimoine historique important[22] :
- Église Saint-Julien (XIIe – XIVe siècle)
Inscrit MH (1927)[23]. L’édifice abrite plusieurs pierres tombales dont celle du commandeur Guillaume de Fougerolles (1353)
Classé MH (1902)[24].
- Commanderie des Templiers[25]. L'église et une partie de la commanderie font l'objet de restaurations récentes et importantes.
- Chapelle et château de Romprey construits en 1500 par le seigneur des lieux, Edme Régnier[26], lieutenant du bailliage de la Montagne. La chapelle (IGPC 1989)[27] renferme des peintures murales rénovées en 1933
Inscrit MH (1996)[28] et une remarquable collection de statues anciennes.
- À Romprey, chapelle et château
Lieux[modifier | modifier le code]
- Le marais du Cônois protégé par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[29].
- La douix de Terrefondrée.
- La grotte des Muns.
- La Pierre Croisée de Beneuvre (borne templière 1296).
- Le foyard pleureur, arbre remarquable.
Personnailités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Tiercé en pairle, au premier d'argent au sceau de sable, au second d'or à un hêtre de sinople, au troizième d'azur à trois palmes d'or, deux et un, qui Regnier de Romprey.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, (réimpr. 1989, 1993), 4e éd. (1re éd. 1985), 664 p. (ISBN 978-2-7578-1122-1), p. 518 (note 41).
- Jean Richard, Les Templiers et les Hospitaliers en Bourgogne et en Champagne méridionale (XIIe – XIIIe siècles), J. Thorbecke, , 12 p..
- Jean-Marc Roger, Le prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes : Thèse de Paris IV 2001, Université Paris-Sorbonne, , 2000 p., p. 49.
- René Paris 1987, p. 148.
- René Paris 1987, p. 150.
- René Paris 1987, p. 149.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Liste des monuments historiques de la commune de Bure-les-Templiers », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des lieux et monuments de la commune Bure-les-Templiers à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste du patrimoine mobilier de la commune Bure-les-Templiers », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets de la commune de Bure-les-Templiers à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Bures-les-Templiers », sur insolite-asso.fr (consulté le ).
- « Église Saint-Julien », notice no PA00112165, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Julien », notice no PM21000436, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « La commanderie de Bures les Templiers », sur commanderie-bure-les-templiers.com (consulté le ).
- ne pas confondre avec le poète Edme Régnier
- « Chapelle Saint-Renobert », notice no IA00050344, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Peintures de la chapelle », notice no PA21000002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Muséum national d'Histoire naturelle, « FR2600963 - Marais tufeux du Châtillonnais », sur Inventaire national du Patrimoine naturel, 2003+ (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel Minguet, Templiers et Hospitaliers de Bures, Langres, éditions Dominique Guéniot, , 133 p. (ISBN 978-2-87825-507-2, BNF 42697075)
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Bure-les-Templiers sur le site de l'Institut géographique national