Cérilly (Côte-d'Or)
Cérilly | |||||
L'entrée ouest et la mare. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Christophe Pinel 2020-2026 |
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Code postal | 21330 | ||||
Code commune | 21125 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cérillois(es) | ||||
Population municipale |
218 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 51′ 59″ nord, 4° 29′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 214 m Max. 273 m |
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Superficie | 13,9 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Cérilly est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]

Cérilly, situé à 229 mètres d'altitude, s'étend sur 13,9 km2. Sans rivière sur son territoire, le village retient l'eau nécessaire au bétail grâce à une vaste mare châtillonnaise située à son entrée ouest.
Accès[modifier | modifier le code]
Cérilly est traversée par la départementale 965 reliant Auxerre à Chaumont.
La gare pour voyageurs la plus proche est celle de Montbard (TGV) à 40 kilomètres qu'une liaison par car permet de rejoindre.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Bouix | Étrochey | ![]() | |
Poinçon-lès-Larrey | N | Sainte-Colombe-sur-Seine | ||
O Cérilly E | ||||
S | ||||
Balot | Ampilly-le-Sec |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Cérilly est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), forêts (27,1 %), zones urbanisées (2,4 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Un imposant tumulus aujourd'hui arasé situé en bordure de la voie romaine Langres-Auxerre qui passe en limite nord de la commune a été fouillé dès 1863.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Le village a pour seigneur l'abbé de Pothières et dépend du marquisat de Larrey[7].
Période contemporaine[modifier | modifier le code]
Située sur la ligne de Nuits-sous-Ravières à Châtillon-sur-Seine toujours utilisée pour le fret, Cérilly disposait d'une halte pour les voyageurs jusqu'au .
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2020, la commune comptait 218 habitants[Note 3], en diminution de 10,29 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
En 2019, le village de Cérilly est choisi par Dijon Céréales, dans un partenariat avec l'entreprise danoise Nature Energy (Groupe Shell)[12] pour implanter l'un des plus gros méthaniseurs de France, d'une capacité de traitement de 200 000 tonnes de céréales par an. Avec cette installation, l'entreprise créée pour ce projet, Secalia Chatillonnais, entend participer à la « transition écologique et énergétique » et met en avant ses « nombreux intérêts agro-écologiques »[13].
Mais l'intérêt énergétique, économique et environnemental de ce projet est contesté par un collectif citoyen, appelé « MEGA-méthaniseur, ni ici ni ailleurs »[14], qui réclame son abandon. Le 12 janvier 2023, dans un communiqué de presse en réponse à Dijon Céréales/Secalia, le collectif estime que ce projet « symbolise l'agro-business et le green-washing » et « dégradera les ressources naturelles de plusieurs milliers d'hectares »[15]. Le 14 janvier 2023, le collectif lance une série de vidéos pour expliquer les dangers de ce projet[16],[17].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Martin[18] (XIIIe / XVIe siècle). Statuaire remarquable du XVIIIe siècle : Charité de saint Martin en bois polychrome, Vierge à l'Enfant et sainte Brigide d'Irlande[19].
- Pigeonnier du XVIe siècle.
- Tumulus celte de forme ronde dit La Gyrénée-Berthe[20].
- Sans cours d'eau, le village de Cérilly offre un remarquable exemple de mare châtillonnaise alimentée par une source avec le vaste abreuvoir pavé situé à son entrée ouest et baptisé tout simplement la mare.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à une épée basse d'argent posée en barre supportant un manteau d'or, au 2e de sinople à une volute de crosse d'or, au 3e d'argent à trois fasces ondées d'azur[21]. |
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Détails | L'épée et le manteau sont les attributs de saint Martin, patron de la paroisse. Le crosseron rappelle que l'abbé de Pothières était seigneur de la commune. La couleur verte évoque l'agriculture et les ondes la mare de la commune. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- René Paris 1986, p. 102.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Reporterre, « Méthanisation : les géants du pétrole se ruent sur le biogaz », sur Reporterre, le média de l'écologie (consulté le )
- « Site internet de Sécalia »
- « MEGA methaniseur, ni ici ni ailleurs », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Site du collectif "MEGA-METHANISEUR NI ICI, NI AILLEURS" »
- « Les opposants au projet de méthaniseur à Cérilly lancent une série de vidéos », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
- « Série de vidéos contre le projet de Méga-méthaniseur de Cérilly »
- Eglise Saint-Martin
- « Notice n°IA00062872 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Quelques origines de noms de lieux en Bourgogne
- « 21125 Cérilly (Côte-d'Or) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Cérilly sur le site de l'Institut géographique national