Pouilly-en-Auxois

Pouilly-en-Auxois | |||||
![]() Panneau d'entrée | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Canton | Arnay-le-Duc | ||||
Intercommunalité | Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche | ||||
Maire Mandat |
Bernard Milloir 2014-2020 |
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Code postal | 21320 | ||||
Code commune | 21501 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pollien, Pollienne | ||||
Population municipale |
1 446 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 143 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 48″ nord, 4° 33′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 369 m Max. 560 m |
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Superficie | 10,12 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | www.pouilly-en-auxois.fr | ||||
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Pouilly-en-Auxois est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Pouilly-en-Auxois se trouve à environ 40 km de Dijon, 195 km de Lyon et 275 km de Paris.
Souvent indiqué comme point de partage des eaux entre Seine, Loire et Rhône, ce point se trouve en fait sur la commune adjacente de Meilly-sur-Rouvres.
Pouilly-en-Auxois est le siège de la communauté de communes de Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Bellenot-sous-Pouilly | Civry-en-Montagne | ![]() | |
Thoisy-le-Désert | N | Créancey | ||
O Pouilly-en-Auxois E | ||||
S | ||||
Meilly-sur-Rouvres | Maconge |
Transports[modifier | modifier le code]
La commune est accessible par l'échangeur de Pouilly-en-Auxois des autoroutes A6 et A38, barreau reliant Dijon à l'A6.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'agglomération de Pouilly, située à l'origine sur la hauteur, fut peu à peu rebâtie dans la vallée à partir du XVIe siècle, lorsque murailles et châteaux édifiés par les ducs de Bourgogne eurent perdu toute leur efficacité militaire.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom abrégé de Pouilly[1].
Une gare ferroviaire a fonctionné sur la commune de 1891 à 1953 située sur la ligne d'Êpinac-les-mines à Pouillenay.
En 1969, le maire Pierre Bordereau inaugure avec le président Georges Pompidou le tronçon de l'autoroute A6 Avallon-Pouilly.
À partir de , la commune est désignée pour l'accueil permanent de soixante à quatre-vingts migrants venus de la « jungle de Calais »[2].
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
« Parti d'or et d'azur aux deux chevrons ondés l'un en l'autre, à la bordure de gueules. »
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
La commune vote à droite et à l'extrême droite pour les scrutins européens et nationaux, présidentielles, législatives, et vote à gauche s'agissant des élections locales, municipales, départementales, régionales. Cependant depuis 2012, toutes les dernières élections locales ont mis en tête dans la commune les listes de droite LR et du RN (ex-FN), à l’exception des municipales[3].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].
En 2016, la commune comptait 1 446 habitants[Note 1], en diminution de 9,62 % par rapport à 2011 (Côte-d'Or : +1,38 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Vie culturelle et festivités[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Cunisset-Carnot (1849-1919), haut-magistrat, avocat, homme politique, militaire, écrivain ainsi qu'officier de la légion d'honneur. Son père Jacques Cunisset était maire de Pouilly-en-Auxois.
- Ferdinand Marsigny (1864-1965), il fut notaire à Pouilly-en-Auxois pendant 71 ans, de 1894 à 1965, devenant ainsi le plus vieux notaire de France.
- François Patriat (1943), homme politique, sénateur, ayant exercé la profession de vétérinaire à Pouilly-en-Auxois.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Institut du Canal, petit musée réalisé en 2005 pour le compte de la Communauté de communes de l'Auxois Sud par les architectes Shigeru Ban et son associé Jean de Gastines
- Halle du Toueur, structure des architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines pour protéger un toueur (bateau).
- La chapelle Notre-Dame Trouvée : Sur la butte Saint-Pierre, l'église Notre-Dame Trouvée, bâtie aux XIIIe et XIVe siècles resta jusqu'au milieu du XIXe siècle le centre de la vie spirituelle de la paroisse. Elle fut ensuite reléguée au rôle de chapelle de cimetière lorsqu'on édifia un nouveau sanctuaire au cœur du village en 1868. Le qualificatif de « trouvée » serait dû à la découverte légendaire d'une statue intacte de la Vierge dans les cendres d'une construction dévastée par les Normands. En fait, la chapelle abritait une Vierge noire qui daterait du XIIe siècle. Cette Vierge a été volée en 1980.
La chapelle conserve toujours une mise au tombeau composée de 10 statues de pierre (datée de 1521); c'est un bel exemple de style bourguignon influencé par la renaissance italienne mais aussi par l'héritage germanique. Cette sculpture est particulièrement émouvante et pathétique dans l'angle faiblement éclairé par un vitrail de la petite chapelle.
- La voûte du canal de Bourgogne, tunnel de 3 333 m.
- Ville fleurie : deux fleurs.
Tunnel (voûte) du canal de Bourgogne à Pouilly-en-Auxois
Ancien toueur électrique du canal de Bourgogne, exposé à Pouilly-en-Auxois, sous la halle conçue par les architectes associés Shigeru Ban et Jean de Gastines[8]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - Pouilly-en-Auxois », sur EHESS, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 3 août 2012)
- http://www.bienpublic.com/edition-cote-de-beaune/2016/02/01/un-an-apres-leur-arrivee-les-migrants-font-partie-du-paysage
- http://election-regionale.linternaute.com/resultats/pouilly-en-auxois/ville-21501
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Voir le film Shigeru Ban, la Halle du toueur de Michel Quinéjure.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-François Bligny, Le Canton de Pouilly-en-Auxois en 1900 : à travers les cartes postales, Éditions de Saint-Seine-l'Abbaye, 1981.
- Fernand de Clock, Pouilly-en-Auxois, notes historiques, Imprimerie Jobard, Dijon 1923, réédité par Hachette BNF, 2018.
- Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or - Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, Éditions Jalon, 2019 (editions-jalon.fr).