Hauteville-lès-Dijon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hauteville-lès-Dijon
Hauteville-lès-Dijon
Hauteville-lès-Dijon.
Blason de Hauteville-lès-Dijon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Dijon Métropole
Maire
Mandat
Jacques Carrelet de Loisy
2020-2026
Code postal 21121
Code commune 21315
Démographie
Gentilé Hautevillois - Hautevilloise
Population
municipale
1 217 hab. (2021 en diminution de 0,41 % par rapport à 2015)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 51″ nord, 4° 59′ 37″ est
Altitude Min. 305 m
Max. 474 m
Superficie 9,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontaine-lès-Dijon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hauteville-lès-Dijon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hauteville-lès-Dijon
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Hauteville-lès-Dijon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Hauteville-lès-Dijon
Liens
Site web http://www.hauteville-les-dijon.fr

Hauteville-lès-Dijon est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Hauteville, « la Haute velle », doit son nom à sa position géographique : elle domine en effet toute l'agglomération dijonnaise. La superficie de la commune est de 9,01 km2 ; l'altitude varie entre 305 et 474 mètres. Elle se situe à l'ouest de Dijon.

Village de Hauteville-lès-Dijon.
Vue de Dijon depuis Hauteville-lès-Dijon.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucune présence de rivière à Hauteville-lès-Dijon. Le sol est très rocheux mais la présence d'un puits sur la place centrale du village indique cependant la présence d'eau dans les sous-sols.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dijon Toison », sur la commune de Dijon à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 771,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Etaules Messigny-et-Vantoux Rose des vents
Darois N Ahuy
O    Hauteville-Lès-Dijon    E
S
Daix

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par deux routes principales. La départementale D 107F, en provenance de la route de Troyes (D 971), et la communale C 2 en provenance d'Ahuy.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne B20 du réseau de Dijon Métropole : Divia.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hauteville-lès-Dijon est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

La quasi-majorité des résidences est de type pavillonnaire. L'ensemble des habitations est concentrée dans la partie sud-est de la commune, le reste étant des terres agricoles ou des forêts.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52 %), forêts (41,4 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières archives faisant mention d'Hauteville-lès-Dijon datent de 903, et identifient la commune sous le nom d'Alta-Villa, le «haut-village» en latin. Cette appellation s'explique par la position géographique dominante du village sur les environs. Entre 1234 et 1346, l'abbaye Saint-Étienne de Dijon acquiert la moitié de la seigneurie du village, l'autre moitié revenant à l'abbaye de Saint-Pierre[13].

De nombreux changements de noms ont eux lieux, conséquence de l'évolution de la langue française[13] :

  • 1367 : Alta-Villa devient Autreville ;
  • 1375 : Autreville devient Auteville ;
  • 1469 : Auteville devient Haulteville ;
  • 1574 : Haulteville devient Aulteville ;
  • 1610 : Aulteville devient Haute-ville.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
« Parti, au premier d'azur au dextrochère d'argent, habillé d'une manche large aussi d'argent, tenant une crosse contournée d'or posée en pal, au second aussi d'azur au lion d'or armé et lampassé et couronné de gueules ».

Description historique[modifier | modifier le code]

Haute-fille ou Velle

«  Alta-Villa, paroisse vocatrice Saint-Pierre, patron de l'abbaye de St. Seine. L'abbaye de Saint-Étienne qui en avait la présentation, acquit en 1234 de Jean de Beire, tout ce qu'il y possédait pour 760 livres. Estevenans : le clocher et partie de la paroisse sont de la baronnie de Vantoux ; l'autre partie de la Just. De l'abbaye de Saint-Seine. Dans la partie haute il n'y a ni puits ni fontaine. Dans la partie basse est un grand puits qui déborde dans le temps des pluies, et qui souvent est à sec l'été. L'eau est froide comme la glace en été. On n'en peut boire que quelque temps après qu'elle a été tirée. L'église ancienne de la même bâtisse que celle de Saint-Vorle à Châtillon : les pierres sont posées de champ un peu obliquement, alternativement ; aussi les Paysans disent que c'est l'ouvrage des Fées.

Ce Village a pris son nom de sa situation sur une montagne ; environ 38 feu La métairie de Champ-Moron, Campus-Morie, appelée Caímus-Retundus dans un titre de 1178, avec Chapelle, en dépendent.

La Mere-Folle assignoit sur çe lieu les revenus et les gages de ses Officiers. Guille. du Fossé baille à titre de gagiers au Duc la Maison - Forte, Ville et appartenances de Chammoron, mouvement de son fief, pour 600 livres en 1313. Le Duc Hugues remet la grange et fief de Chammoron, à Matthieu de Montmartin, Chevalier, en 1314. Philippe Le Bon donne à Cillet Peraile, à vie seulement, sa maison de Chammoron et ses dépendances pour 6 livres, payables au Châtel de Talant, 1431. Les Bénédictins de St. Benigne se retirent à Haute-Ville pendant la peste de 1585. Thibaut Moisson, Curé, a laissé ses biens à la Fabrique, à la çharge de donner, le jour de Pâques, aux Habitants et à ceux de Daix, une pinte de vin et un pain : ce qui s'exécute après matines. Le terroir, sec et pierreux, produit des raves qui font renommées ; le vin médiocre ; à une lieue de Dijon. »

— Courtépée, [14]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Hauteville-lès-Dijon.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1850 Albert Détallante - -
1945 1954 Jacques d’Albay - -
? 1977 M. Boussageon - -
1977 1989 Jean-Louis Hans - -
1989 2014 Jean-Pierre Soumier - -
2014 en cours Jacques Carrelet de Loisy   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Hauteville-lès-Dijon est jumelée à la ville espagnole d'Altura.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de Dijon Métropole. Elle se classe 11e par la superficie et 18e par le nombre d'habitants sur un total de 22 communes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 1 217 habitants[Note 3], en diminution de 0,41 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
257238244219224222208257260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
266233222193201212239217196
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
188196317167161159163193227
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2022243356639631 0231 0761 0761 173
2017 2021 - - - - - - -
1 2191 217-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un groupe scolaire avec une école maternelle qui accueille les enfants de 2 à 5 ans et d'une école primaire pour les enfants de 6 à 10 ans. Une garderie peut également accueillir les enfants en péri-scolaire.

Santé[modifier | modifier le code]

Dans la commune se trouve le cabinet médical de deux médecins généralistes, d'un orthophoniste ainsi qu'une maison de retraite[19].

Sports[modifier | modifier le code]

La commune met à disposition des espaces sportifs :

Espace sportif Louis-Granjon.
  • table de ping-pong située rue Traversière ;
  • terrain de bi-cross situé à côté des tennis ;
  • terrains de tennis.

Par ailleurs, divers clubs sportifs permettent de s'adonner à diverses activités (tennis, judo, cyclisme).

Enfin, il existe de nombreux sentiers pour s'adonner à la marche comme le sentier du Bouton d'Or[20].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Feux de la Saint-Jean en juin.

Bibliothèque[modifier | modifier le code]

La bibliothèque permet d'emprunter des livres, des revues, des cassettes audio et des CD. Elle est gérée par des bénévoles.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre se situe au centre du village.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 49 340 , ce qui plaçait Hauteville-lès-Dijon au 339e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[21].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

La commune compte 27 entreprises ou commerçants[22].

Capacité d'hébergement[modifier | modifier le code]

L'hôtel La Musarde propose 12 chambres.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade en opus spicatum de l'église Saint-Pierre.
Fort militaire d'Hauteville-lès-Dijon.
  • Église Saint-Pierre qui présente la particularité rare en Bourgogne d'avoir sa façade et son mur nord (datant respectivement du X et XIe siècle) construits en épi (ou arrête de poisson). À la suite d'un incendie, elle fut en partie reconstruite par Jean III de Berbisey ver 1720. Son porche est en bois du XVIe siècle.
  • Fort d'Hauteville : également dénommé « Fort Carnot » dans le système Boulanger (1887), ce fort appartient au système Séré de Rivières, ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 pour protéger les frontières françaises. Dominant la ville de Dijon, il est un des éléments essentiels d'une ceinture de fortifications devant assurer la protection de la place fortifiée de Dijon.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Hauteville-lès-Dijon et Dijon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a et b « Histoire et patrimoine », sur le Site officiel de la ville.
  14. Description générale et particulière du duché de Bourgogne, Volume 2 Page 405
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Maison de retraite Dijon - Les Opalines », sur Les Opalines (consulté le ).
  20. « Commune d'Hauteville-lès-Dijon (site officiel) », sur hauteville-les-dijon.fr (consulté le ).
  21. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. « Commune d'Hauteville-lès-Dijon (site officiel) », sur hauteville-les-dijon.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]