Coulmier-le-Sec
Coulmier-le-Sec | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Lydie Martin 2020-2026 |
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Code postal | 21400 | ||||
Code commune | 21201 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Colombin(es) | ||||
Population municipale |
240 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 7,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 45′ 03″ nord, 4° 29′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 371 m |
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Superficie | 32,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Coulmier-le-Sec est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Coulmier-le-Sec couvre une superficie de 32 km2 et est située entre 258 et 371 mètres d'altitude.
Accessibilité[modifier | modifier le code]
Coulmier-le-Sec est située sur la départementale 980 reliant Châtillon-sur-Seine à Cluny.
La commune est desservie par la ligne de cars reliant Châtillon-sur-Seine à la gare de Montbard (TGV).
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Nesle-et-Massoult | Ampilly-le-Sec | Chamesson | ![]() |
N | Aisey-sur-Seine | |||
O Coulmier-le-Sec E | ||||
S | ||||
Puits | Villaines-en-Duesmois | Chemin-d'Aisey |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Coulmier-le-Sec est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), forêts (31,4 %), zones urbanisées (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Le peuplement précoce du territoire a laissé des traces anciennes, notamment le menhir de la Grande Borne classé depuis 1889 et remontant à l'ère néolithique. Les vestiges gallo-romains sont également abondants[7].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Marqué par l'histoire du duché de Bourgogne jusqu'à son retour à la couronne de France. Ses habitants sont affranchis dès 1242 et autorisés à chasser « à cor et à cri » sur leur territoire[8].
Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]
Coulmier abrite une maison des Templiers qui est devenu une commanderie hospitalière lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
D'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes d'or, disposés 2 et 1, au chef de gueules chargé de trois coquilles d'argent.
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Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en diminution de 10,11 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Eglise Saint-Germain-d'Auxerre[13]
Classé MH (1941) [14]
- Maison des Templiers[15]
Classé MH (1945) [16].
- Menhir de la Grande Borne remontant à l'ère néolithique[17]
Classé MH (1989) [18].
-
L’église Saint-Germain.
-
La maison des Templiers.
-
Le menhir de la Grande borne.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- René Paris 1987, p. 73.
- René Paris 1987, p. 74.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Eglise de Coulmier-le-Sec
- Fiche Mérimée
- La maison des Templiers
- Fiche Mérimée
- Le menhir de la Grande Borne
- Fiche Mérimée
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,