Puits (Côte-d'Or)

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Puits
Puits (Côte-d'Or)
Blason de Puits
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Benoît de Valous
2020-2026
Code postal 21400
Code commune 21511
Démographie
Population
municipale
132 hab. (2021 en augmentation de 5,6 % par rapport à 2015)
Densité 6,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 05″ nord, 4° 27′ 39″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 353 m
Superficie 20,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Puits
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Puits
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Puits
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Puits

Puits est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur 20,8 km2 à une altitude comprise entre 275 et 353 mètres.

Accès[modifier | modifier le code]

Puits est située à proximité de la départementale 980 reliant Châtillon-sur-Seine à Cluny.

La commune est desservie par la ligne de cars reliant Châtillon-sur-Seine à la gare de Montbard (TGV).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Laigne (ou ruisseau de Marcenay[1]) est le principal cours d'eau qui l'irrigue avant d'y disparaître puis de réapparaître à Laignes, 20 km plus au nord. L'ancien lit de cette rivière semble suivre un talweg passant par Nesle-et-Massoult, Balot, Bissey-la-Pierre et Marcenay.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 853,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Puits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), forêts (32,9 %), prairies (1,7 %), zones urbanisées (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d'eau vive » ou même « puits de mine ». Son sens s'est ensuite étendu au « trou creusé pour atteindre une nappe d'eau souterraine ». La perte de la haute Laigne (ou ruisseau de Marcenay) dans une excavation sur le territoire de la commune est probablement à l'origine de ce nom.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Des tumulus dans les bois, une villa gallo-romaine identifiée, la découverte de monnaies et d'une stèle funéraire attestent d'une occupation ancienne.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Puits relève du bailliage de Saumur et son château assure également la protection d'Etais et Coulmier-le-Sec. De ses défenses subsistent une porte fortifiée et les traces d'un pont-levis.

Un prieuré bénédictin très ancien dédié à saint Thomas dépend d'abord de l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre fondée dès le VIe siècle. Il passe ensuite sous l'autorité de Molesme[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 En cours Benoît de Valous DVD Agriculteur propriétaire-exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Puits appartient :

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 132 habitants[Note 3], en augmentation de 5,6 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
448450342451540532477501467
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
428429402391364360342325303
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
302284256247230221230219195
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
178168141138136140139139125
2020 2021 - - - - - - -
131132-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château Logo monument historique Inscrit MH (1941) Logo monument historique Inscrit MH (1971)[19]
  • L'église de la Nativité de la Vierge renferme deux statues polychromes du XVIe siècle : une piéta et un saint Nicolas. Sur la place une croix Renaissance avec autel-reposoir ; le fut de la croix porte les statuettes des 4 évangélistes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'écrivain, auteur dramatique et critique d'art Gustave Coquiot (1865-1926) y est né.
  • Le chanteur Marc Ogeret (1932-2018) y a vécu.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Puits Blason
Palé d'argent et d'azur, à la bande de gueules chargée de trois coquilles d'or brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne, Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau (F02-0410) ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Puits et Montbard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. René Paris 1986, p. 118.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Fiche Mérimée

Liens externes[modifier | modifier le code]

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