Vanvey
Vanvey | |||||
![]() Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Philippe Vincent 2020-2026 |
||||
Code postal | 21400 | ||||
Code commune | 21655 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
231 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 06″ nord, 4° 42′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 242 m Max. 376 m |
||||
Superficie | 16,8 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
modifier ![]() |
Vanvey (autrefois dénommée Vanvey-sur-Ource) est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]

La superficie de Vanvey est de 16,8 km2, avec une altitude minimum de 242 mètres et un maximum de 376 mètres.
Vanvey est située sur le cours de l'Ource, affluent de la Seine, récemment marqué par un manque d'eau d'importantes mortalités piscicoles[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Louesme | ![]() | ||
Maisey-le-Duc | N | Voulaines-les-Templiers | ||
O Vanvey E | ||||
S | ||||
Villiers-le-Duc |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Vanvey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), terres arables (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (1,7 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Vanvey est traversée par la route départementale 928 qui relie Châtillon-sur-Seine à Langres.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Des haches de pierre polies attestent d'un occupation dès le néolithique et l'observation aérienne a décelé des structures gallo-romaines confortées par la découverte en 1839 d'une statuette à la Malmaison sur la rive droite de l'Ource.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Une importante nécropole, d'origine mérovingienne est située sur la bute Saint-Phal. Elle a livré aux archéologues des objets du VIe siècle[8].
Une communauté religieuse vouée à Saint Barthélémy s'installe à la sortie ouest du village actuel au Xe siècle[9]. Les habitants du village sont affranchis de très longue date.
La chapelle sise sur la butte Saint-Phal est citée dès 1124.
Époque moderne[modifier | modifier le code]

(cliché La Guyader)
En 1500, Vanvey est clos de murs avec fossés et ponts-levis[10].
Un complexe sidérurgique se développe rapidement à proximité de l'Ource à partir à deux forges distinctes : « la forge du haut » en amont fabriquant fers et filières pour la tréfilerie et une en aval au lieu-dit « la forge ».
En 1830, les forges sont acquises par le consortium Bazile-Louis Maître à l'origine de la Compagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons. Après l'arrêt de la fabrication du fer, le site abrite encore une usine de fabrication de machines agricoles jusqu'au début du XXe siècle.
En 1839, Joseph Bougueret était maître de forges de Vanvey [11].
La sablière de Vanvey (Côte-d'Or)[12] est « l'une des nombreuses carrières de sable d'origine cryoclastique qui ont été ou sont exploitées sur le flanc exposé au NW de la vallée de l'Ource »[13],[14].
Passé ferroviaire du village[modifier | modifier le code]
![]() |
![]() |
![]() |
De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Prusly-Villottes, commune aux villages de Prusly-sur-Ource et de Villotte-sur-Ource, suivait le cours de l'Ource, contournait le village par le nord, s'arrêtait à la gare de Venvey-villiers, et ensuite se dirigeait vers la gare de Leuglay-Voulaines, communes aux villages de Leuglay et de Voulaines-les-Templiers.
Comme au moment de la création de la ligne, chaque village voulait sa gare, le Conseil général pour satisfaire tout le monde, baptisait la gare du nom de deux communes.
La gare était située à environ 200 m au nord du village. Le bâtiment, en mauvais état, existe encore de nos jours.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Vanvey-Villiers dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Vanvey appartient :
- à l'arrondissement de Montbard,
- au canton de Châtillon-sur-Seine et
- à la communauté de communes du pays châtillonnais
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 231 habitants[Note 3], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, de style néoclassique (par PJ Antoine[19])
Inscrit MH (1976) [20]
- Une petite chapelle a été restaurée, au sommet de la colline de Saint-Phal.
Classé MH (1965)[21].
- Les lavoirs : dans le bourg, un chemin entourant le village appelé "les promenades" passe près des deux lavoirs.
Inscrit MH (1976)[22],[23].
-
Chapelle Saint-Phal -
Église de l'Assomption -
Lavoir de Vanvey
- Le cimetière est commun avec le village voisin de Villiers-le-Duc.
- À l'entrée du cimetière une plaque "British Graves" est apposée. Il s'agit des tombes de trois Anglais, un Écossais, deux Canadiens anglais et d'un Canadien français, composant l'équipage d'un avion Halifax de la RAF qui s'est écrasé en forêt le lors de la Seconde Guerre mondiale.
- Un hameau forestier de harkis y a existé durant les années 1960 à 1970, aujourd'hui signalé par une plaque commémorative.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Une rivière à sec et d’innombrables poissons morts : le maire de Vanvey, dans le Châtillonnais, dénonce une « situation écologique désastreuse » qui est le « résultat d’une décision administrative », Lien vers France 3 Côte-d’Or : des mesures de gestion d’eau entraînent la mort de poissons dans la rivière l’Ource
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- René Paris 1987, p. 100.
- René Paris 1987, p. 102.
- René Paris 1987, p. 101.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5610980v/f48.image.r=Vanvey?rk=472105;2
- coordonnées x = 778,400 ; y = 317,100 ; z = 260 m
- Puisségur J.J (1976) Les grézes de Vanvey. Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire, 13(3), 119-122
- Journaux A (1976) Les grèzes litées du Châtillonnais. Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire, 13(3), 123-138
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Beauvalot Y (1974) Quelques exemples d'architecture religieuse en Bourgogne et l'introduction du néo-classicisme ; Centre Recherches Classicisme Néoclassicisme, 1974, 2 (Notice CNRN/Bibliographie de l'histoire de l'art)).
- Fiche Mérimée
- Fiche Mérimée
- Fiche Mérimée
- Roddier M (2003) Lavoirs: Washhouses of Rural France. Princeton Architectural Press.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
- Puisségur J.J (1976) Les grézes de Vanvey. Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire, 13(3), 119-122.