Aller au contenu

Saint-Malo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Malo
Saint-Malo
Le port avec à droite l'écluse du Naye donnant accès aux bassins en arrière-plan, et les fortifications de Saint-Malo intra-muros à gauche.
Blason de Saint-Malo
Blason
Saint-Malo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Malo
(chef-lieu)
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Maire
Mandat
Gilles Lurton
2020-2026
Code postal 35400
Code commune 35288
Démographie
Gentilé Malouin, Malouine
Population
municipale
47 323 hab. (2021 en évolution de +3,51 % par rapport à 2015en évolution de +3,51 % par rapport à 2015)
Densité 1 294 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 50″ nord, 2° 00′ 32″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 51 m
Superficie 36,58 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Saint-Malo
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Saint-Malo-1 et Saint-Malo-2
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Malo
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Malo
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Saint-Malo
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Saint-Malo
Liens
Site web www.saint-malo.fr

Saint-Malo est une commune française située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine, et le principal port de la côte nord de Bretagne. Le secteur touristique y est également très développé.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saint-Coulomb, Saint-Méloir-des-Ondes et Saint-Jouan-des-Guérets.

La commune de Saint-Malo est située dans le nord-est de la Bretagne, sur le littoral de la Manche et sur la rive droite de l'estuaire de la Rance. Elle se trouve à 18 km au nord de Dinan, à 75 km au nord de Rennes et à 404 km de Paris.

Saint-Malo[1] constitue la partie nord-ouest du Clos Poulet, une large presqu'île délimitée par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. À l'extrémité nord-est du Clos-Poulet, se trouve Cancale, qui ferme à l'ouest la baie du Mont-Saint-Michel. Le littoral du Clos-Poulet fait partie de la côte d'Émeraude, qui s'étend de Cancale au cap Fréhel.

Les communes limitrophes de Saint-Malo sont, au nord-est, Saint-Coulomb, à l'est, Saint-Méloir-des-Ondes, au sud-est et au sud, Saint-Jouan-des-Guérets, au sud-ouest et à l'ouest, sur la rive gauche de la Rance, Dinard, La Richardais et Pleurtuit.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Saint-Malo est limitrophe de Dinard, mais en est séparée par l'estuaire de la Rance.

L'actuelle commune de Saint-Malo résulte de la fusion du 26 octobre 1967 de l’ancienne commune de Saint-Malo (la vieille ville intra-muros et les quartiers de Rocabey, de la gare, de Marville, de Courtoisville et de la Découverte) avec celles de Paramé et Saint-Servan[2],[3].

Carte de Saint-Malo et des deux communes annexées en 1967, Paramé et Saint-Servan.

Le site originel de l’agglomération malouine comprend les îlots rocheux de la Cité (altitude 30 m), reliés par le tombolo de Solidor à Saint-Servan où s’était installée l’antique Alet (de la dénomination ancienne Aleto signalée par la Notitia Dignitatum ou Notice des Dignités Impériales, manuscrit du premier quart du Ve siècle) et de Canalchius - du vieux gaulois Canalch (altitude 13,80 m) au nord - devenu au fil du temps le Saint-Malo intra-muros.

Carte de Saint-Malo probablement du XVIIIe siècle.

C'est sur celui-ci, entouré des îlots du Grand Bé, du Petit Bé et du Fort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, de Cézembre et de la Conchée dans la rade constellée de multiples rochers, que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow, Malo ou Maclou (la graphie varie), le futur Saint-Malo. Au XIIe siècle, l’évêque Jean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts. Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor.

Reliée aux falaises de Paramé par un cordon dunaire bordé d’une plage longue de quatre kilomètres s'étendant jusqu'à celle du Minihic en Rothéneuf (cordon renforcé par une digue et loti en villas à la fin du XIXe siècle), ce tombolo protégeait une baie intérieure battue par les marées, permettant ainsi la création du port. Les endiguements progressifs depuis le XVIIIe siècle permirent l’extension de quartiers à partir de la gare au XIXe siècle. L’urbanisation s’est poursuivie depuis les années 1960 sur les plateaux de Paramé à l’est et de Saint-Servan au sud. Les trois villes ont été réunies en 1967 et l’agglomération s’étend ainsi jusqu'à la pointe de la Varde et au Havre de Rothéneuf au nord-est et le long de la ria de la Rance au sud.

Le littoral, long d'une dizaine de kilomètres, est formé d'ensembles rocheux entrecoupés de plages à l'est de la pointe de la Varde (secteurs du Pont, de Minihic, de Rothéneuf et de la Guimorais) et d'une longue plage entre la base de la pointe de la Varde et la Cité historique (plage longée par la digue de Rochebonne).

Le premier franchissement de la Rance est assuré par le barrage de l'usine marémotrice de la Rance entre Saint-Malo (quartier de la Briantais) et Dinard.

Le site du centre-ville, avec la Cité historique (le vieux Saint-Malo), la Cité (ancien Alet) et le port, est formé par un littoral complexe, avec de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, des tombolos sous-marins, visibles aux marées basses de vives eaux, par des îles ou îlots dont beaucoup ont été fortifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'île du Fort National).

Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[4].
Rempart : moellons hétérométriques de migmatites, soubassement, chaîne harpée et couronnement du parapet en pierre de taille de granite de Chausey.

Saint-Malo est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Saint-Malo se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 1],[5].

L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[6]. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne qui implique un fort épaississement crustal, formant essentiellement des schistes et des gneiss[7],[Note 2]. Cette déformation développe une succession d'antiformes (Saint-Jacut-Rothéneuf, le Minihic et Plouer) correspondant à des chevauchements à vergence sud-est, séparés par des synformes (la Richardais et Saint-Suliac) d'orientation N60°, plis d'autant plus déversés vers le sud que l'on se rapproche du noyau migmatitique[8]. Ce noyau de forme elliptique (25 × 6 km), ceinturé d'une enveloppe gneissique et micaschisteuse, correspond à la région de Dinard-Saint-Malo[9]. L'épaississement crustal, consécutif à l'écaillage tectonique du domaine orogénique, a en effet provoqué la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo[Note 3], développées aux dépens des sédiments briovériens) qui est datée entre 560 et 540 Ma[10]. Les massifs granitiques du Mancellien[11] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[12].

Ces migmatites sont bien visibles le long de la Promenade du Clair-de-Lune de Dinard[13]. Les diverses variétés de migmatites de la région malouine ont été largement exploitées. Du fait de la difficulté de taille due aux ondulations du feuilletage, elles fournissaient surtout des moellons, les faciès plus homogènes pouvant livrer des pierres de taille[14].

La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye en Saint-Servan et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709[15], le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction en moellon et en pierre de taille en suivront par la suite le tracé[16]. Les matériaux de provenance variée (pierres proximales et distales), « mis en œuvre pendant des siècles, confèrent à la cité maritime un polylithisme exacerbé, gage de beauté et de pérennité[17] ».

Les marées à Saint-Malo

[modifier | modifier le code]
Le Fort National peut se visiter et il est accessible à marée basse.
Petit Bé vu depuis le Grand Bé qui sont des îles à marée haute.
Le fort du Petit Bé vu du Grand Bé, ici à marée haute.

Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.

Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit sur l'estuaire de la Rance, en amont de l'intra-muros de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du Mont-Saint-Michel) au début des années 1960[19],[20].

La prudence est de rigueur en bord de mer. Avant de s'aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer. Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants imposent un surcroît de précautions. Les risques d'être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. Une signalisation spécifique et des bouées de sauvetage ont été installées tout au long de la chaussée du Sillon.

Il est possible de trouver les horaires des marées de différentes façons : à l'Office de tourisme, dans des grandes surfaces ici où là dans la ville et même dans des petites commerces, comme intramuros au Comptoir de la mer.

Le risque de submersion marine

[modifier | modifier le code]

Selon un index global correspondant à l'agrégation de 5 critères[Note 9] effectué en 2011 par l'Observatoire National des Risques Naturels[Note 10], Saint-Malo est la commune de Bretagne qui a le plus d'habitants exposés au risque de submersion marine (18 709 personnes concernées) et aussi celle qui a le plus de bâti exposé au risque de submersion (117,51 ha)[21].

L'augmentation actuelle du niveau marin à Saint-Malo est de l'ordre de 4 mm par an depuis 1850 et risque de s'amplifier dans les prochaines décennies (entre 13 et 30 cm entre 2023 et 2050, prévoit Météo-France. Le dernier plan de prévention du risque de submersion marine de Saint-Malo, qui date de 2017 et devait être révisé en 2027 va l'être de manière anticipée dès 2024 « à cause de l'élévation anticipée du niveau de la mer » déclaré le maire Gilles Lurton[22].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[24]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 8 km à vol d'oiseau[26], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[27],[28]. L'ensoleillement annuel moyen est de 1733,4 heures. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Statistiques 1991-2020 et records DINARD (35) - alt : 65m, lat : 48°35'05"N, lon : 2°04'34"O
Records établis sur la période du 01-01-1950 au 02-10-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,8 3,6 4,9 6,2 9,1 11,8 13,6 13,7 11,8 9,7 6,5 4,2 8,2
Température moyenne (°C) 6,5 6,7 8,5 10,3 13,2 16 17,8 18 16 13,1 9,5 6,9 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,1 9,8 12,2 14,5 17,3 20,2 22,1 22,3 20,3 16,5 12,4 9,7 15,5
Record de froid (°C) −13,7 −11,7 −6,2 −2,8 −0,2 3,6 6,7 5 2,3 −4,2 −5,9 −9,6 −13,7
Record de chaleur (°C) 16,4 20,9 23,7 27,1 29,2 35,5 40 39,4 33,1 28,9 20,6 17,6 40
Ensoleillement (h) 68,7 91,2 132,7 178,9 202,6 207,5 220,7 201,4 170,1 114,2 79,6 65,8 1 733,4
Précipitations (mm) 64 56 47,6 53,9 56 54,1 46,1 58,3 60,2 81,3 89 85,5 752
Source : « Fiche 35228001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/10/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,1
3,8
64
 
 
 
9,8
3,6
56
 
 
 
12,2
4,9
47,6
 
 
 
14,5
6,2
53,9
 
 
 
17,3
9,1
56
 
 
 
20,2
11,8
54,1
 
 
 
22,1
13,6
46,1
 
 
 
22,3
13,7
58,3
 
 
 
20,3
11,8
60,2
 
 
 
16,5
9,7
81,3
 
 
 
12,4
6,5
89
 
 
 
9,7
4,2
85,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Flore et faune

[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[30].

De nombreux parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la ville accueillent des espèces riches et variées comme à la roseraie Sainte Anne qui accueille un rosier datant de 1797 (la cuisse de nymphe)[31].

Villages, hameaux, écarts, lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Quatre anciennes communes ont été absorbées par Saint-Malo et restent présentes dans la toponymie locale : Saint-Servan (souvent dit Saint-Servan-sur-Mer), Paramé, Rothéneuf, Saint-Ideuc[32].

Au , Saint-Malo est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Malo[Note 11], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[34],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est la commune-centre[Note 12],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[38].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,5 %), terres arables (32,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), zones humides côtières (0,4 %), eaux maritimes (0,2 %)[39].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[40].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 35 872, alors qu'il était de 33 105 en 2013 et de 31 363 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 68,6 % étaient des résidences principales, 26,2 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 37,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 62 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Malo en 2018 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,2 %) supérieure à celle du département (7,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (51,4 % en 2013), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Malo en 2018.
Typologie Saint-Malo[I 2] Ille-et-Vilaine[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 68,6 86,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,2 7,1 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 6,7 8,2

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Saint-Malo a pour projet de faire un renouvellement car son parc social est vieillissant. Il vise notamment à reconnecter les quartiers de la ville entre eux et de les rendre plus attractifs. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :

  • Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillant TER et TGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, place à la construction de 355 logements, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur de faîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier[41].
  • L'esplanade Saint-Vincent : le projet consiste à réaliser sur le parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malo intra muros une esplanade, afin de rendre l'espace accessible aux circulations douces. L'esplanade accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et à terme un TCSP[42]. Les travaux commencent en automne 2012[43].
  • ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) : La Découverte : Un grand projet de renouvellement social et urbain au cœur des quartiers prioritaires de la Découverte et de L'Espérance, portant sur la restructuration de l'ensemble de la voirie au niveau de l'avenue du Général de Gaulle, mais aussi sur la résidentialisation des quartiers, a été réalisé[44].

D'autres quartiers seront également rénovés[45].

  • Le projet du musée d'Histoire maritime, prévu comme espace historique de 4000 à 6 000 m² au cœur de la ville, sur le site des anciens silos à grains au fond du bassin Duguay-Trouin dans le port, et destiné à mettre en valeur l’histoire maritime de Saint-Malo et des communes environnantes, avec des salles de conférences et d’expositions temporaires, accessibles à tous, ainsi que certaines collections du musée d’histoire, un espace scénographié pour les collections de la Natière, des espaces thématiques tels que La grande pêche à Terre-Neuve, etc., est finalement abandonné[46].
  • Le multiplexe : construction d'un cinéma de 7 salles, courant 2014, dans le quartier de la Découverte à l'emplacement des entrepôts logistique du groupe Beaumanoir (anciens locaux de la Seifel)[47].
  • Réhabilitation du quartier Bellevue : le site de Bellevue, au milieu du boulevard Léonce-Demalvillain, doit être complètement rénové. 131 nouveaux logements et des commerces vont y être reconstruits. Le début de ce vaste chantier, commencé en 2009, se poursuit en 2021[48]. Le nouvel ensemble sera composé de quatre îlots distincts qui abriteront 112 logements destinés à l’accession libre. L’ensemble bénéficiera d’une architecture très contemporaine, avec des toitures en zinc, des balcons équipés de vitres pare-soleil et des couleurs vives… Au pied de chaque immeuble, des commerces prendront place[49].

En 2022, les religieuses de la congrégation des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie qui vivent à Paramé, ne sont plus qu'une vingtaine avec une moyenne d'âge de 84 ans. Elles décident de se séparer de leur patrimoine de sept hectares. Les acquéreurs doivent présenter des projets « à taille humaine, et porter les valeurs de l’intergénérationnel, la mixité sociale, la protection de l’environnement et celle des personnes les plus vulnérables »[50].

Saint-Malo accueille 5 lycées : Jacques Cartier, lycée général et technologique, La Providence, lycée technologique, le lycée Maritime, Les Rimains et L'institution la providence. Le lycée l'Institution est connu car il est situé au beau milieu de Intra- Muros, avec un cadre splendide pour les élèves qui y étudient. La mer les accompagne dans leurs pauses du midi.

Transports et déplacements

[modifier | modifier le code]
Les Tramways bretons, avant la Première Guerre mondiale, sur le Sillon.
Pont roulant reliant Saint-Malo Saint-Sevran
Pont roulant reliant Saint-Malo à Saint-Sevran, vers 1910.

Saint-Malo est relié au réseau ferroviaire depuis 1864. Il disposait de deux réseaux de tramways, les Tramways bretons et le Tramway de Rothéneuf, qui circulèrent jusqu'en 1947, et qui sont les ancêtres de l'actuel réseau d'autobus urbain.[réf. souhaitée]

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Dotée d'une nouvelle gare depuis juin 2005, Saint-Malo est reliée à Rennes (environ 20 trains par jour, temps de parcours : 45 min à 1 h) et à Paris (3 à 4 A/R par jour ; temps de parcours : 2 h 22 à 3 h 15).

En saison s'ajoutent des liaisons avec Granville (2 A/R par jour, 1 h 15) et Lille Europe (le week-end seulement).

De nombreux Malouins partent chaque matin travailler à Rennes et rentrent le soir, bénéficiant de deux arrêts dans la capitale régionale ; outre la gare Rennes, la gare de Pontchaillou dessert l'hôpital de Pontchaillou, des établissements scolaires et le campus de Villejean.

De nombreux lycéens de Dol et de Combourg utilisent le train pour se rendre aux lycées de Saint-Malo qui offrent un large choix de formations dans les métiers du tourisme ou du commerce et dans l'enseignement général et technologique.

À l'inverse, les Rennais viennent parfois l'été ou les dimanches profiter de la mer à Saint-Malo.

Saint-Malo Agglomération organise un réseau de transport en commun, actuellement exploité par la société RATP dev Saint-Malo agglomération dans le cadre d'une délégation de service public de cinq ans, jusqu'en 2024[51], qui dessert notamment Saint-Malo. Quelque 137 000 personnes ont accès au réseau de transport en commun, qui est composé de 16 lignes de bus ou cars[52].

En saison, lors des grands week-ends et des grands événements, une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval, situé à l'entrée de la ville, et l'Intra Muros (avec parking et services camping-cars à proximité immédiate). Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par un Transport en Commun en Site Propre (TCSP)[53],[54].

Le service de transport de Saint Malo Agglomération est maintenant le réseau MAT qui dessert tout Saint Malo. Ce réseau est composé de 8 lignes urbaines et 7 lignes périurbaines. Tout le monde peut y avoir accès soit en achetant un ou plusieurs tickets soit en achetant une carte de bus à l’année.

Terminal de l'aéroport de Dinard, Pleurtuit et Saint-Malo.

La ville voisine de Pleurtuit possède un aéroport sur son territoire.

Il est géré par la CCI de Rennes, la CCI de Saint-Malo et le groupe Vinci Airports[55]. En 2007, environ 180 000 passagers[56] ont été transportés par les deux compagnies Ryanair et Aurigny Air Service. L'aéroport propose des liaisons avec Londres Stansted, Nottingham, Bristol, Birmingham et Guernesey.

On rencontre l'appellations suivante : Insula Aaronis au VIe siècle (« L'île d'Aaron »)[57]. Un ermite du nom de Aaron y construisit à cette époque un ermitage (selon la tradition, au lieu de la chapelle Saint-Aaron).

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Macloviensem en 1162[58], puis Saent Mallou en 1282, Saint Malou en 1287 et en 1294, Saint Malo en 1304[59], etc.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Saint-, dont le second élément -Malo se réfère à un saint connu autrement sous le nom de Maclovius[58],[60].

Durant la Révolution, la commune est rebaptisée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire, puis Mont-Mamet[3].

En gallo, la langue régionale locale, la localité se nomme Saint-Mâlo[61]. À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la ville de Saint-Malo est traditionnellement connue en breton sous le nom de Sant-Maloù[62]. Néanmoins, Saint-Malo ne se trouve pas dans la zone bretonnante actuelle, même si les variations historiques de la Frontière linguistique bretonne montrent que la langue bretonne était parlée à Saint-Malo au Moyen Âge[63],[64].

Préhistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise : les Coriosolites occupent en premier les lieux. Sous l'influence romaine, la ville de Corseul (dans les terres) se développe aux dépens de la cité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Malo, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541[65].

Alet continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d'Alet est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Alet. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre les ducs de Bretagne et les rois de France.[réf. souhaitée] Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement au domaine royal de 1395 à 1415, reprise par le duc de Bretagne en 1415 au retour de l'armée ducale de la bataille d'Azincourt, puis à nouveau intégrée au domaine royal en 1488[66].

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Le , Saint-Malo proclame, d'après une légende tenace, son indépendance du royaume de France et devient la république de Saint-Malo. Dans les faits, les édiles malouins refusent l'hommage à un roi protestant, jusqu'à ce que leur commerce en patisse tant qu'ils finissent par se soumettre. Cet épisode de quatre ans s’acheva le avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV, la ville revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France[67].

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes (premier navire négrier armé à Saint-Malo en 1669) que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux. on peut citer l'exemple de la famille Robert. Des personnages de cette époque font la renommée de la ville, renommée dont le pic coincide avec le commerce de la Mer du Sud qui permet de ramener en Europe l'argent des mines péruviennes. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf.

C’est la ville natale de Guy Le Gentil de la Barbinais, premier navigateur Français présumé à avoir fait un tour du monde de 1714 à 1717, et à avoir raconté ses aventures dans son Nouveau voyage autour du monde[68], publiée en 1728.

Alfred Caravanniez, Monument à Surcouf (1902).

D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées malouinières[69].

Tombeau de Chateaubriand face à la mer sur le rocher du Grand Bé.

L'essor de Saint-Malo est affecté par la Révolution française qui ne l'épargne pas. L'épisode le plus dramatique fut la fusillade dans les dunes du Talard de 60 « contre-révolutionnaires » de l'armée vendéenne en décembre 1793. Le plus jeune avait 16 ans, le plus âgé 19.[réf. souhaitée]

Saint-Malo, retour de Terre-Neuve.

La pêche errante, la Grande Pêche, sur les bancs de Terre-Neuve se développe[70]. Le tourisme balnéaire commence très tôt (1er établissement de bains en 1838) ainsi que le tourisme littéraire et artistique avec la mise en place du tombeau de Chateaubriand sur l’îlot du Grand Bé.

Avec le départ d'environ 250 expéditions jusqu'en 1824, Saint-Malo fut le cinquième port négrier français, derrière Nantes, Le Havre, Bordeaux et La Rochelle. On estime à 80 000 le nombre d'esclaves transportés par les navires armés à Saint-Malo. Un des derniers armateurs à pratiquer le commerce triangulaire fut Robert Surcouf, alors même que cette activité était interdite depuis 1815[71],[72].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Saint-Malo était alors une ville de garnison (le 47e régiment d'infanterie y était basé).

En 1925, la ville de Saint-Malo se dote de l'éclairage électrique[73].

Piscine d'eau de mer de Bon-Secours à Saint-Malo

En 1936, la piscine d'eau de mer de la plage de Bon-Secours à Saint-Malo est construite sur les plans de Yves Hémar, l'architecte de la ville[74],[75],[Note 13].

Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. La Festung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone côtière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville en août 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la cité intra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de la Marine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur la cité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80 % de la vieille ville. Les Allemands sur l'île de Cézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes au napalm[76].

La reconstruction de la vieille ville se fait dans un style « historicisant » mais non « à l'identique » : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices doivent adopter le style ancien. Quelques constructions en nombre limité, mais indispensables, font l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées, numérotées et réemployées (par le chanoine Julien Descottes notamment), ainsi qu'aux dessins de l'artiste lithographe Daniel Derveaux, réalisés avant 1944, qui furent mis à la disposition des architectes[77].

Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance[78].

La chaussée du Sillon par une marée de coefficient 106.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

La fusion entre Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan fut suggérée sous le terme de « réunification » à plusieurs reprises au cours du XIXe siècle, lors des travaux de transformation du port de marée en bassins à flot.

Toutefois ce projet ne se réalisera qu'en 1967 avec pour élément déclencheur la volonté de jeunes entrepreneurs malouins de créer des zones industrielles communes aux trois villes (INDUSMA). L'ensemble des trois communes ainsi réunies, prend le nom de « Saint-Malo »[79].

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]
St Malo - Grande marée sur le Sillon en avril 2018

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Malo du département d'Ille-et-Vilaine. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription d'Ille-et-Vilaine.

Elle a été le chef-lieu du canton de Saint-Malo de 1793 à 1967, année où celui-ci est scindé. La commune devient alors le chef-lieu des cantons de Saint-Malo-Nord et de Saint-Malo-Sud[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Saint-Malo devient le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons, celui de Saint-Malo-1 et celui de Saint-Malo-2.

La partie de la commune incluse dans le canton de Saint-Malo-2 est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : plage des Bas-Sablons, rue de l'Amiral-Magon, place Bouvet, rue Ville-Pépin, place de la Roulais, rue de la Nation, rue de la Pie, rue de la Marne, boulevard des Talards, rue Pierre-de-Coubertin, rue des Antilles, rue Michel-de-la-Bardelière, avenue du Général-de-Gaulle, rue de la Guymauvière, rue du Grand-Jardin, rue du Mottais, rue des Bregeons, rue de la Ville-es-Cours, route départementale 2, ligne de chemin de fer de Rennes à Saint-Malo, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Jouan-des-Guérets. Le surplus fait partie du canton de Saint-Malo-1.

Quartier maritime

Saint-Malo est un quartier maritime dont le code est « SM ».

Plage de l'Éventail vue des remparts, recouverte par une marée de coefficient 106.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La ville est la principale commune de la communauté d'agglomération dénommée Saint-Malo Agglomération, créée en 2001. Celle-ci fait partie d’un pays « Voynet » du même nom. Saint-Malo le chef-lieu de l’arrondissement de Saint-Malo regroupant 63 communes.

De manière traditionnelle et historique, Saint-Malo est la « capitale » du pays de Saint-Malo.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs depuis la fusion de 1967
Période Identité Étiquette Qualité
1967 1977 Marcel Planchet[85],[86] Centriste Entrepreneur du BTP,
Maire de Saint-Servan (1965 → 1967)
Conseiller général de Saint-Malo-Sud (1967 → 1998)
Conseiller régional (1972 → 1976)
1977 1983 Louis Chopier[87] PS Agriculteur
Président de la chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine[Quand ?]
Conseiller général de Saint-Malo-Nord (1982 → 1994)
Parlementaire européen (1988 → 1989)
1983 1989 Marcel Planchet[85],[86] DVD Entrepreneur du BTP,
Conseiller général de Saint-Malo-Sud (1967 → 1998)
1989 avril 2014 René Couanau UMP (2002-2011),
puis DVD
[réf. souhaitée]
Inspecteur général de l'administration de l'éducation nationale
Député d'Ille-et-Vilaine (7e circ.) (1986 → 2012);
Conseiller régional de Bretagne (1986 → 1989)
Président de Saint-Malo Agglomération (2001 → 2007)
[réf. souhaitée]
avril 2014[88],[89] 3 juillet 2020 Claude Renoult DVD Retraité Ingénieur EDF
Président de Saint-Malo Agglomération (2014 → )
3 juillet 2020 En cours Gilles Lurton[90] ex-LR[91] Député de la 7e circonscription d'Ille-et-Vilaine (2012→2020)
Conseiller général du canton de Saint-Malo-Sud (2011-2012) Suppléant du député Jean-Luc Bourgeaux depuis 2022

Labels et distinctions

[modifier | modifier le code]

Saint-Malo est[92] :

Drapeaux du Canada, du Québec et de Saint-Malo flottant au vent, par temps clair.
Drapeaux du Canada, du Québec et de Saint-Malo.

Saint-Malo a des liens avec les lieux suivants :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Période 1793-1967

[modifier | modifier le code]

Durant cette période, le maximum de la population est atteint en 1962 avec 17 137 habitants.

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
10 7309 1479 9349 9499 9819 74410 053
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
10 0769 99710 80910 88610 69312 31610 295
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
11 21210 50011 89611 47611 48610 64712 371
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
12 39013 13712 86413 83611 31114 33917 137
(Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[97].)

Période 1967-aujourd'hui

[modifier | modifier le code]

1967 va connaître un essor significatif en raison de la fusion des communes de Saint-Malo, Saint-Servan (14 963 habitants en 1962) et Paramé (8 811 habitants en 1962), fusion intervenue le . Publié au Journal Officiel de la République Française le , le décret précisera que les anciens cantons de Saint-Malo et de Saint-Servan-sur-Mer prennent respectivement les noms de Saint-Malo-Nord et Saint-Malo-Sud. Quant au siège de la nouvelle commune, il est fixé à l'hôtel de ville de Saint-Malo[98].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1968. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[99],[Note 14].

En 2021, la commune comptait 47 323 habitants[Note 15], en évolution de +3,51 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
42 29745 03046 34748 05750 67549 66145 20146 00547 323
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[100].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Équipements scolaires

[modifier | modifier le code]

Saint Malo compte en 2021 dix-neuf écoles primaires (onze publiques[101] et huit privées[102]), six collèges et cinq lycées, dont un lycée professionnel.

L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec la mer, le tourisme et l'agriculture.

Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations de marine marchande et d'aquaculture, depuis les années 1960 et jusqu'à sa fermeture en 2021, une classe préparatoire au concours de la marine marchande au lycée Les Rimains[103].

Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine de Dinard, mais aussi par le lycée Institution Saint-Malo La Providence (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.

Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :

  • une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais ;
  • un IUT proposant quatre départements: réseaux et télécommunications (Formation initiale classique et formation initiale par alternance, sur un cursus orienté opérateurs de réseaux), carrières juridiques, génie industriel et maintenance ainsi que gestion des entreprises et des administrations[104] ;
  • le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.

L'enseignement secondaire général est réparti dans quatre lycées : deux publics, le lycée Jacques-Cartier, le lycée Maupertuis et deux privés : l'Institution-La Providence et le lycée les Rimains.

Langue bretonne

[modifier | modifier le code]

À la rentrée 2016, 27 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 0,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[105]. Saint-Malo est l'une des rares grandes villes de Bretagne à ne pas avoir signé la charte Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne)[106]. Celle-ci vise à développer l'usage de la langue bretonne dans la vie quotidienne. Les lieux publics ne portent donc pas de signalétique bilingue ou en breton[107].

La ville regroupe[Quand ?] plus d'une soixantaine de médecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine de pharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique, alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales[108].

Équipements culturels

[modifier | modifier le code]

La plus grande salle de concerts est la Nouvelle vague (anciennement nommée Omnibus). C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de 920 places qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz…) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements. En octobre 2012, c'est l'association Rock Tympans, organisatrice du festival La Route du Rock, qui obtient pour 5 ans la gestion de l'Omnibus, à la suite d'un appel d'offres lancé par la municipalité[109].

Deux théâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe intra-muros (Chateaubriand) et l'autre à Saint-Servan (place Bouvet). Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.

Il existe en 2013 un seul complexe de cinéma, Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour[110]. L'un au cœur de la future médiathèque (3 salles), et l'autre à côté du centre commercial de la Découverte, sur l'ancien site de la Seiffel (7 salles)[111].

Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape du Tour de France 2008[112], événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales.

Équipements sportifs

[modifier | modifier le code]

6,8 hectares sont consacrés au sport à Saint-Malo[réf. nécessaire].

La ville possède le patrimoine sportif suivant[Quand ?] :

  • Une piscine comptant 173 740 entrées en 2007 ;
  • Cinq centres nautiques développant : voile et kayak, aviron, planche, surf, char à voile, plongée ;
  • Bellevue : un plateau omnisports de 920 m2, un gymnase de 120 m2 (tennis de table), un gymnase de 100 m2 (boxe), une salle de 80 m2 (salle de musculation), un terrain de football de 6 000 m2 ;
  • Charcot : une salle de 300 m2 volley ball, handball et basket ;
  • Grand Domaine : une aire de tir à l'arc 8 500 m2 ;
  • Les cottages : un gymnase de 300 m2 ;
  • La Découverte : un gymnase de 250 m2, deux terrains de foot de 6 000 m2 chacun ;
  • Duguay Trouin : un plateau omnisports 920 m2, une salle de gymnastique 300 m2, un court de tennis couvert ;
  • Henri Lemarié : un terrain de foot honneur 6 000 m2, un terrain de foot stabilisé 6 000 m2, deux terrains de foot à 9, huit terrains de foot à 5 et 7 un peu moins de 39 600 m2 et un skate park ;
  • Paramé : Salle du panier fleuri : Une salle omnisports (Volley-Ball, Badminton, Basket-Ball) et un Dojo ;
  • Ernest Renan : une salle de 140 m2 (haltérophilie) ;
  • Gentillerie : une salle de gymnastique de 300 m2 ;
  • L'islet : une salle de gymnase de 300 m2, un court de tennis ;
  • Hippodrome : un hippodrome, un terrain de foot 6 000 m2, un terrain de rugby 9 000 m2, un terrain de foot annexe 7 500 m2 ;
  • La Gilbardais : une salle de tir (10 m, 20 m et 50 m) ;
  • Surcouf : une salle omnisports 1 600 m2, un dojo 400 m2, un plateau omnisports 920 m2, un plateau extérieur basket et handball ;
  • Le Naye : un court de tennis, une salle omnisports 1 030 m2 (handball + basket) et un gymnase 200 m2 ;
  • Saint-Servan : Salle de la Jeanne d'Arc : Un Dojo, une salle de billard, une salle de musculation, deux terrains de squash, une salle de gymnastique et deux salles omnisports ;
  • Rocabey : un plateau omnisports (handball + football) ;
  • Trianon : une salle de gymnastique et d'escrime 400 m2 ;
  • Les Acadiens : une piste anneau cycliste 200 m, un terrain football d'entraînement et deux terrains de foot à sept.

Clubs sportifs

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival de La Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune de Saint-Père. La ville organise également le festival de musique Classique au large[116], au printemps.

La ville de Saint-Malo, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et le conseil régional de Bretagne soutiennent financièrement l'organisation du Festival de musique sacrée[117] qui se tient à la cathédrale Saint-Vincent pendant la période estivale.

Parmi les évènements culturels importants figurent le Quai des Bulles, festival de la bande dessinée et de l'image projetée, qui a lieu à l'automne, ainsi que le festival littéraire des Étonnants Voyageurs, au printemps. D'autres évènements animent aussi la ville, tel le Festival européen du théâtre lycéen francophone. Un carnaval a eu lieu le [118].

Depuis 2009, tous les jeudis de l'été, le festival Renc'arts, permet à des artistes (de rues, de cabarets et de scènes) d'envahir les rues pour proposer gratuitement leurs prestations[119]. Sont également proposés au public en été : les Mardis zicos (2 concerts au pied du château), les Mercredis des Douves (animations ludiques également au pied du Château) et les Vendredis de la Hoguette (animations sportives sur la plage).

À partir de 2017, la ville accueille le festival Regards croisés « Métiers et handicap », fondé (en 2009 à Nîmes) par l'association L'Hippocampe pour favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap[120].

Un festival de bière artisanale le "Saint Malo craft beer Festival" a lieu tous les ans au mois de mars[121].

Courses nautiques et sports

[modifier | modifier le code]

Les événements ayant pour cadre la ville de Saint-Malo les plus connus sont associés aux courses nautiques : le départ de la Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans, et l'arrivée de la Transat Québec-Saint-Malo en équipage qui a également lieu tous les quatre ans. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de la Course des Grands Voiliers (anciennement la Cutty Sark) en 2012 ou d'envergure plus modestes comme le Raid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion, Saint-Malo à la Hune.

le bagad Quic-en-Groigne évolue en première catégorie du championnat national des bagadoù.

Enfin se tient l'été le festival Folklores du monde en remplacement de la Fête des œillets de Paramé créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce festival fut, dans un premier temps, exclusivement orienté vers la culture bretonne. Depuis, il s'est élargi aux cinq continents en accueillant chaque année de nombreux groupes de musique et danse venus des quatre coins du monde. La cité malouine est, lors de cet événement, représentée par les Corsaires Malouins (groupe de chant de marins), l'association folklorique Gwik Alet ainsi que le groupe Quic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'un bagad classé en première catégorie de la fédération Bodadeg ar Sonerion et d'un cercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2011 de la fédération de danse bretonne War'l Leur.

Durant chaque hiver, la fête foraine de la Saint Ouine, qui prendrait son origine dans la Sainte Dwynwen ou Santez Twina ar Mor en breton[122], dure pendant environ un mois sur les quais du port de la ville au pied des remparts. Elle se déroulait dans ses débuts sur l'îlot du Grand-Bé près d'une chapelle (Notre-Dame-du-Laurier) dans laquelle était vénérée une statue de saint Ouen d'où son nom. Avec le temps, la fête se transféra sur les quais coïncidant, de 1926 à 1966 avec le Pardon des Terre-Neuvas - ce qui contribua d'ailleurs à lui redonner de l'importance.

Le culte catholique est principalement représenté par la cathédrale, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.

  • l'église Sainte-Croix rue de la Fontaine Jugan ;
  • l'église Saint-Jean-l'Évangéliste, rue de la Croix des Marais ;
  • l'église Saint-François-Xavier, place du Père Paul Boulay ;
  • la chapelle de l'hôpital de Saint-Malo, rue de la Marne ;
  • la chapelle Saint-Joseph, boulevard Gouazon[123] ;
  • la chapelle Saint-Louis, rue Ville Pépin ;
  • la chapelle Sainte-Anne, allée des Jardins de Sainte-Anne ;
  • la chapelle Notre-Dame de Lorette, rue Patton ;
  • la chapelle du collège du Sacré Cœur, rue Jeanne Jugan ;
  • la chapelle des Petites Sœurs des Pauvres, rue Jeanne Jugan ;
  • la chapelle de la maison de retraite, boulevard du Rosais ;
  • la chapelle du château au Colombier ;
  • la chapelle du château de la Chipaudière ;
  • la chapelle du château le Boscq, rue de la Passagère.
Château-Malo
[modifier | modifier le code]
  • l'église Saint-Barthélemy[124], rue Paul Cézanne.
  • l'église Saint-Patrick, rue Gustave Flaubert (annexe de la mairie) ;
  • l'église Saint-Malo, rue Ange Fontan ;
  • l'église Notre-Dame-des-Grèves, rue Abbé Huchet ;
  • la grande et petite chapelle Notre-Dame des Chênes, rue des Chênes ;
  • la chapelle Sainte-Anne des Grèves, boulevard Chateaubriand ;
  • la chapelle de la maison de retraite, rue du Plessis.
  • l'église Saint-Michel, place du Canada[125] ;
  • la chapelle Notre-Dame des Flots, allée Notre-Dame des Flots.

Protestant et évangélique

[modifier | modifier le code]

Les premiers protestants s'installent à Saint Malo au XVIe : ce sont des calvinistes. En 1560, le gouverneur de Saint-Malo décide de les chasser de la ville car il les juge dangereux. La communauté se développe néanmoins parmi la noblesse[126] ; elle se disperse après la bataille de Jarnac en 1569 où meurent deux barons bretons qui protégeaient les protestants[127].

Le culte anglican s'installe à Saint Malo au début du XIXe siècle (dès 1802, plusieurs Anglais s'installent à Saint-Malo). Après plusieurs demandes pour avoir un lieu de culte, rejetées par la préfecture, le culte anglican est exercé à Saint-Servan à partir de 1822 rue Duperré[128] et est régularisé en 1838 avec l'ouverture officielle d'une chapelle à Saint-Malo rue de la Vicairie et d'une autre à Saint-Servan, rue Ville-Pépin. Ces deux dernières ont une existence éphémère : seule la chapelle rue Duperré se maintient dans le temps. À certaines occasions, on compte plus d'une centaine de personnes attendant le culte[128]. Une nouvelle chapelle anglicane est construite rue du chapitre en 1875 par la communauté britannique[129]. À l'époque, Les protestants sont enterrés au cimetière Jeanne-Jugan dans un carré qui leur est réservé[129].

En 1879, une communauté méthodiste se constitue avec des protestants francophones venus de Jersey et Guernesey, suscitant la réprobation immédiate du clergé catholique. Un temple méthodiste ouvre cependant à Saint-Servan place du Naye, mais l'acceptation des protestants est difficile[130].

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté anglicane est réduite et les Britanniques se réunissent plutôt à Dinard dans la paroisse Saint Batholomew. En 1950, la chapelle rue du chapitre est vendue à un promoteur immobilier qui la transforme en appartements[129].

Au XXIe siècle, Saint-Malo compte deux églises protestantes : l'église protestante unie à Saint-Servan (rue Georges-Clemenceau) et l'église protestante baptiste (Vallée de Beaulieu)[131]. Ainsi que deux autres églises, l'évangélique pentecôtiste, rue d'Alsace et l'adventiste, rue des Cosnes.[réf. nécessaire]

Culte millinariste

[modifier | modifier le code]
  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, avenue de Brocéliande.

Médias locaux

[modifier | modifier le code]
Presse
  • Ouest-France : le quotidien régional diffuse une édition Saint-Malo. La rédaction se situe au 15 avenue Jean-Jaurès.
  • Le Pays malouin : hebdomadaire propriété du groupe Ouest-France et que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo, présent dans les bars-tabacs, les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate des faits d'actualité qui se produisent sur la ville de Saint-Malo et dans les localités voisines.
  • Saint-Malo Magazine[132] : c'est un bimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours sur la commune.
  • Le Télégramme : depuis le , le quotidien régional breton consacre une page sur Saint-Malo dans son édition locale de Dinan-Dinard-Saint-Malo. Fort de ses 19 éditions locales, il est diffusé à plus de 220 000 exemplaires.
  • Le Journal des entreprises couvre l'actualité économique en régions. Il est présent en Ille-et-Vilaine.
  • Le Journal des Remparts, mensuel gratuit traitant de l'actualité économique et culturelle sur les Pays de Saint-Malo, Dinard et Dinan. Il est diffusé à 15 000 exemplaires principalement dans les commerces et les collectivités[133].
Média audiovisuel
  • Saint-Malo TV : des reportages mis en ligne régulièrement, en complément du Saint-Malo Magazine, sur le site Internet de la Mairie : www.saint-malo.fr.

Saint-Malo est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères. Elle gère le port de commerce, de pêche et de plaisance de Saint-Malo ainsi que le port de pêche de Cancale, la cale du Bec de la Vallée et l’aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. Elle gère aussi l'espace Duguay-Trouin qui permet d'organiser des salons.

Le développement économique de Saint-Malo relève de la compétence de Saint-Malo Agglomération qui a aménagé un parc technopolitain « Atalante Saint-Malo ». Ce parc est destiné à accueillir des entreprises de recherche, de production et de services dans deux filières[134] :

  • les biotechnologies marines (cosmétique, nutrition, santé, pharmaceutique, agrofourniture…) ;
  • la filière numérique appliquée au tourisme, aux loisirs, à la culture et au bien-être.

Entreprises

[modifier | modifier le code]

Le pays de Saint-Malo conserve une activité exportatrice développée[135].

Les plus grosses entreprises de la ville sont :

  • Groupe Roullier, première entreprise privée française en agrofourniture, 10 000 salariés, chiffre d'affaires de 4,1 Mds€ en 2022.
  • Timac (du groupe Roullier), engrais et amendements, 660 salariés, chiffre d'affaires de 166 M€.
  • Groupe Beaumanoir, commerce de prêt-à-porter, contrôle 850 magasins en France et 1 660 dans le monde (enseignes Cache-Cache, Bonobo, Patrice Bréal), chiffre d'affaires de 858 M€ en 2009.
  • Les Thermes marins de Saint-Malo, thalassothérapie, hôtellerie et restauration, 700 salariés, chiffre d'affaires de 36 M€ en 2011.
  • Sanden, constructeur de compresseurs de climatisation à destination du secteur automobile, 760 salariés, chiffre d'affaires de 129,3 M€.
  • Silverwood-Pinault Bretagne, premier centre national d’importation et de transformation de bois résineux. 180 salariés, chiffre d'affaires de 85 M€.
  • Laiterie Malo, 150 salariés, chiffre d'affaires de 60 M€[135].
  • Goëmar, entreprise travaillant sur la valorisation des algues, créatrice du premier vaccin pour plantes.

Centres villes, centres commerciaux et marchés

[modifier | modifier le code]

À Saint-Malo, il existe trois centres villes :

  • Saint Malo Intra Muros (350 commerces) ;
  • Saint Servan (250 commerces) ;
  • Paramé (80 commerces).

À Saint-Malo, il existe cinq centres commerciaux :

  • le centre commercial La Madeleine (50 commerces) ;
  • le centre commercial La Découverte (24 commerces) ;
  • le centre commercial Le Cézembre (15 commerces) ;
  • le centre commercial Grand Mât (12 commerces) ;
  • le centre commercial Le Grand Bleu (7 commerces).

Les marchés ont lieu tous les jours de la semaine de h à 13 h[136] :

  • le lundi, dans le quartier de Rocabey ;
  • le mardi, dans les quartiers intra-muros et de Saint-Servan ;
  • le mercredi, dans le quartier de Paramé ;
  • le jeudi, dans le quartier de Rocabey ;
  • le vendredi, dans les quartiers intra-muros et de Saint-Servan ;
  • le samedi, dans les quartiers de Rocabey et de Paramé ;
  • le dimanche, dans le quartier de la Gare (place de l'Hermine).

Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne[135]. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet[137]. Les engrais et le bois forment une part importante des exportations[138] du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation de granit[138]. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.

Le trafic est de plus en plus important et ceci grâce aux liaisons avec la Grande-Bretagne et l'Irlande mais aussi avec les îles Anglo-Normandes[138].

Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers la Manche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre : Portsmouth et Poole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey[139].

Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées et les fonds rocheux. Quatre phares balisent les différents chenaux d'accès : le Grand Jardin, la Balue, les Bas-Sablons et Rochebonne.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Saint-Malo abrite 83 monuments historiques et 169 bâtiments inventoriés[140]. Les plus connus ou les plus emblématiques, sont situés dans la cité historique, intra-muros :

Les cimetières

[modifier | modifier le code]
Le cimetière Jeanne-Jugan, vieux cimetière de Saint-Servan. Carré anglais — Saint-Malo (France)

Saint-Malo compte huit cimetières[146] : quatre à Saint-Servan et quatre dans le secteur de Paramé. En 2013, il n'est plus possible de réserver une concession à l'avance ni d'acheter une concession perpétuelle[146].

Saint-Servan

[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, le cimetière de Saint-Servan était le cimetière du Pré-Brécel. Devenu trop petit, le cimetière de la Vigne-au-Chapt est créé en 1722[147] et devient le cimetière officiel de la ville en 1779[148]. Aujourd'hui, il est dénommé cimetière Jeanne-Jugan. Destiné à l'origine aux sépultures des pauvres, plusieurs personnalités y sont enterrées telles que le navigateur et amiral Pierre François Étienne Bouvet de Maisonneuve, l'amiral Auguste-Léopold Protet[149], l'amiral François Thomas Tréhouart[150], le contre-amiral François Colomban Étienne Marie Benic ainsi que le corsaire René Noël Rosse. On y trouve également plusieurs maires de Saint Servan comme Édouard Gouazon[150], Enfin, un carré anglican a été réservé aux anglais venus s'installer au XIXe siècle à Saint-Servan pour le commerce[151]. Le Cimetière marin du Rosais à Saint-Servan, face à la mer, abrite les tombes de plusieurs personnalités : Louis Duchesne, chanoine, philologue, et historien ; Constant Bricout, organiste ; Étienne Blandin, peintre de la Marine, et de son élève Geoffroy Dauvergne, peintre, ou encore René-Auguste de Chateaubriand et son épouse Apolline de Bédée.

Le cimetière de Lorette abrite la tombe de Rob-Vel, pseudonyme de Robert Velter, créateur de Spirou[146].

Secteur de Paramé
[modifier | modifier le code]

Le cimetière de Rocabey est le cimetière historique de Saint-Malo[146].

  • Carré militaire de 1939-1945, Indochine, Afrique du Nord; 20 croix identiques, à l'exception de celle d'un membre de commando anglais, envoyé pour saboter les écluses ;
  • Colombarium de 1914-1918 avec en bas neuf Africains, deux Annamites, trois Russes et en haut, un Américain, 141 Français ;
  • Guy La Chambre ;
  • Daniel Gélin (1921-2002), acteur ;
  • Charles Guernier ;
  • Édouard Morel, mort en martyr à Verdun ;
  • Cyprien Joseph Raffron de Val, baron du Second-Empire, ancien premier officier d'ordonnance de Napoléon et Maréchal de Camp;
  • Charles Pierre Rouxin (1814-1891), ancien maire et député ;
  • Louis Blaize de Maisonneuve, Conseiller Général et député d'Ille-et-Vilaine ;
  • Robert Surcouf (1773-1827), marin, armateur, corsaire.

Le cimetière des Ormeaux est le siège du Bureau Central des Cimetières[152]. La ville compte également le cimetière de Paramé et le cimetière de Rothéneuf.

Plusieurs personnalités sont également enterrées dans la cathédrale de Saint-Malo : Jacques Cartier, René Duguay-Trouin, Nicolas-Charles-Joseph Trublet et l'évêque Jean de Châtillon[153]. Enfin, l'écrivain François-René de Chateaubriand est enterré sur le Grand Bé.

On trouve également la piscine naturelle de bon secours, plus grande piscine naturelle d’Europe (largeur 65m; longueur 100m), accessible à marée descendante pour le plus grand bonheur des touristes et malouins[réf. nécessaire].

On trouve également à Paramé le pavillon[154] des Indes[155] de Saint-Malo[156], vestige[157] de l'Exposition universelle de 1878.

Panorama de Saint-Malo
[modifier | modifier le code]
Ville et remparts depuis le Grand Bé.
Vue du sud-ouest de la ville fortifiée.

Cité historique de Saint-Malo

[modifier | modifier le code]

Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. Les Remparts de Saint-Malo ceignent entièrement la ville et on peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.

On pénètre aujourd'hui à l'intérieur de la ville close par huit portes et trois poternes. Au XIIe siècle, il n'existe que

  • L'intra muros de Saint-Malo.
    La porte Saint-Thomas, la première du nom, car il y en aura deux autres. Elle s'ouvre entre deux tours, le vieux donjon, et la Tour Carrée. On y voit encore les anciens mécanismes qui permettaient son ouverture et sa fermeture. Elle trouve l'origine de son nom dans celui d'une chapelle qui se trouvait en face. Au XVIe siècle, elle devient la porte d'entrée du château, avec un pont-levis et un pont dormant. Une seconde porte Saint-Thomas est ouverte dans le rempart nord, devant la Tour Quic-en-Groigne, permettant de sortir de la ville. La seconde porte Saint-Thomas est détruite avec l'ancien rempart et reconstruite dans le nouveau entre 1737 et 1742. C'est la troisième porte Saint-Thomas, qui donne sur la cale et la plage de l'Évantail, elle conserve toujours les anciens éléments du contrepoids de sa porte. L'escalier conduit à la courtine d'où on a une vue sur toute la baie jusqu'à la pointe de la Varde. Il n'y avait au XIIe siècle que deux portes permettant d'accéder à l'intérieur de la ville par marée basse, celle-ci et la plus ancienne qui suit., La Grand'Porte, Saint-Malo (vers 1910), eau-forte, 16 × 20 cm, Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
  • La Grand Porte
    La Grande Porte, dite aussi : Porte de la Mer, car à l'origine, les bateaux venaient s'y amarrer. Elle se compose de deux tours avec une plate-forme de tir avec mâchicoulis à quadruple ressaut. C'est la plus ancienne porte. On pouvait y accéder à pied par marée basse. La cale, perpendiculaire aux remparts en facilitait l'accès. La porte ouvrait au-dessus du niveau d'eau des grandes marées, soit à environ 10 mètres.

La statue de Notre-Dame de Bon-Secours, placée dans une niche en haut de la porte date d'après les experts du début du XVe siècle et semble être déjà en place en 1439. Le corps de garde placé en haut, détruit par un incendie en 1661, lui fit quelques dégâts nécessitant sa restauration et elle fut reposée et bénite en 1663. Elle est en calcaire blanc, et était polychrome. Elle subit les outrages du temps et des gens, jetée bas et brûlée à la Révolution, elle fut finalement restaurée et remise en place. L'originale se trouve aujourd'hui à l'abri et est remplacée par une copie. On lui prêta de nombreux miracles.

En 1564, pour se défendre contre les bandes huguenotes venant de Normandie, d'Anjou et de Tourain, on installa à la porte une herse et un hérisson[158]. Les deux grosses tours qui l'encadrent datent de 1582 et furent armées de canons. Le corps de garde au-dessus de la porte, fut supprimé en 1590, et remplacé par un beffroi avec une horloge à Deux visages, on y logea également une cloche répondant au nom de Noguette sonnant tous les soirs le couvre-feu et le lâcher des 24 dogues qui montaient la garde. Ces chiens du guet furent supprimés en 1770, après plus de 600 ans de bons et loyaux services. "Noguette", sonne toujours, mais l'originale fut placée dans le clocher de la cathédrale, à laquelle on accède directement depuis cette porte. Pour la protéger encore plus, on construisit un ravelin en 1644 qui sera supprimé lors de la reconstruction du quai Saint-Louis en 1839. En ce temps-là existaient également trois poternes :

  • La poterne de la Croix du Fief, disparue lors du premier accroissement (1708-1742), fut remplacée par la porte Saint-Vincent lors de l’accroissement de 1709
  • La poterne Brevet, détruite lors du second accroissement (1714-1770), remplacée par la porte de Dinan, dans l'axe de celle-ci qui se trouvait être à l'angle des actuelles rues d'Estrées, des vieux remparts, et Dinan, donnant accès à la grève.
  • La poterne de Bon-Secours (1751-1871). En cas de danger, les poternes étaient murées.

Entre ces deux portes :

La Porte Saint-Vincent.
  • La porte Saint-Vincent, elle fut construite entre 1708 et 1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Ses parapets sont surmontés de 19 embrasures, armées de pièces de 6,8, et de 12, et une meurtrière, 7 enfilent le sillon, 12 battent la petite Grève qui n'existe plus, et les Talards. Deux écussons ornent sa façade l'un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo : (herse surmontée de l'hermine) et à droite celles du duché de Bretagne. La chaussée de granit actuelle date de 1733[159]. Les cheminées des 32 casemates sont toujours existantes. Ces casemates furent successivement des appartements, puis de nos jours des commerces, avec un étage. Elle fut doublée en 1890.

Puis revenant en arrière le long du quai Saint-Louis :

  • La porte Saint-Louis, percée dans la courtine, en 1721, lors du troisième accroissement, elle ne fut ouverte qu'en 1874. Elle fait face au bassin Vauban, sur le quai Saint-Louis, et à l'intérieur de la cité, à la rue de Toulouse et la rue de Chartres. Elle jouxte le flanc nord du bastion Saint-Louis (1716-1721), qui est couronné de 18 embrasures, et renferme deux magasins voûtés. On dut faire usage de la dynamite tellement le granit était dur[160]. Les passagers anglais débarquaient sur ce quai et l'ouverture de cette porte leur facilitait l’accès aux bureaux des banques situés rue de Toulouse.
  • La porte de Dinan, au XVIIIe siècle, appelée porte de la Marine, ou porte de l'Évêque, car c'est par celle-ci qu'il faisait sa première entrée dans la ville. Elle fut construite en 1714, par Siméon Garangeau, lors des travaux du second accroissement, et remplaça l'ancienne poterne de Brevet qui servait jadis de sortie du côté sud de l'enceinte primitive de la ville, dans l'axe de celle-ci, à hauteur des actuelles rues de Dinan, d'Estrées et des vieux remparts. Elle fut dénommée porte de la Marine, car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l'immeuble situé à gauche de la porte en entrant (1 rue Saint-Philippe). Surcouf habita après son mariage en 1801 cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l'identique après 1944.

Elle est encastrée de deux pilastres à bossages, et était ornée, avant la Révolution, des armes du roi, posées en 1721. Des inscriptions en latin, rappellent que le territoire de la ville s'est agrandi et que l'évêque et la chapitre de Saint-Malo ont concédé le terrain. Elle est encadrée du côté ville de deux salles voûtées, aménagées dans l'épaisseur du rempart. Elle était précédée d'un pont-levis. Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance, depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo, a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai, ainsi qu'à la rue en face. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1886.

  • La poterne d'Estrées, ouverte en 1933, entre le bastion de Hollande et celui de Saint-Philippe, elle ouvre sur la plage du Môle, et fait face à la rue d'Estrées. Par vent de noroît et les jours de tempête, l'eau passe par là aussi.
  • La porte Saint-Pierre, ouvre sur la plage de Bon-Secours
  • La porte des Bés, elle donne sur la plage de Bon-Secours, et fut ouverte en 1884 pour faciliter l'accès au Petit-Bé au pied duquel arrivaient les vedettes à vapeur en provenance de Dinard. Elle fut réalisée dans la tour Notre-Dame, dite aussi de La Découvrance. C'est depuis ce lieu que le guet vit le , la flotte anglaise mouiller sous La Conchée, prête à assaillir la Cité.
  • La porte des Champs Vauverts, ouverte en 1879, elle donne sur les rochers qui encerclent la tour Bidouane, et permettant d'accéder à la grève de Malo et de Bon-Secours. Accès facile pour le Grand Bé et le Petit Bé
  • La poterne aux Normands, son nom vient probablement des rochers se trouvant en face dits Les Pierres aux Normands. Elle fut reconstruite après les bombardements et l'incendie de 1944
  • La poterne Jean de Chatillon, ouverte en 1757, condamnée en 1871, lors de l'ouverture de la porte Saint-Pierre, elle fut rouverte en 1958. Elle s'appela poterne de Bon-Secours, jusqu’en 1971 et poterne de la Surveillance, pendant la Révolution. Elle donne rue de la Crosse et permet l'accès à la grève de Bon-Secours.
Le donjon du Château de Saint-Malo
Château de Saint-Malo, le donjon.

Le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie, a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé par Siméon Garangeau, disciple de Vauban. Par ailleurs, son donjon abrite actuellement le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin. Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare − au sud-est de la porte Saint-Vincent − par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.

Au centre de la Cité historique se dresse la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse, repérable à son clocher dominant les toits.

Monument à Mahé de La Bourdonnais.

Sur le tour des remparts — mais aussi dans la ville — on trouve disséminées les monuments à Jacques Cartier, Duguay-Trouin[Note 16] ,Surcouf , Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais.

Statue de Duguay-Trouin.

Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la Cité historique, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.

Les remparts de Saint-Malo doivent accueillir en 2028 un musée maritime municipal, au sein de l'École nationale supérieure maritime, sur le site de l'école d'hydrographie voulue par Colbert[162]. Dévoilé en novembre 2023, le projet prévoit l'accueil de 13 000 objets et a pour objectif d'accueillir plus 120 000 visiteurs chaque année.

Saint-Servan

[modifier | modifier le code]
La chapelle Notre-Dame-des-Flots.
Tombe de Chateaubriand en granite de Lanhélin bleu comme la mer, limité par dix bornes en granite de Brusvily[166].

Personnalités liées à Saint-Malo

[modifier | modifier le code]

Histoire et Politique

[modifier | modifier le code]

Corsaires, navigateurs et explorateurs

[modifier | modifier le code]

Littérature

[modifier | modifier le code]

Télévision et cinéma

[modifier | modifier le code]

Saint-Malo dans les arts et les lettres

[modifier | modifier le code]

Livres et romans

[modifier | modifier le code]

Bandes dessinées

[modifier | modifier le code]

Films et séries tournés à Saint-Malo

[modifier | modifier le code]
Films
Téléfilms et séries

Clips musicaux tournés à Saint-Malo[178]

[modifier | modifier le code]

Les chansons qui parlent de Saint-Malo

[modifier | modifier le code]


Exposition universelles

[modifier | modifier le code]

Le pavillon des Indes de Saint-Malo est un ancien pavillon construit pour l'Exposition universelle de 1878 à Paris et transferé à Paramé (Saint-Malo)[156].

Ce pavillon commandé par le prince de Galles, futur Edouard VII, pour l’Expo universelle de Paris fut détruit par une violente tempête vers 1905.

Les devises sont traditionnellement associées aux armoiries.

  • « Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève - est très incertaine.
  • « Ni Français, ni Breton, Malouin suis » n’est pas une devise mais un simple dicton - lequel ne correspond à aucune arme connue et est issu de la devise « Malouin suis » utilisée pendant la période autonomiste (1590-94).
  • « Semper fidelis » est la seule devise officielle qui vaille - symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous forme de mouchetures d’hermine). Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Saint-Malo
Blason de Saint-Malo Blason
De gueules à la herse d'or mouvant de la pointe, sommé d'une hermine passante d'argent, lampassée de sable, accolée, bouclée d'or et cravatée d'hermine. * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules).
Détails
L'hermine, symbole des remparts, marche sur la herse, symbole de la ville. Quant à la présence du dogue dans les armoiries, ces chiens qu'on lâchait le soir sur la grève, pour préserver la ville des pillages de navires, et ce jusqu'en 1770 : Seul Guy Le Borgne indique en 1667 dans son Armorial breton « d’argent à un dogue de gueules », mais dès sa période autonomiste de 1590-1594, la ville de Saint-Malo a fait usage d’un blason avec une hermine. Ce dernier fut confirmé en 1615 par le roi Louis XIII et, en 1696, dans l’Armorial général d’Hozier. On peut donc douter que le blason à dogue ait été celui de Saint-Malo.
Blason de la ville de Saint-Malo, redessiné en 1949 par Robert Louis.

Le drapeau actuel de Saint-Malo est un pavillon bleu à croix blanche (emblème des ports de guerre sous Louis XIV) au franc-quartier de gueules chargé d'une blanche hermine passant sur une herse d'or. Dit « pavillon corsaire », il s'agit du pavillon propre aux navires enregistrés à l’Amirauté de Saint-Malo (et non du pavillon propre aux corsaires malouins)[184]. Existant dès le XVIIIe siècle, le corsaire en cas d’attaque ne devait arborer que les suivants : Pavillon du Roi sous l'Ancien Régime, ou le drapeau national tricolore à partir de la Révolution.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  2. Carte géologique simplifiée de la baie du Mont-Saint-Michel, réalisée pour le document d'objectifs du site Natura 2000 ; Coupe géologique dans l'ensemble Saint-Malo Dinan
  3. Le complexe migmatitique de Saint-Malo « coïncide avec la zone la plus profonde d'un dôme métamorphique, formé selon toute probabilité aux dépens de greywackes alumineuses briovériennes, lors de l'orogenèse cadomienne : métatexites (avec paléosome à biotite, sillimanite, cordiérite et néosome quartzo-felspathique) ; diatexites (avec paléosome réduit) et enfin, granites d'anatexie (homogénéisés à texture subisotrope) ». Cf Louis Chauris et Max Jonin, « Esquisse géologique de l’île de Cézembre (Ille et Vilaine) », Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, no 8,‎ , p. 46 (lire en ligne)
  4. Façade : colonnes en granite insulaire de Chausey, partie médiane en granite continental de Lanhélin, moellons en migmatite locale. Le transport des matériaux a été au Moyen Âge et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle particulièrement difficile et coûteux. Les bâtisseurs privilégiaient les pierres locales, de provenance proximale ou le transport par mer aux charrois lents empruntant des mauvais chemins (les chemins vicinaux datent du XIXe siècle en France). Cf Bernard Beck, Quand les Normands bâtissaient les églises, OCEP, , p. 79.
  5. Les murailles de la forteresse médiévale « sont édifiées en gneiss migmatitique, en granite d’anatexie, en granite de La Rance (avec enclaves de quartz et de roches métamorphiques), très localement avec des dolérites. Les parements vus des murs de l’escalier intérieur sont en migmatites façonnées en pierres de taille à contour curviligne. Les marches monolithes de l’escalier sont en granite fin de Languédias dont on doit souligner ici l’utilisation tant précoce que distale. À l’intérieur de la tour, les migmatites sont localement très érodées, probablement par suite de l’humidité. L’appui des meurtrières du chemin de ronde a recherché les platins de Saint-Cast. Le pavage d’accès à la tour a utilisé des galets de dolérite, de quartz et même de silex… ». Cf Louis Chauris, op. cit., p. 18.
  6. Murs et arcs de décharge en moellons de migmatites (de provenance proximale) et de platins (pierre distale de Saint-Cast), chaînage d'angle et encadrement des fenêtres en granite de Chausey.
  7. La reconstruction voit la remise en activité des carrières exploitant le granite insulaire de Chausey qui a été supplanté par les granites continentaux du massif de Dinan, avec un aspect en pierre éclatée ou sciée : granite de Languédias (rues Saint-Vincent, Sainte-Barbe…), de Brusvily (rues des Forgeurs, place Jean Moulin…), « Roux » de Mégrit (hôtel le Vauban), granite du Hinglé (rues Saint-Philippe, Guy Louvel, Maupertuis, Vieux Remparts…). Cf Louis Chauris, op. cit., p. 27 .
  8. Les migmatites locales sont recoupées par des filons de dolérite de teinte vert-noirâtre, brunâtre par altération. Son façonnement difficile explique que cette pierre a généralement été employée tel quel. Les galets de silex proviennent, selon toute probabilité, du lest de navires en provenance de Normandie (Cf Louis Chauris, op. cit., p. 29). Les navires à voile dont les marchandises étaient insuffisantes en quantité ou en densité avaient en effet besoin d'être lestés pour ne pas trop gîter sous le vent. Des lesteurs chargeaient la cale avec des pierres trouvées à proximité du port de départ. En arrivant à destination, les ports étant peu profonds, les délesteurs allégeaient le navire en jetant les pierres de lest dans un avant-port, ce qui permettait au navire d'être chargé avec une lourde marchandise. La nature pétrographique variée des lests rejetés par les navires à proximité des lieux de chargement (pouvant s'interpréter par des escales dans divers ports) témoigne de l'importance du transport des pierres par mer dans le passé. Cf Emmanuel Nantet, « L'identification des lests de navires dans la Méditerranée antique », Mémoire de maîtrise , Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2004, 262 p.
  9. Population concernée, pourcentage de la population totale concernée, superficie du bâti exposé, bâti de plain-pied exposé, et part des entreprises situées en zone inondable.
  10. L'Observatoire National des Risques Naturels a été créé en France en 2012, à la suite des conséquences catastrophiques de la tempête Xynthia de 2010.
  11. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  12. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  13. D'une longueur de 76 m sur une largeur de 55 m, avec une digue en béton de 3 m d'épaisseur, la piscine a coûté en 1936, la somme de 204 000 francs, soit environ 139 000 
  14. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  16. Cette statue, réalisée par Antoine-Léonard Dupasquier , faisait partie du projet d’embellissement du pont de la Concorde[161]. La statue actuelle est une copie installée en 1973, l’originale est conservée au musée national de la Marine.

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Malo ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Malo » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Malo - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Malo - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « Découvrir - Saint-Malo », sur saint-malo-tourisme.com, informatif (site officiel d'un établissement).
  2. « Ni français ni breton, malouin suis », sur le site de l'Express, propos de Gilles Foucqueron
  3. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5.
  5. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
  6. « Une promenade, à la découverte des pierres… », sur ouest-france.fr, .
  7. François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
  8. [PDF] E. Le Goff (coord) et al, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Saint-Malo No 207., éditions du BRGM, 2009, p. 93.
  9. BRUN J.-P., MARTIN H. (1978) – Relations métamorphisme-déformation au cours de l’évolution géodynamique d’un dôme migmatitique : le massif de Saint-Malo (France). Bull. Soc. Géol. France, 7, XX, p. 91-101.
  10. [PDF] J. Chantraine (coordinateur) et al., Carte géologique France (1/50 000), feuille Lannion (203), éditions du BRGM, 1999, p. 89.
  11. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
  12. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
  13. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 35.
  14. Louis Chauris, « Saint-Malo : la pierre et la mer », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, vol. 89,‎ , p. 7.
  15. Cette légende correspondrait à une montée des eaux continue sur un laps de temps très important
  16. Louis Chauris, « Pierres naguère mises en œuvre dans les ouvrages défensifs (châteaux et remparts) : conservatoires des matériaux oubliés. Exemples en Ille-et-Vilaine », Les Cahiers Nantais, no 1,‎ , p. 15-18 (lire en ligne).
  17. Louis Chauris, op. cit., p. 35
  18. Stéphane Mallarmé, Premiers poèmes. « Apparition », dans Œuvres complètes, éditions de la Pléiade, 1965, p. 30
  19. Notice no IA35000661, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Usine marémotrice de la Rance (Saint-Malo), (1998).
  20. « Energie : l’usine marémotrice de la Rance se refait une jeunesse », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Blandine Le Cain, « Submersion marine : notre classement des communes bretonnes les plus exposées », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « À Saint-Malo la mer monte plus tôt que prévu », Journal Le Télégramme,‎ , page 4.
  23. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  24. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  25. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  26. « Orthodromie entre Saint-Malo et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  27. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  28. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  29. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  30. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  31. « Unblog.fr - Une erreur s'est produite », sur unblog.fr via Wikiwix (consulté le ).
  32. « Saint-Malo, Saint-Servan, Paramé : 50 ans de fusion ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  33. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  34. « Unité urbaine 2020 de Saint-Malo », sur insee.fr (consulté le ).
  35. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Malo », sur insee.fr (consulté le ).
  36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  38. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  39. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  40. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  41. « Grands projets »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  42. « P.L.U. de Saint-Malo », sur malouins.com (consulté le ).
  43. « Esplanade Saint-Vincent : les travaux commencent », sur saint-malo.maville.com (consulté le ).
  44. « https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-le-quartier-de-la-decouverte-change-de-visage-4812871 ».
  45. http://www.stmalo-agglomeration.fr/tl_files/client/st_malo_agglo/pdf/Habitat%20-%20Logement/DP%20-%20CP%20Signature%20NPNRU%20VDEF.pdf.
  46. « A Saint-Malo, le projet de Musée d’histoire maritime tombe à l’eau », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Saint-Malo-un-entrepot-logistique-de-C-Log-a-la-Decouverte_40771-2112646-pere-region--29019-abd_filDMA.Htm
  48. « Saint-Malo : la métamorphose du quartier de Bellevue se poursuit », sur actu.fr (consulté le ).
  49. « Site de la ville de Saint-Malo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  50. Raphaël Baldos, « À Saint-Malo, une communauté religieuse transmet son immense patrimoine », sur La Croix, (consulté le ).
  51. « Qui sommes-nous »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ksma.fr (consulté le ).
  52. « Site officiel de Keolis Saint-Malo Agglomération ».
  53. « Le transport en commun fait débat au conseil », sur saint-malo.maville.com (consulté le ).
  54. « L'esplanade Saint-Vincent bientôt sans voitures ? », sur saint-malo.maville.com (consulté le ).
  55. « L'aéroport prépare son nouvel envol », sur ouest-france.fr (consulté le ).
  56. Chiffres sur le port et l'aéroport sur le site de Saint-Malo agglomération
  57. Loïc Langouet, Guy Souille - Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Reginca et la baie de Saint-Malo dans l'Antiquité), Année 1974; Volume 81; Numéro 4; p. 653-679.
  58. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome III, p. 1558 (lire en ligne)
  59. Résultat concernant Saint-Malo sur le site de KerOfis, consulté le .
  60. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 612b.
  61. Régis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rennes, Rue des Scribes, , 1000 p. (ISBN 2-906064-64-5), p. 908
  62. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 518
  63. Jean Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 978-2-402-36144-6).
  64. Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne : l'émigration, Paris, Payot, coll. « Bibliothèque historique » (no 34), 1988 (1re éd. 1980), 353 p. (ISBN 2-228-12711-6).
  65. S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, Éd. Marc-Aurèle, 1993, p. 3 à 9.
  66. Philippe Valode, L'histoire de France en 2 000 dates, , p 232,.
  67. S. et J. Beaulieu, op. cit., p. 10 à 32.
  68. Voyage autour du Monde, par le Sieur Le Gentil de La Barbinais, publié en 1728, tome 1.
  69. S. et J. Beaulieu, op. cit., p. 32 à 73.
  70. Josse 2010, p. 141.
  71. « Trans-Atlantic Slave Trade - Database », sur slavevoyages.org (consulté le ).
  72. Saint-Malo au temps des négriers, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-3489-1, lire en ligne).
  73. « Plages d'émeraude : Journal d'information balnéaires, touristiques et mondaines, "puis" journal balnéaire et mondain, "puis" gazette balnéaire, touristique et mondaine, a sea-side resort journal for tourists and people of fashion. Hebdomadaire en saison », sur Gallica, (consulté le ).
  74. Maÿlis Dudouet, « Saint-Malo. La Piscine d’eau de mer de Bon-Secours : 86 ans d’histoire », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  75. « Plage de Bon-Secours », sur saint-malo-tourisme.com (consulté le ).
  76. Gilles Foucqueron, Saint-Malo occupée, Saint-Malo libérée, Combourg, ATMCO, , 174 p. (ISBN 2-9500304-0-8).
  77. Yves Duboys Fresney, « Interview de Daniel Derveaux sur Saint Malo pendant la guerre 39-45 », sur duboysfresney.fr, fin juillet 2001 (consulté le ).
  78. S. et J. Beaulieu, op. cit., p. 73 à 108.
  79. Brigitte Hug, « Il y a 50 ans naissait le grand Saint-Malo : C'était il y a 50 ans. Le 26 octobre 1967, le gouvernement signait le décret de fusion de Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé. Les trois villes n'en ont fait plus qu'une. Cette union était un mariage de raison », France Bleu Armorique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  80. « Résultats de l'élection présidentielle de 1995 dans la commune de : Saint-Malo », sur politiquemania.com (consulté le ).
  81. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  82. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  83. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  84. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  85. a et b Christian Bouzols, « L’ancien maire de Saint-Malo Marcel Planchet est décédé : C’est une grande figure de la récente histoire de Saint-Malo qui vient s’éteindre. Marcel Planchet, maire pendant 15 ans de la cité corsaire, avant d’être battu en 1989 par son premier adjoint de l’époque, René Couanau, est décédé à l’âge de 95 ans. Marcel Planchet a été le premier maire, en 1967, à présider au destin des trois villes réunies – Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan, cette dernière commune étant restée chère à son cœur », Le Pays Malouin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  86. a et b « Nécrologie : Marcel Planchet, ancien maire de St-Malo », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  87. « Louis Chopier. L'ancien maire PS a sa rue », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  88. Benjamin Fontaine, « Municipales 2014 : zoom sur Saint-Malo : La cité corsaire est dirigée depuis 1989 par René Couanau, homme de droite. À 77 ans, le maire repart pour un cinquième mandat. Face à lui, le maire sortant affronte quatre candidats dont l'un de ses anciens adjoints et un ex-directeur des services techniques de l'agglomératio », France Bleu Armorique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  89. Krystell Veillard, « Municipales à Saint-Malo : Claude Renoult élu, une veste pour René Couanau : Alors qu'il postulait à un 5e mandat, le maire sortant René Couanau, divers droite est battu par son ancien adjoint, Claude Renoult qui se présentait en face. Dépassé par son rival, et talonné par la liste de gauche à l'issue du premier tour, il avait décidé de se maintenir malgré tout », France 3 Bretagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  90. Nicolas Carnec, « Saint-Malo. Gilles Lurton prend la barre de la Cité corsaire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  91. https://www.politiquemania.com/forum/vie-partis-f16/vie-interne-ump-les-republicains-t239-650.html
  92. « Parcs et jardins »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  93. [PDF] « Notoriété et attractivité des stations », sur Le Tourisme en Bretagne. Pôle observatoire. Comité régional du tourisme de Bretagne, (consulté le ), p. 52.
  94. « Label qualité 2017/2019 - SAINT-MALO - AVF - Accueil des Villes Françaises »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur avf.asso.fr (consulté le ).
  95. Jumelage avec Gaspé en 2009 sur http://www.ville.gaspe.qc.ca
  96. Jumelage avec Port-Louis, sur http://www.ville-saint-malo.fr
  97. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Malo », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  98. Marcel PLanchet, Genèse des villes de Saint-Malo, Saint-Servan, Paramé, Saint-Malo, 2007, p. 30.
  99. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  100. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  101. « Écoles élémentaires publiques », sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  102. « Écoles élémentaires privées », sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  103. Nadine Paris, « Saint-Malo. Le lycée Les Rimains ferme sa prépa à la Marine marchande », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  104. Site dédié.
  105. Enseignement sur le site de l’Office public de la langue bretonne.
  106. « Tous les signataires de la charte « Ya d’ar brezhoneg » - Office Public de la Langue Bretonne », sur fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
  107. Office de la Langue Bretonne, « Diagnostic de l'état de la langue bretonne dans le pays de Saint-Malo » [PDF], sur ofis-bzh.org, (consulté le ).
  108. Historique des hôpitaux de Saint-Malo sur le site du centre hospitalier
  109. « La Route du Rock 2019 site non officiel du festival », sur routedurock.free.fr (consulté le ).
  110. Détail des grands projets de la ville de Saint-Malo sur le site de la mairie
  111. « Article Ouest-France », sur ouest-france.fr (consulté le ).
  112. « Saint Malo dans le Tour de France », sur ledicodutour.com (consulté le ).
  113. « Jeanne d'Arc Saint Malo », sur assojeannedarcsaintmalo.fr (consulté le ).
  114. « Nouveau : un club de Dodgeball créé à Saint-Malo », sur actu.fr (consulté le ).
  115. « emeraude stand up », sur emeraudestandup.blogspot.fr (consulté le ).
  116. « Site de la ville de saint-Malo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  117. « Musique Sacrée - Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo », sur festivaldemusiquesacree-stmalo.com (consulté le ).
  118. « Le carnaval de Saint-Malo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  119. « Rent'arts », sur v.calameo.com (consulté le ).
  120. Margherita Nasi, « Le handicap au cinéma pour faire changer les regards », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  121. « site internet du Saint Malo craft beer festival » (consulté le )
  122. « La Sainte-Ouine serait-elle d'origine galloise ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  123. « Gestion des offices catholiques : theodia », sur theodia.org (consulté le ).
  124. http://inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/eglise-paroissiale-saint-barthelemy-chateau-malo-saint-malo/1722134b-30b4-4302-aa36-02cdd9e1debe
  125. « Gestion des offices catholiques : theodia », sur theodia.org (consulté le ).
  126. « Saint-Malo 1560 | Les Protestants bretons » (consulté le ).
  127. « La crise de 1569 au Plessis-Bertrand | Les Protestants bretons » (consulté le ).
  128. a et b H. Corbes, « Les Eglises protestantes en Ille-et-Vilaine au XIXe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 70, no 3,‎ , p. 339–351 (DOI 10.3406/abpo.1963.2192, lire en ligne, consulté le ).
  129. a b et c « L’ancien temple anglican de Saint-Servan | Les Protestants bretons » (consulté le ).
  130. « Saint-Servan, une évangélisation difficile | Les Protestants bretons » (consulté le ).
  131. Gérard LEBAILLY, « Saint-Malo: une semaine protestante dédiée à Martin Luther King », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  132. « Saint-Malo Magazine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  133. http://www.journaldesremparts.com/index.htm
  134. http://www.atalante-stmalo.fr
  135. a b et c « Économie », sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  136. « Les marchés »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  137. « Principales caractéristiques du Port de Saint-Malo, sur le site de la CCI de Saint-Malo », sur saint-malo.cci.fr (consulté le ).
  138. a b et c Principales filières du port de Saint-Malo en 2004, sur le site de la CCI de Saint-Malo
  139. « Plus d'1 million de passagers par an 22/04/2009 », sur saint-malo.cci.fr (consulté le ).
  140. « Liste des notices pour la commune de Saint-Malo », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  141. Notice no PA00090798, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  142. Notice no PA00090801, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  143. « Tour Solidor et ouvrages avancés », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  144. Henri-Franois Buffet, L'enceinte de Saint-Malo, dans Congrès archéologique de France. 107e session. Saint-Brieuc. 1949, Société française d'archéologie, 1950, p. 309-319.
  145. Dom Michel Germain, Matériaux du Monasticon Gallicanum, ms. Latin 11821 « Monasterii S. Benedicti Macloviensis scenographia 1687 »
  146. a b c et d « 15 000 défunts reposent dans les huit cimetières », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  147. Jules Haize, Au pays d'Aleth : Étude sur Aleth et la Rance et histoire de Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) jusqu'à la Révolution, Saint-Servan, J. Haize, , 286 p. (lire en ligne), p. 142-144.
  148. Gilles Foucqueron, Saint-Malo : histoire et géographie contemporaine, Palantines, (lire en ligne), p. 79.
  149. Ouest-France, « À la découverte des oubliés du cimetière Jeanne-Jugan », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  150. a et b « Solidor. Balade dans un jardin du souvenir », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  151. « SAINT-MALO (35) : vieux cimetière de Saint-Servan dit Jeanne Jugan - Cimetières de France et d'ailleurs », sur landrucimetieres.fr (consulté le ).
  152. « Les cimetières communaux », sur ville-saint-malo.fr (consulté le ).
  153. Olivier BERREZAI, « Les tombes célèbres des cimetières malouins », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  154. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA35000145
  155. « Maison de villégiature balnéaire dite Pavillon indien du Prince de Galles, 175, 177 digue des Dunes (Saint-Malo) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le ).
  156. a et b https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/au-xixe-siecle-l-incroyable-histoire-du-pavillon-des-indes-de-saint-malo-6881220
  157. « À la recherche du « Taj Mahal » de Saint-Malo / Le Pays Malouin », sur actu.fr, (consulté le ).
  158. François Tuloup, Saint-Malo. Histoire générale, Klincksieck, , p. 100.
  159. Loïc Coudron, Visite des remparts de Saint-Malo
  160. Loïc Coudron, op. cit..
  161. Gilles Fiori, Paris déplacé : du XVIIIe siècle à nos jours : architecture, fontaines, statues, décors, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-665-4 et 2-84096-665-4, OCLC 723437516, lire en ligne)
  162. « Le futur musée maritime a enfin son lieu pour 2028, sur les remparts de Saint-Malo », sur France 3 Bretagne, (consulté le ).
  163. Toutes aujourd'hui recouvertes de toile de verre à la fin du XXe siècle. Après des démarches de l'Association les Amis du peintre Geoffroy Dauvergne, la municipalité a lancé en décembre 2012 une offre de marché public pour la restauration de l'ensemble de ces fresques. Démarrage du premier chantier le .
  164. « Le grand aquarium de Saint-Malo », sur aquarium-st-malo.com (consulté le ).
  165. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-sur-les-traces-des-rochers-sculptes-de-rotheneuf-5904380
  166. Louis Chauris, « Saint-Malo : la pierre et la mer », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, vol. 89,‎ , p. 30.
  167. Il n'est pas né à « Rieux dans l'évêché de Toulouse », comme l'a écrit par erreur don Jean Pietri, en se référant à la Biographie universelle des musiciens de François-Joseph Fétis (Paris, 1860, vol. 8, p. 21). Cf. l'article « Serré (Jean de) », dans cette Biographie universelle. Cf. de don Jean Pietri, « L'héritage de Dampierre », tiré à part, extrait de Vénerie, Revue de la Société de Vénerie, no 27, 3e trimestre 1972. Voir aussi son texte de présentation de l'enregistrement de La Chasse du Cerf (Jean-Baptiste Morin, compositeur; Jean-François Paillard, direction; 1969; Erato STU 70541).
  168. « Registre paroissial de Saint-Malo, 1690 », sur archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr (consulté le ).
  169. ouest-france.fr.
  170. « Mémoires d’outre-tombe », sur wikisource.org (consulté le ).
  171. Philippe Le Guillou, Chateaubriand à Combourg, éditions Christian Pirot, , p. 17.
  172. « Retour sur les terres de tournage bretonnes pour "Les Trois Mousquetaires" en avant-première à Saint Malo », sur Franceinfo, (consulté le )
  173. « Une avant-première des Trois Mousquetaires : Milady à Saint-Malo », sur actu.fr, (consulté le )
  174. « Gloria, la nouvelle fiction de TF1, a été tournée à Saint-Malo et Cancale », sur actu.fr (consulté le ).
  175. Telestar.fr, « Nouveaux meurtres à Saint-Malo : pourquoi ce téléfilm ex... - Télé Star », sur www.telestar.fr, (consulté le )
  176. Agathe Moreaux, « Toute la lumière que nous ne pouvons voir : où la série Netflix a-t-elle été tournée ? », sur www.programme-tv.net, (consulté le )
  177. « The Walking Dead : 200 personnes pour le tournage du spin-off à Saint-Malo », sur actu.fr, (consulté le )
  178. « Musique. Rod Maurice tourne ses clips à Saint-Malo », sur ouest-france.fr.
  179. « Vidéo : Le clip de Clarens tourné à Saint-Malo », sur saint-malo.maville.com (consulté le ).
  180. « Rod Maurice a tourné un clip grotte du Rosais », sur saint-malo.maville.com (consulté le ).
  181. « Découvrez le nouveau clip de Marina Kaye tourné à Saint-Malo », sur actu.fr (consulté le ).
  182. « Musique. Le clip d’Encre marine d’Igit tourné à Saint-Malo », sur ouest-france.fr.
  183. « Etienne Daho et Marquis dévoilent un clip tourné à Rennes et Saint-Malo », sur actu.fr (consulté le ).
  184. Georges Seigneur et Henri-Georges Gaignard, Connaître Saint-Malo, Fernand Lanore, , p. 43.

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources et bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Scaevola-Charles Girard de Caudemberg, Projet d'établissement d'un bassin à flot commun aux deux villes de Saint-Malo et de Saint-Servan dressé le 21 octobre 1834 (voir)
  • Scaevola-Charles Girard de Caudemberg, Note sur la construction du môle des Noires, abritant l'avant-port et l'entrée de l'écluse de Saint-Malo, dans Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, 1er semestre 1840, p. 271-284 (lire en ligne) et planche CXXXVII (voir)
  • S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, éditions Marc-Aurèle, , 119 p.
  • Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo, La Découvrance, (ISBN 2-910452-86-7)
  • Gilles Foucqueron, Saint-Malo 2000 ans d'histoire, (ISBN 2-9500304-2-4)
  • Gilles Foucqueron, Saint-Malo, histoire et géographie contemporaine, Plomelin, éditions Palantines, , 223 p. (ISBN 978-2-911434-67-9)
  • Mikael Gendry, L'immunité du « monastère de Saint-Méen et de l'île de Malo, à l'origine de la création de l'évêché d'Alet, vol. volume 38-2010, coll. « Dossiers du Centre de Recherche et d'Archéologie d'Alet », p. 63-86
  • Hippolyte Harvut, Les fusillés du Talard, Saint-Malo, éditions imprimerie Le Lagadec,
  • Eugène Herpin, Histoire de la ville de Saint-Malo : Depuis son origine jusqu'à la Révolution, La Découvrance, (ISBN 2-84265-200-2)
  • Eugène Herpin, Saint-Malo sous la Révolution - 1789-1800, Rennes, Saint-Malo, Maurice Guérin, Impr. Riou-Reuzé, , 402 p.
    Réédité par La Découvrance, Rennes.
  • Eugène Herpin, Souvenirs d'un bourgeois de Saint-Malo, La Découvrance, (ISBN 2-84265-169-3)
  • Catherine Laurent, Atlas historique des villes de France. Saint-Malo, éditions du CNRS, 1986 (ISBN 2-222-03900-2)
  • Ernest Le Barzic, À Saint-Malo les Magon !, Quimper, Nature et Bretagne, (ISBN 2-85257-006-8){
  • Jean-Baptiste Le Pezeron, Au Péril des Grèves La Paroisse de Rocabey, A. P Rocabey,
  • André Lespagnol (dir.), Histoire de Saint-Malo et du pays malouin, Toulouse, Privat, , 324 p. (ISBN 2-7089-8230-3)
  • André Lespagnol, Messieurs de Saint-Malo : une élite négociante au temps de Louis XIV, Presses universitaires de Rennes, , 867 p. (ISBN 2-86847-229-X)
  • Philippe Petout (préf. André Mussat), Hôtels et maisons de Saint-Malo : XVIe - XVII e – XVIII e siècles
  • Philippe Petout et Louis Pottier, Saint-Malo, 1940-1948, l'occupation, la libération, la reconstruction, Ouest-France, , 91 p. (ISBN 978-2-7373-1527-5)
  • Alain Roman, Saint-Malo au temps des négriers, Paris, éditions Karthala,
  • François Tuloup, De Viris Illustribus Urbis Macloviensis, Rennes, Les Nouvelles de Bretagne,
  • François Tuloup, Histoire générale de Saint-Malo, Paris, éditions Klincksieck,
  • François Tuloup, Histoire religieuse de Saint-Malo, Paris, éditions Klincksieck Paris, , 246 p. (ISBN 2-252-01693-0)
  • Roger Vercel, Saint-Malo et l'âme malouine, éditions Albin Michel,
  • Mehdi Zmuda, Saint-Malo port négrier ?, éditions Phoenix, Saint-Malo. Construction d’un pôle marchand (1500-1660), Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, no 125-3, textes réunis par Jean-Philippe Priotti, Presses universitaires de Rennes, 2018, (ISBN 978-2-7535-7572-1).
  • Alain Berbouche, Saint-Malo port de guerre : de la guerre de course à la course au large, Saint-Malo, Ancre de Marine, 2016, 402 p. (ISBN 978-2-84141-364-5) et (ISBN 978-2-84141-423-9)
  • Saint-Malo dévasté, album illustré par Xavier de Langlais, texte de Théophile Briant. Dessins de la ville sinistrée après la guerre de 1939-45.
  • Loïc Josse, Terre-neuvas : à l'époque des derniers voiliers de grande pêche de Saint-Malo-Cancale, Grenoble, Glénat, coll. « Chasse-Marée », , 432 p. (ISBN 978-2-7234-7904-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Articles
  • Étienne Maignen, « La Terreur à Port-Malo », Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine,‎ , p. 141 à 152 (ISSN 1635-8279)
  • Périg Bouju, « Le rocher de la discorde : architecture et lieux de pouvoirs à Saint-Malo, XIXe – XXe siècles », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, vol. 89,‎ , p. 141 à 168 (ISSN 0750-1420)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]