Fougères

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Fougères
Fougères
De gauche à droite puis de haut en bas : 1/ Le théâtre Victor-Hugo 2/ maisons à pans de bois dans la basse ville 3/ Le château 4/ Le beffroi 5/ L'hôtel de ville 6/ L'église Saint-Sulpice.
Blason de Fougères
Blason
Fougères
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
(sous-préfecture)
Arrondissement Fougères-Vitré
(chef-lieu)
Intercommunalité Fougères Agglomération
Maire
Mandat
Louis Feuvrier (DVC)
2020-2026
Code postal 35300
Code commune 35115
Démographie
Gentilé Fougerais
Population
municipale
20 653 hab. (2021 en augmentation de 2,07 % par rapport à 2015en augmentation de 2,07 % par rapport à 2015)
Densité 1 973 hab./km2
Population
agglomération
27 083 hab. (2017[1])
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 09″ nord, 1° 11′ 55″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 171 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Fougères
(ville-centre)
Aire d'attraction Fougères
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Fougères-1 et de Fougères-2
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Fougères
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Fougères
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Fougères
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Fougères
Liens
Site web www.fougeres.fr

Fougères est une commune française sous-préfecture d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Fougères compte 20 653 habitants en 2021, faisant d'elle la troisième commune d'Ille-et-Vilaine après Rennes, la capitale régionale (225 081 habitants), et Saint-Malo (47 323 habitants). Elle devance Bruz (19 651 habitants) et Vitré (18 998 habitants).

Elle est également au cœur de la communauté d'agglomération Fougères Agglomération (55 120 habitants) et du Pays de Fougères regroupant près de 88 000 habitants.

Cette ville comporte de nombreux sites touristiques, tels que son château ou son beffroi. Ses habitants sont appelés les Fougerais et les Fougeraises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Fougères est située au nord-est du département d'Ille-et-Vilaine. La ville fortifiée s'est développée initialement sur le plateau (vers 140 m d'altitude) de la rive gauche du Nançon, un affluent de rive droite du fleuve côtier Couesnon, le château, curieusement en position basse (à 114 m d'altitude), occupant une éminence de la rive convexe d'un méandre particulièrement accentué du Nançon ; seuls des faubourgs s'étaient développés de manière limitée sur l'autre rive.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

L'extension de la ville[2], principalement au XXe siècle, s'est faite en partie sur le plateau de rive droite du Nançon (quartier de la Croix Hamon), mais débordant au-delà de la vallée du ruisseau de Groslay (affluent de rive gauche du Nançon) vers le sud (par exemple le quartier du Bourg d'Iné), vers le nord-est (quartiers de Montaubert, la Verrerie, etc.) et surtout vers l'est (zones industrielles de la Guénaudière et de l'Écartelée, complexe sportif du Paron, etc.) au-delà de la rocade routière de la partie est de la ville.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Laignelet, Beaucé, La Selle-en-Luitré, Javené et Lécousse.

Rose des vents Lécousse (Forêt de Fougères)
Laignelet
Laignelet Rose des vents
Lécousse N Beaucé
O    Fougères    E
S
Lécousse Javené La Selle-en-Luitré

Cadre géologique[modifier | modifier le code]

Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[3].
Une vue panoramique depuis le jardin public permet de repérer à gauche une falaise qui correspond à l'ancien front de taille de la carrière de cornéenne de Savigny, au pied de la Butte à Bigot, et celle du Rocher coupé, derrière le château[4].

Fougères est localisée dans le domaine nord armoricain, dans la partie orientale du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Fougères se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au nord par un important massif granitique cadomien, le pluton dit de Louvigné-Gorron (connu localement sous le nom de granite de Louvigné-du-Désert[5]). Ce pluton fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien. Le territoire fougerais comprend ainsi au Nord de la ville, un plateau de 180-190 mètres d'altitude, correspondant au massif granitique de Fougères (massif allongé W.SW—E.NE, faisant partie du massif de Louvigné-du-Désert qui représente un des apex affleurants du batholite mancellien), et au Sud, un plateau de 140 mètres d'altitude sur laquelle la ville s'est construite, et qui correspond à ce bassin sédimentaire[6].

L'histoire géologique de la région est marquée par la chaîne cadomienne. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par le cycle cadomien. Cette chaîne montagneuse, qui devait culminer à environ 4 000 m, donne naissance à des massifs granitiques (batholite côtier nord-trégorrois, granite de Saint-Brieuc, immense batholite mancellien[7] formé de nombreux plutons granitiques) produits par le surépaississement crustal. Ces intrusions vers 540 millions d'années, de magmas granitiques issus du vaste batholite mancellien, développent un métamorphisme de contact : le refroidissement des masses granitiques à des températures de l'ordre de 700 °C et à des profondeurs de l'ordre de 4 km dans l'écorce terrestre, font que les schistes briovériens, tendres et friables, sont transformés par « cuisson », variable selon la distance du massif granitique : intense et forte à proximité, cette cuisson donne les cornéennes, roches dures et compactes ; moindre et atténuée à quelques kilomètres du massif, elle donne des schistes tachetés (d'où une double auréole de cornéennes et de schistes tachetés)[8]. Ce thermométamorphisme développé par l'intrusion du granite a ainsi provoqué la cristallisation de minéraux nouveaux (biotite, andalousite), soulignant l'ancien litage sédimentaire. Ces deux roches magmatique (granite) et métamorphique (cornéenne, schiste tacheté) affleurent à la suite de longs processus d'érosion qui ont aplani les reliefs anciens[9],[10].

La ville de Fougères est principalement construite à l'aide de ces deux matériaux géologiques mis à nu, depuis 540 Millions d'années, par l'érosion : la cornéenne a été largement exploitée dans les carrières de Savigny et du Rocher Coupé. Dans le détail, il est possible de retrouver, dans certains blocs servant à la construction, l’hétérogénéité sédimentaire initiale du schiste. Les bâtiments utilisent aussi le granite de construction de Louvigné, plus homogène, qui est en fait une granodiorite grise du type Vire[11]. Il faut attendre l'arrivée du chemin de fer pour importer d'autres pierres à la fin XIXe (calcaire, ardoises). Dans le domaine de la castellologie, le château de Fougères, situé sur une percée est-ouest du Massif armoricain dans la vallée du Nançon, n'est pas construit sur la hauteur mais à l'abri de trois collines de cornéennes à l'ouest, au nord et à l'est, le premier donjon étant élevé sur un îlot de cornéenne, cette roche dure empêchant les risques d'attaques par minage et souterrains[12].

Localisation[modifier | modifier le code]

Fougères est située à :

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[14].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

  • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 880 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[19]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records FOUGERES (35) - alt : 74 m 48° 20′ 12″ N, 1° 12′ 42″ O
Records établis sur la période du 01-01-1966 au 03-07-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,7 4,5 6 9,5 12,1 13,8 13,8 11,6 9,1 5,6 3,2 7,9
Température moyenne (°C) 5,3 5,7 8,2 10,2 13,8 16,6 18,5 18,5 16 12,6 8,4 5,8 11,7
Température maximale moyenne (°C) 7,9 8,8 11,8 14,4 18 21,3 23,2 23,2 20,4 16,2 11,2 8,3 15,4
Record de froid (°C)
date du record
−15,2
08.01.1985
−10,6
08.02.1991
−6,8
01.03.05
−3,2
03.04.1970
−1
07.05.1979
3
05.06.1989
6,2
12.07.00
3,9
31.08.1986
2,7
30.09.21
−1,6
14.10.1992
−5,7
22.11.1993
−9
29.12.1996
−15,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
13.01.1993
19,4
23.02.1990
23
19.03.05
26,7
16.04.03
30,5
27.05.05
37,6
18.06.2022
35,3
01.07.1976
37,2
05.08.03
31,4
04.09.13
28,4
02.10.11
19,8
02.11.1970
17
37,6
2022
Précipitations (mm) 95,1 73 71,2 62 78,3 54,1 70,8 51,6 71,9 95,4 97,2 102,6 923,2
Source : « Fiche 35115001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fougères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fougères, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[23] et 27 083 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,9 %), prairies (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), terres arables (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), forêts (0,4 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

La commune est traversée (désormais contournée en raison de la rocade routière) par la RN 12 allant de Brest à Paris via Rennes et Alençon, mais dont un tronçon est désormais déclassé en route départementale entre Romagné et Rennes, depuis la construction de l'autoroute A84 qui passe un peu à l'ouest de la ville, mais à laquelle Fougères est, depuis sa rocade routière, rattachée par une route à quatre voies.

Plusieurs routes départementales traversent la commune :

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

Fougères fut un carrefour ferroviaire pendant la majeure partie du XXe siècle, des voies ferrées (désormais des voies vertes) reliant la ville à Antrain et Pontorson[29] (Ligne de Vitré à Pontorson), à Saint-Hilaire-du-Harcouët[30] (Ligne de Saint-Hilaire-du-Harcouët à Fougères), à Mayenne (Ligne de Mayenne à La Selle-en-Luitré) et surtout à Vitré[31] où se trouvait la correspondance avec la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, toutes fermées progressivement dans la seconde moitié du XXe siècle.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[32].


  • Filgerense en 1075 ;
  • Feugueriis et Filgueriis en 1189 ;
  • Fougeriis, Foucheriis et Filgeriis en 1230 ;
  • Feugeriis en 1233.

Fougères est une ville située à la limite de la Bretagne, du Maine et de la Normandie et tire son nom de la plante. Le toponyme est en effet issu du latin populaire filicaria, fougeraie, lui-même issu du latin classique filix « fougère » et du suffixe -aria, « espace, étendue ». La cité s'est probablement construite sur l'emplacement d'un bois défriché où abondaient des fougères[33].

Fougères est historiquement, depuis l'arrivée du latin en Armorique, en territoire de pratique du gallo dans laquelle elle se nomme Foujerr. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Felger[34]. Cependant le breton n'a jamais été parlé dans le pays de Fougères qui se trouve en dehors de l'aire traditionnelle de diffusion de la langue bretonne. L'un des deux bagadoù de la ville reprend ce nom : Bagad Bro Felger. L'école Diwan ouverte en 2013 s'appelle également Skol Diwan bro Felger. Le dictionnaire en ligne de Francis Favereau donne l'attestation du 11e siècle en vieux-breton Fulgeres dans le Cartulaire de Redon[35]. La première mention de la forme Felger ne remonte qu'à 1971, alors que d'autres textes bretons plus anciens en mentionnent plusieurs autres : Fougéra, Foujer ou encore Foujerez[36].

Château fort de Fougères vu de la place Raoul-II.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La présence de nombreux monuments mégalithiques en particulier en forêt de Fougères laisse à penser que la région était déjà habitée au Néolithique (5 000 à 2000 ans av. J.-C.).

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Fougères : les murailles de la ville (lithographie d'Albert Robida, vers 1900).

La création de Fougères remonte au Moyen Âge. On retrouve la première mention du château de Fougères vers la fin du Xe siècle. C'était à l'époque une simple fortification en bois située sur une crête rocheuse, dont la position dominait avantageusement la vallée du Nançon et les marais environnants. Fougères se trouvait au croisement de deux voies romaines, l'une allant de Chartres à Carhaix et l'autre d'Avranches à Nantes. À partir du XIIe siècle, la population s'éloigne de la rive du Nançon et la ville se développe plus en hauteur, partagée en deux paroisses : Saint-Sulpice pour la ville basse et Saint-Léonard pour la ville haute. Dès le Moyen Âge, l'activité artisanale se développe autour de la tannerie, des tisserands et des drapiers dans la ville basse.

La première fortification bâtie au XIe siècle par les seigneurs de Fougères, défendue par Raoul II (1130-1194), est prise, avec la ville, par Henri II Plantagenêt en 1166 ; le château est rasé[37]. Raoul II, obstiné, la fera reconstruire en plus imposante, et elle deviendra une place forte défendant les frontières de la Bretagne, du mont Saint-Michel à Nantes.

Cependant, la position géographique et les intérêts des seigneurs de Fougères les font souvent pencher en faveur du roi de France. Quand Raoul III en offre la possession à Louis IX, le duc Pierre Ier s'empare de la ville en 1231, mais elle est ensuite reprise par le roi.

La fille de Raoul III, Jeanne de Fougères, mariée à Hugues XII de Lusignan, entreprendra de nouveaux travaux de fortification et embellira la ville. La fin du XIIIe siècle est une période de paix et de prospérité pour Fougères.

En 1307, Philippe le Bel rachète le domaine mais le royaume de France ne s'y intéresse guère et ne l'entretient pas. Après divers combats et retournements d'alliances, Bertrand du Guesclin y pénètre en 1373, mais la situation ne s'améliore pas. Livrée à elle-même et victime du pillage, la population de Fougères demande assistance au duché de Bretagne. Elle rentre dans son giron en 1428, vendue par Jean II d'Alençon. Mais en 1449, un dénommé François de Surienne, un mercenaire aragonais au service des Anglais, s'en empare et la met à sac, et ce, dans le but de forcer la Bretagne à s'allier à l'Angleterre. Il y a de nombreux massacres, ce qui provoque la réaction de François Ier de Bretagne, bien décidé à se débarrasser des Anglais. Le duc de Bretagne s'allie à Charles VII de France, attaque le sud de la Normandie et met le siège devant Fougères. Surienne et ses hommes parviennent toutefois à résister et se rendent sous condition de pouvoir repartir libres. Cet épisode annonce la bataille de Formigny.

Pendant la Guerre de Bretagne, la garnison bretonne de Fougères envahit le pays d'Ernée et s'empare de la ville, à laquelle ils mettent le feu. L'incendie dure du au [38].

Finalement La Trémoille, général français, s'empare de Fougères en 1488.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Thomas II de Guémadeuc, gouverneur de Fougères, fut craint pour son despotisme[39]. Il fit assassiner en 1615 le baron Jacques II de Névet en raison d'une querelle de préséance lors d'une réunion des États de Bretagne. Le duc de Brissac, lieutenant général du Roi en Bretagne, fit assiéger le château de Fougères afin de s'emparer de lui ; envoyé à Paris, il fut condamné à avoir la tête tranchée en Place de Grève et « icelle portée en la ville de Fougères, plantée au bout d'une pique et fichée sur le principal portail du château »[40].

Au XVIe siècle, la ville perd son rôle défensif. L'artisanat continue à se développer, notamment le travail de l'étain (rue de la Pinterie). Pendant les guerres de Religion, la ville reste catholique alors que Vitré est touchée par les affrontements avec les huguenots.

Fougères connut des épidémies de « fièvre maligne » (peste ? choléra ? dysenterie ? typhus ?) en 1562, 1581, 1632[41].

Jusqu'en 1775, Fougères ne fera plus guère parler d'elle. Le marquis de La Rouërie, un jeune homme exalté, part alors aux États-Unis pour lutter auprès des insurgés américains. De retour en France, après avoir été emprisonné pendant un mois pour avoir mené la conjuration bretonne, il est accueilli en héros au pays natal.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Julien Le Blant, Le Bataillon carré - Affaire de Fougères, 1793, 1880, huile sur toile, Provo, université Brigham-Young.

Lors de la Révolution, la province de Bretagne disparaît ainsi que ses privilèges. Les premiers changements apportés sont bien accueillis, mais la population se divise ensuite : la constitution civile du clergé des prêtres, la levée en masse déclenchent une rébellion, la chouannerie. « Les districts de Vitré, Fougères et La Guerche restent en grande partie gangrenés, (...) la chouannerie est la maladie […] du pays, et quoiqu'il n'y ait pas de grands rassemblements, […] là où il y a un homme, il y a un Chouan de fait ou d'intention. Les patriotes y sont dans une excessive minorité » écrivent les représentants en mission Dubois-Crancé, Alquier et René François-Primaudière[42].

En 1793, lors de la levée en masse, 767 hommes devaient être enrôlés dans le district de Fougères par tirage au sort. En réaction, des attroupements de paysans armés de fusils, de pistolets et de sabres se forment spontanément dès le . Les campagnes se soulèvent et bientôt les troubles dégénèrent en émeutes[43]. La même année, pendant la virée de Galerne, les chouans et les Vendéens s'emparent de la ville le qui est reprise le par les républicains[44]. Pendant huit ans, la ville et sa région passent de main en main, avec au passage de nombreux massacres et pillages. Le chef des chouans des environs de Fougères était le jeune général Aimé du Boisguy.

L'organisation des fêtes révolutionnaires témoigne cependant du maintien d’un sentiment favorable au nouveau régime :

  • les victoires des armées républicaines sont fêtées, notamment la reprise de Toulon aux Anglo-royalistes[45] ;
  • la fête du 26 messidor (14 juillet), instituée en 1794, est célébrée à Fougères[45] ;
  • l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795)[46] ;
  • les autres fêtes républicaines sont très suivies, comme l’anniversaire de la République jusqu’à l’an VIII (22 septembre, 1er vendémiaire[47]), la fête de la Jeunesse (le 10 germinal, soit le 30 mars[48]), la fête de la Reconnaissance, pourtant peu suivie dans le département (le 10 prairial[49]) ou celle de l’Agriculture, le 10 messidor[49].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Les « Louisets »[modifier | modifier le code]

La région de Fougères fut concernée par le schisme de la Petite Église, des catholiques refusant le Concordat de 1801, connus localement sous le nom de « Louisets »[50].

Les « chaussonniers »[modifier | modifier le code]

Pendant longtemps, la forêt de Fougères a été le siège d'une activité intense de sabotiers. Pendant la première moitié du XIXe siècle se développe à Fougères l'industrie du chausson tressé (raison pour laquelle les ouvriers de la chaussure furent par la suite appelés localement « chaussonniers ») ; cette activité fut touchée par la crise à partir de 1850, les chaussons étant désormais fabriqués en tissu). Fougères se reconvertit alors dans l'industrie de la chaussure : 2 200 ouvriers en 1874, 5 000 en 1880, 7 000 en 1884, 11 000 en 1890 ; le nombre d'usines passa de 13 à 27 pendant cette période, la plus importante étant l'usine Cordier, dont les patrons étaient réputés être durs et intransigeants à l'égard de leurs ouvriers[51]. En 1913, 38 "fabriques" de chaussures existaient à Fougères[52]. De nombreuses marques reconnues étaient présentes sur la région, notamment JB Martin, qui a été créée à Fougères en 1921.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le Drapeau de Fougères[modifier | modifier le code]

Une association sportive pratiquant notamment le tir et la gymnastique, est créée en 1893 : l'Association de l'Œuvre Saint-Joseph, renommée Drapeau de Fougères après la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 (le terme « drapeau » s'explique par le contexte revanchard consécutif à la défaite de la Guerre de 1870). La section football est créée vers le début de la décennie 1920[53].

La vie industrielle au début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Albert Robida, Fougères : la Porte Saint-Sulpice (vers 1900), lithographie.

L'industrie remplace peu à peu l'artisanat et Fougères voit l'implantation de manufactures de chaussures. À l'hiver 1906-1907 éclate une grande grève d'ouvriers dans les usines de chaussures fougeraises. La grève dure plusieurs mois, touchant 32 usines. En réaction, les patrons organisent un lock-out qui laissa sans travail des milliers d'ouvriers, ce qui provoqua une grande misère dans la région. La solidarité est très forte dans la ville (soupes « communistes » pour nourrir les familles de grévistes sans revenus) mais aussi au-delà : des enfants sont accueillis dans des familles rennaises et parisiennes le temps du conflit. Jean Jaurès vient à Fougères pour soutenir le mouvement.

Georges Récipon, Monument au général Jean Ambroise Baston de Lariboisière (1893).

La verrerie existe aussi dans la région fougeraise depuis l’arrivée de maîtres verriers italiens aux XVIe et XVIIe siècles. L’installation de cette industrie dans le Pays de Fougères s’explique par la présence de facteurs indispensables : un terrain sablonneux (le sable étant le composant principal du verre), une forêt (puisque la fusion du sable s’obtenait à haute température) et enfin de la fougère (plante riche en soude). Ainsi, il existait déjà une verrerie aux portes de la ville (à Laignelet) qui prospérait au XIXe siècle. Mais, à la suite des revendications sociales de 1921, le syndicalisme religieux se mobilise, l’abbé Bridel très social, fonde une nouvelle verrerie à Fougères, la Cristallerie fougeraise, ainsi qu'une cité ouvrière pour loger le personnel, construites par l'architecte Hyacinthe Perrin, dès 1922.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Fougères, créé par Armel Beaufils[54], porte les noms de 640 soldats originaires de la commune morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[55]. Le carré militaire porte les noms de 148 autres soldats morts à Fougères, mais non originaires de cette ville, car Fougères a accueilli dans son hôpital pendant la Première Guerre mondiale de nombreux blessés de guerre[56].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

L'abbé Louis Bridel, vicaire à l'Église Saint-Léonard de Fougères à partir de 1909, fut un militant syndicaliste chrétien et fonda à Fougères plusieurs coopératives : de consommation en 1919, l' Étoile fougeraise de production, comme la Cristallerie fougeraise (à la suite d'une grève en 1921 dans une verrerie locale), d'habitation en 1922 (Le foyer fougerais), d'ameublement et menuiserie en 1924 (Le Genêt d'or) et une coopérative de chaussures en 1928 (l'Abeille)[41].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Fougères porte les noms de 52 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[55].

Le « groupe Gallais », un groupe de résistants fondé par René Gallais[Note 6] (guide et gardien du château de Fougères), qui avait adhéré à Ceux de la Libération, stockait des armes et aidait des personnes à passer en zone libre. À la suite d'une trahison, une cinquantaine de personnes furent arrêtées le et 14 membres du réseau Gallais furent déportés en Allemagne où 8 furent guillotinés à la prison Stadelheim de Munich : René Gallais, Jules Frémont, Jules Rochelle, François Lebosse, Raymond Loyzance, Antoine Pérez, Marcele Pitois, Louis Richer. D'autres membres du réseau moururent en Allemagne (Joseph Brindeau, mort d'épuisement à Augsbourg ; Louise Pitois au camp de concentration de Bergen-Belsen)[57] ; seuls survécurent Andrée et Huguette Gallais ainsi que Marcel Le Bastard[58]. Les membres du groupe René Gallais étaient considérés comme "NN" et ceux décédés en Allemagne sont morts pour la France. Ils avaient été dénoncés par « Alain Guerduel » (et son épouse dont le pseudonyme était « Marie Kerlivan »[Note 7]), pseudonyme d'un membre du Parti national breton né à Lézardrieux et qui fut instituteur dans une école privée de Guiscriff en 1939 ; ils sévirent d'abord à Saint-Malo en 1941 avant de s'installer à Fougères et d'infiltrer le réseau Gallais en disposant de faux papiers fabriqués par l' Abwehr qui leur permirent de prétendre être des membres de l' Intelligence Service. « Alain Guerduel », qui participa aussi le sous l'uniforme du Bezen Perrot à la destruction du maquis de Broualan, parvint à s'enfuir en Allemagne à la fin de la guerre et il y mena une nouvelle vie avec une autre identité [59].

Fougères a aussi eu d'autres collaborateurs notoires, par exemple André Collin, un adhérent du Parti national breton né en 1915, et Gérard Goavec, âgé de 17 ans en 1943, qui devinrent de redoutables agents du SD en 1943-1944 ; ils participèrent notamment à la destruction d'un maquis le à Saint-Marc-sur-Couesnon en compagnie d'hommes du Bezen Perrot et du groupe d'action du Parti populaire français[60].

La Libération fut marquée par les terribles bombardements américano-britanniques des 6 et , qui visaient à rendre la traversée de la ville impraticable pour les troupes allemandes : ce bombardement, qui visait principalement le quartier de la gare, tua 256 personnes (voir la plaque commémorative située square Marcel Ménager)[61], en blessa deux fois plus, et détruisit la plupart des équipements publics et industriels[62]. Sous les bombes, l'ancienne usine Cordier, la sous-préfecture, l’Œuvre Saint-Joseph, la gare, le lycée, etc. furent atteints autant que les logements ouvriers[63].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Treize soldats originaires de Fougères sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et sept pendant la guerre d'Algérie[55].

Ville pionnière de l'industrie de la chaussure, la ville perd une partie de ses usines lors du choc pétrolier de 1973, puis les autres ferment successivement[64].

À partir des années 1970, l'industrie s'est diversifiée : agro-alimentaire, ameublement, mécanique, verre, électronique, informatique et robotique. Fougères organise également un important marché au bétail. À partir des années 2000, la ville s'ouvre plus largement au tourisme, grâce à une mise en valeur de son château médiéval et de ses quartiers historiques.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’or à la plante de fougère de trois pièces de sinople, arrachée de sable, au chef soudé d’argent chargé de trois mouchetures d’hermine de sable.

La ville de Fougères étant depuis le 11 novembre 1948 titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, cette décoration accompagne depuis la figuration de ses armes.

Drapeau municipal[modifier | modifier le code]

Identité visuelle (logo)[modifier | modifier le code]

Pays de Fougères[modifier | modifier le code]

Pays de Fougères.

Situé au nord-est de l'Ille-et-Vilaine, le Pays de Fougères compte 83 000 habitants. Cette population ne cesse de croître et représente 11,77 % de la population du département qui regroupent 977 449 habitants et 7 pays. Le Pays regroupe 58 communes, réparties dans quatre communautés :

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Fougères est classée ville d'art et d'histoire depuis 1985. Elle abrite 24 monuments historiques et 87 bâtiments inventoriés[65].

Fougères bénéficie du label Tourisme et handicap depuis juillet 2011.

Patrimoine militaire[modifier | modifier le code]

Vue générale du château.
  • Le château : il occupe une superficie de deux hectares. Il est constitué de trois enceintes en bon état de conservation, construites avec les matériaux locaux : la cornéenne, assemblée en moellons irréguliers en raison de la taille difficile de cette pierre ; le granite de Louvigné utilisé en ornementation (courtines et tours construites en assises régulières de moellons de cornéenne et de granite calibré, renforcement des archères)[66]. Si le logis seigneurial est en ruine, les treize tours sont quant à elles, encore debout. Certaines sont visitables, comme la tour du Hallay, la tour de la Haye (XIIe siècle), la tour Raoul (XVe siècle), ou la tour Mélusine. À l'entrée, on trouve un triple moulin à eau. L'accès à la courtine ouest permet d'observer la ville haute (48° 21′ 13″ N, 1° 12′ 34″ O).

Le château, ainsi que ses abords, a été classé monument historique par liste de 1862, par arrêté du 4 juillet 1928 et par arrêté du 26 février 1953[67].

Un timbre postal représentant le château a été émis le 18 janvier 1960.

Porte Notre-Dame à l'ouest de la ville.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le beffroi.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Couvent des clarisses urbanistes de Fougères.
  • Abbaye Saint-Pierre de Rillé. C'était à l'origine une collégiale de chanoines réguliers augustiniens. Elle fut fondée en 1143 et devint au XVIIe siècle l'abbaye Sainte-Geneviève. Elle fut reconstruite une première fois entre 1724 et 1750, et de nouveau au XIXe siècle. De l'ancien édifice, visible dans sa totalité sur le plan de 1756, il ne reste plus que la tour d'escalier coiffée d'un toit à l'impérial.
  • L’ancien couvent des clarisses urbanistes, construit en 1680 et détruit en partie par un incendie en 1794, héberge désormais un centre culturel après avoir été utilisé comme prison puis comme caserne. Il a été inscrit par arrêté du 15 juillet 1965[74].
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours[75]
  • Chapelle Saint-Joseph[76]
  • Chapelle Saint-Pierre d'Iné, reconstruite en 1787 avec les matériaux de l'ancienne chapelle, elle possède une fresque représentant plusieurs personnages autour d'un autel avec le dauphin François (fils de François Ier) recevant la couronne ducale des mains de l'évêque de Rennes. Logo monument historique Classé MH (1972).
  • Chapelle Saint-Yves
  • Église Notre-Dame de Bonabry : l'édifice est dû au travail de l'architecte Mellet de Rennes. Les travaux commencèrent le 3 juin 1891 et s'achevèrent par une bénédiction de l'Archevêque de Rennes, Mgr Gonindard le 13 juin 1893[77]. De style néo-romano-byzantin, la façade de l'église est inspirée de Notre-Dame-La-Grande de Poitiers[78]. Le chœur a été reconstruit après les bombardements de 1944. Ses chapiteaux ont été exécutés en 1962 par Eugène Aulnette, sculpteur au Sel de Bretagne[79].
  • Église Saint-Léonard : inscrite monument historique par arrêté du 15 mars 1949[80], elle est située tout en haut de la ville haute et offre un panorama sur l'agglomération.
  • Église Sainte-Madeleine[81]
  • Église Saint-Sulpice : classée monument historique par arrêté du 26 septembre 1910[82], elle abrite deux remarquables retables monumentaux. Sculptés dans le granite, leurs décors datent de la fin du Moyen Âge. Le retable de Notre-Dame-des-Marais relève du style gothique flamboyant tandis que celui des Tanneurs se pare déjà de motifs de la renaissance.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 1945, six maires se sont succédé à la tête de la commune :

Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
[83] Henri Rebuffé Rad. Président de la délégation spéciale
Hippolyte Réhault MRP Industriel de la chaussure
Conseiller de la République d'Ille-et-Vilaine (1946 → 1948)
Jean Madelain CD puis CDS Directeur d'usine
Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1980 → 1998)
Conseiller général du canton de Fougères-Nord (1964 → 1988)
Michel Cointat UDR puis RPR Ingénieur agronome, ministre
Député de la 5e circonscription d'Ille-et-Vilaine (1967 → 1986)
Député d'Ille-et-Vilaine (1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel)
Député de la 6e circonscription d'Ille-et-Vilaine (1988 → 1993)

(démission)
Jacques Faucheux PS Travailleur social
Conseiller régional de Bretagne (1986 → 2004)
[84] En cours Louis Feuvrier DVG puis DVC Ingénieur EDF retraité
Conseiller général du canton de Fougères-Nord (1994 → 2015)
Vice-président du conseil général d'Ille-et-Vilaine (2004 → 2015)
Président de Fougères communauté (1983 → 2014)

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[85].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Ces deux villes sont également jumelées entre elles depuis 1964.

Cartes des jumelages[modifier | modifier le code]

Localisation des villes jumelées avec Fougères

Démographie[modifier | modifier le code]

Fougères est une ville industrielle et son évolution démographique typique le montre très bien. Dans les années 1850, la ville bretonne « s'oriente dans la fabrication de chaussures en cuir pour résoudre une crise dans l'industrie du chausson ». Le succès est au rendez-vous (usine Cordier par exemple) et Fougères voit sa population augmenter de 124 % et passe de 9 344 habitants en 1856 à 20 952 en 1901, soit un gain de population, en moins de 50 ans, de 11 608 personnes (soit plus que la population de Vitré). Au début du XXe siècle, Fougères devient la capitale de la chaussure féminine : « […] plus de 12 000 ouvriers y sont répartis dans 40 usines. En 1946, on y fabrique 10,7 % de la production française pour les usages de ville et fantaisie et 7 % des chaussures de travail » (Jérôme Cucarull). La crise des années 1930 met en difficulté de qu'il faut bien appeler un district industriel, (Florent Le Bot). La fermeture en masse de PME et la concentration de l'emploi dans quelques entreprises (principalement Réhault, JB Martin, Morel et Gâté) offrent un second souffle à l'industrie fougeraise (4 500 salariés en 1966). Le ralentissement de la croissance durant la seconde moitié des années 1960, puis le choc pétrolier de 1973, provoquent une hécatombe dans le secteur de la chaussure, en particulier en février-mars 1976, avec la fermeture de trois entreprises (Réhault, Morel et Gâté, Maunoir) et le licenciement de 1 140 salariés. Depuis 2008 et la fermeture de Hasley, seule la société JB Martin maintient la tradition de la chaussure fougeraise (F. Le Bot, Laurence Héry). La population reprend une dynamique de croissance positive dans les années 2010, repassant au-dessus des 20 000 habitants.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 20 653 habitants[Note 9], en augmentation de 2,07 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 1777 2977 4437 6007 6779 3849 1829 9319 083
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 3449 4709 58011 20111 87314 32515 57818 22120 735
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
20 95223 53722 17821 16721 06121 03320 43219 28123 151
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
24 27926 04526 61024 36222 23921 77920 94119 77520 194
2021 - - - - - - - -
20 653--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee à partir de 2006[88].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses ont dynamisé Fougères et la ville a augmenté sa population jusqu’au recensement de 1975, arrivant à presque 27 000 habitants.

En 1975, la ville a profondément souffert de la crise pétrolière de 1973 et en a subi les contrecoups. La ville est sinistrée par des fermetures successives d’usines de chaussures, secteur en crise, et refuse l'implantation de l'entreprise Citroën sur son territoire[réf. nécessaire]. La ville a du mal à s’en remettre et voit sa population baisser.

Elle passe de 26 610 en 1975 à 19 820 en 2009 soit une baisse de 26 % en 34 ans, même si la périurbanisation compense cette diminution. Aujourd'hui la chaussure n'offre plus que quelques centaines d'emplois dans la ville : par exemple l'entreprise JB Martin reste à Fougères, même si elle a complètement délocalisé sa production en Asie.

La ville est de plus en plus en relation avec Rennes depuis l'inauguration de l'autoroute des Estuaires en 2000 qui permet de rejoindre Rennes en 30 minutes, et connaît un développement satisfaisant basé sur l'essor d'activités économiques plus diversifiées. Plus de 30 hectares de zones d'activités, entre l'autoroute et la ville centre, viennent donner de l'attractivité économique au territoire.

L'aire urbaine de Fougères compte 20 communes regroupant 42 818 habitants (2009) dont 46 % de cette population vient de la ville centre. Ce qui fait de l'aire urbaine fougeraise la 164e des 241 grandes aires urbaines de France.

Économie[modifier | modifier le code]

Fougères était le siège de la chambre de commerce et d'industrie du pays de Fougères jusqu'en 2011, remplacée depuis par une délégation de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères après la fusion de celles-ci[89].

En 2008, les principaux employeurs fougerais étaient le Centre hospitalier de Fougères, le groupe Sagem-Safran , Carl Zeiss Vision, la Ville de Fougères, les Transports Gelin, Carrefour (Sofodis), l'Association Jean-Baptiste Le Taillandier (AREP, lycées Notre-Dame-des-Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph, et Beau-Lieu), la cité scolaire Jean-Guéhenno, le Groupe Royer, Groom ainsi qu'Otima[90]

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier du Pays de Fougères a achevé sa rénovation en 2013 : il propose l'accès à 13 services de soins, un service d'urgence, une maternité, 16 spécialités et 440 lits.

Les personnes âgées disposent de plusieurs structures adaptées : le foyer-logement Rebuffé, ouvert en 1987 dans les anciens locaux de l'entreprise Morel et Gaté à Bonabry, le foyer-logement des Cotterêts, et les EHPAD de Paron et la Chesnardière.

Un enfant autiste de 13 ans est mort en octobre 2022 à l'IME de Paron à Fougères, après avoir vomi et été retrouvé inconscient dans un couloir de l'établissement[91].

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'enseignement supérieur est présent à Fougères, notamment dans le domaine de la santé :

  • Institut de formation en soins infirmiers (centre hospitalier)
  • École d'audioprothèse Bertin (pôle formation CCI Fougères)
  • École supérieure d'optique Fizeau (pôle formation CCI Fougères)
  • École de haute horlogerie Charles-Édouard-Guillaume (pôle formation CCI Fougères)
  • Institut de formation de la CCI de Fougères
maternelles écoles collèges lycées
Public
  • Odile Gautry
  • La Forairie
  • Raoul II
  • Madeleine-Chattière
  • Skol Diwan
  • Duguesclin
  • Odile Gautry
  • Les Bleuets
  • Madeleine-Chattière
  • Raoul II
  • La Forairie
  • Skol Diwan
  • Mahatma Gandhi
  • Thérèse Pierre
Jean Guéhenno (général, technique et professionnel)
Privé
  • Saint Joseph de Bonabry
  • Saint Jean-Baptiste de la Salle
  • Jean de la Mennais
  • Saint-Joseph
  • Saint-Joseph
  • Jean de la Mennais
  • Jeanne d'Arc
  • Sainte-Marie
Lycée polyvalent Jean-Baptiste Le Taillandier réparti sur trois sites : Notre-Dame des Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph.

Urbanisme et cadre de vie[modifier | modifier le code]

La ville compte 38 arbres remarquables. Plusieurs d'entre eux (séquoia, tulipiers, châtaignier, araucaria) sont visibles dans un parc privé boulevard Saint-Germain.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Fougères possède 5 quartiers :

  • Centre-ville - Urbanistes: Quartier au centre de la ville, il regroupe la haute et basse ville ainsi que les principaux lieux de vie Fougerais (Places Carnot, République, Briand).
  • Forairie - Cotterêts: Situé au nord de Fougères ce quartier est composé de trois ZUP dont deux particulièrement sensibles aux Bleuets et aux Cotterets et est constitué principalement de grands ensembles.
  • Paron-Orières - Écartelée - Bonabry: Situé à l'est de la ville, il compte les zones industrielles de l'Aumaillerie et de l'Ecartelée et la Zone commerciale de la Guenaudiere, les principaux lieux de sports se trouvent à Paron ainsi que la piscine et le camping et Bonabry est la partie la plus proche de centre ville et ce dernier est un ancien sous-quartier industriel.
  • Montaubert - Rillé - Saint-Sulpice: À l'ouest et au nord de la ville on y trouve le château ainsi que des zones commerciales et résidentielles et une partie de la basse ville.
  • Madeleine - Sermandière - Chattière: Situé au sud de la ville, ce quartier compte quelques zones sensibles (Bois Guy, Chattiere) et des zones résidentielles.

Parcs et espaces verts[modifier | modifier le code]

Carrière du Rocher Coupé, où deux fronts de taille sont encore visibles.
  • Le jardin public : situé en ville haute, il offre un panorama remarquable sur la ville, surplombant le château et le quartier médiéval autour de l'église Saint-Sulpice.
  • Le Val Nançon : jardin aménagé qui offre de nombreuses ambiances à découvrir au fur et à mesure. Exposition d'œuvres contemporaines notamment L'Œuvre à la vie de Louis-Marie Catta présente depuis 2000.
  • Le parc des Orières : étendu sur plus de 4 hectares, le ruisseau de Groslay rejoint un petit étang et une aire de jeux. On y trouve également un parcours sportif.
  • Le parc René-Gallais : devant le centre culturel Juliette-Drouet.
Le Val Nançon
  • La carrière du Rocher Coupé, surnommée aussi la carrière de Californie (appellation durant la deuxième moitié du XIXe siècle, rappelant que la ruée vers l'or en Californie a provoqué un formidable afflux d'immigrants, parmi lesquels un nombre non négligeable de Bretons, dont de nombreux marins)[92], est un lieu de promenade aménagé, à proximité du château. Un lac remplace aujourd'hui l'ancienne exploitation de schiste cornéen, roche très dure recherchée pour l’obtention de granulats[93] qui a duré de 1925 à 1999 et a servi notamment à la construction de l'autoroute A84. Ce site d'environ 250 m de large sur 400 m de long est acquis par la ville en 2000. Avec ses 60 mètres de profondeur, le lac est de plus un lieu d'entrainement à la plongée subaquatique, en apnée (avec notamment deux gueuses lourdes à 27 m et 48 m, et plusieurs épaves immergées) ou en bouteille[94],[95].
  • Des chemins piétonniers balisés au sol, permettent de découvrir la haute et la basse ville ainsi que ses nombreux monuments. La promenade le long de l'ancienne voie ferrée, depuis le pont de l’Abattoir mène à la forêt de Fougères.

Fleurissement[modifier | modifier le code]

Fougères participe au concours des villes et villages fleuris et obtient le label quatre fleurs (220 villes récompensées en France et cinq en Ille-et-Vilaine) pour la qualité de son aménagement et la gestion des espaces paysagers. Les panneaux l'indiquant sont situés à toutes les entrées de la ville.

Transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le réseau de bus de Fougères, nommé le SURF, est composé de cinq lignes de bus, et une sixième ligne est ouverte au 1er septembre 2018 (Beaucé-Carnot-Laignelet).

Le lieu de correspondance est la Place Carnot.

Fougères est également desservie par le réseau interurbain Illenoo (devenu BreizhGo depuis septembre 2018).

Bus Surf

Routier[modifier | modifier le code]

Fougères est desservie par l’autoroute des Estuaires (A84) reliant Caen à Rennes, et par la route nationale 12 qui traverse la ville d'est en ouest.

Ferroviaire[modifier | modifier le code]

Depuis l’arrêt du trafic régulier de voyageurs entre Fougères et Vitré en 1972, seuls le fret et quelques trains de pèlerins ont continué à circuler jusqu’en 1991, date de fermeture de la gare de Fougères. Par la suite, le bâtiment a servi comme point de vente SNCF, jusqu'à sa démolition en 2001 pour laisser place à un complexe commercial.

Plusieurs dessertes journalières Fougères-Laval sont assurées par un car TER. Liaison supprimée le en raison de la faible fréquentation, les voyageurs étant redirigés sur la ligne BreizhGo vers Rennes

L’hypothèse de la construction d'une ligne de train Fougères-Rennes est souhaitée par une association créée en 2014 sans pour autant que ce projet ne soit étudié par les pouvoirs publics[96],[97],[98].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Dans l'ancienne usine Réhault, réhabilitée et rebaptisée les Ateliers, près de la cristallerie, logent de nombreuses associations ainsi que la Maison des associations. Plus de 100 associations sont répertoriées, dans le domaine du sport et des loisirs notamment[99].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

La ville compte de nombreux équipements sportifs municipaux pour permettre aux habitants de pratiquer leur sport dans les meilleures conditions possibles:

  • Complexe sportif de Paron : terrains de football et gymnase
  • Complexe sportif Jean-Manfredi (Paron Nord) : terrains de football, de rugby, piste d'athlétisme, vélodrome, practice de golf, anneaux de rollers, courts de tennis
  • Stade municipal Berthelot : terrain de football
  • Salle de sports Justy-Speker (sur parquet)
  • Stade de la Madeleine : terrain de football et piste d'athlétisme
  • Gymnase omnisports des Cotterêts
  • Gymnase omnisports de la Chattière

D'autres équipements complètent l'offre :

  • Centre aquatique Aquatis, de Fougères communauté, inauguré en mai 2010 : bassin sportif et fosse de plongée (intérieur) et ludiques (intérieur et extérieur), aquaboggan, jacuzzi, hammam, sauna, jeux d'eaux[100].
  • Base de plein air de Chênedet (située sur la commune de Landéan) au cœur de la forêt de Fougères, sur la route de Louvigné-du-Désert
  • CRAPA (Circuit rustique d'activités physiques) à Chenedet, près de l'étang
  • Base de plongée de la Carrière du Rocher Coupé (gérée par le Codep 35 de la FFESSM)

D'autres centres sportifs existent également :

  • Centre hippique Montaubert (appartenant à Fougères communauté)
  • Dojo du Pays de Fougères
  • Tennis Club fougerais
  • Salle de l'Espérance
  • Stand de tir

Quelques clubs sportifs[modifier | modifier le code]

  • Avant-garde laïque Fougères
    Avant-garde laïque de Fougères, un club omnisports comprenant notamment :
    • AGL-Drapeau Football est un club né en 2011 de la fusion de deux associations historiques sur la ville[101], l'AGL (Avant-garde laique) et le Drapeau de Fougères fondé en 1893[102].
    • AGL Handball, double vainqueur de la Coupe de France en 1947 et 1948 en handball à onze (joué en plein air sur un stade de football)
  • AKMDC- Club de KRAV-MAGA , de Karaté Full Contact et de Karaté MIX
  • Pays de Fougères Basket
  • Espérance Fougères club multiactivités culturelles & sportives (pétanque, tennis, tai chi chuan, aéromodélisme)
  • Tennis Club fougerais (TCF)
  • Fougères Volley Ball
  • Club de natation fougerais et waterpolo depuis les années 1970
  • Rugby à XV : Avant garde laïque de Fougères rugby engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2020-2021
  • BCPF Badminton Club du Pays de Fougères
  • Vigilante de Fougères Athlétisme et Gymnastique
  • ASPTT Fougères Athlétisme
  • ‘’Judo Club des Marches de Bretagne (JCMB)
  • ‘’Fougères Football Club (FFC)

Tournoi international de basket féminin[modifier | modifier le code]

Chaque année la ville de Fougères invite quatre nations à participer à un tournoi de Basket. Ce tournoi concerne les U17 (âgées de 17 ans) ou les U16 (âgées de 16 ans) féminines. Pendant trois soirs (jeudi, vendredi, samedi), chaque nation s'affronte. En plus des matchs, a lieu un concours de 3 points où les basketteuses de chaque nation doivent marquer le plus de panier à 3 points.

À l'issue des trois matchs, la joueuse qui a marqué le plus de points est titrée « meilleur marqueuse du tournoi ».

Le premier tournoi fut en 1993, remporté par la Russie. La France a gagné le plus de victoires (7) devant la Russie (6) et l'Australie (3).

Autres manifestations nationales et internationales[modifier | modifier le code]

Le tour de France est passé à Fougères à six reprises :

Culture[modifier | modifier le code]

L'association de formation et d'animation populaire — ou AFAP — est une association créée en 1976 dont l'objectif est « de rassembler les personnes désireuses de faire connaître et de développer les cultures traditionnelles en pays de Fougères (musique, danse et chant) ». Comptant près de 200 adhérents, elle organise tous les ans le prix Froger-Ferron[103].

Le bagad Bro Felger lors de la grande parade du Festival interceltique de Lorient 2012, arrivée dans le stade du Moustoir.

Deux bagads, ensembles de musique traditionnelle bretonne, sont issus du pays de Fougères. Le Bagad Raoul II est le premier de la ville et un des premiers de Bretagne, créé en 1954 et rapidement baptisé Raoul II en l'honneur du fondateur de la ville de Fougères[104]. Le bagad Bro Felger a été créé à l'automne 2002 à Fougères. Membre de la fédération Bodadeg ar Sonerion, il concourt actuellement en 2de catégorie du championnat national des bagadoù et est présent dans de nombreux festivals en France.

Une école Diwan a été ouverte en 2016[réf. souhaitée].

Tous les ans, depuis plus de vingt ans, en juillet se tient dans l'enceinte du château le Festival des Voix de Pays, organisé par le Centre culturel Juliette-Drouet, géré par Fougères Communauté. Anciennement intitulé "Voix des pays", le festival a changé de nom en 2015[105].

La ville de Fougères est citée dans le refrain de la chanson La Blanche Hermine, de Gilles Servat. L'auteur l'utilise comme un symbole de la résistance bretonne où elle est accolée à la ville de Clisson en Loire-Atlantique.

Médias[modifier | modifier le code]

Les presses de l'agglomération fougeraise sont :

Il existe des magazines d'informations locales édités sur l'agglomération, tels que La Lettre de Fougères communauté.

Il a existé à Fougères plusieurs radios libres qui ont été :

  • Radio des Marches de Bretagne (RMB) : 20 décembre 1983 - 1986. Ses locaux étaient situés 41, rue Nationale. Son slogan est « la radio fruitée ». À la fin des années 1980, l'équipe de RMB se retrouve scindée en deux. Un groupe décide de fusionner avec RCV (Radio Cité Vitré) pour donner naissance à FPB (Fréquence des Portes de Bretagne). L'autre équipe, quant à elle, crée Galaxie[106] ;
  • Fréquence des Portes de Bretagne (FPB) : 1986 - 1997[107] ;
  • Radio Mélusine : 1984 - 1992 [108] : ses locaux étaient situés au 1, rue Nationale, à l'étage de l'actuel théâtre Victor-Hugo, désaffecté à cette époque ;
  • Radio Galaxie : 1986 - 1992[106] : son slogan est l'« onde magique », chanté par les frères Costa qui réalisèrent l'habillage de la station ;
  • Radio Mélusine Galaxie : 1992 - 1997[106] ;
  • Radio des Trois Provinces - Crystal FM - Sensation[109].

Personnalités liées à Fougères[modifier | modifier le code]

Personnalités fougeraises[modifier | modifier le code]

Personnalités ayant séjourné à Fougères[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[16].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. René Gallais, né le à Pleugueneuc, fusillé le à Munich.
  7. Les parents de son épouse étaient au service de Lady Mond à Belle-Isle-en-Terre, laquelle fut d'ailleurs arrêtée en 1941 sur dénonciation pour détention d'armes. « Marie Kerlivan » fut condamnée aux travaux forcés à perpétuité, peine commuée en 15 ans de travaux forcés en 1950.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[113].
  1. Insee : Comparateur de territoire - Unité urbaine 2020 de Fougères (35401).
  2. « Une ville industrielle. Fougères de 1850 à nos jours », sur FranceArchives (consulté le ).
  3. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
  4. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à Fougères, Biotope, , p. 16.
  5. Ce granite est une roche à grains plurimillimétriques, constituée de 3 minéraux (quartz limpide, feldspath blanc laiteux et un mica noir, la biotite). La particularité de ce granite est de renfermer de nombreuses enclaves noires (les « crapauds » des granitiers) dont l’origine, complexe et variée, est toujours discutée.
  6. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à Fougères, Biotope, , p. 4.
  7. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  8. Ces deux roches métamorphiques sont exploitées dans la carrière du Gué-Morin à Vieux-Vy-sur-Couesnon. « En fonction de l'état de l'exploitation on peut parfois distinguer des plis isoclinaux resserrés, antérieurs au métamorphisme de contact et résultant de la tectogenèse cadomienne ». Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 96.
  9. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
  10. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
  11. Ce granite a une granulométrie moyenne et constante (2 à 4 mm). Sa texture est isogranulaire et équante. Elle se distingue par la présence de cordiérite, très souvent prismatique (1 à 4 mm) et de muscovite subordonnée. Toutefois sa granulométrie est localement plus fine et quelques rares phénocristaux (1 cm) apparaissent donnant un faciès porphyrique, localisé semble-t-il au toit du massif. On peut y observer des enclaves anguleuses ou arrondies. Cf Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, op. cit., p. 6
  12. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à Fougères, Biotope, , p. 5.
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  16. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  17. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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  19. « Fiche du Poste 35115001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Unité urbaine 2020 de Fougères », sur insee.fr (consulté le ).
  24. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. « VD3 / Voie Verte de Fougères à Antrain », sur af3v.org (consulté le ).
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  32. « Résultats concernant « Fougères » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  33. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 68.
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  36. http://devri.bzh/recherche/?q=felger&submit= Site Internet de Devri - Le dictionnaire diachronique du breton.
  37. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 114.
  38. François II de Bretagne s'en excusa, et fit dire à Louis II de La Trémoille qu'il n'y avait eu que quatre ou cinq maisons incendiées pour en faire saillir aucunes gens qui s'y estoient retirez en seureté.
  39. Il fit par exemple assassiner à Châtillon-en-Vendelais un jeune homme qui avait protesté contre le refus du gouverneur de donner une sépulture chrétienne à sa mère qui était protestante et dont le corps avait été jeté dans l'étang de Châtillon-en-Vendelais
  40. Paul du Breil de Pontbriand, "Histoire généalogique de la maison Du Breil..;", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649718/f231.image.r=Lezargant.langFR et Joseph Chardonnet, "Rennes et la Haute-Bretagne', éditions France-Empire, 1980
  41. a et b Joseph Chardonnet, Rennes et la Haute-Bretagne, éditions France-Empire, 1980.
  42. Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire, tome 13 (en ligne sur Gallica).
  43. Pierrick Chuto, Le maître de Guengat, Cloître imprimeurs, 2010 (ISBN 978-2-7466-1655-4).
  44. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuy, De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794, Paris, Flammarion, coll. « Nouvelle bibliothèque scientifique. », , 363 p. (ISBN 978-2-08-211173-7, OCLC 708297244).
  45. a et b Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », dans Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 397.
  46. Dubreuil, Fêtes…, p. 398-399.
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  48. Dubreuil, Fêtes…, p. 402.
  49. a et b Dubreuil, Fêtes…, p. 406.
  50. Joseph Chardonnet, Rennes et la Haute-Bretagne, éditions France-Empire, 1980
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  52. Jérôme Caracull, L’industrie de la chaussure à Fougères avant 1914 d’après les dossiers de faillite des entreprises, "Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest", 2007, consultable https://abpo.revues.org/602?lang=en
  53. Romain Leroux, « Drôle de nom pour un club de foot :Fougères, unis sous un même Drapeau », sur Journal Le Télégramme, (consulté le ).
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  55. a b et c MémorialGenWeb Relevé v21
  56. MémorialGenWeb Relevé v21
  57. MémorialGenWeb Relevé v21
  58. https://www.ouest-france.fr/bretagne/fougeres-35300/le-reseau-gallais-resistants-des-les-premiers-mois-de-loccupation-3985816 et https://www.ouest-france.fr/bretagne/noublions-jamais-le-groupe-gallais-3709179
  59. Kristian Hamon, "Agents du Reich en Bretagne", chapitre Trahir en couple, Skol Vreizh, 2011, (ISBN 978-2-915623-80-2) et https://www.shabretagne.com/scripts/files/58977dad88c9f0.63703713/2012_55.pdf
  60. Kristian Hamon, "Agents du Reich en Bretagne", chapitre Un jeune « Lacombe Lucien » breton, Skol Vreizh, 2011, (ISBN 978-2-915623-80-2) et https://www.shabretagne.com/scripts/files/58977dad88c9f0.63703713/2012_55.pdf
  61. MémorialGenWeb Relevé v21
  62. La vie quotidienne sous les bombardements
  63. « lachroniquerepublicaine.fr/dos… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  64. Laurence Héry et Florent Le Bot, « La chaussure en France au XXe siècle : la fin d’une industrie ? Comparaison du SPL fougerais et de l’entreprise Noël à Vitré, face aux crises des années 1930 et des années 1970-1980 », P. Lamard, N. Stoskopf (dir.), Une décennie de désindustrialisation (1974-1984) ?, éd. A. et J. Picard, 2009, p. 217-234. https://www.cairn.info/1974-1984--9782708408616-p-217.htm
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  70. Notice no PA00090561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Notice no PA00090562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. Notice no PA00090569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  87. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  88. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  98. Julie de la Brosse, « Fougères pleure encore son train perdu », Le Monde, 26 août 2018.
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  107. SchooP | La mémoire de la FM > Histoire des radios - www.schoop.fr
  108. SchooP | La mémoire de la FM > Les fiches radio > Radio Mélusine - Mélusine Galaxie (35) - www.schoop.fr
  109. SchooP | La mémoire de la FM > Les fiches radio > Radio des Trois Provinces - Crystal FM - Sensation (35) - www.schoop.fr
  110. Le site de l'office culturel
  111. Guéhenno, « mémorialiste » des chaussonniers
  112. Le site du lycée Jean-Guéhenno
  113. « Fougères sur le site de l'Institut géographique national » (archive Wikiwix)

Annexe[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Amand Dagnet, Le Patois fougerais (dialecte haut-breton), essai de grammaire. Laval : impr. de Vve Camille Bonnieux, 1890. Comprenant : remarques sur la prononciation des sons et articulations, règles sur les équivalences ou mutations des sons et articulations du français au fougerais, notes philologiques, étymologiques…, les 10 parties du discours et 16 modèles de conjugaison. Suivi d'un vocabulaire français-fougerais et fougerais-français, d'une anecdote et d'une chanson en fougerais. Cet ouvrage a obtenu au concours littéraire et archéologique de Rennes de 1889 le Grand Prix d'Honneur offert par M. le Président de la République Sadi Carnot ;
  • Amand Dagnet, Croyances populaires du pays fougerais. Au pays fougerais : il était une fois, 1re édition dans la Chronique de Fougères, 1899. Réédité en 1923, Rebuffé, Fougères. Réédité en 1988, Rue des scribes, Rennes, (ISBN 2-906064-07-6) ;
  • Amand Dagnet, La Fille de la Brunelas, Idylle fougeraise, pièce patriotique et paysannes en 1 acte publiée dans l'Hermine, Louis Tiercelin, Fougères, 1901, Puis publiée en 3 actes et 4 tableaux, en 1918. Ses représentations en 1927 sous les auspices de la Fédération Régionaliste de Bretagne et, à partir de 1936 par le cercle fougerais « Art et Folklore » de Gaït Corvaisier, firent entrer le patois dans les théâtres des villes.
  • D. Badault, J.-C. Chevrinais, Mémoire en images : Fougères, A. Sutton, Rennes, 2 vol., 1994.
  • Jérôme Cucarull, L'Enquête orale, source de l'histoire industrielle et technique. L'exemple des ouvriers de la chaussure de Fougères, in Geslin (C.) (dir.). La Vie industrielle en Bretagne, une mémoire à conserver, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2001, p. 131-146.
  • Bernard Heudré, Fougères : le pays et les hommes, Coutances, 1980, 216 p.
  • C. Le Bouteiller, Notes sur l'histoire de la ville et du pays de Fougères, Rennes, 4 vol., 1912.
  • Colonel Gillot, Fougères Ville d'Art, Syndicat d'initiative de Fougères, , 131 p.
  • Jean-Marie Pitois, L'Industrie de Fougères au XIXe siècle, Mœurs et coutumes - Souvenirs d'un vieux fougerais, édité et commenté par Daniel Bouffort, Jérôme Cucarull et Daniel Heudré, Imprimerie Labbé, Lécousse, 1998.
  • Gaston Stéphan, Le Lock-out de Fougères - novembre 1906-février 1907, thèse de doctorat, Imprimerie bretonne, Rennes, 1908.
  • Jean Hérisset, Marc Lemancel, Le Pays de Fougères, éditions Ouest France, 2010.
  • Dominique Badault, Jean-Claude Chevrinais, Fougères, Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images de poche », 2006.
  • « Fougères et sa forêt. Itinéraires découvertes », Ouest France, no 1189, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]