Saint-Hélen

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Saint-Hélen
Saint-Hélen
Les vestiges du château de Coëtquen en 2011.
Blason de Saint-Hélen
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Marie-Christine Pinard
2020-2026
Code postal 22100
Code commune 22299
Démographie
Gentilé Hélennais, Hélennaise
Population
municipale
1 528 hab. (2020 en augmentation de 9,93 % par rapport à 2014)
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 19″ nord, 1° 57′ 32″ ouest
Altitude 75 m
Min. 7 m
Max. 87 m
Superficie 17,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dinan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lanvallay
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Hélen
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Saint-Hélen

Saint-Hélen [sɛ̃telɛ̃] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Hélen est une commune proche de la Rance, à la limite entre les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine.

Carte de la commune.

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Hameaux, écarts, lieux-dits[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 734 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Hélen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), forêts (25,1 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), eaux continentales[Note 8] (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia Sancti Eleni en 1267, Ecclesia de Sancto Eleno en 1363, Sanct Thélin en 1371, Saint Elenus fin du XIVe siècle[20].

Saint-Hélen vient de Ellen, abbé de Lancarvan, au VIe siècle (venu d'Irlande avec saint Samson)[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Hélen faisait partie du doyenné de Dol, qui relevait de l'évêché de Dol, et était connue sous le vocable de saint Hélen.

L'Abbaye Notre-Dame du Tronchet avait le droit de dîmes dans la paroisse[21].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms des 62 soldats morts pour la Patrie[22] :

  • 50 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 9 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
  • 2 sont morts durant la Guerre d'Indochine.

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

L'église néogothique fut ravagée par un incendie le .

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Hélen Blason
Écartelé: au premier d'azur au lion passant d'argent surmonté de deux fleurs de lys du même, au deuxième d'argent à la fleur de lys florencée de sable, au troisième d'hermine plain, au quatrième d'azur aux trois croissants d'argent ; sur le tout de gueules au château donjonné d'argent, les trois tours couvertes et girouettées du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Pierre Roger   Artisan
mars 2001 2014 Gérard Boison DVG Retraité
mars 2014 23 mai 2020 Pascal Perrin DVG Retraité de l'enseignement
23 mai 2020 En cours Marie-Christine Pinard[23]   Retraitée de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2020, la commune comptait 1 528 habitants[Note 9], en augmentation de 9,93 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2481 3641 4001 5111 4451 4591 4981 5561 493
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5631 5351 5131 5431 5391 5291 4681 4021 515
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5421 5221 3871 2661 1871 2481 1621 1451 003
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0029719739369741 0311 1741 1911 234
2015 2020 - - - - - - -
1 4391 528-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Hélen.

En forêt de Coëtquen :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
  7. « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Saint-Hélen et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Saint-Hélen et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Hélen ».
  21. Déclarations de 1685 & 1790
  22. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  23. « Municipales à Saint-Hélen. Marie-Christine Pinard prend les rênes de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  28. GdC, Pouillé, VI, p. 232;, Mélanges d'histoire et d'archéologie bretonnes, t.I. p. 38. Bl-Mx, XLI, 622.