Plélan-le-Petit
Plélan-le-Petit | |||||
![]() Le manoir des Fossés. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Didier Miriel 2020-2026 |
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Code postal | 22980 | ||||
Code commune | 22180 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plélanais, Plélanaise | ||||
Population municipale |
1 905 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 05″ nord, 2° 13′ 07″ ouest | ||||
Altitude | 105 m Min. 64 m Max. 125 m |
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Superficie | 21,23 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Plancoët | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Plélan-le-Petit [plelɑ̃l pəti] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le relief est peu accidenté, avec une altitude moyenne se situant autour de 100 mètres avec des extrêmes variant de 122 à 70 mètres.
La commune est irriguée par un réseau hydrographique constitué de trois ruisseaux peu importants qui prennent naissance sur le territoire communal :
- le Montafilan, qui s'écoule vers le nord,
- le ruisseau de Bénodais,
- et celui de l'étang de Beaulieu qui s'écoulent vers le sud.
Le territoire communal présente un paysage de bocage très lâche, les boisements les plus importants se trouvent dans la partie sud entre le lieu-dit "le Surget" et "Lourmel", à la "Grande Noe" et ses alentours et au "Bois Mottais".
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Plélan-le-Petit est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de Plélan provient de ploe (paroisse) et lan, en breton, (ermitage)[5]. « La paroisse de l'ermitage », petit, déjà utilisé au XVe siècle le définit par rapport à grand dans Plélan-le-Grand[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Origines[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
D'azur fretté d'argent au croissant de gueules brochant en chef.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2018, la commune comptait 1 905 habitants[Note 3], en augmentation de 3,76 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,55 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]
Plélan-le-Petit fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Sport[modifier | modifier le code]
Football[modifier | modifier le code]
Plélan-le-Petit dispose d'infrastructures sportives à la pointe de la technologie. Son stade municipal accueille la célèbre équipe de football de la ville: le Club Sportif Plélannais. Les «Verts» - en référence à la couleur de la tunique arborée par les joueurs - sont notamment reconnus dans la région pour leur football léché, à base de jeu en triangle et de passes dédoublées, fortement inspiré par le célèbre tiki-taka espagnol.
Badminton[modifier | modifier le code]
Plélan-le-Petit dispose également d'un club de badminton. On y compte des joueurs de haut niveau: l'un des membres de l'équipe est classé deuxième meilleur joueur du département (Côtes-d'Armor). De plus, le club a été doublement médaillé par l'EFB.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Pierre-ès-Liens, érigée entre 1876 et 1878, située en bourg de Plélan.
- Plusieurs croix dont les suivantes :
- la croix de la Bordelais du Haut Moyen Âge ;
- la croix de la Ville-ès-Ains du Haut Moyen Âge ;
- la croix monolithique de Quéhennic ;
- la croix Saint-Thual datée de 1889 ;
- la croix provenant de l'ancien cimetière (XVIe siècle) ;
- la croix à double traverse, accompagnée de deux autres croix du Haut Moyen Âge ;
- les sept croix, située sur la route de Jugon-les-Lacs, inscrites au titre des Monuments historiques[12] en 1925. L'histoire des sept croix de Plélan-le-Petit illustre la transformation d'un culte populaire sous l'influence de l'église catholique : les sept croix correspondraient à l'origine aux tombes de sept personnes assassinées en forêt au XVIIIe siècle et qui faisaient l'objet d'une vénération populaire. Un recteur de la paroisse, l'abbé Morin, les déplaça au lieu actuel en 1868 et associa leur culte à celui des Sept Saints du Tro Breiz, avec l'aide de Mgr David, évêque de Saint-Brieuc, qui vint bénir les sept croix en 1872[13].
- l'ossuaire du XVIIe siècle, qui était autrefois adossé au mur du cimetière et a été déplacé en 1937. Inscrit au titre des Monuments historiques[14] en 1926.
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
- Le manoir des Fossés, manoir gothique du XIVe siècle, de type "logis-porte" avec sa charpente gothique,(unique en Bretagne dans un bâtiment civil) est parmi les plus anciens manoirs de Bretagne ; inscrit au titre des Monuments historiques[15] en 1992. Sur le même site, une tour du XVIe siècle attenante à un édifice modifié au XIXe siècle
- Le manoir de la Bordelais (XVIe siècle et daté de 1770)
- Le manoir de Légoman du XVIIIe siècle
- Les intéressantes maisons du village du Chatel, qui sont des anciennes dépendances de l'ancien manoir du Chatel.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Le journaliste Victor Robert est originaire de Plélan-le-Petit
Communes voisines[modifier | modifier le code]
Galerie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plélan-le-Petit »
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 90, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 »
- « Résultats municipales 2020 à Plélan-le-Petit », sur Le Monde.fr (consulté le 10 juin 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00089404, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bernard Rio, "Voyage dans l'au-delà. Les Bretons et la mort", éditions Ouest-France, 2013, (ISBN 978-2-7373-5809-8)
- Notice no PA00089405, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00089771, base Mérimée, ministère français de la Culture