Groupe Roullier
Groupe Roullier | |
Création | 1959 |
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Fondateurs | Daniel Roullier |
Forme juridique | SA à directoire (s.a.i.) (d)[1] |
Siège social | Saint-Malo France |
Direction | Jorge Boucas |
Actionnaires | Famille Roullier |
Activité | Nutrition Végétale, Nutrition Animale, Plasturgie, Agroalimentaire |
Filiales | TIMAC AGRO, Timab Magnesium, Magnesitas Navarras, Phosphea, Agriplas Sotralentz, Magnesium do Brasil, Paticeo |
Effectif | 10 000 (2022) |
SIREN | 313642548 |
Site web | www.roullier.com |
Chiffre d'affaires | 3 milliards € (2023) |
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Le Groupe Roullier est une société familiale fondée en 1959 à Saint-Malo par Daniel Roullier. Elle est spécialisée dans la nutrition végétale et animale et présente dans l'agroalimentaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Groupe Roullier est fondé en 1959 à Saint-Malo par Daniel Roullier[2]. L'entreprise se développe notamment dans les domaines de la nutrition végétale et animale, puis de la phycologie, de la plasturgie ainsi que de l'agroalimentaire et des énergies renouvelables[3],[4].
À ses débuts, l'entreprise n'était composée que d'une dizaine de salariés[5],[6] ; en 2021, le groupe compte 9 200 employés et a réalisé un chiffre d'affaires de 2,65 milliards d'euros[réf. nécessaire].
L'entreprise annonce en 2015 vouloir doubler son chiffres d'affaires dans les cinq à six ans[5]. Le groupe développe alors ses activités internationales, tout particulièrement dans le domaine de la pâtisserie industrielle. C'est ainsi qu'en 2020 il prend le contrôle de Alysse Food, une société belge qui fabrique notamment des muffins et des brownies[7]. Le groupe se désengage de certaines autres activités en revendant Halieutis Fish & Co (transformation et congélation de produits de la mer) au groupe Cité Marine en 2017[8].
De même, le groupe conforte en 2018 ses dépenses en recherche et développement dans le domaine de la nutrition animale et végétale au sein des centres de Saint-Malo et de Dinard par un investissement financé par un prêt de 50 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement[9]. Le groupe poursuit son développement à l'international avec les rachats de l'entreprise Magnesium do Brasil pour son activité de magnésie et deux acquisitions pour Timac Agro, son activité historique[10],[11].
En 2023, Daniel Roullier et sa famille sont classés par Challenges 37e fortune de France avec 3,7 milliards d'euros[12].
En 2024, la gouvernance du groupe évolue, Jorge Boucas est nommé président du directoire et Sophie Bigaignon directrice générale déléguée[13].
Controverses
[modifier | modifier le code]Utilisation de sable coquillier en baie de Lannion
[modifier | modifier le code]Le Groupe Roullier exploite des gisements de sable coquillier via sa filiale, la Compagnie armoricaine de navigation, notamment dans une dune sous-marine située entre deux sites classées Natura 2000 dans la baie de Lannion[14]. Cette exploitation rencontre une forte hostilité au sein de la population, et des associations, notamment Le Peuple des Dunes en Trégor s’opposent à cette activité[14]. La poursuite de l'exploitation, initialement autorisée par Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie en [14], est arrêtée en par ce dernier, devenu président[15]. En 2019, l'extraction en baie de Lannion est toujours stoppée, mais le Groupe Roullier et les associations continuent à s'opposer sur le dossier[16],[17]. En 2021, le groupe décide de stopper l'extraction de sable en baie de Lannion[18].
Émissions d'ammoniac
[modifier | modifier le code]La question des émissions d'ammoniac[19] et de la pollution atmosphérique en général est soulevée par l'État, la région, plusieurs associations et des riverains[20],[21],[22]
Présence excessive de cadmium
[modifier | modifier le code]« Quatre des cinq engrais phosphatés les plus vendus par le groupe Roullier en France ont des taux de cadmium qui dépassent les recommandations de l'ANSES. », selon un épisode de la série documentaire « Vert de rage »[réf. nécessaire].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Sirene (registre national des sociétés).
- Bruno D. Cot, « Ce monsieur de Saint-Malo », lexpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Rapport RSE 2018 », sur roullier.com, (consulté le ).
- « Notre historique », sur roullier.com, (consulté le ).
- Stanislas du Guerny, « Jorge Boucas, le nouvel homme fort du groupe Roullier », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Isabelle Lê, « Le groupe Roullier veut recruter 5 000 salariés depuis Saint-Malo », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- Stanislas du Guerny, « Le belge Alysse Food conforte la division pâtisseries de Roullier », Les Echos, (lire en ligne, consulté le ).
- Stanislas Du Guerny, « Cité Marine avale Halieutis Fish & Co », Les Echos, (lire en ligne, consulté le ).
- « France : la BEI accompagne la stratégie d'innovation du Groupe Roullier dans la bio économie »
- « TIMAC AGRO Kenya »
- « Timac Agro met la main sur Rainbow Plant Food », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- https://www.challenges.fr/classements/fortune/daniel-roullier-et-sa-famille_26569.
- « Le Directoire », sur Groupe Roullier (consulté le )
- « Baie de Lannion : Le groupe Roullier poursuit l’extraction de sable coquiller, les opposants révoltés », sur media-web.fr, (consulté le ).
- Camille Allain, « Emmanuel Macron enterre l’extraction de sable en baie de Lannion », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Didier Gourin, « Prudence pour l’extraction de sable marin », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- Renée-Laure Euzen, « Extraction de sable. « Une épée de Damoclès plane au-dessus de la baie de Lannion » », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Bretagne : Le projet d’extraction de sable en baie de Lannion définitivement enterré », sur MSN (consulté le )
- Benjamin Keltz, « A Saint-Malo, la peur des fumées ammoniaquées des usines d’engrais », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Camille Allain, « Saint-Malo veut moins de poussières et plus de homards dans son port », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Camille Allain, « Douze habitants face à un géant... La Timac Agro devant la justice », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Isabelle LÊ, « Port de Saint-Malo. Des poussières qui font tousser Osons ! », Ouest-France, (lire en ligne)