Vildé-Guingalan
| Vildé-Guingalan | |||||
L'école de Vildé. | |||||
Héraldique |
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| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Bretagne | ||||
| Département | Côtes-d'Armor | ||||
| Arrondissement | Dinan | ||||
| Intercommunalité | Communauté d'agglomération Dinan Agglomération | ||||
| Maire Mandat |
Jean-Yves Juhel 2020-2026 |
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| Code postal | 22980 | ||||
| Code commune | 22388 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Vildéen, Vildéenne | ||||
| Population municipale |
1 294 hab. (2022 |
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| Densité | 176 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 48° 26′ 19″ nord, 2° 09′ 26″ ouest | ||||
| Altitude | 100 m Min. 53 m Max. 117 m |
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| Superficie | 7,35 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) |
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| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Dinan | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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| Liens | |||||
| Site web | www.vilde-guingalan.fr | ||||
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Vildé-Guingalan [vilde gɛ̃galɑ̃] (Gwilde-Gwengalon en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
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Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le ruisseau des Vaux du moulin et les Vaux du Moulin[1],[2],[Carte 1].
Le Vaux du moulin, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Aucaleuc et se jette dans le Montafilan à Corseul, après avoir traversé quatre communes[3].

Climat
[modifier | modifier le code]Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[7]. Elle est en outre dans la zone H2a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 1,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Pleurtuit à 17 km à vol d'oiseau[10], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,7 °C, atteinte le [Note 2].
Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[13], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vildé-Guingalan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,6 %), terres arables (27 %), zones urbanisées (7,8 %), forêts (5,1 %), prairies (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie
[modifier | modifier le code]- Vildé est attesté sous la forme villa Dei vers 1330[19],[20]. Cela signifie en latin médiéval « village de Dieu ». La forme d(i)é est une forme locale du mot dieu. Il correspond aux formations médiévales du type Villedieu qui désignent généralement des maisons de l'ordre de Malte[21],[22],[23].
- Guingalan est attesté sous la forme Guengalan au XIIe siècle. Il semble s'agir d'un anthroponyme d'origine bretonne : soit Wincalan[21] ou encore Winwaloe, autrement dit Guénolé, suivi d'un suffixe -an. D'ailleurs, la paroisse de Vildé-Guingalan était anciennement dédiée à saint Guénolé : Villa Dei Guingualoei[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Les guerres du XXe siècle
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts porte les noms des 39 soldats morts pour la Patrie[24] :
- 32 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 5 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 1 est mort durant la guerre d'Algérie ;
- 1 est mort durant la guerre d'Indochine.
Héraldique
[modifier | modifier le code]| Blason | Parti de gueules et d'argent au chef d'hermine, à un écusson posé en abime d'hermine à une croix du temple de gueules[25]. |
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|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Économie
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Les maires de la commune
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal
[modifier | modifier le code]| Fonction | Identité | Liste |
|---|---|---|
| Maire | Jean-Yves Juhel | Vildé pour tous |
| 1er adjoint | Gérard Miriel | Vildé pour tous |
| 2e adjoint | Marcel Pigeon | Vildé pour tous |
| 3e adjoint | Anne-Marie Fossard | Vildé pour tous |
| 4e adjoint | Monique Lemoine | Vildé pour tous |
| Conseiller | René Robert | Vildé pour tous |
| Conseiller | Annie Réhel | Vildé pour tous |
| Conseiller | Christian Morin | Vildé pour tous |
| Conseiller | Roselyne Moricet | Vildé pour tous |
| Conseiller | Philippe Uro | Vildé pour tous |
| Conseiller | Daniel Jégo | Vildé pour tous |
| Conseiller | Jérôme Juvaux | Vildé pour tous |
| Conseiller | Nadège Damide | Vildé pour tous |
| Conseiller | Virginie Cabuy | Vildé pour tous |
| Conseiller | Myriam Le Bail | Vildé pour tous |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2022, la commune comptait 1 294 habitants[Note 4], en évolution de +3,85 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 610 hommes pour 634 femmes, soit un taux de 50,96 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,7 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Jean-Baptiste (XIXe siècle)
[modifier | modifier le code]Les templiers qui possédaient une Commanderie relevant de celle de Lannouée, en Yvignac, construisirent une chapelle pour les besoins du petit établissement. La chapelle devint plus tard une église.
L'église actuelle a été construite en deux temps : d'abord le clocher et le chœur en 1823, puis la nef en 1868/1870.
La tour, unie à la façade, se prolonge d'une flèche couverte en ardoises.
Au cours de la Révolution, des soldats de Jugon-les-Lacs auraient pénétré dans l'église, détruisant le mobilier et emportant les statues pour les brûler ;
ainsi s'explique la pauvreté de l'édifice actuel.
Voir aussi : Bénitier de Vildé-Guingalan.
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Le lavoir.
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La mairie.
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L'église Saint-Jean-Baptiste.
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L'église Saint-Jean-Baptiste.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Des maisons du village de Viel (XVIIe et XVIIIe siècles).
- La croix du cimetière (fin XVIIIe).
- Le calvaire du Bourg (1865 pour le socle, 1948 pour la croix).
- Croix : Moy (1855), Boculé (1860), Coavou (1862), Tracin (1866).
- Le lavoir (restauré en 2000).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ Les records sont établis sur la période du au .
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ « Réseau hydrographique de Vildé-Guingalan » sur Géoportail (consulté le 1 mai 2025).
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Sandre, « les Vaux du Moulin ».
- ↑ « Fiche communale de Vildé-Guingalan », sur sigesbre.brgm.fr (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Le ruisseau des vaux du moulin ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116, (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le )
- ↑ « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- ↑ « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le )
- ↑ « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Vildé-Guingalan et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Dinard », sur la commune de Pleurtuit - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le )
- ↑ « Station Météo-France « Dinard », sur la commune de Pleurtuit - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le )
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dinan », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 720b.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Droz, p. 1522. (lire en ligne) [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- ↑ Ernest Nègre, op. cit.
- ↑ Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 320.
- ↑ « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- ↑ « Site Officiel », sur vilde-guingalan.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vildé-Guingalan (22388) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Côtes-d'Armor (22) », (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Vildé-Guingalan sur le site de l'Institut géographique national
- Vildé-Guingalan sur le site de l'Insee
