Lacanau

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Lacanau
Lacanau
Le front de mer du quartier balnéaire de Lacanau-Océan.
Blason de Lacanau
Héraldique
Lacanau
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Lesparre-Médoc
Intercommunalité Communauté de communes Médoc Atlantique
Maire
Mandat
Laurent Peyrondet
2020-2026
Code postal 33680
Code commune 33214
Démographie
Gentilé Canaulais
Population
municipale
5 031 hab. (2021 en augmentation de 9,92 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 49″ nord, 1° 04′ 42″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 66 m
Superficie 214,02 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Lacanau
(ville isolée)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud-Médoc
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lacanau
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Lacanau
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Lacanau
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Lacanau
Liens
Site web www.lacanau.fr

Lacanau est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

En occitan gascon la ville se nomme La Canau.

La commune de Lacanau fait partie de la communauté de communes Médoc Atlantique.

Bordant l'océan Atlantique, Lacanau est une station balnéaire où se déroule chaque année une compétition de surf majeure, le Lacanau Pro.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Lacanau, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Localisation[modifier | modifier le code]

Lacanau se situe en bordure de l'océan Atlantique, dans le Médoc, à l'ouest du département de la Gironde, à 42 kilomètres au nord-ouest de Bordeaux[1].

Communes voisines et limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes les plus proches sont Saumos (10 km), Carcans (12 km), Le Porge (12 km), Le Temple (13 km), Brach (13 km), Sainte-Hélène (16 km), Salaunes (20 km), Lège-Cap-Ferret (21 km), Castelnau-de-Médoc (23 km) et Hourtin (23 km)[2].

Communes voisines[modifier | modifier le code]

Rose des vents Hourtin (23 km)[2] Castelnau-de-Médoc (23 km) Rose des vents
Lacanau-Océan,
Océan Atlantique
N
O    Lacanau    E
S
Lège-Cap-Ferret (21 km) Bordeaux (42 km)

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Lacanau
Carcans Brach
Océan Atlantique Lacanau Sainte-Hélène
Le Porge Saumos

Géologie, relief et hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte des Landes de Gascogne.
Lacanau dans les Landes de Gascogne.

La commune a une superficie de près de 214 km2 (21 402 hectares) et son altitude varie de 0 à 66 mètres[3].

Située sur la Côte d'Argent, Lacanau fait partie des Landes du Médoc, composante des Landes de Gascogne. On distingue trois zones naturelles :

Ouverte vers le grand large par le golfe de Gascogne, la côte océane du Médoc offre une ligne de plus de 100 km depuis la pointe de Grave jusqu'à la presqu'île du Cap Ferret d'une plage faite de sable fin. L'orientation nord-nord-est, sud-sud-ouest est perpendiculaire à l'action des houles, majoritairement d'ouest (77 %) et nord-ouest (20 %)[4]. La côte est plutôt inhospitalière de par la violence de l'océan aux grands rouleaux, mais aussi aux effets destructeurs des tempêtes hivernales. Phénomène ancien, le recul du trait de côte se poursuit et, malgré les interventions humaines dès le XIXe siècle, le littoral reste confronté au problème récurrent de l'érosion marine[a 2].

Durant l'hiver 2013-2014, la côte Aquitaine subit d'importants dommages et recule de 10 mètres sous l'effet des tempêtes[5]. À Lacanau-Océan, sous le coup des tempêtes conjuguées aux grandes marées, le front de mer essuie un fort recul malgré les protections anti-érosion[6],[7],[8]. La muraille servant de protection contre l'érosion s’est effondrée et les escaliers en bois permettant l'accès à la plage ont été détruits[9].

À la suite d'importants travaux d'empierrement et de la restructuration des accès à la plage, Lacanau-Océan retrouve tout son attrait d'avant les tempêtes de 2014.

On y trouve également l'étang de Cousseau. Situé sur la commune, il est d'une superficie de 50 hectares, et fait partie de la réserve naturelle nationale de l'étang de Cousseau. Cette réserve a été créée en 1976 (RNN), et s'étend sur 600 hectares[10]. Elle abrite de nombreuses espèces animales et végétales de milieux variés. La réserve naturelle abrite notamment les derniers spécimens de vache marine landaise[11]. C'est aujourd'hui l'association SEPANSO qui en a la charge. Il est possible de visiter cette réserve, accompagné d'un guide[12].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Teste-de-Buch à 13 km à vol d'oiseau[16], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lacanau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lacanau, une unité urbaine monocommunale[23] de 5 031 habitants en 2021, constituant une ville isolée[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, l'étang de Lacanau, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,2 %), eaux continentales[Note 3] (8,2 %), zones humides intérieures (4,9 %), zones urbanisées (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), terres arables (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %), zones humides côtières (0,1 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est composée de plusieurs zones :

  • Lacanau, constituée du bourg.
  • Lacanau-Océan, zone située au bord de l'océan Atlantique. Station balnéaire, elle est apparue au début du XXe siècle. Esquissée pendant l'entre-deux guerres, elle s'est développée dans les années 1960-1970, dans le cadre de l'aménagement de la côte Aquitaine. Lacanau-Océan est séparée de Lacanau-Ville de 13 km par la route D6[32].
  • Lacanau-Lac, composée de plusieurs hameaux (Talaris, le Moutchic, le Tedey, Longarisse, la Grande Escoure, Carreyre)[33].

Logements[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 8 782. Parmi ces logements, 23,4 % étaient des résidences principales (pour 85 % dans le département), 75,1 % des résidences secondaires et 1,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 72,2 % des maisons et de 27,2 % des appartements[34].

Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 2 % étaient des logements d'une pièce, 8 % de deux pièces, 21 % de trois pièces, 32 % de quatre pièces, et 38 % des logements de cinq pièces ou plus[35].

La proportion de ménages propriétaires de leur logement était de 69,6 %, proportion supérieure à la moyenne départementale (56 %), et celle des locataires était de 24,8 %. On peut également noter que 5,6 % des logements étaient occupés gratuitement[36].

L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale, rapporté au nombre de ménages, était de 14 % depuis moins de deux ans, 25 % entre deux et quatre ans, 21 % entre cinq et neuf ans, et 40 % de dix ans et plus (pour 46 % dans le département)[37].

En 2012, on trouvait 8 892 logements sur la commune, dont 23 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 85 %, et dont 70 % des ménages en étaient propriétaires[38].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Lacanau est desservie par plusieurs lignes du réseau de bus TransGironde (réseau interurbain de Gironde)[39] :

  • la ligne 702, reliant la gare Bordeaux-Saint-Jean à Lacanau-Océan,
  • la ligne 611 qui rejoint Lège-Cap-Ferret uniquement pendant les mois juillet-août,

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lacanau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1997, 1999, 2009 et 2020[42],[40].

Lacanau est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[43]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[44]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[45].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des avancées dunaires[46]. La migration dunaire est le mouvement des dunes, vers l’intérieur des terres. Les actions conjuguées de la mer et du vent ont pour effet de déplacer les sables et donc de modifier la morphologie du littoral[47].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[48].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[40].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Lacanau est documenté sous les formes (de) Canali en 1099, La Canau au XVIIe siècle, Lacanau en 1326[49], 1793 et 1801[50],[Note 4]. Jacques Baurein, qui publie au XVIIIe siècle le résultat d'une enquête sur la situation de la commune, y indique que la paroisse est appelée Sanctus Vincentius de Canali dans quelques titres en latin[51].

Ce toponyme est issu du gascon canau « canal » précédé de l'article défini féminin la[52],[53],[51]. Le terme gascon canau indique « un grand fossé naturel ou artificiel facilitant l'écoulement des eaux dans les plaines où leur évacuation est compromise par le manque de pente »[54] qui s'applique ici au réseau de drainage des marécages situés derrière le cordon dunaire[49].

La plupart des lieux-dits anciens de Lacanau sont potentiellement explicables par le gascon : c'est le cas pour des noms comme l'Ardilouse, la Méjanne, l'Escoure, Carreyre, le Basta, Cantelaude, un peu moins pour le Cousseau, le Huga, le Moutchic, Hinestruc, Méogas, etc. Il existe une série de microtoponymes d'origine obscure, appartenant peut-être pour certains à une couche plus ancienne : les Nerps, Narsot, Talaris, etc. Méjos et Sauconos sont probablement des toponymes aquitains en -os[55] qui est une terminaison très fréquente dans la région et connue en Espagne sous la forme diphtonguée -ués. Il avait à peu près la même signification que les suffixes -(i)acum d'origine gauloise, qui a donné la terminaison -ac dans la région et -anum d’origine latine qui a abouti à la terminaison -an.

Les habitants de Lacanau sont appelés les Canaulais[56].

Histoire[modifier | modifier le code]

Reproduction de la carte de Claude Masse.
Lacanau au début du XVIIIe siècle.
Photographie de l'église de Lacanau-Ville.
Église de Lacanau-Ville.

Au XVIIIe siècle, en 1764-1765, on construit une nouvelle église, l'ancienne initialement située à 500 m à l’est de la rive actuelle du lac étant menacée par les eaux de l'étang[b 1], car la construction d’une digue ne suffisait pas à parer l’avancée des marais[57]. La commune, territoire voisin de la mer, est exposée aux changements de ses terrains, soit par l'apport de sable venu de l'océan, dont le vent en forme ensuite des dunes, soit par les eaux pluviales qui, ne s'écoulant pas, forment des étangs. Les activités agricoles se développent autour de la culture de pins, qui permet aussi de fixer la mobilité des sables, et de la pêche[51]. L'économie de la commune avant le XXe siècle est organisée autour du système agro-pastoral et de l'exploitation de la résine.

Le train arrive très tôt à Lacanau dans le XIXe siècle, les chemins de fer partant à la conquête de l'Atlantique[b 2]. Entre1854et 1879, on creuse le canal reliant les étangs de Lacanau, du Porge et de Lège[58]. Les dunes n'étaient pas immobiles avant leur boisement du XVIIIe siècle[b 3]. La fixation des dunes du littoral date du début du XIXe siècle, où 37 000 hectares sont semés[b 2].

Gare de Lacanau-Océan.
Gare de Lacanau-Océan.

En 1884, Pierre Ortal, propriétaire à Lacanau et chef de service aux Chemins de fer des Landes, fait connaître par écrit à la municipalité de Lacanau son intention de créer une station balnéaire sur les dunes littorales de la commune. Le conseil municipal du étudie l'avant-projet de chemin de fer d'intérêt local déposé par Pierre Ortal pour prolonger la future ligne de Bordeaux-Saint-Louis à Lacanau (ouverte en 1885), en vue de créer cette station balnéaire. Pour en arriver là, Pierre Ortal et des notables argentés de la région bordelaise fondent en 1890 la Société immobilière de Lacanau et du chemin de fer de Lacanau à l'océan. Les principaux actionnaires seront Émile Faugère, ingénieur, Albert Lagueyte, Jean Bonnamy, entrepreneurs, et Pierre Durand, l'architecte. En hommes avertis et visionnaires, ils acquièrent des terrains du Domaine de Lacanau et procèdent à un échange avec l'État, en 1900, de quelque 380 ha situés sur les dunes littorales de la commune de Lacanau. Le plan du lotissement est dressé par Pierre Durand et Jean Bonnamy, en 1903. Par ailleurs, Émile Faugère, ingénieur spécialisé dans la construction de voies de chemin de fer, présente aux autorités, le , le plan de la future voie de chemin de fer dite « d'intérêt local » pouvant relier Lacanau à l'océan. En , les premiers terrains mis en vente seront commercialisés. Les matériaux de construction peuvent être acheminés dès 1905, la voie ferrée et la gare de Lacanau-Océan ayant été mises en service[b 2].

Station balnéaire depuis le début du XXe siècle, Lacanau-Océan a fêté son centenaire en 2006.

Des villas surgissent des sables et seront achevées pour la plupart en 1906-1907, notamment La Primavera, la villa du fondateur de la station, Pierre Ortal, malheureusement détruite à la fin des années 1970. À sa place, a été élevée une construction moderne, qui n'est pas des plus laides parmi celles construites au cours de ces années-là, mais ce n'est qu'une maigre consolation ; le chalet Bonnamy (l'actuel hôtel de la Côte d'Argent) et la villa les Mouettes de la famille Princeteau, toutes trois ayant été les premières construites sur le boulevard de la Plage. En même temps, sont construites la villa les Genêts et l'hôtel Marian (l'actuel Australien) sur l'avenue de la plage (les actuelles allées Ortal), Beau Site de Jean Émile Faugère la plus belle demeure de la station que les descendants de cet homme investissent toujours en été et la villa PH alias Plaisance de l'architecte Pierre Durand que la commune de Lacanau restaure.

En 1910 est inaugurée la route reliant Lacanau à Lacanau-Océan[59]. À la suite du développement de l'automobile, les lignes de chemin de fer fermèrent à partir de 1949[b 2].

Durant la Première Guerre mondiale, les soldats américains aménagent une base d'hydravions et une école de pilotage au Moutchic, qui deviendront ensuite un sanatorium puis un centre médico-scolaire[60].

En , le Cantabria, un navire espagnol transportant des voyageurs espagnols fuyant la dictature de Franco, s'échoue sur les plages de l'Alexandre à Lacanau[60],[61].

Lacanau accueille chaque mois d'août depuis 1979 une épreuve du championnat du monde de surf, le Lacanau Pro[a 3]. Le club de surf le plus ancien en Europe est le Lacanau Surf Club, créé en 1968.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Photographie de l'Hôtel de ville de Lacanau.
Hôtel de ville de Lacanau.

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 3 500 et 4 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[62].

Liste des maires successifs[63]
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1977 Roger Grassian    
1977 1979 J-B Fournier    
1979 1983 Mme Fournier    
1983 1990 Pierre Arnou-Laujeac   Médecin
1990 2001 Michel Peyrondet   Enseignant (principal de collège)
mars 2001 avril 2014 Jean-Michel David DVD Avocat à la retraite
avril 2014 En cours Laurent Peyrondet[64] MoDem[65] Cadre[66].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Depuis le Lacanau a signé une convention de partenariat avec la ville de Tönning (Allemagne)[67].

Comptes de la commune[modifier | modifier le code]

Les comptes de la commune de Lacanau de l'année 2011[68]
Chiffres clés 2011 En milliers d'euros En euros par habitant Chiffres 2000
Total des produits de fonctionnement (A) 11 550 2 592 6 979
Total des charges de fonctionnement (B) 10 633 2 386 6 598
Résultat comptable (R=A-B) 917 206 381
Total des ressources d'investissement (C) 4 784 1 074 2 386
Total des emplois d'investissement (D) 4 672 1 048 2 479
Besoin ou capacité de financement des investissements (E=D-C) -112 -25 93
Encours de la dette au 31/12 9 459 2 123 5 238
Annuité de la dette 1 169 262 1 051
Budget principal seul - Population légale en vigueur au de l'exercice 2011 : 4 456 habitants
Les taux de fiscalité 2011[69]
Fiscalité locale Taux
Taxe d'habitation (y compris THLV) 9,86 %
Foncier bâti 17,86 %
Foncier non bâti 27,15 %
Cotisation foncière des entreprises 0,00 %
Taux votés pour l'année 2011[70].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes Médoc Atlantique, structure intercommunale créée le .

La communauté de communes est membre du syndicat mixte Pays de Médoc, structure administrative d'aménagement du territoire, regroupant six communautés de communes : Médoc Estuaire, Médulienne, Lacs Médocains, Cœur du Médoc, Pointe du Médoc et Centre Médoc[71].

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Lacanau fait partie du canton de Castelnau-de-Médoc et de l'arrondissement de Lesparre-Médoc[72].

Le canton de Castelnau-de-Médoc comprend dix-neuf communes, dont Brach, Sainte-Hélène, Saumos et Le Temple. Constitué définitivement en 1800 (loi du 28 pluviôse an VIII), c'est l'un des soixante-trois cantons que compte le département (circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département).

Lacanau fait partie de la cinquième circonscription de Gironde, composée de six cantons dont Castelnau-de-Médoc et Saint-Laurent-Médoc. La cinquième circonscription de Gironde est l'une des douze circonscriptions législatives que compte le département.

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas d'administration judiciaire à Lacanau.

Le Tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, la cour d'appel, le Tribunal pour enfants, le Conseil des prud'hommes, le Tribunal de commerce, le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel se situent à Bordeaux[73].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].

En 2021, la commune comptait 5 031 habitants[Note 5], en augmentation de 9,92 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9606747328538798438941 040938
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0201 0151 0329749629341 0071 1061 047
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1461 3061 4021 5162 0192 1152 1032 0501 974
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8451 8462 0381 9612 4053 1424 1054 3814 527
2018 2021 - - - - - - -
5 0825 031-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 502 hommes pour 2 580 femmes, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,06 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,8 
7,8 
75-89 ans
10,0 
25,1 
60-74 ans
25,8 
23,7 
45-59 ans
20,8 
16,2 
30-44 ans
17,6 
12,2 
15-29 ans
9,3 
14,2 
0-14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2020 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,5 
75-89 ans
8,7 
15,6 
60-74 ans
16,7 
19,9 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
19,2 
19,5 
15-29 ans
18,3 
17,9 
0-14 ans
15,8 

La commune dépasse les 40 000 habitants en période estivale[79].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Située dans l'académie de Bordeaux, la commune administre deux écoles primaires : l'école primaire publique Ville et l'école primaire publique Antonia-Guittard[80]. La commune dispose depuis la rentrée 2013 d'un collège vers lequel les élèves des environs, qui étaient jusqu'alors dirigés vers Hourtin, peuvent poursuivre leur scolarité[81].

Santé[modifier | modifier le code]

Plusieurs professionnels de la santé sont installés à Lacanau : médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes-ostéopathes, podologue, opticiens, orthophoniste, vétérinaires, laboratoire d'analyses médicales, maison de retraite[82].

Les hôpitaux les plus proches sont à Arès (Centre médico-chirurgical Wallerstein) et Lesparre (Clinique mutualiste du Médoc)[82].

Sports[modifier | modifier le code]

De nombreuses structures sportives sont mises à disposition comme La Maison de la Glisse qui abrite le club de surf situé à Lacanau-Océan, le club de voile situé sur le lac de Lacanau, le club canoë-kayak Lacanau Guyenne avec un local sur le lac et un autre sur l'océan, le pôle de l’Ardilouse qui comprend des courts de tennis (intérieur-extérieur), des salles de squash, de trinquet et des terrains de paddle-tennis. Il y a également plusieurs terrains de golf, une salle multi-sport (hand-ball, basket, badminton, danse, judo) et un stade de football (stade Albert-François)[83].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le Lacanau Pro est une grande compétition de surf qui se déroule chaque année à Lacanau. Elle fait partie du circuit permettant de participer aux championnats du monde de surf[84].

Médias[modifier | modifier le code]

La ville de Lacanau dispose de médiathèques (situées à Lacanau-Océan et Lacanau-Ville) où sont régulièrement proposées des expositions[85].

Elle disposait jusqu'en d'un cinéma (situé à Lacanau-Océan)[86]. À celui-ci a succédé en une nouvelle salle, L'Escoure, implantée dans le même bâtiment que la médiathèque de Lacanau-Océan[87].

On trouve également deux espaces publics numériques (EPN), au Centre social et d'animation PIJ et au Lacanau surf club[88].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 549 , ce qui plaçait Lacanau au 13 064e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[89].

Emploi[modifier | modifier le code]

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2009)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Lacanau 0,3 % 20,8 % 6,5 % 19,5 % 33,3 % 19,6 %
Moyenne départementale 1,6 % 6,4 % 15,9 % 25,7 % 29,4 % 20,9 %
Sources des données : INSEE[90]

Tissu économique[modifier | modifier le code]

Fin 2010, Lacanau comptait 888 établissements dont 6,5 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 13 % sur le département) et 73,3 % de celui du commerce et des services (pour 58 % sur le département) et 8,2 % du secteur de l'administration et de la santé[91]. En 2012, sur 1 183 établissements présents sur la commune, 8 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 2 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 74 % de celui du commerce et des services (pour 61 % sur le département) et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[38].

L’économie est largement tournée vers le tourisme estival. Outre sa plage et ses six aires de baignade aménagées, la commune dispose notamment d'un casino, de terrains de golf, d'aires de pratique de sports nautiques, de courts de tennis, etc.

Appellations sur le territoire[modifier | modifier le code]

Plusieurs AOC (Appellation d'origine contrôlée)[92] existent sur le territoire : IGP Agneau de Pauillac, IGP Asperges des sables des Landes, IGP Bœuf de Bazas, IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest, IGP Jambon de Bayonne, IGP Volailles des Landes.

Tourisme[modifier | modifier le code]

L'office de tourisme Médoc Atlantique est chargé de l'organisation et la promotion touristique du territoire de Lacanau, Carcans et Hourtin[93].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'intersection du 45e parallèle nord et du 1er méridien à l'ouest de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
  • Lac de Lacanau.
  • Lacanau possède 2 églises, 1 chapelle, 1oratoire :
    • l'église Saint-Vincent située à Lacanau-Ville, du XVIIIe siècle,
    • l'église Notre-Dame-des-Flots à Lacanau-Océan, du XXe siècle[94].
    • La chapelle Saint-François d'Assise, du XXe siècle (1950) route du Porge, Longarisse.
  • Monument aux morts américains de la Première Guerre mondiale, au Moutchic, sur lequel sont inscrits les noms de neuf pilotes américains d'hydravions de la base du Moutchic, morts « lors d'accidents en rapport avec des événements aériens »[95].
  • Monument en hommage à Pierre Ortal (1924)[59].
  • Villa Plaisance, aujourd'hui mairie annexe de Lacanau-Océan. Conçue en 1906 par Pierre Durand, architecte de la Société immobilière de Lacanau et du chemin de fer de Lacanau à l'Océan. Elle était appelée PH pour Pierre & Honorine. Elle a été acquise en 1952 par Gaston Dufilh, restaurateur, adjoint au maire, qui la légua à la mairie à son décès en 1994. La villa a été restaurée en 2009-2010.
  • Villa Beau Site (1906), villa Cerbère (1907), villa Les Mouettes (1906), villa Yora (1909), villa Les Dunes (1913), villa Chante-Mer, villa Stella, villa La Vague, villa Les Iris, villa M'Arena, de style néo-basque, villa Clair Bois, villa Fleur du Lac, villa Thaïs, etc.

Randonnées[modifier | modifier le code]

Il est possible de se promener à pieds ou à vélo le long du sentier GR 8, qui passe dans la forêt domaniale, partant d'Hourtin-Plage (Gironde) pour aller jusqu'à Sare (Pyrénées-Atlantiques), ou bien en suivant les chemins ruraux ou les pistes cyclables, comme la piste cimentée du Littoral (de Lacanau-Océan au Cap-Ferret), ou encore la piste forestière no 206 qui traverse la forêt domaniale[96].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Cayrol (1911-2005) fit connaître la vie à Lacanau-Océan avec son livre Les Enfants pillards (1978).
  • Georges Coulonges (1923-2003), romancier, auteur de chansons interprétées par Jean Ferrat, Bourvil, etc. Ses romans puisent largement dans la vie locale de son bourg natal, Lacanau.
  • Francis Maugard (1931-2021), médecin, poète et peintre, est parmi ceux et celles qui ont introduit le surf à Lacanau-Océan dans les années 1960 après des vacances à Biarritz.
  • Gérard Papin (1947-2005), footballeur professionnel des Girondins de Bordeaux, enterré à Lacanau-Océan.
  • Justine Dupont (1991), surfeuse professionnelle qui, en 2013, décroche le record de la plus grosse vague jamais surfée par une femme.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lacanau Blason
De gueule au soleil non figuré d’or accosté de deux pins arrachés du même aux troncs écotés, celui de dextre ombré de sable, à la champagne ondée d’argent chargée de trois fasces ondées d’azur surmontée d’une mouette volante aussi d’argent en demi-profil[97].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean François Callède, Lacanau, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, (ISBN 2-84910-006-4, BNF 39189736).
  • Collectif, Lacanau pour mémoire. Musée Mémoire canaulaise, Lacanau. Imprimerie Sodal 33210 Langon, 1996 (ISBN 2951030002)
  • René Magnon, Lacanau-Océan a cent ans, 1906-2006, Lacanau, Ville de Lacanau, (ISBN 2-9526452-0-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • René Magnon, Les plaisirs de la plage : de la Belle époque aux années folles : à Lacanau-Océan, Mérignac, Lacanau-Océan (R. Magnon impr.), coll. « Histoire et patrimoine », (ISBN 978-2-9531674-0-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • René Magnon, Yvette Canut, Nicole Toumazou, Marie Sanchez, Le charme discret des anciennes villas balnéaires de Lacanau, Guide de découverte, Collection Histoire et Patrimoine, Ville de Lacanau, 2013 (ISBN 978 2-9526452 -1-8)
  • René Magnon, Le Moutchic à Lacanau au XXe siècle, un singulier site touristique, Editions Lacanau, 2016 (ISBN 978 -2 - 95264522-5)
  • René Magnon, The Us naval air station Le Moutchic, Editions Lacanau, 2017 (ISBN 9782952645232)
  • René Magnon, en partenariat avec La Mémoire canaulaise, L'Église Saint-Vincent 1767-2017, Editions Lacanau, 2018 (ISBN 978-2-9526452-4-9)
  • René Magnon, Les monuments de Lacanau aux morts pour la patrie, Editions Lacanau, 2018 (ISBN 9782952645256)
  • René Magnon La conquête de l'ouest du lac de Lacanau - De la Pointe du Bernos à Carreyre, Editions Lacanau, 2019 (ISBN 978-29526452-6-3)
  • René Magnon La Musique à Lacanau au XXe siècle - Le kiosque à musique, la Lyre de Lacanau-Médoc, 2018 .(R.Magnon imp.) Coll. Histoire et Patrimoine (ISBN 978-2- 953 -1674 -12)
  • René Magnon. Pierre Ortal fondateur de la cité balnéaire Lacanau Océan. Lacanau Histoire et patrimoine, 2021 Lacanau. Autoédité (ISBN 2-9526452-0-5).
  • Marc Vignau, Gravé dans la mémoire, Lacanau du Second Empire à la Grande Guerre, A2pl, Lacanau, 2013
  • Jean-Pierre Augustin, « L’attractivité plurielle d’une station océane : Lacanau-Océan dans le sud-ouest de la France », Téoros - revue de recherche en tourisme, nos 26-2,‎ , p. 39-45 (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages et journaux[modifier | modifier le code]

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  1. p. 221.
  2. p. 217.
  3. p. 289 et 292.
  • Serge Pacaud, Il y a cent ans naissait La Côte d'Argent, Pau, PyréMonde / Princi Negue, , 188 p. (ISBN 2-84618-221-3)
  1. p. 35.
  2. a b c et d p. 36.
  3. p. 37.

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  12. « La réserve naturelle nationale de l’Étang de Cousseau », sur le site de la fédération régionale des associations de protection de la nature de la région Aquitaine. (consulté le ).
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  97. Site OLDJP la banque du blason 2.
Étape précédente
Carcans
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Voie de Soulac
Étape suivante
Le Porge