Saint-Servan
Saint-Servan | |||||
![]() Vue sur l'ancien arsenal depuis la tour Solidor. |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Canton | Saint-Malo-Sud | ||||
Intercommunalité | Saint-Malo agglomération | ||||
Commune | Saint-Malo | ||||
Statut | quartier, ancienne commune | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 38′ 10″ nord, 2° 00′ 53″ ouest | ||||
Historique | |||||
Date de fusion | 1967 | ||||
Commune(s) d’intégration | Saint-Malo | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Saint-Servan est une ancienne commune française, qui a été rattachée avec Paramé le 29 octobre 1967 à la ville de Saint-Malo, dont elle est devenue un quartier (elle occupait l'actuel quartier de Saint-Servan-Solidor et les autres quartiers du sud). Elle est située sur l'emplacement de l'ancienne cité gallo-romaine d'Aleth.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Solidor[1].
En 1920, la commune est renommée Saint-Servan-sur-Mer.
Histoire[modifier | modifier le code]
Époque romaine[modifier | modifier le code]
La cité romaine d'Aleth était le centre d'une région agricole : plus de 500 établissements agricoles édifiés à l'époque romaine ont été identifiés dans un rayon de 35 kilomètres. Le petit village maritime devint une cité importante dotée d'une véritable enceinte fortifiée. Elle est en partie abandonnée pour Corseul à la fin du règne d'Auguste (14 ap. J.-C.) mais reprend de l'importance lorsque la crainte des Barbares pousse les Romains à dégarnir Corseul pour regrouper leurs troupes à Aleth. La cité devient la capitale de la civitas (du district) des Coriosolites pendant cent ans. Puis vers 370, les troupes cantonnées à Aleth quittent la ville pour assurer la défense des frontières orientales de l'Empire. Les Latins quittent la cité, les premiers Bretons débarquent. En 420, Aleth est toujours la capitale d'une civitas romaine mais l'administration romaine a déserté la ville.
Des pans du mur d'enceinte de l'ancien castellum romain épais d'un mètre cinquante d'épaisseur sont toujours visibles. Dans le port Solidor, les archéologues ont découvert, en 1973, les restes d'une station de pompage remontant à l'époque romaine qui permettait l'approvisionnement des bateaux en eau douce et qui comprenait une machinerie de 1 500 kg avec des pistons de bronze et soupapes de cuir ; elle alimentait sept canalisations qui, elles-mêmes, débouchaient sur des fontaines.
Histoire moderne[modifier | modifier le code]

La cité continue à être un port actif après le départ des Romains. Elle devient le siège d'un évêché (attesté à partir du VIIIe siècle) et est dotée d'une cathédrale (Saint-Pierre), construite à l'époque carolingienne en style roman, dont subsistent aujourd'hui le chœur et les soubassements.
L'installation des Vikings sur la Rance pendant 30 ans est sans doute à l'origine de la reconstruction de la cathédrale vers 1150 sur le rocher voisin de Saint-Malo par l'évêque Jean de Châtillon. En 1255, Guillaume du Mottay conduit une révolte des Servannais contre la prééminence de Saint-Malo.
La tour Solidor est édifiée entre 1379 à 1384 par le duc Jean IV sous la direction de son architecte Étienne Le Ture, sur les fondations de l'ancienne tour viking d'Oreigle. Cette construction est utilisée pour contrôler le trafic sur la Rance, face à la ville de Saint-Malo qui a intégré le royaume de France.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ville se développe de part et d'autre de l'artère principale, devenue aujourd'hui la rue Ville-Pépin, parallèle à la grève des Bas-Sablons. Au XIXe siècle, un somptueux hôtel de ville est édifié sur la place centrale par Béziers-Lafosse.
Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]
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Sous la monarchie, l'Empire et la Troisième République, on construit des bateaux dans l'anse Solidor, à la Cité et à Solidor.
Louis Duchesne voit le jour le 13 septembre 1843.
En 1849, Jean-Baptiste Duchesne fonde le comptoir de l'Océanie à Oregon City, aux États-Unis.
Saint-Servan, dont l'activité économique repose sur la pêche à la morue et la construction navale, connaît un déclin relatif vers 1850 car la région manque de voies de communication. Certains Servannais émigrent en Californie lors de la loterie des lingots d'or entre 1851 et 1853 : les Boudan, Buisson, Cassagne, Louis Miniac, etc.
Le , l'huissier servannais Roty est assassiné.
Le , le Servannais d'adoption Jean-Baptiste Cécille meurt dans la commune.
En octobre 1878, le ministre de Freycinet visite Saint-Servan.
En septembre 1882, le voleur Labarque est retrouvé momifié.
Le poète Leconte de Lisle passe ses vacances d'été 1885 à Sant-Servan, à l'invitation de la famille Foucque.
En 1893, Sadi Carnot visite Saint-Servan.
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
La Belle Époque[modifier | modifier le code]
Le , l'inventaire des biens de l'église conduit à l'arrestation de trois officiers du 47e régiment d'infanterie[2].
En 1909, le Servannais Marie-Ange Tardivel est impliqué dans l'affaire Steinlen.

En 1911, l'historien et archéologue servannais Louis Duchesne est élu à l'Académie française, au fauteuil no 36.
La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le Monument aux morts de Saint-Servan porte les noms de trois cent cinquante trois soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[3].
Edmond Nowé, né en 1888 à Saint-Servan, soldat au 5e bataillon d'infanterie légère d'Afrique, fut fusillé pour l'exemple le à Alger pour « crimes suivis de vol ». Pierre Le Gruiec, né en 1890 à Saint-Servan, soldat au 120e régiment d'infanterie, fut aussi fusillé pour l'exemple le à Somme-Yèvre (Marne)[4].
Sur le monument aux morts de Saint-Servan dédié à la Première Guerre mondiale, figurent 434 noms. Depuis le 14 juillet 2017, à l'occasion du 50éme anniversaire de la fusion des trois villes (Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé), les trois monuments ont été réunis sur l'esplanade de Rocabey face à l'église Notre Dame, sur les deux cotés six stèles en granit où sont gravés les noms des 79 victimes de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que 271 victimes civiles de cette dernière, 30 noms de la guerre d'Indochine, 26 de la (guerre) d'Algérie, deux de Corée et une pour service rendu à la Nation[5].
L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]
En 1920, le poète René Martineau, intime de Léon Bloy et ami de Georges Hugnet ainsi que de Rouault, s'installe au manoir de la Verderie. Il y crée un cénacle fréquenté par Théophile Briant, Paul Vimereu, Gustave Bord, François Tuloup, Roger Vercel, André Savignon, Esnoul Le Sénéchal…
Le 21 avril 1922, l'académicien Louis Duchesne meurt à Rome.
L'actuelle station de biologie marine de Dinard, située à Dinard depuis 1935[6], avait d'abord été installée à l'île Tatihou de 1887 à 1923[7] puis à Saint-Servan de 1924 à 1935[8].
En septembre 1927, le marin Louis Barré meurt lors de la mutinerie du terreneuvier Saint-Mathurin.
En juillet 1937, le colonel Maurice Guillaume, patron du journal Choc, est agressé par quatre membres du Parti Social Français à son château de la Mothe, en Saint-Servan[réf. souhaitée].
En 1937, Edouard Daladier visite Saint-Servan.
En 1938, le maire et ministre de l'Air Guy La Chambre épouse la chanteuse Cora Madou dans l'église de Saint-Servan[9].
La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le monument aux morts de Saint-Servan porte les noms de 150 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[10]. Pami eux, plusieurs résistants morts en déportation comme André Bourhis[n. 1], François Godest[11], Robert Hamoniau[12], Gaston Thouvenot[13], etc.
L'après-Seconde-guerre-mondiale[modifier | modifier le code]
En 1945, le Servannais Edmond Miniac est nommé avocat-général à la Cour de cassation (France).
Onze soldats originaires de Saint-Servan sont morts pendant la guerre d'Indochine, un pendant la guerre de Corée et sept pendant la guerre d'Algérie[10].
En 1967, Saint-Servan-sur-Mer fusionne avec les communes de Paramé et de Saint-Malo ; elle est désormais un quartier de Saint-Malo.
Administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires de Saint-Servan jusqu’à la fusion avec Saint-Malo en 1967 :
En 1965 Marcel Planchet succède à Lucien Huet jusqu'à la fusion des trois villes en 1967, il sera le premier maire du grand Saint-Malo.
Services administratifs[modifier | modifier le code]
Saint-Servan dispose de plusieurs services administratifs[16] :
- la mairie annexe, la police municipale et la bibliothèque annexe de Saint-Servan situées place Bouvet ;
- le théâtre Bouvet, à deux pas de la mairie ;
- la poste de Saint-Servan.
Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]
Centre-ville[modifier | modifier le code]
- la rue Ville-Pépin, principal axe de l'ancienne commune.
- La place Bouvet, place de l'ancienne mairie.
- Le parc Bel Air, avec son ancienne tour de moulin transformée ensuite en sémaphore.
- L'école du Bel Air, fresque Les Fables de la Fontaine de Geoffroy Dauvergne (1953).
- L'ancien hôtel-de-Ville de Saint-Servan, devenu depuis 1967, date de la fusion de la commune avec Saint-Malo, une annexe. C'est un bâtiment de style néo-Renaissance en briques et pierres. Il a été construit vers 1860 par l'architecte Béziers La Fosse.
- La chapelle Saint-Louis, rue Ville-Pépin, construite en 1612.
- La place de la Roulais.
- La rue Dauphine, une maison de 1719 au no 10. Du no 16 au no 20, puis du no 22 au no 24, maison de 1684. Au no 38, une maison construite en 1747.
- La rue Georges Clemenceau. Aux nos 47-49, des maisons construites en 1723. Au no 66, une maison de 1844. Aux nos 67-69, des habitations datant de 1725. Aux nos 83-85, des maisons de 1674.
Quartier Solidor[modifier | modifier le code]
- L'embouchure de la Rance.
- La tour Solidor du XIVe siècle abritant le musée des Cap-Horniers.
- Le port de Solidor est l'ancien site de construction navale. Du port, il est possible de voir l'estuaire de la Rance, le rocher de Bizeux avec sa statue de la vierge et l'usine marémotrice.
- La cité d'Aleth : ancienne place forte gallo-romaine, fortifiée par Vauban puis par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale avec bunkers et réseaux souterrains. Un chemin des douaniers en fait le tour.

- Les ruines de la cathédrale carolingienne d'Aleth.
- Chemin de la Corderie.
- Les « Côtières », ancienne demeure de Louis Duchesne et ancien corps de garde du XVIIIe siècle, au 8 chemin de la Corderie.
- Rue Ernest Lamort.
- L'école de la Cité, fresques de Geoffroy Dauvergne (1953).
- Le barrage de la Rance et son usine marémotrice.
- L'Ar Zenith, un dundee sénan, mis au sec sur la cale de l'ancien arsenal.
- Le quai Sébastopol : aux nos 3 et 5, deux anciennes maisons datant de 1684-1685. Sur le quai, un Monument au commandant Charcot, œuvre du sculpteur René Quillivic.
- Le quai Solidor : au no 27, ancien hôtel d'armateur.
- L'ancien commissariat à la marine de Solidor
- Le petit port Saint Père

- Le marégraphe : une tour marégraphe construite par la direction hydraulique de Brest à la fin du XIXe siècle[17] sur l'embouchure de la Rance afin d'avoir une connaissance précise de la marée. Il se situe à côté du port des Saint-Pères, au pied de la cité d'Aleth. Il est encore utilisé aujourd'hui pour le fonctionnement du barrage de la Rance[17]. Il s'agit d'une tour creuse, de 5 mètres de large à sa base et 3,5 m à son sommet par laquelle on accède par une rampe de 19 mètres. L'eau de mer y entre par une ouverture toujours immergée au pied de la tour (pour éviter les interférences dues aux vagues). La chambre d'observation est équipée d'un maréomètre, invention de M. Chazellon[17]. Il s'agit d'un cylindre horizontal recouvert d'une feuille de papier sur lequel s'inscrive les hauteurs de marées. Le marégraphe fut construit sur un antique lieu d'échouage des navires approvisionnant Aleth. On retrouve d'ailleurs sous la rampe d'accès les vestiges d'une maçonnerie gallo-romaine[17]. Endommagé en août 1944 lors des combats pour la libération de Saint-Malo, le marégraphe fut rénové en 1970[17].
Quartier des Bas-Sablons[modifier | modifier le code]
- L'anse et la plage des Bas-Sablons.
- Le phare des Bas-Sablons sur le quai de la plage du même nom.
- Le jardin de la place Monseigneur-Duchesne, avec le buste de Louis Duchesne (1900), œuvre du statuaire sculpteur Paul Roussel.
Quartier Sainte-Croix[modifier | modifier le code]

- L'église Sainte-Croix de Saint-Malo se signale par son étrange clocher carré à dôme. Il s'élève au-dessus des toits de l'ancien arsenal. L'église est un vaste édifice dont la première pierre a été posée en 1715. Elle a remplacé l'ancienne église paroissiale de Saint-Servan devenue trop petite. L'église a été construite par les ingénieurs du roi : le Savoyard Amédée Frézier, le Parisien Siméon Garangeau et par l'architecte Jean Datour. Elle fut consacrée en 1743. Elle fut pavée en 1785. La tour et les trois premières travées furent construites entre 1828 et 1840 à partir des plans de l'architecte Julien Leclair après avoir été soumis à Baltard. Les vitraux réalisés en 1962, sont de Joseph Archepel.
- Le grand-orgue Cavaillé-Coll de l'église Sainte-Croix. Réalisé en 1884, comportant trente sept jeux sur trois claviers et un pédalier. Il est une des plus belles réalisations de Cavaillé-Coll en Bretagne.
- L'église paroissiale Saint-Pierre.
- La roseraie Sainte-Anne, un jardin d'une superficie de 4 000 m2, situé dans le potager d'un ancien monastère du XVIIIe siècle, clos de murs. Elle regroupe cent douze variétés de rosiers et de plantes vivaces.
Quartier du Rosais[modifier | modifier le code]
- Ancien hôpital du (XVIIIe siècle)et son jardin.
- Le cimetière marin du Rosais, face à la Rance, où repose Louis Duchesne.
Quartier Bellevue[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Jean-l'Évangéliste, église paroissiale dans le quartier Bellevue, construite en 1963 par l'architecte René Blin, fresque de la façade de Geoffroy Dauvergne, statue du saint patron en bois par Jean Fréour, et Vierge à l'Enfant, statue en bois par Victor Feltrin (1909-1993).
Quartier La Pie[modifier | modifier le code]
- La chapelle de l'Hôpital général (XVIIIe siècle).
Divers[modifier | modifier le code]
- Le collège du Sacré-Cœur
- Le grand parc, le jardin botanique et le château de la Briantais
- Le grand aquarium
- La malouinière de la Balue, aujourd'hui englobée dans le lycée Jacques Cartier
- Différentes écoles construites dans les années 1950 par l'architecte André Murat, dont l'école du Petit Trianon, décorées de fresques de Geoffroy Dauvergne (1956).
- L'anse et la plage du four à chaux.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Le blason de Saint-Servan se blasonne ainsi : « D'azur au voilier contourné d'or à dextre, pavillonné de sable, voguant sur une mer de sinople, au rocher de sable, mouvant de la mer à senestre, sommé d'une tour carrée essorée d'or, pavillonnée de sable; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine[18]. » |
Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]
- René Noël Rosse (1767-1826), capitaine corsaire, inhumé au vieux cimetière.
- Jacques Epron de la Horie (1768-1837), vice-amiral, ministre de la marine.
- Jeanne Jugan (1792-1879), sainte.
- Auguste-Léopold Protêt (1808-1862), contre-amiral, fondateur de la ville de Dakar.
- Alexandre Marie du Crest de Villeneuve (1813-1892), contre-amiral.
- François Colomban Étienne Marie Benic (1816-1876), contre-amiral, inhumé au vieux cimetière.
- Auguste Véron (1819-1901), vice-amiral, sénateur.
- Edmé Bourdais (1820-1861), officier de marine.
- Edouard Riou (1833-1900), dessinateur des albums Hetzel de Jules Verne.
- Louis Duchesne (1843-1922), historien et membre de l'académie française, né et inhumé à Saint-Servan.
- Mgr Eugène Le Fer de La Motte (1867-1936), évêque catholique.
- Georges Tiret-Bognet (1855-1935), né à Saint-Servan, dessinateur, illustrateur et peintre.
- Émile Auguste Léon Hourst(1864-1940), explorateur du Niger, résident à Saint-Servan en 1899.
- Louis Bachelier (1870-1946), mathématicien, décédé à Saint-Servan.
- Mgr Auguste Diès (1875-1958), archevêque catholique, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, helléniste, docteur ès lettres, professeur aux facultés catholiques de l'Ouest, mort à Saint-Servan.
- Ernest Guéguen (1885-1915), international français de football.
- Guy La Chambre (1898-1975), ministre.
- Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation, né et inhumé à Saint-Servan.
- Suzy Solidor (1900-1983), chanteuse réaliste, née à Saint-Servan.
- Étienne Blandin, né à Saint-Broladre en 1903, mort à Saint-Servan en 1991, peintre officiel de la Marine, professeur de dessin à Saint-Malo.
- Angèle Vannier (1917-1980), poétesse, née à Saint-Servan.
- Jean Grumellon (1923-1991), footballeur international français né à Saint-Servan.
- Mgr Pierre Plateau (né en 1924), évêque catholique.
- Pierre Guillaume (militaire), né à Saint-Servan le 11 août 1925.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- André Bourhis, né le à Lambézellec, arrêté le à Saint-Servan, décédé à Watenstedt (un kommando du camp de concentration de Neuengamme) le
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale », sur EHESS, École des hautes études en sciences sociales
- Le Gall 2013
- Memorialgenweb.org - Saint-Servan : monument aux morts
- http://www.letelegramme.fr/histoire/fusilles-pour-l-exemple-ils-furent-51-en-bretagne-15-11-2014-10426033.php
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-le-nouveau-visage-du-monument-aux-morts-devoile-4924430
- Thomas Wayland Vaughan et alii, International Aspects of Oceanography: Oceanographic Data and Provisions for Oceanographic Research, National Academy of Sciences, Washington, D. C., 1997 (p. 118)
- « Découverte de l'île de Tatihou », MNHN
- « L'étonnante histoire du petit aquarium de Dinard (1930-1997) », info Saint-Brieuc, 11 juillet 2012.
- Mariage mondain à Saint-Servan
- Memorialgenweb.org - Saint-Servan-sur-Mer : monuments aux morts 1939-1845, Indochine, Algérie
- http://www.carphaz.com/album_guerre/guerre_39_45_saint_malo.php?ref_fiche=num_a204&lettre=G et http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/ccmr/p6-list-fg.htm
- http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/resistants.htm et http://www.carphaz.com/album_guerre/guerre_39_45_saint_malo.php?ref_fiche=num_a233&lettre=H
- http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/list-dep-train-tu.htm
- André Vercoutere, François Divry, Saint-Malo : ses rues, ses places, ses squares, Éd. Danclau, 1997.
- Mairesgenweb – Les maires de Saint-Servan-sur-Mer
- Site de la ville.
- Foucqueron 1999[réf. incomplète]
- http://s1.e-monsite.com/2009/07/19/09/resize_550_550//74023936saint-servan-sur-mer-35-jpg.jpg
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Erwan Le Gall, Le deuxième procès de Rennes : trois officiers du 47e régiment d’infanterie devant le Conseil de guerre, En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, no 1, (lire en ligne)
- Gilles Foucqueron, Saint-Malo, 2000 ans d'histoire, t. 1,