Saint-Coulomb

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Saint-Coulomb
Sant-Kouloum
La mairie.
L'île Besnard.
Plage des Chevrets, le chemin des douaniers.
La mairie, L'île Besnard, la plage des Chevrets et le chemin des douaniers.
Blason de Saint-Coulomb Sant-Kouloum
Blason
Saint-Coulomb
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Michel Fredou
2020-2026
Code postal 35350
Code commune 35263
Démographie
Gentilé Colombanais
Population
municipale
2 920 hab. (2021 en augmentation de 10,02 % par rapport à 2015en augmentation de 10,02 % par rapport à 2015)
Densité 162 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 30″ nord, 1° 54′ 42″ ouest
Altitude 120 m
Min. 0 m
Max. 52 m
Superficie 18,04 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Malo-1
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Coulomb
Sant-Kouloum
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Saint-Coulomb
Sant-Kouloum
Liens
Site web www.saintcoulomb.com

Saint-Coulomb est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 920 habitants[Note 1].

Malgré ses 14,55 km de côtes et quatre belles plages (les Chevrets, les Dunes du Port, Roz-Ven[Note 2] et l'anse du Guesclin[Note 3]), la commune a un rôle touristique assez mineur en comparaison des grands centres touristiques que sont les villes limitrophes de Saint-Malo et de Cancale. Il faut cependant signaler le camping de la Guimorais, implanté en bordure de la plage des Chevrets.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Coulomb est un village de Bretagne, entre Saint-Malo et Cancale. Située le long des côtes de la Manche, cette commune est principalement tournée vers l'agriculture.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Coulomb
La Manche
Saint-Malo Saint-Coulomb Cancale
Saint-Méloir-des-Ondes

Géologie et relief, hydrographie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 804 hectares. Son altitude varie entre 0 mètre au niveau de la mer et 52 mètres dans le sud-est de la commune (Le Préau). Les falaises de la pointe du Meinga et celles de la pointe du Nid culminent à 40 mètres. Le sémaphore de l'île Besnard est à 44 mètres.

Flore et faune[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Coulomb est à la première place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 670 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 88 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 52 taxons protégés et 59 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].

Villages, hameaux, écarts, lieux-dits[modifier | modifier le code]

Principaux villages[modifier | modifier le code]

  • Tannée.
  • St Vincent
  • La Guimorais

Lieux-dits côtiers[modifier | modifier le code]

Les activités étant essentiellement agricoles, il y avait peu de marins sur la commune et tous partaient à la grande pêche à Terre-Neuve. Cependant une tradition de pêche au bas de l'eau amateur perdure sur l'estran, sur les cailloux à la côte ou sur ceux proches en mer.

Lieux de pêche de Saint-Coulomb
Lieux de pêche de Saint-Coulomb

Un membre de l'association des pêcheurs-plaisanciers des Courtils a collecté les noms des différents lieux-dits de la côte colombanaise associés à cette activité de pêche, en voici la liste et leur localisation sur la carte marine de ce coin de la Côte d'Émeraude.

Le havre de Rothéneuf

L’île Esnau

L’étang du Lupin

La grève des Mites

Les dunes des Nielles

L’ïle Besnard

Le goulet du Hâvre

Le cellier Rudet

Les cônes à la Vache

La tête à la Vache

La plage de velours

Le petit chevret

Le grand chevret

Les Haurets

La basse aux chiens

La tourelle de Rochefort

La basse à Rollo

La basse à Capelle

La plage des Chevrets

Mielpot ou Nielport

Les trois Herponts

Les trois rivières petite et grande

La roche aux chats

Les Tombriaux

La caille

La moullière

La pointe du Meinga

La Basse du Meinga

Le décollé

Le refuge

Le grand perchis

Le petit perchis

La colombière

La chartée de pierres

Pointe des courtils

L'anse des courtils

Les tintiaux

La moulière

Le mulot

La basse aux couillons

Le petit tintiaux

La basse à Talva

Le grand tintiaux

Le tintiaux de l'Est

Le grand Cadin

Le bouton du Cadin

Le petit Cadin

La plage du port

La pointe du port

La pointe des petits nez

La plage de la Touesse

La Pierre Leroux

Les blots

La pointe des grands nez

L'oreille

Chapet

Dont Herry

La fontenelle

L'anse Margot

La huppe

La cabane à Roupépé

La plage du Guesclin

Roches à l'évêque

Basse à l'évêque

Roche plate

Roche ronde

Fouillante

Linette

Plage de Linette

Pointe du Bert

Fort du Guesclin

Mare à bigorneaux

Grand côtière

Les jumelles

Pointe du Nid

La basse du petit port

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Transport en commun[modifier | modifier le code]

La gare SNCF la plus proche est celle de Saint-Malo. Elle est facile d'accès via les transports en commun, avec la ligne 5 du réseau MAT, compter une vingtaine de minutes pour faire Saint-Coulomb vers Gares - Quai K.

L'aéroport le plus proche se situe sur la commune de Pleurtuit à proximité de Dinard[9]. Il se trouve à environ 20 km de Saint-Coulomb.

La commune de Saint-Coulomb est desservie par le réseau MAT Malo Agglo Transports et le réseau BreizhGo avec les lignes 5 et 9 pour le réseau MAT et la ligne 17 été pour le réseau BreizhGo. Saint-Coulomb possède aussi des lignes de cars scolaire pour les collèges de Cancale ainsi que les collèges et lycées de Saint-Malo, ils sont opérés par le réseau MAT.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Coulomb est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), forêts (0,6 %), zones humides côtières (0,5 %), eaux maritimes (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Columbani au XIe siècle[19], Saint-Coulomp en 1418, Saint-Coulumb en 1474, Saint-Coullomb et Sainct-Coulon en 1513, Saint-Coulon au XVIIIe siècle.

Le toponyme dérive du nom du patron de la paroisse, Colomban de Luxeuil, qui aurait débarqué sur ses rives dans les années 580-590.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Coulomb-Rocher[20].

Le gentilé est Colombanais.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Colomban.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Coulomb, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo, faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable Saint-Colomban. Accompagné de douze moines, Colomban de Luxeuil traverse la Manche et accoste soit sur la grève du Guesclin, soit quelques centaines de mètres plus à l’ouest, à l’anse Margot. Une croix est érigée à sa mémoire.

Le plus ancien moulin à marée breton connu est celui du Lupin, situé au fond du havre de Rothéneuf, cité en 1181 (mais il a disparu)[21].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, le lieu-dit la Mare et plus tard la Mare-Ferron, aujourd'hui rattaché à la commune de Miniac-Morvan, dépendait de la paroisse Saint-Coulomb[réf. nécessaire]. Il s'y trouvait le prieuré Saint-Colomban de la Mare, appartenant aux religieux de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet. Ces religieux possédaient également sur la paroisse le prieuré Saint-Nicolas du Vieux-Chastel.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1983 Louis Frémont   Cultivateur, maire honoraire
mars 1983 mars 2014 Jean Mainguené[22] DVD puis UMP Vice-président de Saint-Malo Agglomération
Maire honoraire (2014)[23]
mars 2014[24] 28 mai 2020 Loïc Levillain SE Chef d'entreprise
28 mai 2020 En cours Jean-Michel Fredou[25]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 2 920 habitants[Note 6], en augmentation de 10,02 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7001 7511 7232 0302 2092 1142 0912 0982 103
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1402 1552 1732 0802 1462 0562 0282 0462 008
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0072 1432 0521 8781 8371 7781 6691 6751 669
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 6941 5421 6111 7461 9382 1682 3062 5092 674
2021 - - - - - - - -
2 920--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Saint-Coulomb contient dix monuments historiques et 227 bâtiments inventoriés[29].

Château de la Motte-Jean, XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

La Motte-Jean est construite sous une terrasse haute de deux mètres à l’ouest, qui correspond à l’emplacement d’une forteresse de Du Guesclin. Dans cette forteresse étaient cantonnées les troupes qui surveillaient la côte de la baie du mont Saint-Michel au Fort-la-Latte.

Le château est un exemple de la recherche des creux de terrains par les corsaires et les armateurs de Saint-Malo pour y installer leurs maisons de campagne à l’abri des vents de noroît. Ainsi, seuls les toits émergent des champs depuis la disparition des allées plantées aux quatre points cardinaux, les rabines.

La Motte-Jean a servi de modèle à la Giclais construite cinquante ans plus tard à Saint-Servan.

À l’intérieur subsistent un escalier Renaissance avec une très belle rampe en bois sculpté, des boiseries, une vaste cuisine à four monumental, de grandes pièces avec poutres et solives sculptées gothiques et de belles cheminées en granit.

Pendant la Révolution, un hôpital militaire est installé à la Motte-Jean, ce qui permet aux dames Grout de Beauvais, qui n’ont pas suivi leur mari et père en émigration à Jersey, d’accueillir les agents royaux arrivant et partant pour l’Angleterre depuis l’anse du Guesclin.

En 1794, la chapelle de la Trinité est le tombeau des 300 victimes de la Carmagnole à Cancale.[réf. nécessaire]

L’ancienne forteresse peut aujourd’hui être visitée lors des Journées du patrimoine.

La côte, les plages[modifier | modifier le code]

La plage du Port.

Quatre plages occupent le littoral de la commune. D'ouest en est, il s'agit de :

  • la plage des Chevrets, bordée par l'important camping de la Guimorais. La pratique du naturisme est tolérée dans sa partie orientale ;
  • la plage du Port ;
  • la plage de la Touesse, aussi appelée Roz-Ven (du nom du manoir qui la surplombe) ;
  • l'anse du Guesclin, avec le fort du Guesclin, sur un îlot à l'est de la plage.

Entre les Chevrets et la plage du Port, la pointe du Meinga s'enfonce dans la mer sur deux kilomètres. Elle permet d'offrir un panorama pittoresque sur l'ensemble de la Côte d'Émeraude, depuis le cap Fréhel jusqu'au Cotentin. C'est, avec la pointe du Grouin située à Cancale, l'un des rares sites de la côte permettant de voir à la fois trois départements : les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine et la Manche.

Malouinières[modifier | modifier le code]

Malouinière de la Mettrie-aux-Louëts.

Le Plessis-Bertrand[modifier | modifier le code]

Le Plessis-Bertrand est un ancien château fort du XIIIe siècle. Il est situé sur la route entre Saint-Coulomb et Saint-Méloir-des-Ondes. Il a été construit en 1259 par l'arrière-arrière-grand-père de Bertrand du Guesclin pour remplacer l'ancien château du Guesclin. Trois tours portaient autrefois les noms de tours de l'Aigle, du Capitaine et du Guesclin. Il possédait un colombier et une chapelle privée. Ce château est pris en 1387 par les partisans d'Olivier de Clisson dans sa lutte contre le duc Jean IV, et en 1589 par le duc de Mercœur. Le maréchal de Brissac l'attaque pour le roi en 1597 et en 1598 : le château capitule et il est démantelé par ordre d'Henri IV. Le Plessis-Bertrand avait jadis un droit de haute justice, raison pour laquelle on voyait en ces temps là, les cep et collier [37]de cette seigneurie dans le bourg de Paramé ainsi que ceux de Saint Coulomb, et la seigneurie de Vau Salmon exerçait devant son son auditoire, droit de quintaine . La Tremblaye est tué le par une balle de mousquet tirée du château lors du siège du Plessis-Bertrand[38].

Autres lieux et bâtiment[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Vincent, entre le bourg et Rothéneuf.
  • L'ancien prieuré Saint-Nicolas du Vieux-Chastel, aujourd'hui disparu, possédait un moulin à vent. Il tirait vraisemblablement son nom d'une antique forteresse détruite dans des temps anciens. Il y avait également en ces lieux, une chapelle sous le vocable Saint-Nicolas, possession au XIIIe siècle de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, ainsi que le village voisin de la Ville-Ernoul. L'abbé Pierre Mahé échangea le moulin et le fief de la Ville-Ernoul, vers 1277 avec Pierre du Guesclin, contre une rente perpétuelle s'élevant à quatre mines de froment[39]. En 1685, le prieuré appartient toujours à l'abbaye du Tronchet. La chapelle est toujours entretenue en 1782, elle est vendue comme bien national en 1795, puis rasée.

Chapelles aujourd'hui disparues :

  • chapelle Sainte-Suzanne (mentionnée en 1655, vendue en 1795),
  • chapelle Saint-Barthélemy (elle figure dans un aveu de juin 1418 et en 1688),
  • chapelle Saint-Nicolas (dans le prieuré du Vieux-Chastel),
  • chapelle Saint-Thomas du Plessis-Bertrand (édifice fort ancien et détruit de longue date),
  • chapelle de la Motte-aux-Chauff (existante en 1666),
  • chapelle du Biot ou Beau-Bois ou encore Biaubois (existante en 1291 et reconstruite en 1663),
  • chapelle aux Hautgeards.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Saint-Coulomb dans les arts[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Coulomb

Blasonnement : de sinople à la croix de sable chargée d'une crosse abbatiale d'argent, cantonnée de quatre malouinières d'or, ouvertes ajourées et essorées de sable. Il s'agit d'armes à enquerre. On retrouve ce blason sur le drapeau de la commune de Saint-Coulomb.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La seigneurie du Plessix-Bertrand en Saint-Coulomb, (parchemins du XVIe siècle) > Fonds Danjou de La Garenne, Archives I&V, fonds 62 J, (0,50 ml ?).
  • Abbé Auffret, Éditions du Phare, Saint Coulomb, des origines à nos jours, (BNF 40989914)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Cette plage a été marquée par la venue de Colette pendant plusieurs années dans le manoir de Roz-Ven, au cours des années 1920. Elle y a notamment écrit Le Blé en herbe
  3. Léo Ferré a été propriétaire du fort du Guesclin, situé à l'extrémité orientale de la plage sur un îlot accessible à marée basse
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Coulomb et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. Accès Dinard Aéroport
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot (ISBN 2877474828, lire en ligne), p. 106.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Gilles Pouliquen, "Moulins en Bretagne", éditions Coop Breizh, Spézet, 2005, (ISBN 2-84346-259-2).
  22. « Saint-Coulomb. L'ancien maire Jean Mainguené est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. [PDF] Arrêté du 23 mai 2014 conférant le titre de maire honoraire à Monsieur Jean Mainguené
  24. « Loïc Levillain élu maire de Saint-Coulomb », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Ouest-France, « Municipales à Saint-Coulomb. Jean-Michel Fredou est le nouveau maire », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Liste des notices pour la commune de Saint-Coulomb », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Fiche d'inventaire préliminaire
  31. Fiche d'inventaire préliminaire
  32. Fiche d'inventaire préliminaire
  33. Fiche d'inventaire préliminaire
  34. Fiche d'inventaire préliminaire
  35. Fiche d'inventaire préliminaire
  36. Fiche d'inventaire préliminaire
  37. Ce qui signifiait le droit de Haute justice, c'est-à-dire : prison et fourches patibulaires (potence)
  38. http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=250
  39. BnF, Mémoire de Bretagne
  40. Société des amis de Colette, « Lieux de vie », sur amisdecolette.fr (consulté le ).
  41. Philippe de Fiorido, « Tania Balachova : Actrice », sur cineartistes.com, (consulté le ).
  42. Philippe Landru, « Saint-Coulomb (35) : Cimetière », sur Cimetières de France et d'ailleurs, (consulté le ).
  43. Raphaëlle Bacqué, « Martin et Olivier, les frères d’armes de l’empire Bouygues », sur Le Monde, (consulté le ).