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Congis-sur-Thérouanne

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Congis-sur-Thérouanne
Congis-sur-Thérouanne
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de l'Ourcq
Maire
Mandat
Philippe Mimmas
2020-2026
Code postal 77440
Code commune 77126
Démographie
Gentilé Congissois
Population
municipale
1 772 hab. (2021 en évolution de −0,28 % par rapport à 2015)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 28″ nord, 2° 58′ 34″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 122 m
Superficie 15,12 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Congis-sur-Thérouanne
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Congis-sur-Thérouanne
Liens
Site web congis-sur-therouanne.fr

Congis-sur-Thérouanne est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 1 772 habitants.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à environ 17,5 kilomètres au nord-ouest de La Ferté-sous-Jouarre[Carte 1], sur le cours de la Thérouanne.

Localisation de la commune de Congis-sur-Thérouanne dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

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Carte des communes limitrophes de Congis-sur-Thérouanne.

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 42 mètres à 122 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 51 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Congis-sur-Thérouanne.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

  • la rivière la Marne, longue de 514,26 km[3], principal affluent de la Seine, ainsi que :
    • un bras de 0,23 km[4] ;
    • un bras de 0,38 km[5] ;
    • un bras de 0,40 km[6] ;
    • un bras de 0,48 km[7] ;
    • un bras de 1,01 km[8] ;
      • la rivière Thérouanne, longue de 23,31 km[9] conflue avec la Marne ;
        • un bras de 0,37 km[10] ;
    • la rivière l'Ourcq, longue de 86,49 km[11], affluents de la Marne ;
  • le Canal de l'Ourcq, long de 96,6 km[12] ;
    • le canal d'Alimentation de la Thérouanne, 2,1 km[13] qui conflue avec le Canal de l'Ourcq.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 20,96 km[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].

Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle régionale du « Grand-Voyeux », une ancienne sablière s’étendant sur 154 ha dans une boucle de la Marne. Sa richesse est liée à son avifaune particulièrement riche, plus de 220 espèces d’oiseaux y ont été observées au cours des années 2010[23],[24].

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[26] :

  • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux[27],[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Congis-sur-Thérouanne comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[29], la « Boucle de la Marne à Germigny l'Éveque » (125,4 ha), couvrant 3 communes du département[30] ; et l'« Espace naturel du Grand-Voyeux et Île l'Ancre » (265,47 ha)[31].

Au , Congis-sur-Thérouanne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[33]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34],[35].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 143 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[36] (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), forêts (29,1 %), eaux continentales[Note 4] (13,6 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[37].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[38],[39],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat Mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[40].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[41].

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 682 dont 94,1% de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 5,2 % d'appartements[Note 5].

Parmi ces logements, 90,4 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 83,7 % contre 13,1 % de locataires[42] dont, 1,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 3,3 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par des lignes du réseau de bus Meaux et Ourcq :

  • No 10 (MeauxVarreddes) ;
  • No 11 (Meaux– Congis-sur-Thérouanne)

Elle est desservie également par la gare de Isles - Armentières - Congis de la ligne Paris - La Ferté-Milon (Ligne P du Transilien).

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Altare de Congiaco en 1135[43],[44] ; Cungi en 1179[45] ; Congyacum en 1219[46] ; Cungiacum en 1252[47] ; Congy en 1276[48] ; Congeacum en 1332[49] ; Congy lez Meaulx en 1462[50].

La Thérouanne est une petite rivière qui conflue avec la Marne sur le territoire de la localité. Le nom de la rivière[51] est issu du gaulois *tarwana ou d'un type tarv-enna, de tarvos « taureau » (autrement écrit taruos)[52],[53] avec le suffixe gaulois -enna[52].

Époque gallo-romaine

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Congis-sur-Thérouanne est d'origine gallo-romaine[réf. nécessaire].

Le village est mentionné pour la première fois dans un acte de 1135, par lequel Manassès Ier, évêque de Meaux, donne au chapitre de sa cathédrale l’église Saint-Rémi[54]. En 1200, Anseau, évêque de Meaux, offre l’église paroissiale Saint-Rémi de Congis aux religieux de Chambre-Fontaine. Le village, situé dans les états du comte de Brie et de Champagne, a l’avantage de rester sous sa suzeraineté immédiate. À cette époque, les habitants jouissent momentanément de plusieurs privilèges considérables comme la pêche dans la Thérouanne, le droit de franc-aleu, c’est-à-dire d’exemption des droits féodaux, et divers autres immunités, grâce à une charte du comte de Champagne[54].

Villers-lès-Rigault

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La seigneurie de Villers-lès-Rigault est donnée, au début du XIVe siècle, par Jeanne, reine de France et femme de Charles IV, à l’église de Neuilly-Saint-Front, dépendante de l’abbaye d'Essômes. Le hameau de Villers-lès-Rigault, réuni au village en 1807, est la patrie de Jehan de Brie, surnommé le bon berger pour avoir composé, à la fin du XIVe siècle sur ordre de Charles VI, le Traité de l’État, science et pratique de l’art de la bergerie et de garder ouilles et bêtes à laine.

Gué-à-Tresmes

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Le Gué-à-Tresmes, hameau autrefois traversé par la voie romaine de Paris à Reims, est situé sur la rive gauche de la Thérouanne. Son château est appelé Gué-Thérouanne ou Trouanne, Gué-Mory, et enfin Gué-à-Tresmes, du nom du duc de Tresmes, qui en était le seigneur[54].

En 1773, une chapelle dédiée à sainte Geneviève, actuellement disparue, est construite afin que le comte de Mory puisse y faire célébrer la messe tous les jours de l’année.

Du au , pendant la campagne de France, à lieu la bataille du Gué-à-Tresmes (en) qui oppose les troupes françaises de Auguste de Marmont et d'Édouard Mortier aux armées russes et prussiennes de Peter Mikhailovich Kaptzevich (en) et de Friedrich von Kleist.

En 1830, la commune comprend plusieurs moulins, dont cinq au Gué-à-Tresmes, au bord de la Thérouanne. L’un d'eux est plus tard transformé en caoutchouterie.

En 1876, la subdivision des pompiers de la commune est réorganisée. Équipée d’une pompe à bras, elle regroupe pour la plupart des artisans et des ouvriers du bâtiment. Quelques exploitations agricoles, qui pratiquent également l’élevage de moutons et de bovins, sont réparties dans le village et les hameaux[54].

Époque contemporaine

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Le 28 février 1814 eut lieu la bataille de Gué-à-Tresmes (en) entre les troupes napoléoniennes du général Joseph Christiani, victorieuses, et les troupes prussiennes du maréchal Blücher menées par Friedrich Kleist von Nollendorf, feld-maréchal prussien.

En août 1944, pendant les combats de la libération de Paris, un groupe de supplétifs du NSKK, unité de transport de l'armée allemande, emmena comme otages 13 résistants de Choisy-le-Roi capturés au sud de Paris ; arrivés au bois de Congis et n'ayant plus besoin d'eux pour se protéger, les hommes du NSKK les fusillèrent[55]. Les fusillés furent enterrés le 6 septembre 1944 au cimetière de Choisy-le-Roi où une stèle rappelle leur mémoire.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[56]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1948 Maxime Prévost    
1948 mai 1953 Louis Gozard    
mai 1953 mars 1965 Fernand Coutelet    
mars 1965 mars 1977 Marcel Pinault    
mars 1977 mars 1983 Robert Vavasseur-Desperriers    
mars 1983 juin 1995 Guy Piercourt    
juin 1995 mai 2020 Francis Élu PS Retraité
conseiller général (1982-1983 et 2004-2011)
mai 2020 En cours Philippe Mimmas[57]   Retraité cadre bancaire

Tendances politiques et résultats

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Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e %
Présidentielle 2017[58] FN 33,62 LFI 18,09 EM 18,09 LR 16,27 FN 52,38 EM 47,62
Présidentielle 2022[59] RN 36,87 LREM 20,97 LFI 17,99 REC 7,17 RN 59,39 LREM 40,61
Législatives 2022 6e[60] RN 29,03 LFI-Nupes 20,41 LR 17,79 Agir-Ens 17,23 RN 59,45 LFI 40,55
Législatives 2024 6e[61] RN 52,30 LR 27,10 LFI-NFP 18,83 LO 1,76 RN 67,23 LFI 32,77

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [62],[63].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Congis-sur-Thérouanne est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [64],[65],[66].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[67]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[64],[68].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [64],[69].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[70].

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Congissois, ils étaient, naguère, surnommés les guernouilleux.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[72].

En 2021, la commune comptait 1 772 habitants[Note 7], en évolution de −0,28 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
698635768818970945945924990
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
907915912888902824811778735
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
698715640674728735714694805
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6526797871 0261 2771 5161 7551 7651 764
2021 - - - - - - - -
1 772--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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  • Lycée technologique et professionnel du Gué à Tresmes (centre de formation d’apprentis, formation continue pour adultes).

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 628, représentant 1 687 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 690 euros[75].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 322, occupant 781 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 66 % contre un taux de chômage de 7,9 %.

Les 26,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 16,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,8 % de retraités ou préretraités et 3,9 % pour les autres inactifs[76].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 103 dont 4 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l’industrie, 15 dans la construction, 68 dans le commerce-transports-services divers et 9 étaient relatifs au secteur administratif[77].

Ces établissements ont pourvu 217 postes salariés.

Secteurs d'activité

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Agriculture

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Congis-sur-Thérouanne est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[78].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[79]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 143 ha en 1988 à 151 ha en 2010[78]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Congis-sur-Thérouanne, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Congis-sur-Thérouanne entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[78],[Note 9]
Nombre d’exploitations (u) 5 5 5
Travail (UTA) 10 12 8
Surface agricole utilisée (ha) 713 792 755
Cultures[80]
Terres labourables (ha) 713 791 755
Céréales (ha) 528 520 442
dont blé tendre (ha) 328 397 323
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 180 74 58
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s 67 113
Élevage[78]
Cheptel (UGBTA[Note 10]) 1 0 16

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Rémi.
Le château du Gué à Tresmes.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Congis-sur-Thérouanne », p. 624–626
  • Louis Benoist, Notice historique et statistique sur Congis et les hameaux Villiers-les-Rigault et le Gué-à-Tresmes, Impr. administrative et commerciale A. Radenez, Montdidier, 1887.
  • Robert Vavasseur-Desperriers et Pierre Mimmas, Chronique de Congis-sur-Thérouanne et ses Hameaux ; réédition 2006.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Congis-sur-Thérouanne » sur Géoportail (consulté le 3 février 2020)..
  2. « Congis-sur-Thérouanne - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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