Servon (Seine-et-Marne)

Servon | |
Place du centre historique du village. |
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![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Melun |
Canton | Ozoir-la-Ferrière |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Orée de la Brie |
Maire Mandat |
Dominique Stabile 2014-2020 |
Code postal | 77170 |
Code commune | 77450 |
Démographie | |
Gentilé | Servonnais |
Population municipale |
3 133 hab. (2015 ![]() |
Densité | 423 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 43′ 01″ nord, 2° 35′ 14″ est |
Altitude | Min. 65 m Max. 97 m |
Superficie | 7,40 km2 |
Localisation | |
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Servon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Servonnais.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est située à environ 4,3 kilomètres au nord-ouest de Brie-Comte-Robert.
Elle est en partie séparée des secteurs les plus proches de l’agglomération parisienne (petite couronne) par le Bois de Notre-Dame (lisière sud).
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est bordée par la rivière Réveillon, longue de 21,6 km[1], affluent de l’Yerres qui prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers et atteint Servon après avoir traversé Chevry-Cossigny et Férolles-Attilly.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]
La commune de Servon, située à l'ouest du département, à quelque 25 kilomètres de Paris en limite du chef-lieu de canton, Brie-Comte-Robert, occupe une superficie de 740 hectares entre la RN 19 de Paris à Troyes et la RN 104 (Francilienne).
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Le centre historique, noyau initial de la commune, s’est constitué autour de l’église : maisons paysannes et petites maisons de maître, ainsi que trois grandes propriétés et leur parc : la Dame Blanche, le château de Servon et le château de Villemenon.Des lotissements ont progressivement été réalisés depuis une cinquantaine d’années : quartiers de la Porte Rouge (près de l’ancienne gare SNCF), du Pied de Coq, de la Jarrie et de la Croix Blanche (de chaque côté de la route menant à Forcilles et Férolles-Attily), la ZAC de la Butte aux Bergers (qui compte 245 pavillons). Plus récemment le lotissement des Marronniers et un autre à la place de l'Ancienne-École comptent respectivement 40 et 18 pavillons. Actuellement un lotissement en rue de la Paix est en cours de construction pour 34 maisons individuelles.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ses habitants sont appelés les Servonnais[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Des fouilles archéologiques en 1992 dévoilent les traces d'une villa gallo-romaine.
L'église, avec un sanctuaire, est du XIIIe siècle.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[3].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Au 6 mars 2015, Servon n'a pas de jumelage officiel[5] mais est liée avec la ville de :
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Les activités industrielles et commerciales se répartissent dans trois secteurs qui bénéficient de la présence de deux axes de communication routiers (Francilienne et RN 19) : - une zone d’occupation spontanée au lieu-dit le Poirier Penché - une amorce de zone industrielle au sud-ouest de la N 19, au lieu-dit l’Arpent Ferret - une zone d'activité récemment aménagée, la ZAC de l'Orme Rond.
La RN1 9 et la Francilienne constituent un atout remarquable pour les entreprises. Déjà de grands groupes comme Algeco, Truffaut, La Flèche Cavaillonaise, Weber et Broutin ont choisi Servon.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2015, la commune comptait 3 133 habitants[Note 1], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +4,93 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Il y a une école maternelle et primaire à Servon : l'école de la Butte-aux-Bergers.
Vie culturelle et associative[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Un cabinet médical existe au centre du village. L'hôpital le plus porche est celui de Melun.
Culte[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Église[modifier | modifier le code]
L'église date du XIIIe siècle, selon une plaque commémorative qui indique son inauguration le 25 août 1394[10]. Elle a pour patrons sainte Colombe et saint Louis. Elle est classée monument historique depuis 1939[11].
Château de Servon[modifier | modifier le code]
L'ancien château : Il aurait hébergé Anne Boleyn, proche du seigneur de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle[12].
Ce château fut successivement la propriété de[13] :
- du 10 juin 1730 à 1764 : Joseph Dubois, directeur des Ponts et Chaussées, conseiller d'État, secrétaire du cabinet du roi et frère du cardinal-ministre Dubois ;
- de 1764 au 1er août 1780 : Marie Anne Guillemette de Sahuguet d'Amazie du Vialard qui le reçoit en héritage en tant que seule héritière de son oncle. Celle étant décédée célibataire, ses héritier vendirent le château ;
- du 1er août 1780 au 30 juin 1796 : Pierre Jean Laurent de Villedeuil ;
- du 30 juin 1796 au ? : François Dupraz ;
- du ? jusqu'à sa mort le 29 mai 1807 : Marie Sophie Romet (1787-1807), qui le transmet à sa sœur :
- du 29 mai 1807 au 16 juillet 1823 : Jeanne Félicité Romet, épouse de Jean-Baptiste Selves (1756-1823), avocat au Parlement de Toulouse, ex-président du tribunal criminel du Lot, législateur, juge de la cour de justice criminelle et spéciale de Paris, à la mort de ce dernier, le partage de ses biens attribue le château à :
- du 16 juillet 1823 au 18 septembre 1834 : Jeanne Claudine Victoire Moret (ca 1788-1859), épouse en seconde noces de Armand Moret, militaire du génie royal, vend le château à l'un de ses fils d'un premier lit :
- du 18 septembre 1834 au 24 mars 1838 : Joseph Félix Amédée Belugey de Granville (1811-/1876) qui le revend ;
- du 24 mars 1838 à 1840 date de sa démolition : Jules Vincent Hubert Descours qui revend ensuite la propriété à ;
Le château actuel :
- du 9 octobre 1857 au 25 février 1870 : Henri Bournet, négociant, l'un des propriétaires des magasins "Au Gagne-Petit", qui reconstruit le château actuel vers 1868-1869 mais décède peu avant qu'il ne soit terminé. Ces héritiers le vendent ;
- de 1870 à 1875 : M. Jeanson ;
- de 1875 à 1911 : M. Boutet ;
- de 1911 à ? : M. Drouin ;
- de ? à ? : M. Méhu, banquier à Paris ;
Château de Villemenon[modifier | modifier le code]
Le domaine du château abrite une partie du Réveillon qui coule en provenance de Lésigny[12].
Ferme Bombon[modifier | modifier le code]
D'une superficie de 9 000 mètres carrés, la ferme date de l'an 1406[4].
En 2014, un projet d'aménagement vise à raser le domaine et à construire des logements[4].
Gare[modifier | modifier le code]
La commune a été longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang. La ligne de Vincennes a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la gare de Servon est tombée à l'abandon. Elle fut détruite dans les années 2010.
La gare apparaît dans le film La Grande Vadrouille (1966) : lorsque l'un des personnages se fait arrêter dans un train, c'est à la gare de Santeny-Servon qu'il est débarqué.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Chemin des Roses[modifier | modifier le code]
Le centre commercial "Eden"
Le nouveau centre commercial est ouvert avec beaucoup de loisirs et de magasins.
Il va encore plus s'agrandir avec l'arrivée de cinémas, de carting ...
Le chemin des Roses (autrefois chemin Vert), un chemin de terre long de plus de 16 km, relie Servon à Yèbles en passant par les communes de Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Solers et Soignolles-en-Brie. Il a été créé sur l'ancienne voie ferrée de la ligne de Vincennes. Le service destiné aux voyageurs s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises en 1970[14].
Le chemin est inauguré en 1993 pour le tronçon qui lie Brie-comte-Robert et Coubert et complété en septembre 2010 par l'inauguration de la liaison entre Servon et Yèbles.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- La reine d'Angleterre Anne Boleyn, épouse d'Henri VIII, aurait vécu quelque temps au château durant son séjour de jeunesse en France.
- Le général Jeanningros (1816-1902) a fini sa vie à Servon et repose dans le cimetière municipal. Une plaque à sa mémoire est située dans la rue qui porte son nom.
- Le judoka Frédéric Demontfaucon a vécu à Servon.
- Le comédien Thomas Solivéres (1990) a passé son enfance à Servon où il a été membre de la troupe de théâtre.
- Le cascadeur Daniel Vérité s'est retiré à Servon[15].
- La reine de la nuit parisienne, Hélène Martini, propriétaire du château de Servon, décédée à Paris à l'âge de 92 ans le 5 août 2017[16].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur à la fasce d’or accompagnée de trois têtes de lion arrachées du même. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Sandre, « Le Reveillon »
- « Seine-et-Marne > Servon (77170) », sur Site habitants.fr de David Malescourt (consulté le 6 mars 2015).
- Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
- « La démolition de la ferme Bombon vivement contestée », Le Parisien, (consulté le 6 mars 2015).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères (consulté le 6 mars 2015).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Notice no PM77001672, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PA00087285, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA77000353, base Mérimée, ministère français de la Culture
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64949942.image.r=SELVES.f31.hl Le Vieux Saint-Maur. Éditeur F. Champion, 1931, page 125
- L'officiel du syndicat d'initiative Brie-Comte-Robert, p. 17.
- http://www.servon.fr/Daniel-Verite-le-cascadeur-discret-mars-2005.
- « Mort d’Hélène Martini, « impératrice » des nuits parisiennes », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne)