Poigny
Poigny | |||||
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![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Canton | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Provinois | ||||
Maire Mandat |
Claude Bonici 2014-2020 |
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Code postal | 77160 | ||||
Code commune | 77368 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pognissiens | ||||
Population municipale |
523 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 32′ 20″ nord, 3° 17′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 81 m Max. 164 m |
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Superficie | 6,02 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France Géolocalisation sur la carte : Île-de-France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | Poigny77.fr | ||||
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Poigny (anciennement en dialecte Pogny) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Pognissiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Le village est situé à 3,5 km au sud-ouest de Provins et à 5,5 km au nord-est de Longueville[1].
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Les Grattons, le Mez-de-La-Madeleine (partagé avec la commune de Sainte-Colombe).
Hydrographie[modifier | modifier le code]
- Ru de Barcq , long de 17,1 km[2].
- la rivière Voulzie, longue de 43,9 km[3], affluent de la Seine en rive droite.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Poigny est desservie par une gare (Champbenoist - Poigny) de la ligne Paris - Longueville - Provins (
).
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Histoire économique[modifier | modifier le code]
La paroisse de Poigny tire profit de ses terres les plus humides. Elle possède des moulins à blé sur les cours du Durtein (moulin de Bécherot cité dès le XIIe siècle) et de la Voulzie (moulin de Pongelot). Le moulin de Pongelot, pratiquement en ruine à la fin du XVIIIe siècle, est relevé par son propriétaire sous le Consulat avec des pierres tirées des monuments de Provins détruits par la Première République.
En 1870, la famille Mazeau, originaire de Censerey (Côte-d'Or), achète au meunier Hugot, le moulin à blé tournant à eau de Pongelot. Elle installe dans ce moulin une activité de surfaçage de verres de lunettes minéraux, activité qu'elle pratiquait à Sézanne dans l'usine de ses cousins Berthiot dont elle assumait l'encadrement. Le commerce d'optique proprement dit reste fixé à Paris. En 1904, l'héritière Mazeau vend l'entreprise à Gaston Guilbert, opticien parisien originaire de Blois. Gaston Guilbert va alors acheter trois autres moulins (Bécherot sur la commune de Poigny, Saint-Léonard sur la commune de Provins et de Beaujard sur la commune de Sainte-Colombe) pour y développer ses activités. Son commerce ne cessant de se développer, notamment dans les appareils de projection cinématographiques, Gaston Guilbert outre ses trois boutiques parisiennes, transforme un pavillon de Vitry-sur-Seine en atelier de fabrication d'appareils ophtalmiques de précision, et fait construire de véritable ateliers attenant au moulin de Pongelot en 1914. La guerre et la grave crise économique au retour de la paix conduisent l'affaire à la quasi-faillite. Gaston Guilbert décède en 1924. Son frère Jean et sa veuve Irène parviennent à sauver l'affaire en logeant le patrimoine immobilier dans un cadre juridique, et en confiant la gestion commerciale en 1925 à une SARL Guilbert-Routit (du nom du directeur commercial Paul Routit, associé très minoritaire). Elle devient une SA en 1934. Les activités sont momentanément transférées à Thiers en 1940 et l'usine passe sous contrôle d'un concurrent allemand durant l'Occupation. Après avoir tenté depuis 1943 de reprendre le contrôle total de l'affaire, Irène Guibert et ses deux fils se retirent en 1948. La SA Guilbert-Routit, reprise par un investisseur local adossé à des actionnaires historiques, est confrontée à deux décennies difficiles, passant sous le contrôle des banques créancières. En 1974, avec effet rétroactif l'année précédente, l'entreprise et sa rivale depuis un siècle Benoist-Berthiot, intègrent le groupe Essilor, qui lui-même vient de naître de la fusion des sociétés Essel et Silor.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6].
En 2015, la commune comptait 523 habitants[Note 1], en augmentation de 4,81 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +4,93 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Filiale BBGR du groupe Essilor, Poney Club.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Passage du sentier de grande randonnée GR 11.
- Vestiges de l'église Saint-Michel de Poigny (site archéologique inscrit, VIe siècle-XVIIIe siècle).
- Vallée de la Voulzie.
- Vestiges d'un prieuré bénédictin au Mez-de-la-Madeleine.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- http://www.viamichelin.fr/
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Barcq (F2310600) »
- Sandre, « La Voulzie »
- « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en mars 2014).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.