Nouveau Front populaire
Nouveau Front populaire | |
Logo du Nouveau Front populaire. | |
Fondation | |
---|---|
Fusion de | Nouvelle Union populaire écologique et sociale (indirectement) |
Élections concernées par l'alliance | Législatives de 2024 (XVIIe législature) |
Organisations politiques concernées | La France insoumise Parti socialiste Les Écologistes Parti communiste français Autres membres |
Représentation à l'Assemblée nationale | 193 / 577 |
Représentation au Sénat | 95 / 348 |
Représentation au Parlement européen | 26 / 81 |
Positionnement | Gauche[a] |
Idéologie | Socialisme démocratique[1] Social-démocratie[1] Écologie politique[1] |
Couleurs | Rouge, vert, jaune, violet, rose |
Site Web | www.nouveaufrontpopulaire.fr |
modifier |
Le Nouveau Front populaire (NFP), également appelé Front populaire, est une coalition des principaux partis politiques français de gauche formée le en vue des élections législatives de 2024 en opposition aux partis de la majorité présidentielle ainsi qu'au Rassemblement national, dans le contexte de la montée de l'extrême droite lors des élections européennes de 2024 en France.
Cette coalition rassemble principalement Les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français et le Parti socialiste, ainsi que Place publique, Génération·s, la Gauche républicaine et socialiste, le Nouveau Parti anticapitaliste et la Gauche écosocialiste, notamment, tout en poussant à une mobilisation des associations, des forces syndicales et des acteurs de la société civile. La coalition s'accorde sur une répartition du nombre de candidats et sur un programme politique commun. La coalition est composée de la majorité des partis politiques français de gauche.
Le NFP arrive en tête du second tour des élections législatives en termes de sièges, obtenant une majorité relative à l'Assemblée nationale avec 193 députés élus, et revendiquant la victoire. Après seize jours de négociations internes, la coalition propose la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre, en vue d'appliquer son programme politique, mais n'est pas choisie par le président de la République, Emmanuel Macron, qui nomme Michel Barnier.
Fondation et campagne électorale des législatives 2024
Élections européennes puis législatives anticipées de 2024
Les résultats des élections européennes de 2024 en France le voient le Rassemblement national arriver en tête du scrutin avec 31,37 %. Il devance Ensemble, la liste du camp présidentiel qui arrive en deuxième position avec 14,60 % des voix[2]. Le soir même des résultats, le président de la République Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale par le recours à l'article 12 de la Constitution, entraînant la convocation de nouvelles élections législatives les et — c'est la sixième dissolution sous la Cinquième république[3].
Mise en place de la coalition
À la suite de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, François Ruffin interviewé le au soir par BFM TV depuis Amiens, appelle à un « Front populaire » et à une « gauche unie » face au risque de majorité de l'extrême droite, principalement incarné par le Rassemblement national (RN), pour les élections législatives anticipées du et [4],[5]. Selon L'Humanité, il devait créer un mouvement « transpartisan » du même nom avec plusieurs députés de gauche dont Sébastien Jumel et Marie-Charlotte Garin si la dissolution n’avait pas eu lieu[6].
Le , après avoir utilisé une première fois le terme « Front populaire » dans les réseaux sociaux pour appeler les responsables des principaux partis de gauche[7], François Ruffin lance avec Sébastien Jumel, Marie-Charlotte Garin, Sébastien Peytavie, Sophie Taillé-Polian, Nicolas Sansu, Damien Maudet, Karine Lebon, Leïla Chaibi et Emeline K/Bidi — élus étalés sur toute la gauche du spectre politique — une pétition en ligne pour récolter les signatures des électeurs désirant l'union des formations de gauche[8]. Elle recueille plusieurs centaines de milliers de signatures, quelques heures après sa rédaction[9]. Il est ainsi à l'origine de l'expression[10].
Parallèlement à cela, 350 personnalités provenant des mondes politique, intellectuel, artistique et militant — parmi lesquelles se trouvent Esther Duflo, prix Nobel d'économie, et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature — signent une tribune dans Le Monde pour appeler à former une union des gauches, pour faire face, selon les signataires, « aux désastres de notre époque »[11]. Cette tribune est suivie par un appel des cinq syndicats nationaux que sont la CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires à manifester pour mettre en avant leurs revendications dans ce contexte de montée de l'extrême droite. La CGT appelle dans son communiqué à un « Front populaire » dans un cadre syndical[12].
Dans la soirée du , Les Écologistes (EÉLV) représentés par Marine Tondelier, La France insoumise (LFI) représentée par Manuel Bompard, le Parti communiste français (PCF) représenté par Fabien Roussel, le Parti socialiste (PS) représenté par Olivier Faure, Place publique (PP), Génération·s (G·s) et la Gauche républicaine et socialiste (GRS) annoncent publiquement la création d'une coalition de partis politiques français de la gauche nommée « Nouveau front populaire » afin d'instaurer un programme de rupture avec la politique du président de la République en exercice Emmanuel Macron et contre l'extrême droite[13],[14]. Les représentants de la coalition affirment alors leur intention de ne présenter qu'un seul candidat par circonscription aux élections législatives[13],[14]. Dans leur tribune, les représentants poussent à une mobilisation des associations, des forces syndicales et de la société civile afin de construire le front[13],[14].
Dans un second temps, le Nouveau Parti anticapitaliste rejoint la coalition[15], tout comme le Mouvement républicain et citoyen[16], Les Radicaux de gauche[16] et L'Engagement[16].
Le , Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, alors précédemment opposée à la Nupes en 2022, annonce rejoindre le Front populaire[17].
Le au soir, les principales composantes de l'alliance parviennent à un accord de campagne, de programme et de répartition des circonscriptions[18]. L'accord prévoit selon son texte d'annonce « un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat »[19].
Alors que le , Raphaël Glucksmann avait annoncé qu'il ne souhaitait pas rejoindre l'alliance aux conditions posées par LFI[20],[21], il indique le au micro de France Inter son soutien à « une union de la gauche », afin « que le Rassemblement national ne gagne pas ces élections législatives et ne gouverne pas ce pays ». De plus, il affirme avoir « obtenu […] un engagement extrêmement clair sur les livraisons d'armes à l'Ukraine, sur les frontières de l'Ukraine, sur le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne ». Il affirme avoir « obtenu aussi le soutien à la construction européenne », que les « attaques du 7 octobre soient qualifiées de […] clairement terroristes » et « un engagement clair dans la lutte contre l'antisémitisme, dans la lutte contre la brutalisation du débat public »[22].
Dépôts des investitures pour les élections législatives de 2024
Sur les 577 investitures à pourvoir, quelques-unes sont remarquées ou suscitent des débats, voire des controverses.
Jérôme Guedj, député sortant du Parti socialiste, opposé à Jean-Luc Mélenchon, annonce le se présenter sans l'étiquette du Nouveau Front populaire, affirmant qu'il refuse de « s'associer à l’investiture de LFI ». Interrogé, Olivier Faure dit « respecter parfaitement (son) choix »[23].
Philippe Poutou est investi dans la première circonscription de l'Aude[24], François Hollande (après avoir annoncé sa candidature) dans la première circonscription de la Corrèze[25], Léon Deffontaines dans la troisième circonscription de la Somme[26] et Pierre Larrouturou dans la cinquième circonscription de l'Essonne[27]. Adrien Quatennens se présente dans la première circonscription du Nord, investi uniquement par La France insoumise (LFI) sans le soutien du Front populaire qui ne présente pas de candidat face à lui[28],[29]. Cependant, la militante féministe Amy Bah, membre du collectif #NousToutes et assistante parlementaire de Raquel Garrido jusqu'à la dissolution, vient se présenter dans cette circonscription « au nom des valeurs du Nouveau Front populaire ». Elle reçoit le soutien de la socialiste Martine Aubry[30],[31]. Finalement, Adrien Quatennens indique qu'il renonce à se représenter[32]. Il est remplacé par Aurélien Le Coq, co-animateur des Jeunes insoumis[33]. Cependant Amy Bah maintient sa candidature[34].
LFI refuse l'investiture à cinq frondeurs, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Frédéric Mathieu, Hendrik Davi et Danielle Simonnet[35],[36],[37]. En réaction, Marine Tondelier, conteste cette décision qualifiant cette « purge » d'inacceptable : « Je ne vois pas pourquoi nous ne soutiendrions pas des députés qui sont des sortants »[38]. Pour Olivier Faure : « Le Front Populaire ne mérite pas d'être sali par des décisions irresponsables », il essaie de trouver une solution à cette situation[39]. À la place de Raquel Garrido, LFI investit Aly Diouara, obsédé par les « Juifs » et par les « Blancs » sur ses réseaux sociaux selon Le Figaro et soutien de l’imam Hassan Iquioussen, expulsé vers le Maroc pour des discours « haineux envers les valeurs de la République, dont la laïcité »[40]. Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet (face à Céline Verzeletti) et Hendrik Davi maintiennent quand même leurs candidatures[41].
LFI investit Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, triple fiché S et convoqué par la police pour apologie du terrorisme, dans la première circonscription de Vaucluse[42],[43],[44]. Son investiture crée la polémique[45]. Philippe Pascal, de la Gauche démocratique et sociale, se présente face à lui[46]. Il est soutenu par le PS, le PCF, Les Écologistes et Génération.s[46].
LFI investit Amal Bentounsi (d) , inscrite au fichier des atteintes à la sécurité publique pour « mouvements extrémistes » et « violences urbaines », dans la sixième circonscription de Seine-et-Marne[47]. Grande sœur d'Amine Bentounsi, elle est la fondatrice du collectif Urgence notre police assassine. Pendant la campagne, un commentaire publié le avec la page Facebook du collectif lui est reproché : « on ne peut pas en vouloir à un croyant d'être homophobe si sa religion l'est »[48]. Amal Bentounsi s'explique via un communiqué qu'elle n'était pas à l'origine de ce commentaire[49],[50].
Le au soir, dernier jour pour déposer les candidatures, les tensions liées aux investitures semblent éteintes[51], et les observateurs parlent d'une gauche unie[52].
Le , Manuel Bompard juge la candidature de François Hollande « assez incohérente ». Il ajoute cependant de la « même manière que je souhaite que des partenaires politiques ne remettent pas en cause le choix de nos candidatures, je ne le ferai pas pour mes partenaires »[53].
Le , LFI retire son investiture à Reda Belkadi, candidat dans la première circonscription de Loir-et-Cher, dont des tweets à caractère antisémite et homophobe ont été exhumés le jour même par Vincent Lautard[54].
Choix du candidat pour les poste de Premier ministre en cas de victoire
Dans un premier temps, le Nouveau Front populaire (NFP) ne désigne pas le prochain Premier ministre, en cas de succès aux élections législatives. Jean-Luc Mélenchon affirme le « se sentir capable » d'être Premier ministre, mais déclare « Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas »[55] et le 16 juin « Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas »[56] avant de se déclarer, le , « bien évidemment » prêt à endosser cette responsabilité. Il ajoute « Un accord avait été trouvé pour que ce soit "le groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat à la Primature" »[57],[58]. Mais pour Raphaël Glucksmann ou Carole Delga, le candidat de la gauche pour Matignon « ne sera pas Jean-Luc Mélenchon ». Après son intervention du 22 juin, sa figure est brandie par le RN et le camp présidentiel en tant que repoussoir[59],[60]. Plusieurs voix dans la coalition s'opposent à cette hypothèse[61],[62], considérant qu'il n'est pas assez fédérateur, notamment Fabien Roussel, Clémentine Autain, François Hollande, ou Marine Tondelier[63]. Il ajoute le n'être « candidat à rien » mais assure que le Premier ministre sera Insoumis[64]. Le 25 juin, François Ruffin déclare que Jean-Luc Mélenchon « est un obstacle à la victoire » du NFP[65],[66].
François Ruffin et Fabien Roussel se disent prêts à assumer cette responsabilité[67],[68],[69]. La vice-présidente de l'Assemblée nationale Valérie Rabault plaide pour sa part pour une « candidature féminine », citant Carole Delga, Clémentine Autain ou elle-même[70]. L'ancien dirigeant de la CFDT Laurent Berger est aussi proposé par Raphaël Glucksmann et Sandrine Rousseau[55], mais celui ci refuse cette possibilité le 24 juin[71].
Le , Olivier Faure propose qu'en cas de victoire, les futurs députés du NFP votent pour choisir le Premier ministre. Cette proposition n'emporte pas l'adhésion côté LFI, Manuel Bompard considérant que le groupe le plus important devra « faire une proposition »[72].
Le , un sondage LegiTrack d'OpinionWay-Vae Solis pour Les Échos et Radio Classique indique qu'en cas de victoire du NFP, les Français préféreraient un Premier ministre issu du PS (44 % des sondés) plutôt que de LFI (25 %)[73].
Le sur France Inter, Raphaël Glucksman déclare : « L'hégémonie de Jean-Luc Mélenchon a pris fin ». Il ajoute que d'autres « voix se sont affirmées pendant cette campagne », et cite François Ruffin, Valérie Rabault, Carole Delga, Aurore Lalucq et Marine Tondelier[74].
Campagne pour les élections législatives de 2024
La campagne pour les élections législatives est ouverte le à partir de minuit. Un premier débat a lieu sur la chaine BFM TV le en présence de Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste (PCF). Le , dans un communiqué de presse, le Nouveau Front populaire désigne quatre représentants pour intervenir en débat télévisé. Manuel Bompard (LFI) sur TF1, Ian Brossat (PCF) sur CNews, Olivier Faure (PS) sur France 2 et Marine Tondelier (EÉLV) sur BFM TV. Pendant la campagne, Marine Tondelier, souvent qualifiée de « révélation politique » se fait très positivement remarquer[75],[76],[77],[78]. Jordan Bardella refuse de débattre avec elle le 3 juillet, demandant à débattre avec Jean-Luc Mélenchon, ce qui est largement commenté[79],[80].
-
Manuel Bompard.
-
Ian Brossat.
-
Olivier Faure.
-
Marine Tondelier.
Communication
Communication officielle
La communication officielle est lancée dès le 17 juin, avec une charte graphique mêlant cinq couleurs et un logo spécifique. Certains candidats non soutenus officiellement utilisent des éléments de communication officielle, ce qui est contesté par le NFP[81]. La situation des cinq candidats dissidents de LFI génère des tensions : ces candidats n'utilisent pas le logo de LFI, mais le logo du NFP. La direction de LFI tente de solliciter la justice, qui se déclare incompétente à statuer, et renvoie vers le conseil d'État[82],[83].
Une vidéo de campagne en version ASMR est très partagée sur les réseaux sociaux et suscite de nombreuses réactions[84].
Communication de soutien
En parallèle de la communication officielle, plusieurs artistes, graphistes et illustrateurs s'impliquent spontanément dès le début du NFP[85]. Cette communication politique visuelle devient virale, et se diffuse dans la rue et sur les réseaux sociaux. Ainsi, le collectif Formes des luttes, constitué d’artistes, coalisés au moment de la mobilisation contre le projet de réforme des retraites en 2019, s'implique rapidement. De même, le studio d'impression parisien risographique dirigé pat Vincent Longhi, participe activement à la diffusion des supports en s'appuyant sur la méthode du pochoir. Ainsi, Mathias Ribot et Geoffrey Dorne, deux graphistes coordonnent rapidement les créations au sein du site 24x36.art[86]. Le site reçoit environ 2 000 propositions en quelques jours, et en sélectionne 200[87].
Répartition des candidatures
Le , les quatre partis principaux de l'alliance trouvent un accord de principe pour une répartition des candidatures dans les 577 circonscriptions, entre eux et leurs alliés — en prenant en compte à la fois les députés sortants ainsi que les résultats des européennes[89],[90].
Parti ou composante | Circonscriptions | ||||
---|---|---|---|---|---|
Nombre | +/-[b] | % | +/-[b] | ||
La France insoumise et alliés | 229 | 97 | 39,69 | 16,63 | |
Parti socialiste et alliés | 175 | 105 | 30,33 | 18,2 | |
Les Écologistes et alliés | 92 | 8 | 15,94 | 1,39 | |
Parti communiste français et alliés | 50 | 8,67 | |||
Autres membres de l'alliance | 31 | Nv. | 5,37 | Nv. | |
Total | 577 | 100 |
Déroulé des deux tours des élections législatives
Nombre de qualifiés par composante au second tour
Le Nouveau Front populaire obtient neuf millions de voix (27,99 % des suffrages exprimés)[91], deuxième derrière le Rassemblement national et ses alliés issus des Républicains (33,15 %, dix millions de voix). La majorité présidentielle, Ensemble et son allié Horizons, obtient 20,04 %, sept millions de voix[91].
Trente-deux candidats du NFP sont élus au premier tour, 103 éliminés[92] et 409 qualifiés, dont 99 dans des duels, 303 dans des triangulaires et cinq dans des quadrangulaires[93].
Les non-LFI obtiennent 246 candidats qualifiés contre 163 pour LFI, soit une proportion de 61 % des 409 qualifiés du NFP hors-outre-mer, inverse de celle de 2022 :
- les candidats socialistes se qualifient dans 78 % des cas (136 qualifiés, près de trois fois plus que les 54 en 2022)[94] ;
- les candidats écologistes se qualifient dans 84 % des cas contre 61 % en 2022, avec 77 qualifiés, quinze de plus que les 62 en 2022 ;
- les candidats LFI se qualifient dans 71 % des cas, soit 163 contre 219 en 2022 ;
- les candidats communistes se qualifient dans 66 % des cas (33 candidats qualifiés contre 34 en 2022).
Projection en sièges par composante du NFP
Projection en sièges au soir du premier tour
Au soir du premier tour, les estimations du cabinet d’études et de conseil Elabe pour BFMTV, celles qui donnent le plus grand nombre de sièges au RN, accordent 11 à 12 sièges aux candidats de gauche dissidents et 120 à 140 au NFP, parmi lesquels une proportion de non-LFI bien plus forte qu'en 2022, allant de 67 à 93 sièges, soit nettement plus que la moitié du total des NFP prévus par Elabde[95] :
- 33 à 43 sièges au Parti socialiste[95] ;
- 28 à 38 sièges aux écologistes[95] ;
- 6 à 12 au Parti communiste[95].
Bernard Sananès, directeur d'Elabe précise le lendemain, en plein débat sur les désistements, qu'il faut aussi désormais tenir comte d'une « différence dans le report des électeurs de Renaissance vers la gauche » encore plus marquée, qui favoriserait particulièrement les non-LFI, ainsi que les désistements, plus fréquents vers les non-LFI[95].
Projection en sièges au dernier jour de la campagne
La dernière projection en sièges de la campagne, publiée par Ipsos le 5 juillet 2024, au dernier jour de la campagne, accorde 145 à 175 députés au NFP[96]. Parmi eux :
- LFI obtiendrait 58 à 68 sièges, soit 38 % à 40 % ;
- Le PS obtiendrait 51 à 61 sièges, soit 31 % à 35 % ;
- Les Ecologistes obtiendraient 29 à 37 sièges, soit 20 % à 21 % ;
- Le PCF obtiendrait 7 à 9 sièges, soit 4 % à 5 % ;
Par ailleurs, les candidats "divers gauche", non-inclus dans le NFP, obtiendraient 14 à 16 sièges, environ 10 % de ceux du total du NFP.
Investitures dans les circonscriptions perdues en 2022
Selon Vincent Tiberj, professeur à Sciences Po Bordeaux, la gauche a en 2024 fait « un bon choix d’avoir investi des socialistes dans de nombreuses circonscriptions gagnables mais perdues en 2022 » pour viser un meilleur report de voix au second tour qu’avec l'étiquette LFI de 2022[97], quand 92 circonscriptions s'étaient jouées à moins de 1 000 votes d’écart et 13 avec moins de 100 voix[98]. Les socialistes ont obtenu « la parité hors sortants » avec LFI[99], qui domine dans « les plus simples à gagner »[99], car les plus à gauche, avec ses 75 sortants, selon une analyse du quotidien Les Échos[99]. Selon les universitaires, le nombre de circonscription-clés très incertaines a encore augmenté dans l'entre-deux-tours, au nombre de 160[100] et « même si le RN emportait les trois quarts des circonscriptions-clés, il se situerait alors autour de 250-260 circonscriptions remportées, au-dessous des 289 »[100].
Désistements au second tour
Tous les leaders du NFP appellent au retrait de tous leurs candidats arrivés en troisième position[101],[102].
Le camp gouvernemental invoque également un désistement républicain pour faire barrage au RN « avec les candidats partageant les valeurs républicaines ». Des questionnements existent, dans la majorité[103],[104] et chez les observateurs, pour savoir si cette consigne s'applique également aux candidats LFI[105],[106].
Le 2 juillet au soir, seuil limite pour déclarer les maintiens ou désistements, 338 candidats NFP se maintiennent au deuxième tour, 131 se désistent[107].
Résultats du deuxième tour
Le Nouveau Front populaire (NFP) devient la force politique la plus représentée à l'Assemblée avec 182 députés élus, contre 168 pour Ensemble et 143 pour le Rassemblement national (RN, dont Les Républicains - RN)[108],[109],[110]. De plus, certains élus ayant fait campagne sur le programme du NFP ne sont pas comptés parmi les 182 députés NFP, mais comme « divers gauche ». La Chaîne parlementaire décompte « au moins 193 députés » pour le NFP[111].
Le le NFP regroupe 193 députés à l'Assemblée, répartis dans quatre groupes : 72 élus La France insoumise, 66 Parti socialiste, 38 au groupe Écologiste et social, et 17 à la Gauche démocrate et républicaine[112].
Conséquences politiques des élections législatives
Questionnements sur une coalition gouvernementale
Les tractations entre les quatre principaux partis du Nouveau Front populaire sont intenses, à la fois pour trouver une coalition[113] et pour former les groupes parlementaires, dans le cadre d'une bataille à gauche entre La France insoumise et le Parti socialiste[114]. Raphaël Glucksmann estime de son côté qu'« on ne pourra pas gouverner par des décrets et des 49.3 »[115]. Le 9 juillet, dans un communiqué commun, le NFP exhorte Emmanuel Macron à « se tourner immédiatement vers (lui) pour lui permettre de former un gouvernement »[116].
Le , Emmanuel Macron, dans une « lettre aux Français »[117] estime que « seules les forces républicaines représentent une majorité absolue », et demande « à l’ensemble des forces politiques (…) d’engager un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays » ce qui suppose de leur laisser « un peu de temps »[118],[119]. Plusieurs représentants du NFP y voient une « forme de déni »[120].
Désignation d'un candidat au poste de Premier ministre
Le , les débats s'engagent au sein du Nouveau Front populaire pour proposer un candidat au poste de Premier ministre « dans la semaine ». La candidature de Jean-Luc Mélenchon est de nouveau avancée par des membres de LFI, mais rejetée par les autres partis de la coalition[121]. Les noms de Clémence Guetté, Manuel Bompard, Marine Tondelier et d'Olivier Faure sont de nouveau proposés, sans recueillir le consensus[122],[123],[124].
Le , sur proposition du Parti communiste, la candidature d'Huguette Bello est proposée, suscitant l'adhésion de LFI tandis que le PS continue de privilégier Olivier Faure[125],[126],[127]. Manuel Bompard reproche au PS de tout bloquer[128]. Le 14 juillet, face aux réticences du PS et l'indécision des Verts, Huguette Bello se désiste, et les négociations semblent revenir à la case départ[129],[130]. À la suite de cela LFI suspend sa participation aux discussions sur la formation d’un nouveau gouvernement[131].
Le 15 juillet, après avoir envisagé la candidature de Martine Aubry, Olivier Faure appelle à élargir les recherches à la société civile[132]. Le soir, le PS, le PCF et les Verts proposent à LFI la candidature de Laurence Tubiana[133]. Celle-ci est refusée au nom de son parti par Manuel Bompard qui qualifie la proposition de « pas sérieuse » et reproche à Laurence Tubiana d'avoir « signé il y a quatre jours une tribune dans laquelle elle appelait à constituer une coalition et un programme commun avec les macronistes »[134].
Face à l'impasse, plusieurs élus écologistes, communistes et socialistes appellent à un vote majoritaire au sein des députés du NFP. LFI s'y oppose, affirmant que « la méthode du consensus est celle que toutes les organisations du NFP ont validé ensemble »[135]. Le 18 juillet, Olivier Faure propose que les députés NFP votent entre deux propositions : Huguette Bello et Laurence Tubiana[136]. Cette dernière se tient prête à convaincre LFI[137], mais n'y parvient pas et retire finalement sa candidature[138]. Les négociations reprennent le 22 juillet. Trois nouveaux noms sont avancés : André Chassaigne, Cécile Duflot et Benoît Hamon[139]. Le Parti socialiste propose également les noms de Jérôme Saddier et Lucie Castets[140]. Après plus de deux semaines de négociations infructueuses, l'ambiance se tend entre les partenaires, alors que certains commentateurs estiment que le mur se rapproche[141],[142],[143].
Le 23 juillet, le NFP propose formellement la personne de Lucie Castets, haute fonctionnaire engagée dans la défense des services publics et alors inconnue du grand public, pour le poste de Premier ministre[144],[145]. Le soir même, le président de la République Emmanuel Macron refuse l’hypothèse Lucie Castets et affirme qu'il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux Olympiques, « mi-août »[146],[147]. Jean-Luc Mélenchon dénonce le choix du président, qu'il accuse de « refuser le résultat de l'élection » et de vouloir « imposer de force son nouveau front républicain »[148]. Marine Tondelier déclare : « Il faut qu’Emmanuel Macron sorte du déni. Nous avons gagné, nous avons un programme, nous avons une première ministre »[149].
Pendant les Jeux Olympiques, le NFP est au défi de faire vivre la candidature de Lucie Castets. Celle-ci, accompagnée par plusieurs responsables de la coalition et notamment Marine Tondelier, commence une campagne de terrain inédite et tente de se forger une notoriété[150],[151].
Désignation d'un candidat pour la présidence de l'Assemblée nationale
Le , la députée écologiste Sandrine Rousseau confirme être candidate à la présidence de l'Assemblée nationale. Elle explique souhaiter que la gauche n'utilise pas de 49.3 une fois au gouvernement[152]. Le , elle dément l'information tout en assurant qu'une candidature unique sera proposée[153]. Dans la journée, les partenaires proposent le député communiste André Chassaigne, considéré comme étant une des personnalités les plus respectées de l'Assemblée nationale, tous bords confondus[154]. Cette candidature du NFP arrive largement en tête au premier tour de scrutin, avec 200 voix, mais ne permet finalement pas d'obtenir la présidence, Yaël Braun-Pivet, de Renaissance (Ensemble pour la République), étant réélue au troisième tour avec 220 voix grâce aux voix des LR (contre 207 voix pour André Chassaigne)[155].
Autres élections au sein de l'Assemblée
À l'issue des élections des six vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires, le NFP obtient finalement la majorité avec au total douze postes sur les vingt-deux du Bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance exécutive[156].
Éric Coquerel, député LFI, est réélu président de la commission des Finances, poste revenant depuis 2007 à un député d'un groupe s'étant déclaré dans l'opposition[157].
Échanges avec les autres groupes parlementaires
Le , à l'issue de la trêve olympique réclamée par Emmanuel Macron, Lucie Castets fait parvenir aux parlementaires une lettre cosignée par les chefs des groupes parlementaires des différents partis du NFP[158],[159]. Elle y détaille ses « 5 grandes priorités » issues du programme du NFP : le pouvoir d’achat, la bifurcation écologique, l’éducation, la santé et une « fiscalité plus juste ». Le texte revendique aussi un « changement de pratique » du pouvoir gouvernemental, avec un « regain de place donnée au travail parlementaire » et assure qu’un gouvernement Castets mènerait « dès sa nomination » des « discussions approfondies avec les groupes parlementaires républicains », ce qui exclurait a priori le groupe Rassemblement national. Ces consultations, auxquelles seraient aussi associées syndicats, associations et élus locaux, porteraient à la fois sur « le budget pour 2025 » et « un programme de travail gouvernemental pour les mois à venir ».
Le NFP annonce aussi son intention de reprendre certains dossiers législatifs interrompus par la dissolution, tels que « la fin de vie, la protection de l’enfance, les familles monoparentales, l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé ou les violences sexuelles dans le milieu culturel »[158],[159]. La lettre, qui remet la pression sur Emmanuel Macron, s'achève sur une main tendue : les parlementaires qui le souhaitent pourront s'adresser aux instances dirigeantes du Nouveau Front populaire pour en savoir plus sur « les propositions formulées dans ce courrier », alors que certains sujets méritent des approfondissements et que les sujets de crispation entre les partis du NFP ne sont pas évoqués[160].
Le même jour, Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale, envoie une lettre à l’ensemble des autres chefs de groupe de l'Assemblée, à l’exception de Mathilde Panot (LFI), Éric Ciotti et Marine Le Pen, et lance un appel à « l’organisation d’une rencontre dans les plus brefs délais afin de stabiliser la vie politique de notre pays », citant aussi la réussite des Jeux Olympiques attribuée à « l'ensemble des acteurs qui ont su travailler collectivement au delà de leurs divergences »[161].
Le , Gabriel Attal, en tant que président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, envoie également une lettre aux autres chefs de groupe à l'exception également de LFI, du RN et de Éric Ciotti, et détaille les contours d’un programme présenté comme un « pacte d'action pour les Français » et constituant la base sur laquelle les députés Ensemble sont « prêts à engager des discussions avec les autres partis », tout en continuant à exclure LFI et le RN, renvoyés dos à dos[162].
Relations avec la Présidence de la République
Le 16 août, Emmanuel Macron annonce recevoir à l’Élysée tous les chefs de partis politiques et les présidents de groupes parlementaires le 23 août, pour « une série d'échanges », la nomination d'un Premier ministre devant intervenir « dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions », alors que différents noms circulent dans les médias[163]. Les responsables du NFP demandent à être reçus de façon groupée, et accompagnés de Lucie Castets, ce que le président accepte « si c’est une demande collective »[164],[165].
Le lendemain, Jean-Luc Mélenchon, en tant que co-président de l'institut La Boëtie, et les responsables LFI signent dans le journal La Tribune Dimanche une tribune annonçant qu'invoquant l'article 68 de la Constitution, ils déposeront sur le bureau de l'Assemblée nationale une demande de destitution du président de la République, si celui-ci ne nomme pas Lucie Castets première ministre[166]. Cette procédure devrait passer par de nombreux obstacles et aurait peu de chance d'aboutir[167],[168]. Olivier Faure écarte l'hypothèse d'un soutien du PS à cette procédure et déclare que « la réponse à une nomination […] qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine est la censure »[169]. De leur côté, Les Écologistes et le Parti communiste ne soutiennent pas l'initiative des Insoumis[170].
Emmanuel Macron reçoit tous les chefs de partis politiques et les présidents de groupes parlementaires les 23 et . À l'issue de cet entretien, Lucie Castets se déclare « satisfaite » de son échange avec le président[171]. Le 26 août, dans un communiqué, Emmanuel Macron annonce « ne pas retenir » l'option d'un « gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l’alliance regroupant le plus de députés, le Nouveau Front populaire »[172], rejetant de fait la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre[173] et plus globalement un gouvernement NFP[174]. Lucie Castets et les représentants du NFP font part d'un fort mécontentement, évoquent un « déni de démocratie » et refusent les nouvelles consultations sollicitées par le président Macron[175],[176].
Membres et soutiens
Cette liste de membres comprend en premier lieu les signataires de l'accord de principe diffusé le par les différents mouvements de gauche[177].
Partis membres de la coalition présentant des candidats aux élections législatives
Cette liste contient les signataires de la tribune initiant le Nouveau Front populaire et qui défendent un programme politique commun par un « contrat de législature »[178].
Partis soutenant la coalition
Soutiens de la société civile
Chercheurs
Dans une tribune publiée le dans Le Nouvel Obs, plus de deux mille cinq cents scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Christophe Cassou, et le sociologue Didier Fassin, appellent « à lutter contre le Rassemblement national » et « dénoncent également les discours présentant le Nouveau Front populaire comme une menace pour la République »[210].[pertinence contestée]
De nombreux économistes soutiennent le NFP[211]. Ainsi, Éloi Laurent[212], Olivier Redoulès (directeur de Rexecode)[213], Henri Sterdyniak[213], Eric Berr (coanimateur du département économie de l'Institut La Boétie)[214],[215], Esther Duflo (prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel), Thomas Piketty, Julia Cagé, Michaël Zemmour[216], Lucas Chancel, Anne-Laure Delatte (chercheuse au Centre national de la recherche scientifique), Cédric Durand, Elvire Guillaud (de l'université Panthéon-Sorbonne), Élise Huillery, Pierre Khalfa, Camille Landais, Emmanuel Saez, Gabriel Zucman et en tout environ trois cents économistes[217] soutiennent le programme économique du NFP. La fondation Copernic soutient également le NFP[218]. L'institut Rousseau, laboratoire d'idées attaché à la reconstruction écologique et démocratique, estime que le programme du NFP est « pertinent, réaliste et finançable » et précise qu'il permettrait le retour au plein-emploi d'ici à 2029 et la réduction du déficit public de la France de 3 %[219]. De son côté, Esther Duflo précise toutefois ne pas avoir « validé en bloc » le programme[220].
Monde associatif et syndical
La Ligue des droits de l'homme consolide le la mobilisation de la société civile souhaitée par les partis politiques signataires de l'accord tout en prenant le pas à l'appel des forces syndicales du [221],[222]. Ainsi, une cinquantaine d'organisations non gouvernementales initient un appel commun soutenant une mobilisation contre l'extrême droite[221],[222]. Les signataires au premier rang sont la Cimade, l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac), la Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération générale du travail (CGT), la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS), la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF) , la Fédération syndicale unitaire (FSU), la Fondation (Abbé-Pierre) pour le logement des défavorisés (FAP), Greenpeace France, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Oxfam France, SOS Racisme, le Syndicat des avocats de France (SAf), le Syndicat de la magistrature (SM), l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), et l'Union syndicale Solidaires[221],[222]. D'autres signataires s'y ajoutent[221]. Les mouvements écologistes Extinction Rebellion[223], Riposte Alimentaire[224] et la Voie est libre (collectif contre l'A69)[224] appellent également à voter pour le NFP tout comme le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef)[225]. Des associations LGBT+, dont Act Up-Paris, soutiennent également cette alliance[226].
L'association Une Autre Voix Juive soutient également le NFP[227]. L'Union juive française pour la paix et TSEDEK!, deux associations juives contre la colonisation en Palestine et ailleurs dans le monde, soutiennent le Nouveau Front populaire contre l'extrême droite[228].
Bruno Bougeon, président de l'Association Initiatives Dionysiennes (AID), association altermondialiste à La Réunion issue d'Attac France, soutient également le NFP[229].
Jean-François Julliard (directeur général de Greenpeace France), Jean Jouzel (médaille d'or du CNRS et prix Vetlesen), Dominique Méda, Dominique Bourg, Noam Leandri, Pierre-Louis Lions, Viviane Baladi et « des ONG, des scientifiques et des économistes (3) engagés pour le climat soutiennent le programme du Nouveau Front populaire »[230].
Monde culturel et professionnel
Plus de trois mille six cents professionnels de la santé, dont Bernard Jomier et Karine Lacombe, appellent à voter pour le Nouveau Front populaire[231],[232].
Plus de trois cents personnalités d'Internet, dont Antoine Daniel, Benjamin Brillaud (Nota Bene), Charlie Danger, Gilles Mitteau (Heu?reka), Jean Massiet, Renaud Jesionek (Le Capitaine du Nexus VI), Manon Bril (C'est une autre histoire), Marie Treibert (La boite à curiosités), Marine Périn (Marinette — Femmes et féminisme), Maxime Robinet, Xavier Dang (mistermv), Clothilde Chamussy (Passé sauvage), Ponce, PV Nova, Rivenzi, Valentine Delattre (Science de comptoir), Valentin Levetti (Stupid Economics), Usul, Ultia, le magazine Canard PC et le collectif Afrogameuses (en) appellent à voter pour le Nouveau Front populaire[233]. Plusieurs centaines d'actrices et acteurs des littératures de l’imaginaire, dont Gilles Francescano, Laurent Whale, Patrick K. Dewdney, Élodie Serrano, Isabelle Bauthian, Claire Duvivier, Audrey Alwett, Silène Edgar, Sylvie Denis, Ketty Steward, Maxime Fontaine, Dominique Martel, Gilles Goullet, Olivier Gechter, Christophe Nicolas, Olivier Josso Hamel, Olivier Cotte, Sylvie Miller, Jean-Sébastien Guillermou, Anthony Roux, André-François Ruaud, Sabrina Calvo, Mathieu Gaborit et Samuel Perche[234] et plus de quatre cents auteurs de bandes dessinées, dont Florence Cestac, Étienne Davodeau, Marion Montaigne, Léa Castor et Vincent Vanoli appellent également au vote pour le NFP[235].
Le groupe Shaka Ponk appelle aussi « de facto » à voter NFP lors d'un concert[236].
Des ingénieurs « rejoignent le front populaire » dans L'Humanité pour faire barrage à l'extrême droite, tout en nuançant leur soutien à son programme[237].
Le , le banquier d'affaires Matthieu Pigasse « appelle en effet à voter Nouveau Front populaire », considérant « qu'il faut tout faire pour faire barrage au Rassemblement national »[238].
Le chanteur réunionnais Danyèl Waro et le poète martiniquais Patrick Chamoiseau appellent également à voter pour cette alliance[239],[240]. Des slameurs soutiennent aussi le NFP[241].
Programme politique commun
Le programme politique commun du Nouveau Front populaire est réalisé en seulement quatre jours, dans un contexte de temps contraint[242].
L'accord de campagne prévoit un programme politique commun avec un « contrat de législature » adopté par les différents partis politiques et mouvements composant l'alliance ainsi qu'un projet de gouvernement fondé sur 150 mesures[243] sur les « 100 premiers jours de mandat » dans le cas d'une obtention d'une majorité à l'Assemblée nationale par le Nouveau Front populaire[19].
Le , le NFP présente son programme politique lors d'une conférence de presse à la maison de la Chimie[244],[245].
Plusieurs adversaires de la coalition qualifient celle-ci et son programme d'extrême gauche[246], en ciblant notamment l'influence supposée de LFI[179],[247]. Pourtant, la plupart des analystes politiques et économiques soulignent bien qu'il s'agit d'un programme de gauche[248],[249],[250].
International
Le programme concernant l'international fait l'objet de forts compromis des diverses sensibilités[251],[252], en particulier sur le conflit israélo-palestinien[253],[254], notamment en qualifiant les attaques du 7 octobre d'actes de terrorisme, ce que les représentants de LFI n'avaient pas toujours fait, crispant la classe politique, y compris à gauche, et aussi sur le conflit russo-ukrainien[255].
Conflit russo-ukrainien
- Soutien à la souveraineté et la liberté de l'Ukraine dans son conflit contre la Russie
- Soutien actif à la lutte contre l'agresseur russe, dont livraison d'armes
- Pas d'intervention militaire de troupes françaises au sol (selon Manuel Bompard, mais n'est finalement pas spécifié dans le texte)[256]
- Annulation de la dette extérieure ukrainienne
Conflit israélo-palestinien
- Reconnaissance d'un État palestinien et demande de cessez-le-feu
- Rupture avec le gouvernement suprémaciste d'extrême droite de Netanyahou
- Action pour la libération des otages détenus depuis les massacres terroristes du Hamas, dont est rejeté le projet théocratique
- Libération des prisonniers politiques palestiniens
- Embargo sur les armes vendues à Israël[257]
Diplomatie
- Orientation des relations internationales françaises en faveur de la « protection des biens communs planétaires », de l'environnement, de l'égalité des sexes, de la paix, de la santé, de la démilitarisation et de la dépollution de l'espace
- Respect de l'engagement de la France d'attribuer 0,7 % de son RNB (Revenu national brut) à l'aide publique au développement
Économie, social et fiscalité
Retraites et droit du travail
- Abrogation de la réforme des retraites et retour à la retraite à 60 ans
- Rétablissement des critères de pénibilité au travail et étude des 32 heures en lien
- Prise en compte du RSA (Revenu de solidarité active) pour la validation de trimestres cotisés
- Plan "zéro mort au travail", action pour la santé professionnelle, contre les accidents et maladies en rapport, reconnaissance du burn-out (syndrome d'épuisement professionnel) dans ce cadre
Fiscalité
- Rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), incorporation d'une composante climatique[258]
- Renforcement de la progressivité de l'impôt sur le revenu avec un total nouveau de quatorze tranches d'imposition[259]
- Taxation des superprofits
- Rétablissement de l'imposition des plus-values latentes lors du transfert par les contribuables de leur domicile fiscal hors de France (ou « exit tax »)
- Réforme de l'impôt sur l'héritage
- Instauration d'un héritage maximum
- Accroissement couplé à plus de progressivité de la contribution sociale généralisée (CSG)
- Suppression de l'impôt à taux unique (ou « flat tax »)[260]
Pouvoir d'achat
- Rehaussement du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)
- Indexation des salaires sur l'inflation et de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) au niveau du SMIC
- Revalorisation du point d'indice des fonctionnaires
- Revalorisation du minimum vieillesse sur le seuil de pauvreté
- Blocage des prix sur des produits de première nécessité (alimentation et énergies)
Union européenne
- Fin des traités de libre-échange
- Réforme de la politique agricole commune (PAC) et refus des règles d'austérité budgétaire
- Tentative de taxation des plus riches au niveau européen pour consolider le budget de l'Union européenne
- Généralisation de la taxation des superprofits (en) au niveau européen[251]
- Instauration d'une règle verte européenne et d'un protectionnisme social et écologique aux frontières européennes
- L'on note une relative mise de côté des divisions parfois fortes qui séparent les partis de gauche sur le projet européen, et des volontés les plus radicales de chacun là-dessus, avec un programme socio-économique plus clair, qui globalement admet tout à fait l'outil européen en en changeant notablement l'utilisation (moins libérale économiquement, plus liée à des normes sociales ou environnementales)
Environnement et santé
Climat et biodiversité
- Loi énergie et climat
- Plan climat visant la neutralité carbone en
- Mise en place d'un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières
- Rétablissement des postes supprimés dans le service public à l’Office national des forêts, l’Office français de la biodiversité, Météo-France et au Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema)
- Protection d'une forêt diversifiée, réflexion sociale et écologique de transition pour la filière sylvicole
- Défense des zones agricoles, naturelles et humides et de leur biodiversité, doublement et renforcement de la préservation des aires marines protégées
Isolation des logements et bâtiments
- Assurance de l'isolation complète des logements en renforçant les aides pour les ménages, dont la prise en charge complète pour les plus modestes
- Accélération de la rénovation des bâtiments publics
Énergies
- Retour sur la fusion entre l'Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)
- Politique exemplaire au niveau européen pour le développement des énergies marines, soit de l’éolien en mer et des énergies hydroliennes
- Refus de la privatisation des barrages hydroélectriques
Absente du programme du Nouveau Front populaire, la question du nucléaire (sur sa présence, sa place ou son absence dans le mix énergétique, et outre la question des agences de surveillance) demeure « une pomme de discorde pour l’alliance des gauches »[261].
Gestion des eaux
- Mise en place d'un moratoire sur les mégabassines
- Mise en place de règles sur le partage de l’eau sur l’ensemble des activités
- Transfert de l'ensemble de la gestion publique de l'eau en régies locales, pour la gratuité des premiers mètres-cubes (ceux jugés essentiels) et la tarification progressive (des suivants)
- Atteinte d'un très bon état écologique et chimique de tous les cours d’eau et nappes phréatiques
- Mise à contribution des industriels à la dépollution des nappes et des sols
- Travail pour mailler le territoire de fontaines à eau, de douches et de sanitaires publics et gratuits
Santé et services publics
- Organisation d'une conférence de sauvetage de l'hôpital public et lutte face à la saturation l'été, revalorisation proposée des rétributions du travail des personnels la nuit et le week-end
- Grande loi sur la santé portant création d'un pôle public du médicament, obligations d'installation de médecins dans les déserts médicaux et rétablissement des permanences de soins libéraux dans les centres de santé, conditionnement de l'installation des cliniques privées à la participation à celles-ci et à la garantie d'un reste à charge zéro, engagement d'un plan pluriannuel de recrutement dans la santé et le médico-social avec revalorisation matérielle et morale, la même loi protégeant la santé humaine et environnementale avec interdiction des polluants éternels (PFAS) dans tous les produits et notamment les ustensiles de cuisine
Bien-être animal
- Sortie totale de l'élevage intensif, en fermes-usines, amélioration du bien-être animal, interdiction de l'élevage en cages, à l'horizon de la fin de mandature
Éducation, jeunesse et services publics
Éducation (grande loi)
- Annulation de la réforme globale du système éducatif (« Choc des savoirs ») initiée par le gouvernement Gabriel Attal
- Préservation de l'autonomie pédagogique du corps enseignant, revalorisation des rémunérations, réduction des effectifs par classe et renforcement de la médecine scolaire
- Rétablissement des dotations des établissements scolaires au regard du respect d'objectifs de mixité sociale
- Création d'un nouveau service public pour suivre les élèves en situation de handicap par la titularisation des accompagnants des élèves en situation de handicap
- Initiation de la gratuité complète au sein de l'école (cantine scolaire, fournitures, transports, activités périscolaires)
- Suppression de Parcoursup et de la sélection dans l’université publique
- Mise en place de repas à un euro dans les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous)
Jeunesse
- Arrêt du service national universel pour soutenir à nouveau les associations de jeunesse et d'éducation populaire
- Création d'un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes et permettant d'accéder à l'ensemble des transports en commun ainsi qu'aux vélos et aux voitures en libre-service du territoire
Agriculture, Europe et environnement
- Réforme de la politique agricole commune (PAC, Europe)
- Instauration d'un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs, lutte contre la concurrence déloyale
- Taxation des superprofits des agro-industriels et de la grande distribution
- Annulation du traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA) et refus de l'accord européen avec le Mercosur
- Interdiction de l'importation de toute production agricole ne respectant pas les normes sociales et environnementales
Outre-mer
- Renforcement du bouclier qualité-prix
- Réglementation des tarifs de desserte aérienne
- Mise en place d’un taux maximal de sucre dans les aliments transformés
- Organisation de la distribution de bouteilles d’eau et plafonnement du prix de l'eau partout où le service d'eau potable est défaillant
- Création d’un fonds d’indemnisation de prévention contre les pollutions pour indemniser et assurer la prise en charge médicale des victimes de la chlordécone et des sargasses
- Investissement dans la dépollution et la décontamination des sols et des eaux
- Abandon en Nouvelle-Calédonie du dégel immédiat du corps électoral, travail pour la paix et l'apaisement dans ce territoire
Logement
- Construction de 200 000 logements sociaux par an pendant cinq ans
- Garantie du droit au logement effectif avec l’encadrement des loyers de manière obligatoire dans les zones tendues
- Garantie universelle des loyers
- Revalorisation des aides au logement (APL)
- Retour sur les coupes budgétaires de Macron (« Choc de l’offre ») des organismes HLM
Culture
- Création d'un service public des arts et de la culture et des médias « au service de l'émancipation »[262]
- Garantie de la pérennité de l'audiovisuel public
- Limitation de la concentration dans les industries culturelles et les médias, défense de l'indépendance des rédactions
- Défense et amélioration du régime des intermittents
- Politique de gratuité dans tous les musées nationaux, de prix plus abordables dans les institutions publiques et contrôlés dans les lieux privés
Sports
- Instauration de quatre heures d’éducation physique et sportive (EPS) tout au long de la scolarité
- Augmentation du montant du Pass'Sport (d) à 150 euros et extension de son utilisation au sport scolaire
- Développement des maisons sport-santé
- Généralisation du remboursement du sport sur ordonnance (en)
Libertés, sécurité, police et justice
Lutte contre le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie
Ces questions ont été l'objet de fortes négociations, dans un contexte où LFI a parfois été accusée de postures ambiguës sur l'antisémitisme à cause de certaines prises de position sur le conflit israélo-palestinien[257],[263]. Le , le Nouveau Front populaire dénonce dans une tribune signée par les 4 principaux partis une « campagne de diffamation » sur la lutte contre l'antisémitisme, orchestrée selon lui par « une macronie en déroute »[264].
- Don à la justice des moyens de poursuivre et de sanctionner les auteurs de propos ou actes racistes, islamophobes et antisémites
- Instauration d'un commissariat à l'égalité doté d'un observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d'appel
- Mise en place de plans interministériels pour analyser, prévenir et lutter contre l'antisémitisme et l'islamophobie
Sécurité et forces de l'ordre
- Rétablissement de la police de proximité, maintien de l'ensemble des gendarmeries, retour sur la réforme de la police judiciaire de 2023, augmentation des effectifs
- Interdiction de l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) et des grenades mutilantes
- Démantèlement des brigades de répression de l’action violente motocycliste (BRAV-M)
- Mise en place d’un nouveau code de déontologie
- Remplacement de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) par un nouvel organisme indépendant rattaché au Défenseur des droits
- Mise en place des récépissés pour les contrôles d’identité
- Révision de la doctrine et de la législation sur l’ouverture du feu, pour que cessent les morts liés au refus d'obtempérer
- Révision et allongement de la formation des forces de l'ordre
- Lutte contre la surpopulation carcérale et pour la dignité, don à l'institution pénitentiaire et judiciaire du budget nécessaire à ses missions
Libertés publiques
- Organisation d'états généraux des libertés publiques
- Interdiction de la reconnaissance faciale et évaluation des dispositifs de vidéosurveillance avec le Défenseur des droits
- Abrogation des dispositions jugées liberticides de divers textes portés par la précédente majorité (Sécurité globale, séparatisme), des lois qui instaurent un type d'état d'urgence permanent
- Abrogation notamment du contrat d'engagement républicain des associations
- Restauration et extension de libertés associatives et syndicales effectivement garanties
- Protection renforcée des personnes avec le statut de lanceurs d'alerte
Institutions
- Abrogation du troisième alinéa de l'article 49 de la Constitution (dit « 49-3 »)
- Instauration de la proportionnelle intégrale aux élections législatives
- Convocation d'une assemblée constituante afin d'instaurer une VIe République
- Revitalisation du rôle du Parlement
- Promotion d'une part de démocratie locale et directe pour la décentralisation dans l'unité de la République
Immigration
- Abrogation des lois asile et immigration de
- Régularisation des travailleurs, étudiants, parents d’enfants scolarisés, en situation irrégulière
- Institution de la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence
- Création d’un statut de « déplacé climatique »[265]
- Création d’une voie légale et sécurisée d’immigration
- Mise en place d'une agence de sauvetage en mer et sur terre
- Garantie de l'accès à l'aide médicale d'État (AME, contre les lois abrogées)
Droits des femmes et des personnes LGBTQI+, lutte contre les violences
- Adoption d'une loi intégrale contre les violences sexistes et sexuelles et d'un budget dédié renforcé
- Instauration de l'égalité salariale effective entre femmes et hommes, d'un droit au congé menstruel
- Remboursement et contrôle sanitaire et économique renforcé des protections menstruelles
- Libéralisation et égalisation plus complètes de la filiation et de l'AMP (dont ouverture légale de la grossesse résultant de celle-ci aux personnes transmasculines)
- Allègement des procédures de transition de genre à l'état civil (possibilité de les faire sur simple déclaration)
- Lutte contre les violences et la transphobie
Financement du programme
Le financement du programme du Nouveau Front populaire doit s'effectuer avec un projet de loi de finances rectificatif dès le . Il est prévu d'annuler des réformes fiscales mises en place par le gouvernement actuel mais sans donner un chiffrage précis. Pour Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste : « Nous ferons en sorte de financer ce projet très ambitieux en le prenant dans la poche de ceux qui en ont les moyens ». Éric Coquerel, député LFI sortant et ancien président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, déclare que « ce sont des mesures d'urgence, qu'il est assez facile de mettre en place et qui peuvent rapporter plusieurs dizaines de milliards d'euros »[266],[267].
Une réforme de la taxation de l'héritage est prévue qui était estimée à 17 milliards d'euros par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) en . Le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune(ISF) (ISF), avec l'ajout d'un volet climatique, devrait rapporter 15 milliards d'euros par an. Une modification du barème de l'impôt sur le revenu avec l'instauration de quatorze tranches, contre cinq actuellement, soit 5 milliards d'euros supplémentaires selon le chiffrage de la Nupes de . Il est également envisagé de modifier la contribution sociale généralisée (CSG). Il sera étudié la suppression des « niches fiscales inefficaces, injustes et polluantes », sans autre précision. L'imposition des plus-values latentes lors du transfert par les contribuables de leur domicile fiscal hors de France doit être rétablie. Une augmentation de 0,25 point par an, sur cinq ans, de la cotisation patronale vieillesse doit conforter le financement du régime général des retraites[266],[268],[267].
Le , Manon Aubry précise le nouveau barème d'imposition qui serait mis en place, basé notamment sur le passage de cinq à quatorze tranches d'imposition sur le revenu[269] : « ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois, c’est-à-dire 92 % des Français, paieront moins d’impôt »[270].
Le , en conférence de presse, les représentants du NFP présentent le chiffrage de leur programme. Une loi de finances rectificative sera établie, portant sur 25 milliards d’euros pour les mesures d’urgence en 2024. Puis interviendront deux trains de mesures « structurelles » dont 100 milliards en 2025, pour un budget total de 150 milliards d’euros fin 2027, entièrement financés par de nouvelles recettes[271],[272]. Les recettes fiscales, liées notamment à l'ISF et sur les superprofits sont prévues pour compenser ces dépenses de manière équivalente[273]. Le même jour, la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques, lobby proche du MEDEF, publie un chiffrage des programmes économiques des principales forces politiques et calcule les dépenses supplémentaires du programme du Nouveau Front populaire à 233,3 milliards d'euros. Le think tank estime que les recettes augmenteraient en contrepartie de seulement 55,0 milliards d'euros, ce qui conduirait à une hausse du déficit public de 178,4 milliards d'euros[274],[275].
Réactions
Monde politique français
À gauche
Aurore Lalucq, coprésidente de Place publique, soutient l'ouverture à des discussions sur le Nouveau Front populaire dès le . Raphaël Glucksmann, coprésident du parti et tête de liste pour les élections européennes, refuse quant à lui dans un premier temps tout accord répondant aux conditions de La France insoumise (LFI)[20], avant de se joindre à l'union le 14 juin. Il aurait ainsi obtenu un soutien à l'Ukraine envahie par la Russie, l'assurance d'une politique europhile et de la caractérisation de l'attaque du Hamas contre Israël de 2023 comme acte terroriste, tout en préservant une certaine distance vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon et de LFI[276],[277].
Le , Pierre Joxe, ancien ministre, publie une déclaration sur son blog soutenant « les partis de gauche d'aujourd’hui, appuyés à nouveau par de nombreuses organisations démocratiques et syndicales grandes ou petites, [qui] ont su retrouver le chemin de l'union indispensable »[278].
Le , François Hollande, ancien président de la République, déclare au JT de 20h de TF1 soutenir la nouvelle union des gauches, même s'il nuance son soutien en s'opposant à l'éventualité à ce que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre en cas de cohabitation[279]. Ce ralliement surprend en raison des hostilités de l'ancien président contre La France insoumise, il justifie son soutien par la volonté d'éviter une victoire de l'extrême droite[280],[281]. Le , il se présente lui-même comme candidat du Nouveau Front populaire dans la première circonscription de la Corrèze[282],[283]. Si dans un premier temps il ne reçoit pas l’investiture du NFP au niveau national (n'ayant été proposé que par la fédération locale du PS), celle-ci est validée officiellement plus tard dans la journée. Hollande déclare au sujet de sa candidature « C’est une décision inédite pour un ancien président de la République. Je l’ai prise parce que j’ai estimé que la situation était grave. Jamais l’extrême droite n’a été aussi proche du pouvoir depuis la Libération. Comment rester indifférent ? »[284].
L’ancien Premier ministre de la Gauche plurielle Lionel Jospin soutient l’alliance le en déclarant « Le Nouveau Front populaire est une des digues contre lesquelles peut se briser la vague. »[285]. Le , l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault apporte également son soutien, avec un argumentaire identique[286].
Anciennes figures de gauche
Le , les anciens Premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, déjà opposants à la NUPES en 2022, fustigent l'accord, le premier le qualifiant de « faute politique et morale » et le second de trahison « de l’héritage de Blum »[287],[288],[289],[290]. L'arrière-petit-fils de Léon Blum, Antoine Malamoud, y voit là « une parole bien imprudente de Bernard Cazeneuve » et dénonce un accaparement de la figure de son arrière-grand-père, qui fait fi de la réalité historique[291]. Interrogé sur BFM TV le , il déclare : « L'attelage du Front populaire de 1936 était hybride. Je veux dire, les positions de l'extrême gauche du Parti socialiste de Marceau Pivert […] et du Parti radical et radical de gauche étaient aussi opposées, voire plus, que ne le sont aujourd'hui les positions de Raphaël Glucksmann et de La France insoumise »[292]. L'ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian (ex-PS) déclare que « Le nouveau Front populaire, c’est la Nupes 2 »[293].
Gouvernement
Le , le Premier ministre Gabriel Attal, lors d'une réunion avec les députés du groupe présidentiel, dénonce l'alliance des partis de gauche avec La France insoumise, visant particulièrement le Parti socialiste[294]. Le , le président Emmanuel Macron critique le programme du Nouveau Front populaire. Il déclare notamment « Ce n’est pas un programme social-démocrate (…) c’est un programme totalement immigrationniste ». Le lendemain, Manon Aubry lui répond sur CNews, en précisant que le programme du NFP est « un projet humaniste » qui « repose sur deux piliers » : « agir sur les causes des migrations » et assurer « un accueil digne »[295].
Extrême droite
Réagissant à la constitution du Nouveau Front populaire, le porte-parole du Rassemblement national, Julien Odoul, déclare le sur BFM TV : « J'ai une petite pensée quand même pour le grand Léon Blum qui doit se retourner dans sa tombe. » Son interlocuteur, Benjamin Duhamel, note l'ironie de la situation en affirmant ne pas être « sûr […] que le grand Léon Blum […] serait heureux d'être cité par un député Rassemblement national […] un parti qui a été en partie fondé par des membres de la SS »[296].
Autres hommes politiques
En cas de duel entre le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire (NFP), l'ancien premier ministre Dominique de Villepin « considère que la priorité doit être donnée à la lutte contre le RN, et que le RN constitue aujourd'hui la véritable menace pour notre pays »[297]. Daniel Cohn-Bendit soutient le NFP mais votera « à titre personnel » Clément Beaune dans la 7e circonscription de Paris[298].
Syndicats français
Appel à voter NFP
Le , la CGT appelle à voter pour le Nouveau Front populaire. C'est la première fois que ce syndicat, attaché à sa neutralité vis-à-vis de la sphère politique, depuis l'adoption de la charte d'Amiens, se positionne ouvertement en faveur d'un mouvement politique. Le syndicat a déjà, par le passé, appelé à voter contre, notamment contre l'extrême droite, mais jamais pour un candidat, un parti ou une coalition[299],[300],[301]. Sa secrétaire générale Sophie Binet, appelle également a voter pour cette alliance[302] et Céline Verzeletti, membre de ce syndicat est investie par le NFP dans la quinzième circonscription de Paris[303].
Le 20 juin, des syndicats de la Fédération syndicale unitaire, notamment son secrétaire général Benoît Teste[304] et sa branche enseignante le SNUIPP et sa branche dans l'enseignement secondaire SNES-FSU[305], ainsi que des syndicats de l'Union syndicale Solidaires, comme SUD éducation, appellent également à voter pour le NFP[306],[307],[308].
L'Union étudiante et l'Union nationale des étudiants de France appelent également à voter pour le NFP[309].
Barrage à l'extrême droite
Plusieurs autres syndicats ne donnent dans un premier temps pas de consigne claire de vote, appelant soit à voter contre l'extrême droite, sans davantage de précision, comme la CFDT[310],[301].
Aucune consigne
Enfin, quelques syndicats refusent de se prononcer, à l'instar de FO[301],[310].
Personnalités
L'avocat et historien Serge Klarsfeld a déclaré qu'il voterait RN plutôt que NFP (« une extrême gauche qui est sous l’emprise de La France insoumise avec des relents antisémites et un violent antisionisme ») au second tour, en cas de face à face, propos qui divisent la communauté juive[311],[312]. Pour sa part, la journaliste Anne Sinclair déclare sur BFM TV qu'elle votera « à gauche », mais s'abstiendra au second tour plutôt que de voter pour un candidat LFI[313]. Le philosophe Edgar Morin déclare : « J’ai une sympathie critique pour le Nouveau Front populaire »[314].
Réactions internationales
Les presses européennes, qui ont souligné quelques jours auparavant les résultats records de l'extrême droite aux élections européennes, font le constat que la dissolution a agi comme un facteur d'unification des différents mouvements de gauche et écologistes, entrainant une dynamique importante et soulignent l'usage d'une référence historique[315],[316], suscitant l'espoir pour une partie de la presse classée à gauche[317].
Références contradictoires à Léon Blum et au Front Populaire de 1936-1938
Référence à cette union historique
Le nouveau front populaire est une référence directe au Front populaire, né lui aussi d'une coalition des mouvements de gauche, notamment socialistes, radicaux et communistes, pourtant jugés irréconciliables[318],[319], constituée progressivement entre 1934 et 1936 face à la menace de la prise du pouvoir par l'extrême droite[320], dans un contexte de montée du fascisme[291]. La coalition, menée notamment par Léon Blum, remporte finalement les élections législatives de 1936 et gouverne jusqu'à 1938, générant plusieurs mesures sociales majeures, telles que la réduction du temps de travail à 40 heures par semaine ou la création de deux semaines de congés payés[319],[321].
Critiques
Des observateurs jugent le contexte de 2024 différent de celui de 1936[321],[320]. L’historien Rémy Pech (d) pointe notamment qu'en 2024 : « La gauche est obligée de faire un Front populaire d’urgence alors que celui de 1936 avait maturé pendant deux ans, avec des comités qui n’étaient pas automatiquement affiliés aux partis politiques. Macron a peut-être précipité les choses par peur que la mayonnaise prenne à gauche si on lui en laissait le temps »[322].
Plusieurs critiques reprochent au Nouveau front populaire de ne pas être à la hauteur de cette référence historique, voire de trahir la mémoire de Léon Blum[291]. L'attitude et certaines positions jugées radicales de LFI sont souvent pointées du doigt pour justifier ces critiques. Notamment parce que Léon Blum, en tant que juif, a subi l'antisémitisme, et que les positions de LFI depuis le 7 octobre 2023 ont parfois été jugées ambigües vis-à-vis de l'antisémitisme[323]. Ainsi, le , le président Macron déclare : « S’il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe aujourd’hui, c’est Léon Blum »[324]. Le Point titre le : « une imposture politico-idéologique et une insulte à la mémoire de Léon Blum ». Dans cet article, le philosophe Daniel Salvatore Schiffer vilipende le Nouveau Front Populaire et accable les socialistes d'en faire partie. Il conclut ainsi son article : « ne laissons donc pas dévoyer ou dénaturer ainsi, de manière aussi éhontée, scandaleuse sur le plan politico-idéologique et malhonnête au niveau philosophico-éthique, la grande et belle histoire du Front populaire tel que l'admirable Léon Blum, fervent artisan de la social-démocratie en effet, le conçut, intentionnellement, à l'origine »[323].
Réponses à ces critiques
Milo Lévy-Bruhl, président de la Société des amis de Léon Blum déclare : « Oui, c’est difficile et presque irrespectueux de faire parler un mort, donc ce que je vous dis est à prendre avec beaucoup de pincettes. Toute la vie et l’action de Léon Blum inclinent à penser que, même si l’extrême-droite d’aujourd’hui n’est pas la même que celle qu’il a connue, sa plus grande crainte resterait de la voir arriver au pouvoir »[324]. Dans le même ordre d'idées, Antoine Malamoud, arrière petit fils de Léon Blum regrette que « la mémoire de Léon Blum, juif, victime de tant d’injures et d’agressions antisémites », soit invoquée « pour disqualifier cet accord de Nouveau Front Populaire, au prétexte du supposé antisémitisme de la France insoumise »[263]. « Que celle-ci ait multiplié les déclarations imprudentes ou hasardeuses doit être critiqué, condamné », estime-t-il, « mais la persistance de l’antisémitisme est, depuis de nombreuses années, minimisée au sein de la plupart des forces de gauche, politiques et syndicales ». Il ajoute « C’est au cœur de la pensée de l’extrême droite que l’antisémitisme est structurellement présent, quel qu’en soit son camouflage, il est le support de toute l’orientation de la préférence nationale, il est au cœur de l’idéologie identitaire ». Il rappelle également que Léon Blum avait été « attaqué au moins aussi violemment par le PCF que Raphaël Glucksmann par certains militants de La France insoumise »[291]. L’historien Rémy Pech (d) confirme, et ajoute : les deux fronts populaires, de 1936 et 2024, sont bien des « alliances électorales », entre des partis qui étaient en rivalité forte. « La situation est comparable : Les communistes traitaient les socialistes de sociaux-traîtres, de sociaux-fascistes. C’était la guerre »[322].
L'historien Jean Vigreux estime que « Le nom est finalement assez légitime. Il est dans une logique d’alliance large, et pas uniquement d’alliance politique : des associations et des syndicats y répondent. Il ne s’agit pas uniquement d’un effet de nostalgie, c’est plutôt un réflexe face à ce qui est perçu comme un danger imminent : l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir »[319].
Proposition d'abrogation de la réforme des retraites
En novembre 2024, une proposition d'abrogation de loi la réforme des retraites est défendue par le rapporteur Ugo Bernalicis (LFI). Résultat d'un compromis entre les quatre partis du NFP, elle ne propose pas de revenir à 41,5 ans comme avant la réforme Touraine de 2013, ni d'aller à 43 ans pour l'horizon 2035 comme le proposait cette réforme Touraine de 2013, mais de se concentrer à court terme sur une voie moyenne, sous la forme d'une durée de cotisation de 42 ans dans l'immédiat. Cette durée correspond à celle proposée par le RN, mais aussi à celle que prévoyait la réforme Touraine pour les salariés nés en 1961, 1962 et 1963, ceux qui sont dans l'immédiat concernés car leur départ potentiel est proche, tandis que les scénarios de l'espérance de vie sur lesquels reposait la réforme Touraine de 2013 ont changé car après sa croissance rapide au XXème siècle, elle est revenue à une quasi-stagnation sur la seconde partie des années 2010 et le début des années 2020.
Le programme de LFI réclamait lui de revenir à une durée de cotisation de 40 ans. Boris Vallaud, président du groupe parlementaire PS, déclare le 24 novembre souhaiter "maintenir la réforme Touraine" mais en ne citant que l'autre partie de cette réforme, les "mesures sur les carrières longues et sur la pénibilité"[325]. "Dans l'hémicycle, nous voterons le rétablissement de la réforme Touraine", via un amendement déposé par le groupe Liot[325], "mais nous voterons aussi, même si la suppression devait être maintenue l'abrogation de la réforme de madame Borne" via le texte proposé qui revient à une durée de 42 ans[325]. Ce texte dont il parle a alors déjà été adopté le 20 novembre en commission des affaires sociales par 35 voix (celles de tous les partis de gauche et du RN), contre 16 (centre et droite)[326]. Le texte est débattu en séance plénière le 28 novembre. Près d'un millier d'amendements sont déposés par le centre et la droite pour empêcher un vote d'avoir lieu avant minuit. Le gouvernement décide dès le lendemain de mettre fin à l'examen de cette proposition d'abrogation, qu'il retire de l'ordre du jour.
Résultats électoraux
Élections législatives
Année | Premier tour | Second tour[327] | Sièges | Rang[d] | Gouvernement | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
2024 | 8 995 226 | 28,06 | 7 005 027 | 25,68 | 182 / 577 |
1er | Opposition |
Notes et références
Notes
- Centre gauche à extrême gauche
- Par rapport aux élections législatives de 2022 dans le cadre de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
- Partis indiqués sur le site du Nouveau Front populaire.
- En nombre de sièges.
Références
- (en) Wolfram Nordsieck, « France », sur Parties and Elections in Europe, (consulté le ).
- Nicolas Mondon, Arthur Bijotat et Fig Data, « Élections européennes 2024 : découvrez l’intégralité des résultats en France, commune par commune », Le Figaro, (lire en ligne ).
- « Résultats élections européennes 2024 : Macron dissout l'Assemblée, Le Pen se dit "prête à gouverner" », BFM TV, (lire en ligne ).
- Elise Ramirez, « Législatives 2024. "Qu’on arrête les conneries, qu’on joue le match pour de vrai" : François Ruffin appelle à l'union des gauches », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
- « « François Ruffin à la gauche : « Arrêtons les conneries et soyons le plus unis possible » », Le Point, (lire en ligne , consulté le ).
- Emilio Meslet, « Entre François Ruffin et la FI, c’est fini », L'Humanité, no 23978 « Résolument NON », , p. 10 (ISSN 0242-6870, lire en ligne , consulté le )
- (en) « François Ruffin on Instagram : "Une seule bannière : front populaire" », sur Instagram (consulté le ).
- Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, « À gauche, François Ruffin revendique le « capitanat » du « Front populaire » », Libération, (lire en ligne ).
- Valentine Hullin, « Après la dissolution de l’Assemblée, François Ruffin souhaite un « Front populaire », Olivier Faure adhère à l’idée et LFI propose une réunion », HuffPost, (lire en ligne ).
- « Législatives 2024 : comment l'ascension de François Ruffin a été stoppée par la dissolution », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « « L’union des gauches et des écologistes, maintenant ! » : l'appel de 350 personnalités du monde politique, intellectuel, militant et artistique », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Frantz Durupt et Damien Dole, « Législatives : face au risque de l’extrême droite au pouvoir, CGT et CFDT appellent à « manifester le plus largement possible ce week-end » », Libération, (lire en ligne ).
- Sacha Nelken, « Accord de la gauche pour des « candidatures uniques » : récit d’une (courte) soirée » , Libération, (consulté le ).
- Sandrine Cassini et Julie Carriat, « Élections législatives : la gauche vers l’union malgré les divisions », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Chez Pol, « La macronie réussit l’exploit d’unir la gauche de Carole Delga à la gauche du NPA » , Libération, (consulté le ).
- « Quelques jours pour faire front populaire - La France insoumise » (communiqué de presse), sur La France insoumise, (consulté le ).
- Sylvain Duchampt, « Elections législatives 2024 : Delga dit "oui" au Front populaire contre l'extrême droite » , sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
- « EN DIRECT - Nouveau front populaire : les partis de gauche s’accordent enfin sur un programme « de rupture » pour les législatives », Libération, (consulté le ).
- « En direct, législatives 2024 : les partis de gauche annoncent un accord sur un programme commun au sein d’un « nouveau front populaire » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine Oberdorff, « Raphaël Glucksmann dit non au Front populaire aux conditions de LFI : « Il n’y a pas eu d’accord » » , L'Opinion, (consulté le ).
- « Raphaël Glucksmann refuse un front populaire aux conditions de LFI » , Le Point, (consulté le ).
- « Législatives : pour Glucksmann, "la seule manière" de bloquer le RN est "une union de la gauche" », sur Radio France, (consulté le ).
- John Timsit, « Législatives : Jérôme Guedj (PS) candidat dans l’Essonne sans l'étiquette du « Nouveau front populaire » », Le Figaro, .
- « Législatives : Philippe Poutou, ancien candidat du NPA à la présidentielle, investi par le Nouveau Front populaire dans l'Aude », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Législatives : François Hollande candidat dans la première circonscription de la Corrèze », Libération, (consulté le ).
- David Vandevoorde, « Exclusif. Législatives : Léon Deffontaines (PCF) candidat dans la 3e circonscription de la Somme, « le Vimeu va redevenir rouge » », Le Courrier picard, (consulté le ).
- Nolwenn Cosson, « Législatives : Pierre Larrouturou parachuté par le Nouveau Front populaire dans l’Essonne », Le Parisien, (consulté le ).
- Juliette Vignaud, « Législatives : l’Insoumis Adrien Quatennens sera bien candidat, mais pas avec le Nouveau Front populaire », sur Le Point, (consulté le ).
- « Législatives: Adrien Quatennens investi par LFI, Garrido, Corbière et Simonnet écartés », Le Figaro, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : la militante féministe Amy Bah se porte candidate face à Adrien Quatennens au nom des "valeurs" du Nouveau Front populaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Anthony Berthelier, « Législatives : La France insoumise investit Quatennens, Amy Bah du collectif Nous Toutes le défie », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Amaury Coutansais-Pervinquière, « Élections législatives : Adrien Quatennens annonce retirer sa candidature dans le Nord », Le Figaro, (consulté le ).
- Arthus Vaillant, « Législatives: LFI investit Aurélien Le Coq], co-animateur des Jeunes insoumis, à la place d'Adrien Quatennens dans le Nord », sur BFM TV, (consulté le ).
- « Législatives : qui est Amy Bah, qui maintient sa candidature dans le Nord après l’abandon d’Adrien Quatennens ? », Le Parisien, (consulté le ).
- Fatoumata Sillah, Louise Vallée, Sandra Favier et Dorian Jullien, « La France insoumise refuse l’investiture à Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet », Le Monde, (consulté le ).
- Agence France-Presse, « Législatives: Adrien Quatennens investi par LFI, Garrido, Corbière et Simonnet écartés », Le Figaro, (consulté le ).
- Sacha Nelken et Charlotte Belaïch, « « Crime de lèse-Mélenchon » « Une purge » : LFI ne réinvestit pas les députés frondeurs Corbière, Garrido ou Simonnet aux législatives 2024 » , Libération, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : "Je pense que c'est une purge", réagit Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, après l'annonce des investitures chez LFI », sur France Info, (consulté le ).
- « Législatives : « Il faut que Jean-Luc Mélenchon arrête de nuire à la politique », dit Danielle Simonnet sur LCI », sur TF1 Info, (consulté le ).
- Hugues Maillot, « Glucksmann « sioniste », « les Blancs », imam Iquioussen: les obsessions d’Aly Diouara, investi par LFI à la place de Raquel Garrido », Le Figaro, (consulté le ).
- « Législatives : ces circonscriptions où la gauche part divisée », Libération, (consulté le ).
- Sidonie Canetto, « Législatives 2024. Antifa et fiché S, qui est Raphaël Arnault, le candidat controversé du Front de gauche dans le Vaucluse ? », sur France 3 Régions, (consulté le ).
- Jean-Baptiste Marty, « Info Europe 1 – Raphaël Arnault, candidat Nouveau Front Populaire aux élections législatives, possède trois fiches S », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Le meilleur et le pire des Lyonnais dans l’actu du 16 au 23 mai », Tribune de Lyon, (consulté le ).
- Damien Frasson-Botton, « Législatives : à Avignon, l'officialisation de la candidature du parachuté LFI Raphaël Arnault fait polémique », La Provence, (consulté le ).
- Philippe Paupert, « Législatives 2024 : Philippe Pascal, candidat dissident à gauche à Avignon », sur France Bleu, (consulté le ).
- Jean-Baptiste Marty, « Info Europe 1 - Législatives 2024 : la candidate LFI Amal Bentounsi inscrite au fichier des atteintes à la sécurité publique », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Amal Bentounsi, grande soeur courage et bête noire de la police », L'Express, (consulté le ).
- « Direct - Faure veut un vote pour le Premier ministre, la CGT soutient le NFP… Retrouvez les événements marquants du mardi 18 juin », Le Nouvel Obs, (consulté le ).
- Guillaume Deleurence, « Derrière la polémique sur Amal Bentounsi, les mêmes ressorts islamophobes », sur Politis, (consulté le ).
- Sacha Nelken, « Le Nouveau Front populaire résiste à la crise interne chez LFI », sur liberation.fr (consulté le ).
- Ludwig Gallet et Alexandre Sulzer, « Législatives : gauche unie, droite déchirée, majorité en difficulté… top départ d’une campagne historique », Le Parisien, (consulté le ).
- « Législatives : la candidature de François Hollande est "assez incohérente", juge Manuel Bompard », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « « Youpin », « Pd »… LFI retire l’investiture à son candidat aux législatives Reda Belkadi, pour des tweets antisémites et homophobes », Le Parisien, (consulté le ).
- Fanny Rocher, « "Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas": Mélenchon se dit "capable" d'être Premier ministre », sur BFM TV, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : "Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", promet Mélenchon », sur France Bleu, (consulté le ).
- « VIDEO. Législatives 2024 : "Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas", assure Jean-Luc Mélenchon concernant le poste de Premier ministre », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Jean-Luc Mélenchon « bien évidemment » prêt à devenir Premier ministre », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Romain David, « Nouveau Front populaire : Jean-Luc Mélenchon, un caillou dans la chaussure des partenaires de LFI », sur Public Sénat, (consulté le ).
- « Législatives: Jean-Luc Mélenchon à Matignon? La gauche rejette l'idée, "c'est un repoussoir" », sur rmc.bfmtv.com (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Jean-Luc Mélenchon se déclare candidat pour Matignon, la gauche divisée », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « « Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, épouvantails dans leurs camps respectifs » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Législatives en France: la gauche tente d’écarter l’insoumis Mélenchon, épouvantail de Renaissance et du RN », sur rfi.fr, (consulté le ).
- Francis Marcoin, « N’être rien », Roman 20-50, vol. n° 52, no 2, , p. 111-122 (ISSN 0295-5024, DOI 10.3917/r2050.052.0111).
- « VIDÉO - Pour François Ruffin, Mélenchon "est un obstacle à la victoire" du Nouveau Front populaire », sur TF1 Info, (consulté le ).
- « "Rejoins le RN direct !" : Quatennens attaque Ruffin, pour qui "Mélenchon est "un obstacle" à la victoire », sur marianne.net, (consulté le ).
- Géraldine Houdayer, « Législatives : Jean-Luc Mélenchon ne sera pas le Premier ministre proposé par la gauche, affirme Raphaël Glucksmann », sur France Bleu, (consulté le ).
- Julie Carriat, « Carole Delga : « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas premier ministre » », Le Monde, (consulté le ).
- Hortense de Montalivet, « Mélenchon Premier ministre ? Les figures de gauche ne disent pas non, mais ont déjà des alternatives », sur BFM TV, (consulté le ).
- Juliette Marie, « Législatives 2024 : qui sera Premier ministre ? À gauche, ils sont déjà trois à se dire « capables » », sur Ouest-France, .
- « Législatives 2024 : Laurent Berger n'a "pas envie" d'être Premier ministre et appelle à voter contre le RN », sur France Bleu, (consulté le ).
- « En direct, législatives 2024 : Olivier Faure veut « un vote » des futurs députés du Nouveau Front populaire pour choisir le premier ministre, en cas de victoire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Ficek, « SONDAGE EXCLUSIF - Les Français préféreraient un Premier ministre issu du PS plutôt que de LFI » , sur Les Échos, (consulté le ).
- « Nouveau Front populaire : "L'hégémonie de Jean-Luc Mélenchon a pris fin", estime Raphaël Glucksmann », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Marine Tondelier s’impose en figure politique centrale avant le second tour des législatives », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Marine Tondelier, révélation de la gauche aux législatives », sur Le Nouvel Obs, (consulté le ).
- Paul Gratian, « Législatives : l’écologiste Marine Tondelier est-elle la révélation de cette campagne ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Hugo Wintrebert, « Qui est Marine Tondelier, la révélation écolo de l'entre-deux-tours ? », sur Vanity Fair, (consulté le ).
- « Marine Tondelier, la figure du Nouveau Front populaire qui fait reculer Jordan Bardella », sur France 24, (consulté le ).
- « Chronologie d’un débat manqué entre Jordan Bardella et Marine Tondelier », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « Vrai ou faux. Législatives 2024 : des candidats non-investis par l'alliance de gauche utilisent malgré tout le logo du Nouveau Front populaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Chloé Sémat, « Affiches électorales, communication… du Front populaire à LR, la grande confusion à l’approche des législatives », Marianne, (consulté le ).
- « Les dissidents peuvent-ils utiliser le logo Nouveau Front Populaire ? La justice se dit incompétente sur le sujet », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Chuchotements, tapotements… Quand le Nouveau Front populaire surfe sur la curieuse mode de l’ASMR pour les législatives », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « La mobilisation graphique en soutien au Nouveau Front populaire : affiches, autocollants, stickers… », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Législatives. Qui se cache derrière les affiches de soutien au Nouveau Front populaire ? », sur dna.fr (consulté le ).
- Charlotte Murat, « Législatives. Qui se cache derrière les affiches de soutien au Nouveau Front populaire ? », sur ledauphine.com (consulté le ).
- « 24×36 – Les affiches du Front Populaire 2024 », sur 24x36.art (consulté le )
- Sacha Nelken et Charlotte Belaïch, « Législatives anticipées : «accord de principe» pour le Front populaire sur la répartition des circonscriptions » , Libération, (consulté le ).
- Luc Peillon, « Législatives : non, LFI ne bénéficie pas de 300 circonscriptions dans l’accord à gauche pour un Front populaire, comme l’affirme Macron » , Libération, (consulté le ).
- « Législatives : les résultats définitifs du 1er tour publiés par le ministère de l'Intérieur », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Résultats Législatives 2024 : la carte de France du Nouveau Front populaire », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Nicolas Berrod et Victor Alexandre, « Législatives 2024 : voici les résultats définitifs du premier tour, parti par parti », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Article par Nicolas Arzur le 2 juillet 2024 dans Le Télégramme [1].
- "Qui pèse le plus à gauche après le premier tour des législatives?" BFM 30 juin 2024 [2].
- Projection Ipsos 5 juillet 2024 [3].
- Fabien Escalona, « Ce que la gauche peut (raisonnablement) espérer des législatives », sur Médiapart, .
- Marie Maison, « Législatives 2022 : les candidats battus à quelques voix près peuvent-ils demander un recomptage ? », sur Le Monde, .
- Article par Hadrien Valat le 12 juin 2024 dans Les Échos [4].
- « Swing circos » : ces circonscriptions où tout va se jouer Par Matthieu Aron, Noé Megel et Ingrid Gallois dans L'Obs le 2 juillet 2024 [5].
- « La position très claire de Mélenchon pour le second tour des législatives », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Rose Amélie Becel, « Législatives 2024 : quelles sont les consignes de désistement des différents partis pour le second tour ? », sur Public Sénat, (consulté le ).
- « "Il ne faut pas se tromper": la réunion "tendue" entre Macron et ses ministres après le premier tour des législatives », sur BFMTV (consulté le ).
- « Au sein de la macronie, le barrage face au RN est à géométrie (très) variable », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Enzo Quenescourt, « Pour la majorité présidentielle, le barrage républicain s’arrête à LFI… à quelques exceptions près », sur liberation.fr (consulté le ).
- « Législatives 2024 : ni RN-ni LFI, cas par cas ou désistement systématique, la coalition macroniste se divise sur la physionomie du front républicain », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Législatives 2024 : y aura-t-il une triangulaire dans votre circonscription ? Retrouvez notre décompte des candidatures pour le second tour », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Nouveau Front populaire en première ligne d’une situation politique inédite après sa victoire surprise aux législatives 2024 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « CARTE. Résultats des législatives 2024: 182 députés pour le NFP, comment la gauche a repris des couleurs », sur BFMTV (consulté le ).
- « Législatives 2024 : le NFP obtient 182 députés, selon les résultats définitifs », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- « Assemblée nationale : la composition du nouvel Hémicycle à l'issue des élections législatives », sur lcp.fr, (consulté le ).
- « Quels sont les groupes qui constituent la nouvelle Assemblée nationale ? », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
- « EN DIRECT - Législatives 2024 : Emmanuel Macron «doit permettre à la gauche de gouverner», juge François Ruffin », sur liberation.fr (consulté le ).
- « Après les législatives, on vous explique pourquoi les négociations sur les groupes à l'Assemblée nationale sont aussi cruciales », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Législatives : « On ne pourra pas gouverner par des décrets et des 49.3 », estime Raphaël Glucksmann », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : le Nouveau Front populaire exhorte Emmanuel Macron à se tourner "immédiatement" vers lui pour "permettre de former un gouvernement" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- publiée dans la presse régionale et France Bleu
- « Dans une lettre aux Français, Emmanuel Macron appelle à "bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle" », sur France Bleu, .
- « Macron sort de son silence dans une lettre aux Français », sur fr.euronews.com, (consulté le ).
- « DIRECT. Législatives 2024 : la lettre d'Emmanuel Macron est un signe de "déni", dénoncent des figures du Nouveau Front populaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « « Un Premier ministre doit apaiser » : à l’exception de LFI, les ténors du NFP ne veulent pas de Mélenchon à Matignon », sur Le Parisien, .
- « Législatives 2024 : Clémence Guetté et Olivier Faure parmi les "premiers ministrables" proposés par le Nouveau Front populaire », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Clémence Guetté, Marine Tondelier, Manuel Bompard… Qui pour représenter le Nouveau Front populaire à Matignon? », sur bfmtv.com (consulté le ).
- « Nouveau Front populaire : deux noms émergent, mais toujours pas d'accord sur un Premier ministre », sur tf1info.fr, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : les communistes proposent Huguette Bello au poste de Première ministre », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Camille Ducrocq et Mathilde Durand, « Législatives : Huguette Bello, une candidature « qui peut faire consensus » pour Matignon, selon Bompard », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Sacha Nelken et Noa Jacquet, « Qui est Huguette Bello, la communiste qui pourrait être proposée au poste de Premier ministre à gauche ? », sur libération.fr (consulté le ).
- https://www.ladepeche.fr/2024/07/14/legislatives-2024-le-parti-socialiste-dit-non-a-la-proposition-dhuguette-bello-pour-matignon-manuel-bompard-leur-reproche-de-tout-bloquer-12081394.php
- Pierre Maurer, « Matignon : Après le retrait d’Huguette Bello, la gauche bute toujours sur le choix d’un potentiel Premier ministre », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Huguette Bello Première ministre : les Écologistes n'ont pas pris de décision », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « La France insoumise suspend les discussions sur « la formation d’un nouveau gouvernement » », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Martine Aubry ne sera pas la candidate du NFP pour Matignon, Olivier Faure appelle à "élargir" les recherches à la "société civile" », sur France Télévisions, .
- « Qui est Laurence Tubiana, proposée pour devenir Première ministre du Nouveau Front populaire ? », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- « France: après Bello et Tubiana, le NFP en peine pour se mettre d'accord sur un nom pour Matignon », sur RFI, .
- Justine Faure, « Pour sortir le NFP de l'impasse, ils en appellent au vote pour choisir un candidat à Matignon », sur TF1 Info, .
- « Matignon : Olivier Faure propose de départager Huguette Bello et Laurence Tubiana par le vote », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Prête pour Matignon, Laurence Tubiana donne des gages à La France insoumise », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « Face aux oppositions du NFP, Laurence Tubiana renonce à Matignon », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Choix du premier ministre : les négociations reprennent à gauche, les désaccords persistent », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le NFP a enfin un nom pour Matignon, comment la gauche s'est mise d'accord pour choisir Lucie Castets », sur TF1 INFO, (consulté le ).
- « "S'il n'y a pas de nom, le NFP est mort" : après le retrait de Laurence Tubiana pour Matignon, les négociations se tendent encore à gauche », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Le mur se rapproche un peu plus pour le NFP alors que Laurence Tubiana a retiré son nom pour être première ministre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Chez Pol, « Pour François Ruffin, le NFP a laissé passer sa chance », sur libération.fr (consulté le ).
- « Le Nouveau Front populaire s’accorde enfin sur un nom pour le poste de Premier ministre », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Léo Aguesse, « Qui est Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire comme Première ministre ? », sur Le Parisien, .
- « Emmanuel Macron évacue l’hypothèse Lucie Castets et annonce qu’il ne nommera pas de gouvernement avant la mi-août », sur libération.fr, .
- « Emmanuel Macron affirme qu'il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, «mi-août» », sur Europe 1, (consulté le ).
- « « Le Président refuse le résultat de l'élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain », dénonce Jean-Luc Mélenchon », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Pas de Premier ministre avant la « mi-août » : Emmanuel Macron suscite la colère du NFP », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Pendant les Jeux Olympiques, le NFP au défi (compliqué) de faire vivre l’option Lucie Castets », sur Huffington Post,
- Laurent Telo, « La drôle de campagne de Lucie Castets pour Matignon », sur Le Monde,
- Julie Tomiche, « Législatives 2024 : Sandrine Rousseau confirme sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale », sur RTL, .
- « EN DIRECT - Divisions au NFP : Sandrine Rousseau appelle à "sortir des conclaves" et à "voter" », sur tf1info.fr, (consulté le ).
- Sacha Nelken, « Le Nouveau Front populaire choisit André Chassaigne comme candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale », sur Libération, .
- « Yaël Braun-Pivet élue Présidente de l'Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Le bureau de l’Assemblée nationale en majorité à gauche, aucun poste clé pour le RN », sur France24, .
- « Nouvelle Assemblée nationale : le député LFI Eric Coquerel réélu président de la commission des finances », sur francetvinfo.fr, .
- « Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, promet aux parlementaires « un changement de pratique » et dévoile ses priorités », sur Le Monde,
- « Lucie Castets liste ses «cinq grandes priorités» pour Matignon et prône un «changement de pratique» », sur Libération,
- « La lettre de Lucie Castets qui remet la pression sur Emmanuel Macron », sur Le Point,
- Pauline Théveniaud, « L’appel d’Horizons à « la gauche de gouvernement » et à « la droite républicaine » », sur Le Parisien,
- « Gabriel Attal propose un « pacte d’action » aux groupes parlementaires de l’Assemblée, sans intégrer LFI et le RN », sur Le Monde,
- « Nomination du premier ministre : les noms qui circulent pour Matignon », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Nouveau gouvernement : Emmanuel Macron prêt à recevoir Lucie Castets », sur Le Parisien,
- « Les chefs du NFP rencontreront "ensemble" Emmanuel Macron le 23 août, confirme Fabien Roussel », sur Franceinfo, (consulté le )
- « « Démettre le président plutôt que nous soumettre » (par Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bompard) », sur La Tribune,
- « LFI menace d'engager une procédure de destitution contre Macron », sur France 24, (consulté le )
- « Macron destitution ? Voici comment fonctionne la procédure brandie par LFI », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « Division au sein du Nouveau Front populaire : le PS ne soutient pas la menace de destitution d'Emmanuel Macron brandie par La France insoumise », sur La Libre Belgique, (consulté le )
- « LFI esseulée au sein du NFP après avoir menacé d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Thomas Beker, « Consultations pour Matignon : Lucie Castets (NFP) «satisfaite» de sa rencontre avec Emmanuel Macron », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Communiqué suite aux consultations avec les responsables des partis et les Présidents des deux chambres des 23 et 26 août 2024. », sur elysee.fr, (consulté le ).
- « Macron écarte officiellement un gouvernement NFP (et se justifie) », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « DIRECT. Recherche d'un gouvernement : "J'ai bien conscience de l'urgence de la situation", a déclaré Emmanuel Macron aux élus Liot », sur Franceinfo, (consulté le )
- Sandrine Cassini et Rachel Garrat-Valcarcel, « La gauche dénonce un « déni » de démocratie après le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Écartée de Matignon, Lucie Castets laisse éclater sa colère », sur Le Point, (consulté le )
- Sandrine Cassini et Julie Carriat, « La gauche se met d’accord sur un nouveau « Front populaire » pour les élections législatives », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Jean-Baptiste Rivoire, « La gauche propose un "Contrat de législature" » , sur Off-investigation, (consulté le ).
- « La France insoumise est-elle d’extrême gauche ? Comprendre en trois minutes », Le Monde, (lire en ligne [vidéo], consulté le )
- « La France insoumise (LFI) », Courrier international (consulté le )
- « La Gauche écosocialiste est dans le Nouveau Front populaire ! » , sur chaîne Telegram de la Gauche écosocialiste, (consulté le ).
- « Nouveau Front Populaire » , sur Nouveau Front populaire (consulté le ).
- « Législatives : le NPA rejoint le nouveau "Front populaire" annonce Philippe Poutou » , La Provence, (consulté le ).
- « Nouveau Front Populaire », sur Nouveau Front Populaire (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Nouvelle Donne et Allons Enfants rejoignent le Front Populaire ! » , sur Nouvelle Donne, (consulté le ).
- « Front Populaire ! Rassemblement pour la république sociale et pour vaincre l’extrême droite » , sur Parti de gauche, (consulté le ).
- « Face au fascisme l’union fait la force ! » , sur Pour une écologie populaire et sociale (PEPS), (consulté le ).
- EH Bai (@EHBai), « Nous applaudissons la constitution du nouveau front populaire qui rassemble toutes les forces progressistes de gauche.
En tant que première force de gauche du Pays Basque nord, EHBai se tient prêt à participer à cette démarche historique en Iparralde. », sur Twitter, (consulté le ). - Ariel Guez, « Législatives: le Front populaire s'élargit à gauche, les négociations se poursuivent » , sur BFM TV, (consulté le ).
- Raphaël Cann, « Législatives 2024 : les candidats déclarés à Mayotte », Mayotte La Première, (lire en ligne, consulté le ).
- Caroline Perdrix, « Législative : Tematai Le Gayis se prépare à « Continuer le combat » » , sur Radio 1, (consulté le ).
- N.P., « [Communiqué] "Nouveau front populaire : Pour plus de justice sociale" » , sur Zinfos974, (consulté le ).
- Yves Mont-Rouge, « Législatives : PLR "porte les valeurs du nouveau Front populaire” » , sur Radio Free Dom, (consulté le ).
- « L’Union Démocratique Bretonne rejoint l’appel du Nouveau Front Populaire », sur Union démocratique bretonne, (consulté le ).
- « NOUVEAU FRONT POPULAIRE ! », sur Facebook, (consulté le ).
- Gerard Filoche (@gerardfiloche), « Nous sommes GDS officiellement reconnus signataires », sur Twitter, (consulté le ).
- « Front populaire contre le néofascisme » , sur Ensemble !, (consulté le ).
- « Le Mouvement des progressistes rejoint l'appel au large rassemblement des forces de gauche, écologistes et humanistes, pour faire barrage au rassemblement nationale et à l'extrême-droite ! » , sur Mouvement des progressistes, (consulté le ).
- « Le Parti Radical de Gauche et les Législatives 2024 : « faire barrage à l’extrême Droite » », sur lourdesactu.fr, (consulté le ) : « Les instances nationales du PRG ont choisi de soutenir tous les candidats du Nouveau Front Populaire qui défendront les mêmes valeurs que les siennes ».
- Muriel Ressiguier (@MRessiguier), « Communiqué de presse : Soutien au Front Populaire ! », sur Twitter, (consulté le ).
- Hector M., « Le Parti Pirate soutient le nouveau Front Populaire », Entrevue, (consulté le ).
- « ADES - Le Rouge et le Vert » (consulté le ).
- Vincze, « Le Parti Pour La Décroissance soutient le Nouveau Front Populaire », sur Parti pour la décroissance, (consulté le )
- Tom Esnault, « LÉGISLATIVES - Quelques jours pour faire front populaire », sur Ensemble sur nos Territoires (ESNT), (consulté le ).
- Ppdg Parti Guadeloupeen, « Déclaration commune », sur Facebook, (consulté le ).
- Audrey Altimare, « Législatives 2024 : en Corse, la gauche partira finalement unie », France 3 Corse, (lire en ligne).
- Ilyes Ramdani, « Christiane Taubira : « Après la honte, il faudra se dépêcher de se hisser à nouveau » », sur Mediapart, (consulté le )
- Fabien, « Faire front contre Macron, Bardella et leur monde, pour une véritable alternative », sur Rejoignons-nous, (consulté le ).
- « Battre l’extrême droite ! Lutter pour le communisme ! », Révolution, (lire en ligne).
- « Nous, scientifiques, appelons à la mobilisation contre l’extrême droite », Le Nouvel Obs, (consulté le ).
- « Une armée d’économistes pro-Front Populaire, un bon argument de campagne ? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Emmanuel Macron renvoie dos à dos le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire et appelle à voter contre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Législatives 2024 : le programme du Nouveau Front populaire est "keynésien, social et écologique", pour l’économiste Henri Sterdyniak », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Nathalie Silbert, « Législatives 2024 : le ton commence à monter aussi entre les économistes » , Les Échos, (consulté le ).
- « Eric Berr : « Le programme du Nouveau Front populaire est financé par les impôts, pas par la dette » » , Alternatives économiques, (consulté le ).
- Jean-Loup Delmas, « Une armée d’économistes pro-Front Populaire, un bon argument de campagne ? », 20 Minutes, (consulté le ).
- « Les orientations économiques du Nouveau Front populaire répondent aux défis de notre époque », Le Nouvel Obs, (consulté le ).
- Fabien Marcot, « Pour un Nouveau Front Populaire », sur Fondation Copernic, (consulté le ).
- Laurence Dequay, « Pour l'institut Rousseau, le programme vert du Nouveau Front Populaire est "pertinent, réaliste et finançable" », Marianne, (consulté le ).
- « Les programmes économiques du Front populaire et du RN passés au crible », sur Radio France,
- « Ensemble, contre l'extrême droite : Appel commun » , sur Ligue des droits de l'homme, (consulté le ).
- « Emmaüs, Oxfam, Greenpeace, la LDH, Attac, SOS racisme… Après les syndicats, la société civile appelle à la mobilisation contre le RN » , sur L'Humanité, (consulté le ).
- Mathias Thépot et al., « Dans la rue, le peuple de gauche fait front » , sur Mediapart, (consulté le ).
- Émilie Massemin et Marie Astier, « Front populaire : les assos écolos entrent dans la danse », sur Reporterre, (consulté le ).
- Sophie Roy, « Pour le nouveau Front populaire », sur Mouvement de défense des exploitants familiaux, (consulté le ).
- « LGBTI, soyons fier.e.s de faire Front populaire », L'Humanité, (consulté le ).
- Olivier Gebuhrer et Pascal Lederer, « Une Autre Voix Juive soutient le Front Populaire », L'Humanité, (consulté le ).
- « L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) et TSEDEK! participent au Front Populaire », sur Union juive française pour la paix, (consulté le ).
- « Tribune : L’avenir est écologique avec le Nouveau Front Populaire », sur Clicanoo, (consulté le ).
- « « Sur le climat, seul le Nouveau Front populaire soutient un programme crédible » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Plus de 300 personnalités d’internet appellent à se mobiliser : l’histoire nous regarde ! », sur blogs.Mediapart, (consulté le ).
- « Appel des professions et usagers de la santé à faire barrage contre l'extrême droite », sur blogs.Mediapart, (consulté le ).
- Victor Tribot Laspière, « Législatives : plus de 200 streamers appellent à voter pour le Nouveau Front populaire afin d'éviter la victoire du RN », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Actrices et acteurs des littératures de l’imaginaire pour le Front populaire », L'Humanité, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : des centaines d'auteurs de BD appellent dans une tribune à voter pour le Nouveau Front populaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Ludovic Robet, « Garorock : Shaka Ponk, Mass Hysteria, mais qu’ont ces artistes à se mêler des législatives sur scène ? », sur Actu.fr, (consulté le ) : « Avant d’inviter de facto son public à voter pour le Nouveau Front Populaire »
- « Nous, ingénieur-es, rejoignons le Nouveau Front populaire », L'Humanité, (consulté le ).
- « Législatives : le banquier d'affaires Matthieu Pigasse appelle "à voter Nouveau Front populaire pour éviter le retour de la bête immonde" », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Salim Lamrani, « Danyèl Waro : "Nous devons faire le choix du Nouveau Front Populaire" », L'Humanité, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : « Le Nouveau Front populaire est la bonne réponse » pour Patrick Chamoiseau », sur humanite.fr, (consulté le ).
- « Slameuses et slameurs contre l’extrême-droite, pour un nouvel espoir », L'Humanité, (consulté le ).
- « Les quatre jours qui ont conduit au Nouveau Front populaire et au programme commun des partis de gauche », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Législatives : que contient le programme du Nouveau Front populaire ? », sur Le Point, (consulté le ).
- Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, « Nouveau Front Populaire : ambiance de photo de famille après quatre nuits de négociations », Libération (consulté le ).
- Emilio Meslet, « « C’est eux ou nous » : la gauche lance son nouveau Front populaire » , L'Humanité, (consulté le ).
- « « Un Front populaire d’extrême gauche », l’argument risqué (et trompeur) de la Macronie », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « Pourquoi c’est faux de dire que LFI est un parti d’extrême gauche ? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- (en-US) Aurélien Dubuisson et Paolo Stuppia, « Pourquoi le Nouveau Front populaire et son programme commun ne sont pas d’« extrême gauche » », sur The Conversation, (consulté le ).
- « Pourquoi la France insoumise n'est pas d'extrême gauche », sur Alternatives Economiques, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : pourquoi le Nouveau Front populaire et son programme commun ne sont pas « d’extrême gauche » », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- « Ce que contient le programme du Nouveau front populaire pour les élections législatives », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Frédéric Autran, Anne-Sophie Lechevallier, Frantz Durupt, Damien Dole, Jean-Christophe Féraud, Sylvain Mouillard, Franck Bouaziz et Adrien Franque, « Législatives : ce que contient le programme du Nouveau Front populaire », Libération, (lire en ligne , consulté le ).
- « Législatives : le Nouveau Front Populaire s’accorde pour condamner les « massacres terroristes du Hamas » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Hamas, Israël… Ce que dit le Nouveau Front populaire sur la situation à Gaza », sur Le Point, (consulté le ).
- « Ce que contient le programme du Nouveau Front populaire vainqueur des législatives », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « Législatives : le programme du Front Populaire en 3 minutes chrono », La Tribune, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : programme, circonscriptions… Ce que contient l'accord du Nouveau Front populaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Ce qu’il faut retenir du programme économique du Nouveau Front populaire, entre ISF climatique et smic à 1 600 euros net », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Romain David, « Le programme des 100 premiers jours du « Nouveau Front populaire » », sur Public Sénat, (consulté le ).
- Anne de Guigné, « Retour de l’ISF, taxation des héritages… Comment le Nouveau Front Populaire veut faire payer les riches », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Charles Plantade, « Le nucléaire, grand absent du programme économique et écologique du « Nouveau Front populaire » » , Le Figaro, (consulté le ).
- « Élections législatives 2024 : le programme du Nouveau Front populaire, l'alliance de gauche », sur BFMTV (consulté le ).
- « Législatives 2024 : sur quoi reposent les accusations d'antisémitisme qui visent La France insoumise ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Antisémitisme : le Nouveau Front populaire dénonce "une campagne de diffamation", Raphaël Glucksmann se tourne plutôt vers une "charte" », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Guillaume Poingt, « Législatives : pourquoi le statut de «déplacé climatique» proposé par la gauche pourrait provoquer une forte hausse de l’immigration », lefigaro.fr, 18 JUIN 2024
- Pierric Marissal, « Nouveau Front Populaire : comment les mesures annoncées peuvent-elles être financées ? », L'Humanité, (consulté le ).
- Sébastien Dumoulin, « Législatives 2024 : le Front populaire prévoit 50 milliards de hausses d'impôt dès l'été », Les Échos, (consulté le ).
- Louis Faurent et Camille Richir, « Programme économique du Nouveau Front populaire : le social érigé en « urgence » absolue », La Croix, (consulté le ).
- Hugo Ruaud, « Programme du Nouveau Front Populaire : les pistes de la gauche pour augmenter les recettes fiscales et redistribuer les richesses », sur Public Sénat, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : "Nous prévoyons que tous ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois payent moins d'impôts", promet Manon Aubry », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Erwan Manac’h, « Ce qu’il faut retenir du programme économique du Nouveau Front populaire, entre ISF climatique et smic à 1 600 euros net », sur Le Monde, .
- « « Irréaliste », le programme du Nouveau Front populaire ? On a vérifié », sur Reporterre, .
- « Le "Nouveau Front populaire" chiffre à €125 milliards le coût de son programme économique pour 2024-2025 », Challenges, (consulté le ).
- Ghislain de Montalembert, « Nouveau Front populaire, RN, Renaissance… Le vrai coût des programmes par l'Ifrap » , Le Figaro Magazine, (consulté le ).
- « Le vrai coût du programme du Nouveau Front Populaire », sur Fondation iFRAP, (consulté le ).
- Hugo Septier, « Ukraine, Hamas… Glucksmlann fixe ses « lignes rouges » à l'union de la gauche, « seule manière » de battre le RN » , BFM TV, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Après l’accord du Front populaire, Glucksmann sort du silence sur l’union de la gauche » , Le HuffPost, (consulté le ).
- Pierre Joxe, « Front populaire ! » (billet de blog), sur Mediapart, (consulté le ).
- « Favorable au Nouveau Front populaire, Hollande va même plus loin », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Abel Mestre, « Législatives 2024 : François Hollande, la dernière brique de l’union de la gauche », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Nouveau Front populaire": François Hollande se dit "favorable" à l'alliance de gauche », sur BFM TV (consulté le ).
- Margot Bonnéry, « Législatives : Hollande candidat en Corrèze pour le Nouveau Front populaire », L'Humanité, (consulté le ).
- « François Hollande candidat aux élections législatives en Corrèze sous la bannière du Nouveau Front populaire « parce que la situation est grave » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Lisa Douard, « « Ici, c’est la hollandie » : François Hollande candidat PS à Tulle, la surprise de l’ex-chef » , Libération, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : Lionel Jospin compare le Nouveau Front populaire à une "digue" contre une éventuelle vague d'extrême droite », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Le soutien d’un nouvel éléphant socialiste pour le nouveau Front populaire », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « Francois Hollande soutient le Nouveau Front Populaire, ses anciens premiers ministres opposés », Entrevue, (consulté le ).
- Jérôme Cordelier, « Manuel Valls : « Ce soi-disant front populaire est une faute politique et morale » », Le Point, (consulté le ).
- Edouard Roux, « Premiers ministres de Hollande : que sont-ils devenus ? », Paris Match, (consulté le ).
- Karine Lepainteur, « Législatives 2024. Bernard Cazeneuve refuse le rassemblement de la gauche avec LFI », sur France 3 Régions, (consulté le ).
- L. Ouangari, « Front populaire. Léon Blum se retournerait-il vraiment dans sa tombe ? Son arrière-petit-fils répond », Ouest-France, (consulté le ).
- « Antoine Malamoud, arrière-petit-fils de Léon Blum: "L'attelage du Front populaire de 1936 était hybride" », sur BFM TV, (consulté le ).
- Christel Martineau-Marteel, « Législatives 2024 : « Le nouveau Front populaire, c’est la Nupes 2 », estime Jean-Yves le Drian », Ouest-France, (consulté le ).
- Nathan Tacchi, « Législatives : Gabriel Attal fustige l’accord « indigne » et « révoltant » de la gauche » , Le Point, (consulté le ).
- « La grande interview : Manon Aubry », sur CNews, (consulté le ).
- « Duhamel (BFM) recadre sèchement Odoul (RN) sur Léon Blum », Entrevue, (consulté le ).
- Jé. M., « Pour Dominique de Villepin, le RN « constitue la véritable menace pour notre pays » », Le Point, (consulté le ).
- John Timsit, « Législatives : Daniel Cohn-Bendit soutient le «Nouveau Front populaire»… mais votera Clément Beaune à Paris », Le Figaro, (consulté le ).
- « Législatives 2024 : la CGT appelle explicitement à voter pour le Nouveau Front populaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Rompant avec sa tradition, la CGT appelle à voter pour le nouveau Front populaire », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Maxence Kagni, « Législatives : la CGT appelle à voter pour le Nouveau Front populaire, que disent les autres syndicats et les organisations patronales ? », sur LCP - Assemblée nationale, (consulté le ).
- « Sophie Binet : « Cette fois, il ne suffit pas de dire non à l’extrême droite » » , Alternatives économiques, (consulté le ).
- Thierry Jouve, « Législatives : la Haut-Pyrénéenne Céline Verzeletti candidate à Paris », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « Benoît Teste : « La dynamique du Nouveau Front populaire est source d’espoir » », sur humanite.fr, (consulté le ).
- Sophie Venetitay, « Pour une rupture sociale et démocratique : battre l’extrême droite ! », sur SNES-FSU, (consulté le )
- « Le syndicat enseignant FSU-SNUIpp "appelle à voter massivement Nouveau Front Populaire" », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le ).
- « FSU-SNUipp : l’École fait front », sur Café pédagogique, (consulté le ).
- « Battre l’extrême droite, par la lutte syndicale et par les urnes avec le Nouveau Front Populaire ! », sur SUD éducation, (consulté le ).
- Gaël De Santis, « Nouveau Front populaire : le pari inédit de l’intervention citoyenne, associative et syndicale » , sur humanite.fr, (consulté le ).
- Roger Martelli, « Vote syndical : plutôt à gauche, mais… », Regards, (consulté le ).
- Les propos de Serge Klarsfeld divisent la communauté juive - La Story - C à Vous - 18/06/2024
- Thomas Poupeau, « Les déclarations de Serge Klarsfeld divisent la communauté juive : "C’est une insulte aux morts de la Shoah" », dans Le Parisien, 17 juin 2024 (en ligne).
- Législatives: Anne Sinclair assure qu'elle votera "à gauche", mais pas pour un candidat LFI sur BFM TV (), consulté le
- « Edgar Morin : « J’ai une sympathie critique pour le Nouveau Front populaire » », sur La Tribune, (consulté le ).
- « Législatives : “Oubliez l’extrême droite, c’est la gauche qui pourrait écraser Macron” », Courrier international, (consulté le )
- Dorian Gallais, « Avec le nouveau Front populaire, la gauche française unie malgré les dissensions » , Courrier international, (consulté le ).
- « Nouveau Front populaire : les médias engagés veulent y croire », sur Courrier international, (consulté le ).
- « En 1934, la formation du Front populaire, ce n’était pas gagné non plus », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Pierre Ropert et Jean Vigreux, « Le Nouveau "Front populaire", un nom empreint de l'héritage de la gauche », sur France Culture, (consulté le ).
- « 1936-2024: le jeu des différences entre le Front populaire et le Nouveau Front populaire », sur BFMTV (consulté le ).
- « Élections législatives 2024 : le Front Populaire de 1936, c’était quoi ? », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Front populaire : Léon Blum s'est-il oui ou non retourné dans sa tombe comme l'affirme Emmanuel Macron ? », Midi libre (consulté le ).
- « Le « Nouveau Front populaire » : une imposture politico-idéologique et une insulte à la mémoire de Léon Blum », sur Le Point, (consulté le ).
- « Qu’aurait « vraiment » dit Léon Blum sur le nouveau Front populaire ? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Dépêche AFP sur le site d'Europe1, le 24 novembre 2024 [6]
- Article dans Le Monde le 20 novembre 2024 [7]
- « Publication des candidatures et des résultats aux élections Législatives 2024 », Ministère de l'Intérieur.
Voir aussi
Articles connexes
- Union de la gauche : Bloc des gauches (1902) - Cartel des gauches (1924) - Front populaire (1936) - Fédération de la gauche démocrate et socialiste (1965) - Programme commun (1972) - Gauche plurielle (1997) - Nouvelle Union populaire écologique et sociale (2022)
- Élections législatives françaises de 2024
- Frondeurs (Parti socialiste)
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Programme officiel du Nouveau Front Populaire
- Site non officiel recensant tous les candidats et leurs contacts et informations
- « Site de soutiens au Front Populaire, lancé par François Ruffin »,