Chartres

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Chartres
Chartres
La cathédrale Notre-Dame.
Blason de Chartres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir (préfecture)
Arrondissement Chartres (chef-lieu)
Intercommunalité Chartres Métropole
Maire
Mandat
Jean-Pierre Gorges (UMP)
2014-2020
Code postal 28000
Code commune 28085
Démographie
Gentilé Chartrain, Chartraine
Population
municipale
38 728 hab. (2014)
Densité 2 298 hab./km2
Population
agglomération
144 057 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 21″ nord, 1° 29′ 03″ est
Altitude Min. 121 m
Max. 161 m
Superficie 16,85 km2
Élections
Départementales Chef-lieu de trois cantons :
Localisation
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Chartres
Liens
Site web http://www.ville-chartres.fr
Chartres, vu à partir du Pont Bouju sur l'Eure.

Chartes est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre. La ville se situe à quatre-vingt-dix kilomètres de Paris. Elle est surnommée « Capitale de la lumière et du parfum »[1].

Chartres est traditionnellement un lieu de pèlerinage pour le dimanche des Rameaux[2], ainsi qu'à la Pentecôte[3].

Géographie

Localisation

Chartres est située dans le nord-ouest de la France. La superficie de la commune est de 16,85 km2[4].

Site

Le centre de la ville se situe sur un promontoire rocheux.

Le cœur de la ville de Chartres se situe, dans la plaine de Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure[5]. La ville s'étend ensuite sur une langue de terre constituée par deux bras de l'Eure ainsi que sur une pente douce du côté opposé à la rivière. Les contours de l'ancienne ville sont délimités par des boulevards et quelques grandes places d'où partent d'importantes voies de communication. Chartres est situé à 90 km de Paris, 80 km d'Orléans, 140 km de Tours, 110 km du Mans et 70 km d'Évreux.

Climat

La station météorologique de Chartres-Champhol est située à une altitude de 155 mètres[6].

Le climat est de type océanique dégradé, principalement sous l'influence des vents provenant en moyenne de 250° ouest - sud-ouest. Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre 10 °C et 13 °C et des précipitations paraissant beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont en réalité. La vitesse du vent à Chartres est peu élevée, environ 22 km/h de moyenne, avec une hygrométrie de 81 %[7] et une pression atmosphérique de 1 006,1 hPa.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Gel
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an 29j/an
Nice 2 694 h / an 767 mm/an 1 j / an 31 j / an 1 j / an 2j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an 76j/an
Chartres 1 749 h / an 579 mm/an 15 j / an 15 j / an 51 j / an 56j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an


Relevés de précipitations et heures d'ensoleillement Chartres-Champhol 1921-2004[8]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
Heures moyennes d'ensoleillement 59 81 134 172 201 221 234 219 175 122 75 52 1747
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 47,0 40,7 41,8 41,0 53,2 46,9 50,7 46,3 49,3 52,6 51,8 51,9 573,1


Relevés de températures Chartres-Champhol 1921-2004[8]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures minimales moyennes (°C) 0,7 0,9 2,8 4,7 8,0 10,8 12,7 12,6 10,4 7,2 3,6 1,5 6,3
Températures moyennes (°C) 3,1 4,0 6,8 9,4 12,9 16,0 18,2 17,9 15,5 11,4 6,6 4,0 10,5
Températures maximales moyennes (°C) 5,9 7,2 11,1 14,3 18,0 21,3 23,9 23,7 20,6 15,6 9,7 6,5 14,8


Record de Valeur[8] Date[8] Mesuré depuis[8]
froid −18,4 °C 17 janvier 1985 1923
chaleur 40,1 °C 27 juillet 1947 1923
pluviométrie journalière 67 mm 8 juillet 1927 1923
vitesse du vent 144 km/h 26 décembre 1999 1981

Transports

Axes ferroviaires

La gare de Chartres.

La gare de Chartres est située sur deux axes ferroviaires importants : ligne de Paris-Montparnasse à Brest et ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean. La gare est desservie par les trains des réseaux TER Pays de la Loire et TER Centre.

Axes routiers

La ville est desservie sur l'axe Paris - Bordeaux par la route nationale 10 et sur l'axe Rouen - Orléans par la route nationale 154. La desserte vers la Bretagne est assurée par la route nationale 23 qui commence à Chartres et se termine à Nantes. D'autre part, l'autoroute A11, sortie Chartres-Centre Châteaudun, permet d'accéder à la ville.

Transports en commun

Bus Filibus.

Le réseau urbain Filibus dessert les sept communes membres de la communauté d'agglomération Chartres métropole ainsi que la commune de Morancez et la commune de Barjouville. La communauté d'agglomération, la communauté de communes de l'Orée de Chartres et la commune de Barjouville financent le réseau. Le Syndicat Mixte de Transports Urbains du Bassin Chartrain (SMTUBAC) couvre 39 communes[9]. Deux services de navettes gratuites sont en place, l'un faisant le tour de boulevards ceinturant le centre de la ville, l'autre effectuant un petit trajet en centre ville desservant les quartiers commerçants[10].

Chartres est également couvert par un réseau interurbain de transports, le Transbeauce, géré par le conseil général d'Eure-et-Loir, qui comprend 130 lignes régulières. Cent vingt dessertes regroupées sur une trentaine de lignes sont assurées journellement vers et depuis Chartres qui est ainsi reliée aux principales villes du département (Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou) et Orléans via une ligne cofinancée par le réseau des TER Centre.

Histoire

Préhistoire

L'origine de l'implantation humaine remonterait, selon les résultats de fouilles archéologiques, à la préhistoire. Une présence humaine serait avérée dès le néolithique tandis qu'une implantation humaine permanente aurait eu lieu vers la fin de l'âge du fer[11].

Antiquité

L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était l'un des oppidum connu sous le nom d’Autricum. À l'époque gallo-romaine, Chartres-Autricum est une grande cité. Elle est alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouve également un important amphithéâtre, au moins un forum ainsi que des temples. Évangélisé, selon les légendes du Moyen Âge central[12], au milieu du IIIe siècle par saint Altin et saint Eodald, la cité aurait même été avertie du message chrétien dès le Ier siècle par les druides qui auraient instauré le culte marial[Note 1]. Chartres-Autricum est, à la chute de l’Empire romain, l’un des évêchés les plus vastes des Gaules. Ce n'est toutefois qu'à partir des Ve et VIe siècles qu'on voit réellement l'évêché fonctionner et que l'historicité des évêques peut être établie[13].

Moyen Âge

Fulbert de Chartres.
Miniature extraite de l'Obituaire de Notre-Dame de Chartres.

On connaît mal l’évolution urbaine de Chartres entre le IIIe et le Xe siècle : la cité antique semble s’être effacée au profit de petits villages autonomes. Les premières installations de bâtiments chrétiens, attestés par quelques textes, laissent supposer qu’à la fin du VIe siècle nombreux étaient les établissements religieux à Chartres, alors dirigés par l’évêque. En 743, la ville est prise par Hunald duc d'Aquitaine et brulée.

Au IXe siècle, les Normands ravagent les terres environnantes à plusieurs reprises et, en juin 858, détruisent la ville et probablement la cathédrale. Celle-ci est reconstruite, tandis que les Chartrains érigent les premiers remparts. En 876, un don de Charles II le Chauve, le Voile de la Vierge, est à l’origine d’un important pèlerinage qui fait ensuite la richesse de la cité et la puissance des institutions religieuses locales. Le 16 février 886, les Danois de Sigfried attaquent sans succès la ville et perdent 1 500 hommes[14].

Lors d’une autre attaque, en 911, le chef normand Rollon se heurte à la résistance qu’organise l’évêque Gantelme. À l’approche des renforts, l’évêque n’hésite pas à faire diversion. D’après un récit du XIIe siècle, il fait fuir l’ennemi en brandissant la chemise de Marie, le Voile de la Vierge, relique majeure de la cathédrale. Cette victoire, attribuée à l’intercession de la Vierge elle-même, ne fait qu’accroître dans les siècles suivant le rayonnement du pèlerinage qui, à la faveur des dons, facilite le financement de la cathédrale actuelle.

Une autre source de cette puissance réside dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possède de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlent les cathédrales successives. Cet éclat matériel se double alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouve à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, l’évêque Yves de Chartres fut l’un des grands canonistes de l’Église.

Au Xe siècle, la présence de Thibaud Ier de Blois dans son château modifie la répartition des pouvoirs au sein de la ville. Le renouveau économique autour des métiers de la rivière, soutenus par le comte et l’évêque, jette les bases du développement urbain à venir. Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Louis VI le Gros réduit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.

Durant la Renaissance du XIIe siècle, s'épanouit à Chartres une pensée novatrice, nourrie par la redécouverte du platonisme, qui fait la richesse de l'« esprit chartrain » selon l'expression de Jacques Le Goff. Un esprit qui découle directement de la rigueur grammaticale et de la curiosité scientifique de l'enseignement de Bernard de Chartres, basé sur les anciens, et dont les propos à ce sujet, rapportés par Jean de Salisbury, sont devenus parmi les plus fameux de l'histoire intellectuelle :

« Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants, ainsi pouvons-nous voir mieux et plus loin qu'eux, non que notre vue soit plus perçante ou notre taille plus élevée, mais parce que nous sommes soulevés en l'air et portés par leur hauteur gigantesque[15]. »

La ville du Moyen Âge, où le bois prédomine dans la construction, est particulièrement fragile face aux incendies : le feu peut partir de partout, toutes les maisons abritant un ou plusieurs foyers. En 1462, c'est du fournil d'un boulanger que part un sinistre qui détruit quelques maisons près de l'église Sainte-Foy[16]. Le danger est aggravé par les égoïsmes : par exemple, en 1500, un incendie se déclare près de la cathédrale, et le point d'eau le plus proche est situé de l'autre côté du cloître. Les chanoines veulent interdire le passage et obliger les volontaires à faire le tour de la cathédrale, ne voulant pas que le va-et-vient trouble la tranquillité du lieu. La population passe outre[17]. La ville est équipée de seringues géantes pour arroser les incendies plus efficacement[18]

Cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, endure les conséquences de la guerre de Cent Ans. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, qu'est signé le 8 mai 1360 un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joue l'épisode mémorable de la bataille des Harengs. Un convoi de vivres, venu de Paris et destiné aux assiégeants d'Orléans, fait l'objet d'une tentative de destruction par les assiégés de cette ville qui avaient fait une sortie hors de leurs murs.

Cette ère de prospérité connaît un regain, d’ordre architectural, aux XVe et XVIe siècles. La qualité des églises atteste l'ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des XIIe et XIIIe siècles.

Époque moderne

Gravure représentant Chartres au XVIIe siècle.

Au XVIe siècle, malgré les troubles religieux, la ville de Chartres reste fidèle au culte catholique. Mais la fertilité du pays et les avantages financiers que la cité tire du ravitaillement de la capitale suscitent la convoitise des différents partis huguenots et catholiques. Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Philippe VI, le comté de Chartres est érigé en duché par François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. En 1568, la ville est assiégée par le prince de Condé, puis le 19 avril 1591[19], par Henri IV. Malgré la résistance de la ville, il est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est le seul roi de France sacré dans cette cathédrale et non pas à Reims. Plus tard, Louis XIV donne le duché de Chartres à la maison d’Orléans, dont l’héritier porte, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres.

Époque contemporaine

Le 24 août 1944 en route vers Paris où il sera le lendemain, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres : « Combien m’émeut l’accueil magnifique de Chartres, Chartres libéré ! Chartres sur le chemin de Paris, c’est à dire sur le chemin de la victoire ! ».
24 Août 1944 : le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres.

Lors de la Révolution, la cathédrale est relativement protégée, alors que plusieurs églises chartraines sont vendues, démolies ou transformées.

Au cours du XIXe siècle, l’entrée dans le monde contemporain est marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, à cheval sur la commune voisine de Champhol où plusieurs pilotes acquièrent la célébrité comme Henri Farman et Latham. Ce terrain d'aviation devient la base aérienne 122 Chartres-Champhol où s'illustre une fameuse école de pilotage, dès la Première Guerre mondiale[20]. Peu à peu, les activités purement aériennes sont transportées vers d'autres Bases Aériennes ; la base aérienne 122 Chartres-Champhol a fermé ses portes définitivement en 1997.

La ville profite de la prospérité des échanges agricoles et étend ses limites urbaines, tirant parti de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Chartres, en 1841. Les portes de l’enceinte disparaissent, le dégagement du parvis de la cathédrale est partiellement réalisé en déplaçant l’hôpital, reconstruit à la périphérie de la ville entre 1857 et 1865 et le théâtre est doté d’une salle à l’italienne, inaugurée en 1861. À partir de 1923, Raoul Brandon érige, sur le site de l’ancien marché aux chevaux, un imposant bâtiment vite surnommé « Notre-Dame-des-Postes ».

La ville connaît encore son lot de souffrances dans la première moitié du XXe siècle avec les bombardements du 15 août 1918, de juin 1940 et de mai 1944. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940, Jean Moulin alors préfet d’Eure-et-Loir, a ses premiers démêlés avec les troupes du IIIe Reich en restant avec les 800 habitants qui n'ont pas participé à l'exode durant la bataille de France de 15 juin 1940. La Résistance française s'organise aussi à Chartres. À partir du 16 août 1944, des missions de reconnaissance menées dans la région par le 3rd Cavalry Group conduisent à la libération de la ville au prix de lourds combats menés le 18 août par la 5th Infantry Division et la 7th Armored Division appartenant au XXth Corps de la 3e Armée des États-Unis commandée par le général George Patton[21]. En route vers Paris où il sera le lendemain, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres le  : « Combien m’émeut l’accueil magnifique de Chartres, Chartres libéré ! Chartres sur le chemin de Paris, c’est à dire sur le chemin de la victoire ! »[22].

Alors qu’à la fin du XIXe siècle la population avait connu une stagnation, on constate après la Seconde Guerre mondiale, un nouvel essor, limité par la proximité de la capitale. Chartres connaît alors une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par l’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu.

Politique et administration

Cantons

Chartres est le chef-lieu de trois cantons :

C'est aussi la préfecture du département d'Eure-et-Loir. La ville fait partie de la première circonscription d'Eure-et-Loir qui contient 11 cantons et 194 340 habitants.

Liste des maires

Liste des maires à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 André Gagnon SFIO  
1947 1955 Marcel Eugène Blanchard DVD  
1955 1966 Joseph Pichard    
1966 1975 Marcel Gaujard    
1975 1977 Jean Laillet    
1977 1998 Georges Lemoine PS  
1998 2001 Jean-Louis Guillain PS  
2001   Jean-Pierre Gorges UMP  
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Chartres est jumelée avec les villes de :

L'Association des Amis des Jumelages de Chartres organise régulièrement des manifestations culturelles en rapport avec les villes jumelées[24].

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores

Élections municipales

Référendums

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 38 728 habitants, en diminution de −1,01 % par rapport à 2009 (Eure-et-Loir : 1,9 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
15 00013 79413 80913 71414 43914 75016 38317 35318 234
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
18 92519 53119 44219 58020 46821 08021 90323 10823 182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
23 43123 21924 10323 34924 63025 35727 07726 42228 750
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
31 49534 46938 92837 11939 59540 36140 02239 27338 728
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Chartres compte :

Santé

Manifestations culturelles et festivités

  • La Fête de l'Eau qui se déroule généralement en été, rassemble pour une soirée les chartrains sur les bords de l'Eure pour de nombreuses animations.
  • Le Festival International d'Orgue de Chartres se déroule durant l'été. L'association des Amis des Grandes Orgues de Chartres convie chaque année de nombreux organistes venus du monde entier à se produire sur les Grandes Orgues de la Cathédrale[44].
  • La Fête des Vendanges, fin septembre, est l'occasion de goûter le vin nouveau des vignes de Saint-Brice et de (re)découvrir le monde rural.
  • Le Salon National de l'Artisanat, plus connu sous le nom des Artisanales de Chartres, se déroule tous les ans, le deuxième week-end du mois d'octobre. Les visiteurs (environ 70 000 chaque année) peuvent découvrir près de 500 exposants et 150 métiers de l'artisanat : du bâtiment aux métiers de bouche en passant par l'automobile, les métiers d'art ou encore les travaux paysagers[45].
  • Les Rencontres Internationales de Mosaïques, organisées par l'association les 3R, rassemblent tous les deux ans (les années paires) dans la chapelle du lycée Fulbert et la chapelle Saint-Eman les œuvres de centaines de mosaïstes internationaux. Des conférences et des ateliers sont aussi organisés.
  • La Foire de la Saint-Andrée est un héritage du Moyen Âge. Elle se déroule sur les boulevards le dimanche le plus proche du 30 novembre, jour où l'on fête les André(e)(a).
  • Chartres en Lumières du 21 avril au 14 septembre 2012, 1 million de personnes attendues pour plus de 150 jours de mise en valeur du patrimoine chaque soir sur 28 sites, s’achevant par la Fête de la Lumière, le 15 septembre 2012[réf. nécessaire].

Sport

Chartres est une ville dynamique en matière de sport. Derrière des infrastructures comme le complexe aquatique l'Odyssée et Hippodrome de Chartres, de nombreuses activités sportives sont pratiquées au sein de la ville. La ville dispose de plusieurs clubs professionnels ou évoluant dans les plus hautes divisions de leur sport comme le Chartres ASTT (tennis de table), les French Cubs de Chartres (baseball), le Chartres Métropole Handball 28 ainsi que l'AB Chartres et UB Chartres Métropole (basket-ball).

Médias

Chartres abrite le siège du quotidien départemental L'Écho républicain qui est diffusé sur la ville et l'ensemble de l'Eure-et-Loir et des Yvelines. La presse régionale n'est plus représentée par le quotidien La République du Centre depuis mars 2011.

La radio Intensité, dont le siège est à Châteaudun, émet depuis 2008 à Chartres (91.1 FM) et dans le pays chartrain, et diffuse de l'information locale et départementale toute la journée sur son antenne.

Économie

Chartres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir. C'est aussi un centre agricole. La ville possède de nombreuses industries : pharmacie, parfumerie, constructions mécaniques et électriques. Elle bénéficie aussi d'une excellente desserte ferroviaire et autoroutière.

Autrefois grand marché agricole, Chartres accueille aujourd’hui des entreprises renommées, dont les ateliers de parfumerie Guerlain ou ceux de Paco Rabanne. La ville donne une image dynamique tant dans le domaine de l’emploi que dans le domaine de la culture. Cela se caractérise notamment par la présence de la Cosmetic Valley.

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Secteurs d'activités

Entreprises notables de l'agglomération

Culture et patrimoine

Édifices religieux

Cathédrale Notre-Dame

Le parvis.
Statues de Saints sur le portail Sud.
Notre-Dame de la Belle Verrière.

Aux XIIe et XIIIe siècles la cathédrale Notre-Dame de Chartres fut l’une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale. Elle est aujourd'hui inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité de l'UNESCO. La cathédrale est élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l’Eure d'une trentaine de mètres. Elle est implantée dans le tissu urbain de la ville antique.

Au cours du Haut Moyen Âge, cinq édifices au moins ont dû se succéder. Il n’en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint-Lubin, dont le plan et l’orientation ont déterminé l’implantation de l’abside de l’édifice actuel. En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes. C’est à l’évêque Fulbert que l’on doit la construction de la première cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tardivement. La basilique romane de Fulbert sera encore détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest sont préservées.

La cathédrale actuelle est celle qui fut construite au XIIIe siècle. Elle reprend le massif occidental de l’ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d’ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l’architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. À l’extérieur, afin d'équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d’arcs-boutants fut installé jusqu’à la base des toitures, en deux volées superposées, d’épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté.

Les siècles suivants verront l’édification d’extensions liées notamment à l’évolution de la liturgie. Entre 1325 et 1335, la salle capitulaire surmontée de la chapelle Saint-Piat est érigée et reliée à la cathédrale par un escalier couvert par une galerie. La chapelle Vendôme est construite en 1417 entre deux contreforts du bas-côté sud. Au XVIe siècle, le maître maçon Jehan Texier dit Jehan de Beauce procède à d'importants travaux. Il reconstruit, en 1506, le clocher nord dit clocher Neuf détruit par la foudre. Puis en 1520 il installe le pavillon de l’horloge sur le côté nord de la cathédrale.

En 1836, un incendie accidentel détruit l’ancienne charpente en bois. La toiture est reconstruite en fonte de fer avec une couverture en cuivre qui avec le temps produit du vert-de-gris et lui donne cette couleur verte caractéristique.

Les vitraux de la cathédrale de Chartres sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs et en particulier pour le fameux « bleu de Chartres », référence mondialement reconnue. Ils couvrent une surface totale de 2 600 m2 et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints ainsi que celle des corporations de l'époque.

Les plus anciens vitraux, rescapés du terrible incendie de 1194, sont Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière (daté de 1180) et trois lancettes de la façade ouest réalisés entre 1145 et 1155. La plupart des autres vitraux sont contemporains de l’église actuelle et datent du XIIIe siècle, entre 1205 et 1240 environ. La rapidité des travaux explique sans doute l’unité exemplaire de l’ensemble.

Aujourd'hui, la ville rassemble plusieurs ateliers de maîtres verriers et le Centre International du Vitrail (CIV), installé dans l'enclos de Loëns, contribue au rayonnement de cet art dans le monde.

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les vitraux de la cathédrale..

Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre est classée monument historique. Avant la Révolution, elle faisait partie de l'abbaye Saint-Père (Père signifiant ici Pierre) dont les traces remontent au VIIe siècle. L'église est devenue paroissiale en 1803.

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Pierre de Chartres..

Collégiale Saint-André

Un ensemble architectural roman subsiste à Chartres, l'église Saint-André datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur emjambant l'Eure s'est écroulé en 1805, rompant l'harmonie de cet édifice. Employé comme magasin à fourrage de la Révolution jusqu'en 1861, la restauration commencée en 2003 apporte une nouvelle vocation à la collégiale en tant que lieu d'activités culturelles.

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Église Saint-Aignan

L'édifice actuel date du début du XVIe siècle et témoigne d'éléments gothiques, comme le portail principal du XIVe siècle, mais surtout Renaissance, tel celui de gauche sur lequel est mentionnée la date de 1541.

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Édifices civils

La vieille ville de Chartres

Les bords de l'Eure au pont des Minimes en basse ville.
Maison à colombage dite maison du Saumon
Logo monument historique Classé MH (1928).

La vieille ville de Chartres se décompose en deux parties, la ville haute autour de la cathédrale et la basse ville aux bords de l'Eure et de ses bras. Elle constitue un ensemble remarquable d'édifices médiévaux et Renaissance.

Au sein de cet ensemble, la place de la Poissonnerie constitue un exemple architectural caractéristique qui regroupe la maison du Saumon et la maison de la Truie qui file. Ce quartier est attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du XVe siècle jusque dans les années 1950. Autrefois, cette place était entièrement entourée de maisons à colombage. Cependant, elles furent démolies vers 1870 puis plus tard en 1960. La maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville qui était à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon.

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L'enclos de Loëns

Le cellier de Loëns,
Logo monument historique Classé MH (1862).

L'enclos de Loëns était un ensemble de bâtiments dépendant du chapitre cathédral, qui réunissait, à l'extérieur du cloître, un cellier, un grenier, une prison et un four banal. Dans cet enclos, étaient stockés les dîmes et fermages versés en nature, et emprisonnés les condamnés de la justice ecclésiastique.

Le cellier a été classé monument historique en 1862[51].

Le palais épiscopal

Façade côté jardin du Palais épiscopal.

Il ne subsiste rien du premier palais épiscopal qui aurait été édifié sur le site, par l'évêque saint Yves au XIIe siècle. Du palais qui accueille Henri IV à l'occasion de son couronnement en 1594, il ne reste que les communs. Le bâtiment central est élevé durant la première moitié du XVIIIe siècle. Le pavillon central de la façade, la salle à l'italienne ainsi que la chapelle sont construits au milieu du XVIIIe siècle.

De 1794 à 1804, le palais épiscopal est utilisé par l'administration centrale du département d'Eure-et-Loir. Puis la préfecture s'y installe en 1804 avant de rendre, en 1821, le palais à l'évêché renaissant. À l'issue de la loi de la séparation de l'Église et de l'État, en 1905, les bâtiments deviennent la propriété du département d'Eure-et-Loir. En 1913, celui-ci les met à la disposition de la ville de Chartres. Les soldats cantonnés dans les lieux durant la Première Guerre mondiale saccagent la décoration. Le bâtiment est laissé à l'abandon jusqu'à ce que la ville de Chartres en fasse son musée des beaux-arts. Celui-ci est inauguré en 1939, mais n'est réellement ouvert qu'en 1948.

L'ancien Hôtel des Postes

En 1919, devant l'expansion des communications, dont le télégraphe et le téléphone, la construction d'un bâtiment spécifique situé à l'emplacement du marché aux chevaux, entre la place des Épars et la place du Châtelet, est décidée. C'est à Raoul Brandon qu'est confiée la construction dans un style néogothique utilisant des techniques novatrices pour l'époque dont le béton armé. Le décor raconte sur un support mosaïque, l'acheminement d'une lettre jusqu'à son destinataire. L'hôtel des Postes est terminé en 1928. En 2005, la Ville de Chartres acquiert le bâtiment, devenu une silhouette désormais indissociable du paysage chartrain pour y installer, après complète reconstruction intérieure, sa médiathèque.

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Monument en hommage à Jean Moulin

Monument en hommage à Jean Moulin, angle boulevard Maurice Viollette rue Collin d'Harleville.

En 1948, un monument en hommage à Jean Moulin est inauguré grâce à une souscription publique. Réalisé par Marcel Courbier sur les plans de l'architecte Michel Maunoury, le monument représente un poing crispé sur un glaive brisé. La statue, faite de granit rose, immortalise l'action de Jean Moulin. Des roses baptisées « Résurrection » ou roses de la déportation, rouge magenta et rose, créée par Michel Kriloff et dédiée aux femmes déportées à Ravensbrück, entourent le monument.

La maison Picassiette

La maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de verre et de faïence coulés dans le ciment. Elle fut construite par un seul homme Raymond Isidore, dit Picassiette (1900-1964).

Patrimoine culturel

Le Théâtre de Chartres

Le théâtre.

Le Théâtre de Chartres, subventionné principalement par la Ville de Chartres, rayonne sur l’agglomération chartraine et sur l’ensemble du département d’Eure-et-Loir. Ouvert à tous les genres artistiques (théâtre, danse, musiques, humour…) et à tous les publics, il offre une programmation de qualité. Son foyer-bar récemment rénovés et sa salle à l’italienne de 500 places en font un haut lieu de la culture chartraine. Il est actuellement dirigé par Jérôme Costeplane[52].

Musée des Beaux-Arts

Le Musée des beaux-arts est le principal musée de la ville. Situé dans l'ancien palais épiscopal, à proximité de la cathédrale, il abrite une collection d'œuvres d'art variée : peintures, dessins, sculptures, objets d'arts, archéologie, mobilier… et en particulier une collection fournie de peintures de Maurice de Vlaminck.

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Centre International du Vitrail

Le Centre international du vitrail est consacré au vitrail « vivant » (ateliers pédagogiques, exposition permanente sur l'art du vitrail, expositions temporaires accueillant des artistes contemporains).

Le Compa, conservatoire de l'Agriculture

Le Compa, conservatoire de l'Agriculture (à l'origine « conservatoire des machines et pratiques agricoles ») est situé sur la commune de Mainvilliers et limitrophe de la commune de Chartres.

Entité du conseil général d'Eure-et-Loir, il accueille sur 3 000 m2 des collections uniques sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ainsi qu'un espace consacré à des expositions temporaires sur des sujets de société (alimentation, développement durable, ressources végétales, communication).

Il y est retracé l'histoire de l'agriculture et de sa mécanisation de 1800 à 1950 à partir de machines et d'outils d'époque.

Le musée de l'École

Le musée départemental de l'École, créé en 1975 par deux instituteurs à la retraite[53].

Muséum des Sciences naturelles et de Préhistoire

Parcs et jardins

Les jardins de l'évêché.
Parc André-Gagnon (anciennement Clos Pichot).

Chartres possède quatre fleurs de « Ville fleurie », attribuées par le Conseil National des Villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris (édition 2007)[54].

Sur les 120 hectares d'espaces verts que compte le territoire chartrain, voici les principaux parcs et jardins[55] :

Le parc André Gagnon est situé à l'ouest du centre ville, entre la place Saint-Jean, le boulevard Charles Péguy, l'avenue Alsace-Lorraine et la rue du Pélican. Le parc est surplombé de la voie ferrée Paris-Chartres. Il s'étend sur 2 hectares et est composé essentiellement de massifs de fleurs et de grands arbres mais comporte également plusieurs aires de jeux. Il est également nommé « clos St Jean » ou « clos Pichot » (nom de l'ancienne propriétaire du terrain), mais le conseil municipal le dénomme « parc André-Gagnon » en octobre 1986, en mémoire du maire de Chartres (1945-1947) qui fut aussi un héros de la Résistance chartraine.

Le jardin d'Horticulture est situé entre l'avenue d'Aligre, la rue du Bourgneuf et l'avenue de Beaurepaire. Il appartient à la société d'horticulture d'Eure-et-Loir. Ce parc, d'une surface de 1,7 hectare, accueille des senteurs et espèces rares ainsi que de nombreux arbres, tels des noyers, des séquoia, des Ginkgo biloba (une des plus vieille espèces d'arbre, encore vivante) ou des platanes centenaires. Il offre une promenade au bord d'un petit bras de l'Eure peuplé de canards et d'oies.

Le parc des bords de l'Eure est situé au sud-est du centre ville, entre le boulevard de la Courtille, le faubourg La Grappe et la rue du Marais. Appelé aussi la « Petite Venise », il dispose d'un mini-golf ainsi que d'une location de barques et de pédalos.

Le parc Léon Blum et le square Anne Frank sont situés au nord du centre ville, séparés par le boulevard Jean Jaurès et bordés par l'Eure. Le parc comprend des jeux d'enfants ainsi qu'une cheminée, vestige d'une ancienne fonderie.

Le jardin de Sakuraï (du nom d'une ville japonaise avec laquelle la ville a signé un pacte d'amitié) est situé à l'entrée de Chartres au bord de la route d'Ablis. Ce petit espace vert offre un panorama sur la ville et un point de vue dégagé sur la cathédrale.

Les jardins de l'évêché sont constitués de plusieurs terrasses derrière la cathédrale, avec une vue sur l'est de la ville et la Basse Ville. Ces jardins étaient les jardins de l'ancien évêché, aujourd'hui musée des Beaux Arts.

Personnalités liées à la commune

Au Moyen Âge

À la Renaissance

XVIIIe siècle

Période révolutionnaire

XIXe siècle

XXe siècle

Devise et héraldique

La devise en latin de Chartres est « servanti civem querna corona datur » qui signifie « À celui qui sauve un citoyen est donné une couronne de chêne »[56]. Il s’agit là d’une tradition de la Rome antique : la couronne de chêne était décernée à tout citoyen ayant, sur le champ de bataille, sauvegardé l’existence d’un de ses concitoyens. Cette devise, figurant sur le blason de la ville dès le XVIe siècle, se retrouve à la fin du XVIIIe siècle sur des médailles frappées aux armes de la ville. En 1790, pour avoir sauvé une chartraine, le maçon Halgrain et le menuisier Brossier (conformément à la tradition antique) reçurent du maire Asselin une médaille en argent frappée aux armes de la ville, attachée à un ruban aux trois couleurs de la nation et portant la fameuse devise.

C’est au milieu du XIVe siècle que l’on trouve trace des premières armoiries de la ville. Depuis cette époque, six blasons différents se succédèrent.

En 1696, Charles René d'Hozier enregistre dans l'armorial général de France le blason de Chartres comme : « tiercé en fasce d'or, d'argent, et de gueules[57]. »

Sous le Premier Empire, le blason de Chartres se blasonnait ainsi : « De gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain ; au comble cousu d'azur, chargé d'une gerbe d'or ; franc quartier des villes de seconde classe, qui est à dextre d'azur, chargé d'un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'Écu[58]. »

Les armes actuelles se blasonnent ainsi : « de gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain accompagné à senestre d'une fleur de lys du même ; au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or[57]. »

Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

La ville a servi de décor pour de nombreux films dont :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Cette légende a connu un certain succès au Moyen Âge et à l'époque moderne. La revendication d'une présence chrétienne dès l'époque des apôtres est présente dans le Cartulaire de Notre-Dame de Chartres du XIVe siècle siècle, mais on en trouve en revanche aucune trace dans des textes plus anciens comme le Cartulaire de Saint-Père, écrit au XIe siècle siècle, ou les Vies de saints carolingiennes.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Site officiel
  2. Site du pèlerinage des étudiants
  3. Site Notre-Dame de Chrétienté
  4. « Superficie », sur toutes-les-villes.com (consulté le ).
  5. Guide touristique de Chartres.
  6. « Station météorologique de Chartres - Champhol », sur infoclimat.fr
  7. « Normes et records 1961-1990 », sur infoclimat.fr
  8. a b c d et e « Climatologie de Chartres », sur lameteo.org
  9. « Transports urbains », sur agglo-chartres.fr
  10. « Plans de réseau », sur filibus.fr
  11. Anne Ollagnier et Dominique Joly, Carte archéologique de la Gaule : 28. Eure-et-Loir, Académie des inscriptions et belles-lettres, Ministère de la culture et de la francophonie, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, Paris, 1995. Pages 113 et 114 (ISBN 2-87754-032-4)
  12. Cartulaire de Notre-Dame de Chartres ; Chartres : Impr. de Garnier, 1862-1865 ; 3 vol. (CCLII-263-XXXII, 429, 438 p. ) ; 28 cm ; Société archéologique d'Eure-et-Loir. FRBNF36483645
  13. Conciles gaulois du IVe siècle / texte latin de l'éd. de C. Munier ; introduction, traduction et notes par Jean Gaudemet… Paris : Éd. du Cerf, 1977 ; 1 vol. (164 p.) ; 20 cm Collection : Sources chrétiennes ; 241 FRBNF34647510
  14. Siège de Paris par les Normands ; Poème d'Abbon. Collection des Mémoires relatifs à l'Histoire de la France par M. Guizot Éditions de 1824 lu sur le site Gallica
  15. Jean de Salisbury, Metalogicon, col. 900 : « Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris incidentes, ut possimus, plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvehimur et extollimur magnitudine gigantea. »
  16. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 34.
  17. Leguay (2005), op. cit., p. 107.
  18. Leguay (2005), op. cit., p. 111.
  19. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 374
  20. La Base Aérienne de Chartres entre les deux guerres.
  21. Winieska, Françoise, août 1944, La Libération de Rambouillet, France, SHARY, 1999, p. 19-23, (ISBN 2-9514047-0-0)
  22. « La libération de Chartres (Août 1944) », sur www.chartres.fr (consulté le )
  23. a b c d e f et g « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  24. Site de l'association des Amis des Jumelages de Chartres
  25. Résultat de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'intérieur.
  26. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  27. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  28. Résultat de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'intérieur.
  29. Résultat de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'intérieur.
  30. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  31. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'intérieur.
  32. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  33. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  34. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  35. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  36. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  37. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  38. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  39. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  40. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  43. CCI de France : Chartres
  44. Association des grandes orgues de Chartres.
  45. Les Artisanales de Chartres - Salon national de l'artisanat.
  46. « Fiche sur l'entreprise », sur societe.com
  47. « « Plaquette Cosmetic Valley » [PDF], sur nouveauciel.com
  48. « Fiche de l'entreprise », sur corporama.com
  49. Site internet du groupe Lamirault
  50. (es)« Ser multinacional en España cuesta mucho, porque el mercado doméstico es muy pequeño », La Vanguardia, 9 de mayo de 2012
  51. « Ancien cellier de Loëns », notice no PA00096994, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Site du Théâtre de Chartres
  53. Danièle Alexandre-Bidon, Marie-Madeleine Compère et Yves Galupeau, Le patrimoine de l'Éducation nationale, Charenton-le-Pont, Flohic Ed, coll. « Le patrimoine des institutions politiques », , 989 p. (ISBN 2-84234-034-5), p. 968
  54. Villes et villages fleuris - Eure-et-Loir
  55. Rubrique espaces verts du site officiel de la ville
  56. Antoine Launay, 1999-2004, Devise de Chartres.
  57. a et b Sébastien Connan, 1999-2004, Armoiries de Chartres.
  58. Service Bibliothèques - Archives de la Ville de Chartres