Gironville (Seine-et-Marne)
Gironville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing | ||||
Maire Mandat |
Marian Watts 2020-2026 |
||||
Code postal | 77890 | ||||
Code commune | 77207 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gironvillois | ||||
Population municipale |
157 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 11′ 09″ nord, 2° 31′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 114 m |
||||
Superficie | 13,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
modifier |
Gironville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, dans l'arrondissement de Fontainebleau, en région Île-de-France.
En 2021, elle compte 157 habitants.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Gironville se trouve dans le département de Seine-et-Marne, un des quatre départements constituant la grande couronne de Paris[1].
Elle se situe à environ 40 km, par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, et à 30 km, par la route de Nemours, de la ville de Fontainebleau[3], sous-préfecture du département.
Aussi, elle est à environ 40 km de Barbizon, 30 km de Milly-la-Forêt, deux pôles artistiques institutionnels, et à 15 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015.
Par ailleurs, le village est situé à environ 10 km de Poligny et de la Mer de sable qui s'y rattache, 5 km de Puiseaux[1] (département du Loiret), dont il fait partie du bassin de vie, et à 15 km de Château-Landon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Arville (1 km), Bromeilles (2 km), Ichy (2 km), Obsonville (4 km), Puiseaux (5 km), Desmonts (5 km), Garentreville (6 km), Burcy (6 km).
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
L'altitude varie de 89 mètres à 114 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 103 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
-
Carte du relief de Gironville. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Gironville.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| ||||||
Pléistocène | |||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | |||||||
Miocène |
| ||||||||
Paléogène | Oligocène |
| |||||||
Éocène | non présent. | ||||||||
Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[9].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 14 km à vol d'oiseau[12], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gironville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,64% ), zones agricoles hétérogènes (2,26 %)[22].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
0,00 ha | 0,00 % | 0,00 ha | 0,00 % | 0 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
1 368,70 ha | 100,00 % | 1 368,70 ha | 100,00 % | 0 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
0,00 ha | 0,00 % | 0,00 ha | 0,00 % | 0 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. -
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[25].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune compte 92 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[27] (source : le fichier Fantoir).
Un écart appelé Pilvernier se situe sur les communes de Gironville et de Mondreville. Il s'est créé à proximité d'un ancien site religieux.
Trois fermes : les Vanneaux créée fin XVIIIe siècle par la famille Miger, seigneur de Gironville. Saint-Pierre et l'Avenir datent quant à elles du XIXe siècle.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 78 dont 98,8 % de maisons[Note 5].
Parmi ces logements, 80,5 % étaient des résidences principales, 7,3 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91,9 % contre 6,5 % de locataires et 1,6 % logés gratuitement[28].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Plusieurs routes départementales relient Gironville aux communes voisines :
- la D 7a2, à Bromeilles, à l'ouest ;
- la D 43, à Mondreville, au sud-est ; à Sceaux-du-Gâtinais, au sud ; à Beaumont-du-Gâtinais, à l'ouest ;
- la D 103a, à Arville, au nord ;
- la D 403, à Arville, au nord-est ; à Beaumont-du-Gâtinais, à l'ouest.
Transports
[modifier | modifier le code]Gironville est desservie par une ligne du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours : la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-Gâtinais à Saint-Pierre-lès-Nemours.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Peut-être de giron « pan coupé en pointe » ou entouré, du nom de famille germanique Geron ou encore de l’anthroponyme gaulois Gisis[29].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Gisonvila en 1207[30] ; Gisonvilla en 1220[31] ; Gisonville en 1300[32] ; Gisonville en Gastinois au XVIIe siècle[33].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Équipements et services
[modifier | modifier le code]Eau et assainissement
[modifier | modifier le code]L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [35],[36].
Assainissement des eaux usées
[modifier | modifier le code]En 2020, la commune de Gironville ne dispose pas d'assainissement collectif[37],[38].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[39]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[37],[40].
Eau potable
[modifier | modifier le code]En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP d'Arville - Gironville qui gère le service en régie[37],[41],[42].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce[43].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Gironvillois[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 157 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Il existait un moto-cross sur prairie en octobre jusqu'en 2012
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[49].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 64, représentant 164 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 120 euros[50].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 28, occupant 80 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,8 % contre un taux de chômage de 3,7 %.
Les 21,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,5 % de retraités ou préretraités et 4,7 % pour les autres inactifs[51].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 19 dont 9 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 5 dans la construction, 4 dans le commerce-transports-services divers et 1 étaient relatifs au secteur administratif[52].
Ces établissements ont pourvu 14 postes salariés.
- Village essentiellement agricole tourné vers la culture de la betterave et des céréales.
Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au [53],[54].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Gironville est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[55].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 21 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 54 ha en 1988 à 126 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Gironville, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[55],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 21 | 13 | 8 |
Travail (UTA) | 32 | 14 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 130 | 1 154 | 1 008 |
Cultures[57] | |||
Terres labourables (ha) | 1 108 | 1 145 | 1 008 |
Céréales (ha) | 761 | s | 599 |
dont blé tendre (ha) | 444 | 429 | 316 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 36 | s | |
Tournesol (ha) | 85 | s | |
Colza et navette (ha) | 0 | s | 74 |
Élevage[55] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 89 | 33 | 10 |
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gironville datant probablement du XIIe siècle, même si elle n'est attestée qu'au XIVe siècle. De style roman, elle a été agrandie au XIXe siècle et restaurée en 2006. Elle abrite une cloche du XVIIe siècle et 3 tombes. La cloche de l'église fait l'objet d'un classement au titre des Objets mobilier protégés[58].
- Croix marquant les anciennes portes du village.
- Quelque vestiges de l'ancien château.
- Monument funéraire d'Antoine Lagorsse, de son épouse, de sa belle famille au cimetière.
- Souterrains (privés).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]La commune a eu comme seigneur Eustache Luillier, qui était l'avocat chargé de la défense de Jacques Cœur et dont il a épousé une descendante Marie Cœur.
On peut également citer Jean Félix Miger (1727-1771), lieutenant de la compagnie des garde de la porte de la maison du Roi, seigneur de Gironville dont la dalle funéraire se trouve dans l'église.
Autre personnage connu : le colonel Antoine Lagorsse qui fut le châtelain et Maire de Gironville de 1825 à 1842. Il avait été chargé de surveiller et garder le pape Pie VII lors de sa détention à Fontainebleau de à , il le raccompagna ensuite jusqu'à ses états. À son retour, il épousa en 1814, Adélaïde Dubois d'Arneuville, fille du châtelain de Gironville, et à qui il succéda en 1825[réf. nécessaire].
Les registres paroissiaux sont conservés dans la mairie et aux Archives départementales de Seine-et-Marne. Peu de choses aux Archives départementales de l'Yonne, à l'évêché de Meaux, aux Archives nationales, essentiel conservé aux Archives départementales de Seine-et-Marne.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au pal d'argent chargé d'un écusson ovale d'azur à la fleur de lys d'or surmonté du nombre « 47 » de sable, adextré d'une grappe de raisin d'or et senestré d'une gerbe de blé du même[59]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Gironville », p. 210–211
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Gironville sur le site de la CC Gâtinais-val de Loing (archive)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Gironville » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Gironville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Gironville ».
- « Distance entre Gironville et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre Gironville et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre Gironville et Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Gironville », sur villorama.com (consulté le ).
- « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
- « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
- « Plan séisme consulté le 30 octobre 2020 ».
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 2 juillet 2018
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gironville et Saint-Pierre-lès-Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Pierre-lès-Nemours » (commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Pierre-lès-Nemours » (commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Gironville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Gironville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Gironville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
- « Le SCOT Nemours Gâtinais - Historique de l'élaboration », sur smep-nemours-gatinais.fr (consulté le ).
- « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 21 juin 2020
- « Gironville », sur genea77-shage.info (consulté en ).
- Cartulaire de Montmartre, p. 145.
- Histor. France, XXIII, 659.
- Archives nationales, K 1170, n° 10.
- Cartulaire de Montmartre, p. 144.
- « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur amf77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
- « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
- « Commune de Gironville - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « Fonctionnement des services d'assainissement collectif de Seine-et-Marne - carte arrêtée en février 2020 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
- « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
- « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « SIAEP d'Arville - Gironville - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « SIAEP d'Arville - Gironville - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « Schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours de Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.fr, (consulté le ).
- http://www.habitants.fr/habitants_gironville_77207.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Écoles Primaires, portail indépendant sur l'école primaire, consulté le 29 octobre 2020
- Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 30 octobre 2020
- Statistiques officielles de l'Insee, section « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017 », consulté le 30 octobre 2020
- Statistiques officielles de l'Insee, section « Caractéristiques des établissements en 2015 », consulté le 30 octobre 2020
- « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Les zones de revitalisation rurale (ZRR) », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Gironville », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Gironville », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
- « Cloche », notice no PM77000741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « L'Armorial - Gironville (Seine-et-Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).