Thoury-Férottes

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Thoury-Férottes
Thoury-Férottes
La mairie.
Blason de Thoury-Férottes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Yves Roy
2020-2026
Code postal 77940
Code commune 77465
Démographie
Gentilé Ferrotois
Population
municipale
643 hab. (2021 en diminution de 5,02 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 31″ nord, 2° 56′ 38″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 152 m
Superficie 16,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Thoury-Férottes
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Thoury-Férottes
Liens
Site web thoury-ferrottes.fr

Thoury-Férottes (écrit localement Thoury-Ferrottes) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Thoury-Férottes est un petit village dans le sud du département de Seine-et-Marne. La ville la plus proche, Montereau-Fault-Yonne est à 10 km.

Localisation de la commune de Thoury-Férottes dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie de 72 mètres à 152 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 83 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Thoury-Férottes.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,52 km[8].

Deux moulins à aubes fonctionnaient autrefois sur le cours de l'Orvanne, le Moulin Neuf[9] et le moulin des cailloux.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

  • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[18],[19].
  • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[18],[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Thoury-Férottes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 112 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[26] (source : le fichier Fantoir) dont Thoury, Bichereau, les Marais.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1% ), forêts (29,8% ), prairies (3,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3% ), zones urbanisées (2,1% ), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[27].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[30].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 319 dont 97,8 % de maisons et 2,2 % d'appartements[Note 4].

Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,1 % contre 13 % de locataires et 1,9 % logés gratuitement[32].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne d’autocars No 9D du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est instituée en 1793 sous la dénomination de Tourry Ferolles, puis est nommée en 1801 Toury-et-Ferotte, et prend ultérieurement son nom actuel de Thoury-Férottes[33],[34].

  • Thoury, du bas latin Thoriacum, domaine de Taurinus[réf. nécessaire].
  • Ferrottes fait référence aux mines de fer exploitées dès l’époque gauloise[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le lieu est occupé dès le Néolithique[35].

Le village se développe dès le IVe siècle av. J.-C.[35].

Situé à la frontière du Gâtinais et de la Champagne, le village possède une forteresse construite sur une motte féodale, transformée ensuite en ferme fortifiée[35].

Au XVIIe siècle, la paroisse accueille une branche aînée très appauvrie de la famille de Bernard, seigneurs de Champigny (-sur-Yonne). Elle est titrée « sieur de La Motte de Champigny », conservant dans cette titulature son aînesse sur la paroisse de ses origines[C'est-à-dire ?] au XVe siècle. Claude de Poysson, veuve de Louis de Bernard, décédé entre 1639 et 1655, liquidera son patrimoine dans l'espoir d'établir son aîné au sein des Écuries du Roi[C'est-à-dire ?] (1669)[réf. nécessaire].

La commune a été desservie de 1889 à 1959 par la ligne de Montereau à Château-Landon, un chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par CFD Réseau de Seine-et-Marne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.

Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[33]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[36].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Blennes, sont rattachées le à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[37], qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1897 1904 Auguste Huet   Cultivateur
1904 1910 Marie Dupre    
1910 1912 Auguste Berry   Instituteur
1912 1919 Léon Dumas   Instituteur
1919 1925 Emile Limosin   Cultivateur
1925 1929 Henry Charles Henry Truchy   propriétaire
1929 1935 Emile Limosin   Cultivateur
1937 1947 Bridoux    
1947 1965 Anatole Pacaud    
1965 1977 Marcel Depresles    
1977 1989 Francis Lemirre   Agriculteur
mars 1989 avril 2014 François Crapard SE Directeur de société
avril 2014[38] En cours Yves Roy SE Sapeur Pompier

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39],[40].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Thoury-Férottes est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [41],[42],[43].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[41],[45].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEP de la Vallée de l'Orvanne qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [41],[46],[47].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[48].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

En 2021, la commune comptait 643 habitants[Note 5], en diminution de 5,02 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
521558542568590623636656667
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
643603577569583564571525523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
510504502409406464442448451
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
474418404407480609594600668
2015 2020 2021 - - - - - -
677646643------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés, en 2014, par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) dont les écoles sont à Flagy (maternelle), Thoury-Férottes (CP à CE2) et Dormelles (CM1 et CM2)[52].

Équipements[modifier | modifier le code]

La communauté de communes du bocage gâtinais (CCBG) a implanté dans la commune des installations d'entraînement de rue, en anglais : street workout, en 2016[53].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 276, représentant 659 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 250 euros[54].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 61, occupant 325 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,5 % contre un taux de chômage de 4,5 %. Les 22 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs[55].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 47 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 12 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 5 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[56].

En 2020, 8 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[57].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Thoury-Férottes est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 61 ha en 1988 à 70 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Thoury-Férottes, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Thoury-Férottes entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[58],[Note 7]
Nombre d’exploitations (u) 12 13 9
Travail (UTA) 22 13 7
Surface agricole utilisée (ha) 727 782 627
Cultures[60]
Terres labourables (ha) 676 728 596
Céréales (ha) 442 480 426
dont blé tendre (ha) 244 232 189
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 74 s s
Tournesol (ha) 131 69 38
Colza et navette (ha) 19 s 61
Élevage[58]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 253 47 18

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La cloche, classée monument historique, date de 1669[64], et le retable, également classé, date de 1769[65]. Une dalle funéraire d'un seigneur non identifié, datant de 1500, s'y trouve[66], ainsi qu'un tableau du frère cordelier J. Ludovicus Deslignes de 1769, représentant le Christ remettant les clefs à saint Pierre[67].
  • Ferme de La Forteresse (XIe siècle-XVIIIe siècle)[68].
  • Monument aux morts, devant l’entrée du cimetière[63].
  • Croix de pèlerinage, en ferronnerie posée sur un bloc de pierre, datant de 1808, située à la croisée de 3 chemins, en remontant celui situé à droite de la mairie[69].
  • Arbre de la liberté, Ginko biloba planté en 1989 à l’occasion du bicentenaire de la Révolution Française, sous l’impulsion du conseil général de Seine-et-Marne. L'essence a été choisie pour rappeler qu'elle est la seule à avoir survécu à l’explosion nucléaire d’Hiroshima et pour sa longévité (les plus vieux spécimens ont plus de 1000 ans)[69].
  • Lavoirs[70].
  • Moulin neuf, sur l'Orvanne[9].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Thoury-Férottes Blason
De gueules au taureau d'argent surmonté de deux roues de moulin du même; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or et soutenu d'une divise ondée du même[71].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Thoury-Férottes », p. 688–689

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Thoury-Férottes - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Thoury-Férottes » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le 9 juillet 2021 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Orvanne (F4398000) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4394501) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4395201) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvann (F4395001) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (4395301) » (consulté le ).
  8. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 12 octobre 2018
  9. a et b « Pont et moulin à aube »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Patrimoine & histoire, sur thoury-ferrottes.fr (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Thoury-Férottes et La Brosse-Montceaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « La Brosse-Mx » (commune de La Brosse-Montceaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « La Brosse-Mx » (commune de La Brosse-Montceaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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