Portail:Montréal/Lumière/Archives

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

4 juillet 2019[modifier le code]

Le pont Samuel-De Champlain est un pont routier, construit entre juin 2015 et juin 2019, qui relie les villes de Brossard et Montréal en traversant le fleuve Saint-Laurent. Il remplace le vieux pont Champlain. Son ouverture a eu lieu le et il aura coûté 4,24 milliards $ canadiens.

Il s'agit d'un viaduc en béton et en acier avec une section suspendue à haubans. Par rapport à son prédécesseur, sont ajoutés des voies de sécurité, un corridor central réservé au transport en commun et une piste multifonctionnelle pour piétons et cyclistes. Les voies sont réparties sur trois tabliers indépendants, constituant l'un des ponts les plus larges du monde.

L'utilisation d'acier inoxydable pour certaines armatures et de béton hautes performances doivent donner au nouveau pont une durée de vie utile de 125 ans.

3 juin 2019[modifier le code]

Les Bed-Ins for Peace sont les deux événements médiatiques tenus par John Lennon et son épouse Yoko Ono, à Amsterdam et à Montréal au printemps 1969. En pleine guerre du Viêt Nam, le couple tient à protester contre les guerres et fait ainsi la promotion de la paix.

Le , Lennon et Ono descendent à l'hôtel Reine Élizabeth dans la chambre 1742. Au cours des huit jours que dure le bed-in de Montréal, Lennon invite entre autres Timothy Leary, Tommy Smothers, Dick Gregory, Petula Clark et Al Capp.

John Lennon écrit les paroles d'une nouvelle chanson sur un carton, puis les invités et les journalistes entonnent l'hymne à la paix Give Peace a Chance. Le montréalais André Perry capte l'événement.

Allen Radu, un admirateur montréalais alors âgé de 17 ans, arrive à se faufiler dans la chambre 1742 avec son appareil photo. Lennon l'invite à demeurer parmi eux durant quatre jours. Il réalise plus de 160 clichés inédits, qu'il exposera vingt-cinq ans plus tard au 1000 De La Gauchetière.

4 mai 2019[modifier le code]

L'incendie de l'Hôtel du Parlement à Montréal s'est produit le soir du à Montréal, capitale de la colonie britannique du Canada-Uni depuis 1844. Inauguré le , l'édifice du marché Sainte-Anne qui loge le Parlement du Canada-Uni est incendié par des émeutiers anti-unioniste alors que les députés sont en session.

Les Sœurs grises ont observé l'événement depuis la fenêtre de leur bâtiment donnant sur le parlement en flammes.

« Mais quel spectacle horrible. Elles aperçurent à la lueur des fanaux une multitude immense de monde formant un cercle autour du parlement. Les uns étaient armés de longs bâtons à l’aide desquels brisaient les châssis qui, en tombant, faisaient un bruit épouvantable. Les autres jetaient de grosses pierres à l’intérieur de la maison. D’autres mettaient le feu à tous les coins avec des torches allumées. Tout le vacarme s’exécutait avec un fracas et une rapidité extraordinaire. En sorte qu’en moins de trois quarts d’heure, ce vaste édifice était d’un bout à l’autre en proie aux flammes. »

4 avril 2019[modifier le code]

La Communauté haïtienne au Canada est constituée à la fois des Haïtiens qui ont émigré vers le Canada depuis le début des années 1960 jusqu'à l'époque actuelle, et des Canado-Haïtiens issus de la seconde génération, nés au Canada même.

La communauté haïtienne s’est installée au Canada et principalement au Québec dès les années 1960, pour fuir le régime dictatorial instauré dans leur pays par les présidents François Duvalier et Jean-Claude Duvalier père et fils.

Une première vague s’est installée à Montréal entre 1967 et 1977 grâce notamment à l’« Opération mon pays » qui a permis aux Haïtiens arrivés à titre d’étudiants ou de visiteurs de régulariser ensuite leur statut.

En 1978, l’« entente Couture-Cullen » permit à un grand nombre d’Haïtiens de s’établir au Canada à partir de cette date.

3 mars 2019[modifier le code]

La Compagnie aérienne franco-canadienne (CAFC) était une compagnie aérienne québécoise filiale de la Compagnie aérienne française spécialisée dans l'hydraviation et la photographie aérienne oblique.

La compagnie est constituée en 1926 par Jacques de Lesseps pour remplir un mandat de photographie aérienne de la Gaspésie octroyé par le ministère des Terres et Forêts du Québec.

Une base permanente est aménagée à Pointe-aux-Trembles, à l'angle de la 43e avenue et de la rue Notre-Dame. Ernest Cormier conçoit son hangar de béton, unique en Amérique du nord. Les installations pointelières de la CAFC sont inaugurées en 1928.

Au cœur d'une dispute constitutionnelle, la compagnie, pionnière de la photographie aérienne au Québec, est fermée en 1931. Laissées à l'abandon, ses installations sont utilisées par Robert Noorduyn, qui y teste les premiers prototypes de la Noorduyn Aviation.

2 février 2019[modifier le code]

Portrait de Louis-Joseph Papineau par Alfred Boisseau, 1871
Portrait de Louis-Joseph Papineau par Alfred Boisseau, 1871

Louis-Joseph Papineau, né le à Montréal et mort le à Montebello, est un homme politique, avocat et seigneur de La Petite-Nation. Il est le fils de Joseph Papineau, le beau-père de Napoléon Bourassa et le grand-père du journaliste Henri Bourassa.

Député durant 28 ans et président de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada durant 22 ans, il est à la tête du Parti canadien qui lutte pour des réformes constitutionnelles fondées sur les principes britanniques. Lorsque sa tête est mise à prix en 1837, il passe aux États-Unis, et plus tard en France. Il ne revient au pays qu'après l'amnistie générale de 1845. C'est aussi de ce personnage que vient la célèbre expression : « La tête à Papineau ». Il reste, aujourd'hui encore, l'un des grands symboles du nationalisme québécois.

1er janvier 2019[modifier le code]

Les Belles-sœurs est une comédie dramatique en 2 actes du dramaturge québécois Michel Tremblay, écrite en 1965 et présentée pour la première fois en lecture publique le au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui par le Centre des auteurs dramatiques. La pièce est produite pour la première fois le au Théâtre du Rideau Vert à Montréal, dans une mise en scène d'André Brassard. Elle est fréquemment citée comme une des premières pièces québécoises à employer le joual (forme populaire du français québécois). En 1987, la revue française Lire fait figurer Les Belles-Sœurs, pièce-phare, dans sa liste des 49 pièces à inclure dans la bibliothèque idéale du théâtre des origines à nos jours.

2 décembre 2018[modifier le code]

Trois disques (L'Homme) de Calder
Trois disques (L'Homme) de Calder

Trois disques (également connue sous le titre de L'Homme) est une sculpture monumentale située à l'île Sainte-Hélène, au parc Jean-Drapeau. L'œuvre fut créée par l'artiste américain Alexander Calder à l'occasion de l'Exposition universelle de 1967. D'une hauteur de 21,3 mètres et d'un poids de 40 tonnes, cette imposante sculpture est devenue le symbole par excellence de l'événement. Elle est une des plus grandes sculptures du XXe siècle ainsi que la plus importante pièce d'art public de la ville.

Elle a été déplacée, en 1991, de quelques 300 mètres de son lieu d'origine, sur le belvédère du parc Jean-Drapeau afin que le public puisse y accéder plus facilement et l'admirer de près comme de loin. Elle est maintenant visible du Vieux-Port et est devenue un repère visuel distinctif de la ville. Elle est un don de la société International Nickel Company of Canada pour l'Exposition universelle de 1967.

2 novembre 2018[modifier le code]

Complainte pour Sainte-Catherine est une chanson montréalaise composée par Anna McGarrigle, du duo des Sœurs McGarrigle, écrite par Philippe Tatartcheff.

Cette première chanson des sœurs McGarrigle, écrite et composée au début des années 1970 parut d'abord sur 45 tours d'essai, puis, en 1975, sur le premier album — de même titre — du duo de Kate et Anna McGarrigle, et retranscrite sur leur 4e album (Entre Lajeunesse et la sagesse, 1981, 2004), tant elle séduisait les auditoires, pas seulement à Montréal, mais partout où elle fut entendue, même auprès des auditoires ne comprenant pas le français ni les particularités de Montréal. Elle fut une chanson phare du duo McGarrigle, même en Angleterre (dès 1976) et en Allemagne (1981), où le duo fut invité à chanter à la télévision.

Au premier degré d'interprétation, le texte de la chanson fait d'abord référence directe à une promenade sous la rue Sainte-Catherine de Montréal, dans les espaces souterrains offrant la chaleur recherchée, venant du métro qu'on y trouve, sous les vitrines (commerciales) qui sont dans le froid hiver et qui ne serviraient d'ailleurs à la promeneuse qu'à s'y mirer… : « Moi j'me promène sous Ste-Catherine / J'profite de la chaleur du métro / Je n'me regarde pas dans les vitrines / Quand il fait trente en dessous d'zéro ».

6 octobre 2018[modifier le code]

Le marché Jean-Talon est un marché public au centre de la Petite Italie de Montréal. Ce marché est nommé en l'honneur de Jean Talon, premier intendant (gouverneur) de la Nouvelle-France.

La Corporation de gestion des marchés publics de Montréal (CGMPM) le décrit comme le plus important marché à aire ouverte en Amérique du Nord.

D'importants travaux y ont eu lieu au début des années 2000, ce qui fait qu'une plus grande partie du marché est maintenant couverte et qu'il comporte un stationnement souterrain. L'entrée principale est fonctionnelle depuis l'été 2005.

Des fermiers et des artisans de l'alimentation y vendent leurs produits. En particulier, on y trouve beaucoup de choix de plantes et fleurs ornementales, d'herbes aromatiques et de petits fruits (en été). Plusieurs petits commerces spécialisés se sont ajoutés, en bordure, ce qui fait que le marché compte maintenant poissonneries, boulangeries, bouchers, fromageries, pâtisseries, etc.

3 septembre 2018[modifier le code]

La Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada est un laboratoire de recherche neurologique établi à Montréal, qui recueille des cerveaux humains à des fins de recherche sur les maladies neurodégénératives et les troubles psychiques. Fondée en 1980, elle conserve plus de 3 000 cerveaux en 2015. Elle est rattachée à l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, lui-même rattaché à l'université McGill.

La banque, établie au 6875, boulevard LaSalle à Montréal, recueille les cerveaux humains grâce à une collaboration du Bureau du coroner du Québec. Elle peut ainsi recueillir le cerveau de personnes qui se sont suicidées, le plus souvent de personnes souffrant de troubles psychiques.

1er août 2018[modifier le code]

La Joute est une sculpture urbaine de l'artiste Jean-Paul Riopelle. Il s'agit d'une fontaine actuellement située à la place Jean-Paul-Riopelle dans le quartier international de Montréal.

Située entre la nouvelle entrée du palais des congrès et celle de l'édifice Jacques-Parizeau, autrefois le Centre CDP Capital, la place Jean-Paul-Riopelle, où est relocalisée la fontaine, a été aménagée sur un ancien stationnement extérieur et sur une partie couverte de l'autoroute Ville-Marie. L’œuvre se compose d'un ensemble de trente sculptures en bronze de représentations animales et humaines, parmi lesquelles figurent le hibou, le poisson, l’ours et le chien, d'une part, et de figures abstraites d'autre part à l'intérieur et à l'extérieur d'un bassin circulaire. Depuis sa réinstallation, l’œuvre comporte un anneau circulaire qui projette des flammes à certaines heures en soirée.

La fontaine fonctionne selon une séquence cinétique qui dure environ 32 minutes. Il commence quelques minutes avant la demi-heure, toutes les heures de 17h30 à 23 heures pendant l'été. La séquence commence lorsque le jet de fontaine se dilate pour former un dôme sur les sculptures. Puis, à l'arrière du parc, les grilles au sol commencent à s'embuer. Les 12 grilles de chaque brouillard, l'une après l'autre dans l'ordre, prenant environ 90 secondes pour se séquencer de l'un à l'autre jusqu'à ce qu'ils atteignent la fontaine.

4 juin 2018[modifier le code]

exo (anciennement Réseau de transport métropolitain ou RTM) est un organisme public de transport en commun québécois qui a commencé ses activités le 1er juin 2017. Le changement de gestion des transports en commun de la Région métropolitaine de Montréal a réduit le nombre d'organismes de transport en commun de 16 à 5. L'ancienne Agence métropolitaine de transport (AMT) gérait 6 lignes de trains de banlieue. Il y avait aussi 13 organismes de transport locaux, dont plusieurs Conseils intermunicipal de transport (CIT), pour le transport par autobus ainsi que 9 organismes de transport adaptés.

Cette fusion d'organismes autour d'une grande métropole est inspiré d'ailleurs et a comme but de simplifier les déplacements dans la région.

Le territoire d'exo est la Communauté métropolitaine de Montréal (82 municipalités), la réserve indienne de Kahnawake et la ville de Saint-Jérôme. L'organisme dessert ainsi une population de plus de 4 millions de personnes, sur 4 258 kilomètres carrés autour de Montréal.

exo est supervisée par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), agence responsable de la planification des transports de la Région métropolitaine de Montréal.

2 mai 2018[modifier le code]

Le canal de l'Aqueduc est un canal de l'île de Montréal reliant le fleuve Saint-Laurent à l'arrondissement du Sud-Ouest. Situé au sud du canal de Lachine, il s'étend sur 8 kilomètres en longeant le boulevard De La Vérendrye.

Le canal débute au fleuve Saint-Laurent, entre le pont Mercier et les rapides de Lachine. L'eau qui l'alimente est captée au milieu du Saint-Laurent, à 610 mètres de la rive. Elle s'engouffre dans un bloc de béton de 66 mètres sur 12 d’où quatre conduites de 2,1 mètres de diamètre, fixées au lit du fleuve, l'achemine vers une chambre de régularisation sous la berge. En hiver des canalisations font circuler de l'eau chaude dans le massif de béton pour contrer l'effet du frasil. Cette eau est chauffée à 60°C dans un réservoir au moyen de six brûleurs au gaz naturel d’une capacité de 2,9 MW. La température de l'eau captée est ainsi élevée légèrement au dessus du point de congélation.

Le canal effectue ensuite un parcours nord-est à travers les arrondissements LaSalle, Verdun et du Sud-Ouest jusqu'à une station de pompage et un réservoir souterrain (45° 28′ 14″ N, 73° 34′ 18″ O).

Le canal est d'une longueur de 8,1 kilomètres et varie en largeur de 35 et 50 mètres. Cette largeur importante permettait, l'été, de fournir plus de 5 000 chevaux de puissance hydraulique aux pompes avant que ces dernières ne soient entièrement électrifiées. Il est bordé tout au long de son parcours par de la végétation. Une piste cyclable longe sa rive sud depuis les années 1980.

1er avril 2018[modifier le code]

Les rapides de Lachine vues du parc
Les rapides de Lachine vues du parc

Le parc des Rapides est l'un des six grands parcs urbains situé à Montréal, dans l'arrondissement de LaSalle et fait partie du réseau des grands parcs montréalais. Le parc, d'une superficie de 30 hectares, est l'endroit privilégié pour observer les célèbres rapides de Lachine et est un refuge d'oiseaux migrateurs depuis 1937, le site comportant près de 225 espèces d'oiseaux dont le grand Héron, espèce protégée.

Le site a fait l'objet de fouilles archéologiques en 1984, où l'on a retrouvé divers artefacts prouvant un présence amérindienne datant d'au moins 2 000 ans, notamment sur l'île aux Hérons, l'île aux Chèvres et la presqu'île à Boquet. On croit que les lieux étaient utilisés comme halte pour les pêcheurs Iroquois.

Les fondations de l'ancienne centrale hydroélectrique de Lachine, aménagée en 1897 puis démolie en 1948 ainsi que les ruines de quelques moulins à eau érigés entre 1712 et 1869 font également partie du parc.

Le parc des Rapides comporte une piste cyclable, des sentiers de randonnée ainsi que des pistes de ski de fond.

1er mars 2018[modifier le code]

Habitat 67 est un ensemble de logements situé à Montréal à la Cité du Havre, qui longe le fleuve Saint-Laurent au sud du Vieux-Port. Construit dans les années 1960 dans le cadre d'Expo 67, le bâtiment a apporté une notoriété mondiale à son créateur.

Vue d'Habitat 67 depuis le fleuve Saint-Laurent
Vue d'Habitat 67 depuis le fleuve Saint-Laurent

Conçu au milieu des années 1960 par l'architecte Moshe Safdie alors qu'il étudiait à l'Université McGill, supervisé par Sandy van Ginkel, Habitat 67 s'appuie sur les idées développées dans sa thèse intitulée A Three-Dimensional Modular Building System. Safdie s'intéressait à l'architecture urbaine à haute densité, et comptait réaliser un ensemble à prix réduit grâce à l'emploi d'éléments préfabriqués.

Habitat 67 cherchait à cumuler les avantages de la maison individuelle privée et d'un immeuble d'appartements. Il fut bâti sur le principe de blocs modulaires imbriquables. Une usine fut construite à proximité afin de produire les 354 modules en béton préfabriqué mesurant 11,7 m × 5,3 m × 3 m, qui furent ensuite mis en place à l'aide d'une grue.

3 février 2018[modifier le code]

Intérieur du musée Redpath
Intérieur du musée Redpath

Le musée Redpath est un musée d'histoire naturelle situé sur le campus de l'Université McGill. Grâce à un don de Peter Redpath, il a été construit en 1882 afin de célébrer le 25e anniversaire de la nomination de Sir John William Dawson au poste de principal de l'université. Sa collection d'artefacts regroupant plusieurs disciplines académiques devait être exposée dans ce musée.

Dawson désirait créer un musée accessible aux professeurs et aux étudiants de McGill, un espace où la recherche et l'enseignement serait une priorité, tout en restant ouvert au grand public.

La firme d'architecture Hutchinson & Steele a été engagée afin de construire le musée. À partir de l'été 1880, le chantier est mis en place et la construction débute dans la section nord-ouest du campus, faisant face à la rue Sherbrooke. Haute de trois étages, son architecture est de style Greek Revival avec colonnade et fronton. Le musée est inauguré le 24 août 1882.

La collection du musée Redpath inclut des pièces d'ethnologie, de biologie, de paléontologie, de minéralogie et de géologie. Elle compte plus de 17 000 artefacts. La collection a été initiée par des personnes qui ont été impliquées dans la fondation de la Smithsonian Institution et du Musée royal de l'Ontario.

2 janvier 2018[modifier le code]

L'Insectarium de Montréal est un musée d'histoire naturelle éducatif, culturel et scientifique de Montréal, au Québec ayant pour objectif de sensibiliser la population au monde des insectes. C'est le plus grand insectarium en Amérique et l'un des plus importants au monde, accueillant annuellement près de 400 000 visiteurs.

Les prémices de la création du musée remontent à 1986 lorsque l'entomologiste Georges Brossard rencontre Jean Drapeau, le maire de Montréal à l'époque, pour le convaincre de l'idée de créer un insectarium à Montréal. Le maire Drapeau présente alors Brossard au directeur du Jardin botanique de Montréal, Pierre Bourque, et une première exposition, « Les plus beaux insectes du monde », est tenue sur le site du jardin où l'on présente des spécimens d'insectes provenant de la collection de Brossard. Cette première exposition est un succès et attire plus de 75 000 visiteurs.

La ville est alors convaincue du potentiel du projet et lui cède un terrain situé près du jardin botanique afin de construire le nouvel insectarium. En plus du terrain, la ville met à la disposition de Brossard les ressources techniques et matérielles nécessaires pour la planification du projet et pour effectuer les démarches de financement auprès des gouvernements.

En 1987, Brossard lègue à la ville de Montréal sa collection de plus de 250 000 insectes provenant de plus d'une centaine de pays. Brossard a aussi l'idée d'organiser une campagne de souscription auprès du public qui recueille 5 millions de dollars répondant ainsi à l'objectif que s'était donné l'entomologiste « que l'insectarium soit aussi financé par Monsieur tout-le-monde ».

1er décembre 2017[modifier le code]

Valérie Plante le 20 septembre 2016
Valérie Plante le 20 septembre 2016

Valérie Plante, née le à Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, est une femme politique québécoise. Elle est cheffe du parti Projet Montréal. Élue mairesse de Montréal lors des élections municipales de 2017, elle est la première femme à occuper ce poste.

Valérie Plante quitte Rouyn-Noranda à l'âge de 15 ans et va étudier à North Bay pour y apprendre l'anglais. Elle rejoint ensuite sa mère à Trois-Rivières.

Elle s’installe à Montréal, afin de suivre des études en anthropologie à l'Université de Montréal. Elle poursuivra ses études avec un certificat en intervention en milieu multiethnique à la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal (1998) et une maîtrise en muséologie à la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal (2001). Elle s'engage dans la lutte contre les inégalités sociales, d'abord sur le terrain, puis en politique. Son parcours professionnel la met en contact avec les secteurs culturels (dont le Festival international de nouvelles danses de Montréal), différentes institutions muséales montréalaises, communautaires (Fondation Filles d'action), et syndicaux, où elle œuvre comme coordonnatrice de projets et comme coordonnatrice des communications. Elle s'implique auprès de différentes communautés, notamment en Amérique latine. Ces expériences nourrissent son intérêt pour la justice sociale, la lutte contre la pauvreté et la participation citoyenne. Elle soutient des femmes immigrantes victimes de violence conjugale lors des processus juridiques, dispense des cours d’autodéfense aux femmes et aux enfants, et met en place à travers le pays des programmes de formation destinés aux jeunes femmes.

Valérie Plante siège au Conseil de Ville où elle cumule les fonctions de porte-parole de l'opposition officielle en matière de centre-ville, de tourisme et des dossiers femmes. Elle est également vice-présidente du Conseil de la Ville de Montréal. Elle siège aussi au Conseil d'arrondissement de Ville-Marie où elle est mairesse suppléante.

1er novembre 2017[modifier le code]

Les élections municipales de 2017 à Montréal se dérouleront le . En tout, les citoyens de Montréal procéderont à l'élection de 103 représentants lors d'un scrutin uninominal majoritaire à un tour; 1 maire, 18 maires d'arrondissement, 46 conseillers de ville et 38 conseillers d'arrondissement.

Depuis la dernière élection municipale tenue en 2013, la ville de Montréal est dirigée par le maire Denis Coderre et son administration. Le parti du maire Coderre, l'Équipe Denis Coderre pour Montréal, occupe maintenant 36 des 65 sièges du conseil de ville de Montréal.

Lors de la dernière élection, le principal parti d'opposition, Projet Montréal, obtenait 20 sièges au conseil municipal. En novembre 2014, l'ancien chef de Projet Montréal et candidat à la mairie en 2005, 2009 et 2013 Richard Bergeron quittait le parti qu'il avait lui-même fondé. Il s'est officiellement joint au parti du maire Coderre deux ans plus tard. Projet Montréal a élu sa nouvelle chef, Valérie Plante, en décembre 2016.

Arrivée seconde derrière Coderre en 2013, Mélanie Joly, candidate à la mairie du parti Vrai changement pour Montréal, quitte la politique municipale en septembre 2014 pour rejoindre le Parti libéral du Canada en 2015. Vrai changement pour Montréal faisait élire 4 conseillers de ville et 4 conseillers d'arrondissement en 2013. Ce parti ne compte plus que 4 élus au total et ne propose pas de candidat à la mairie de Montréal pour l'élection de 2017.

Le parti Coalition Montréal pour sa part, mené par Marcel Côté lors de la dernière élection, n'a pas réussi à conserver ses appuis après la mort de Marcel Côté le 25 mai 2014. Plusieurs élus, notamment les maires Russell Copeman et Benoit Dorais des arrondissements Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et Sud-Ouest ont rejoint l'Équipe Coderre et Projet Montréal, respectivement. Le parti est dirigé par le conseiller municipal de Snowdon, Marvin Rotrand, depuis décembre 2016 et a brièvement présenté à la mairie de Montréal l’ancien président du comité exécutif, Jean Fortier. Il s'est par la suite retiré pour appuyer la candidature de Valérie Plante à la mairie de Montréal.

1er octobre 2017[modifier le code]

L'art du métro de Montréal est aujourd'hui présent sous la forme d'une centaine d'œuvres d'art permanentes installées à l'intérieur et aux abords de 55 des 68 stations du réseau.

Lors de la construction du métro, l'ajout d'œuvres d'art fut envisagé parallèlement à la volonté que les stations soient architecturalement différentes les unes des autres. Sous la direction artistique du peintre Robert LaPalme, les premières œuvres commandées sont figuratives et portent sur l'histoire de Montréal. Deux œuvres abstraites réussissent tout de même à s'imposer.

Par la suite, avec les prolongements du réseau, le choix des artistes devient dépendant de l'architecte de chaque station et environ 1% des coûts de construction est réservé à l'art. Les œuvres abstraites se multiplient et la collaboration plus étroite avec les architectes permet quelquefois de les intégrer fonctionnellement aux lieux (murs, bancs, éclairages, rampes, signalisation, etc.)

1er septembre 2017[modifier le code]

Pointe-à-Callière, cité d'archéologie et d'histoire de Montréal est une institution muséale montréalaise dédiée à l'histoire et à l'archéologie de Montréal. Il est le seul musée d'archéologie d'envergure au Canada. Il se trouve sur le lieu de la fondation de Montréal, la Pointe-à-Callière.

Le musée doit notamment sa réalisation aux importantes découvertes archéologiques effectuées sur les lieux dès les années 1980. Marquant l'entrée du Musée, l'Éperon est un bâtiment, élevé sur les fondations de son prédécesseur – l'édifice de la Royal Insurance Company (1860-1950). Comme celui-ci, il possède une forme triangulaire et une tour, qui domine le port de Montréal.

En fait, le musée est indissociable de son site, la Pointe-à-Callière. Inauguré au printemps 1992 dans le cadre des fêtes entourant le 350e anniversaire de Montréal, la création du musée est le résultat de plus de dix ans de fouilles archéologiques. Déposé sur des sols qui témoignent de plus de 1000 ans d'activité humaine, il abrite aussi des vestiges importants, mis en valeur in situ.

2 août 2017[modifier le code]

La Société de transport de Montréal (STM) est la société qui exploite les transports en commun à Montréal, à savoir le métro et le service d'autobus.

La STM a été créée en 2002 en remplacement de la STCUM. Plusieurs sociétés de transport public se sont succédé avant la STM. De 1861 à 1886, la Montreal City Passenger Railway Company exploite un petit réseau de tramway hippomobile.

Puis en 1886, l'entreprise change de nom pour Montreal Street Railway Company. Le premier tramway électrique apparaît en 1892 et est nommé le Rocket. Nouveau changement de nom en 1893 : MSTR devient MTR pour Montreal Island Beltline Railway. Un an plus tard, le réseau est complètement électrifié et à la fin 1894, le dernier tramway à traction animale est retiré du service. De 1910 à 1911, la compagnie prend le nom de Montreal Public Service Corporation avant de changer à nouveau pour Montreal Tramways Company.

Bien qu'ils soient mis en service dès 1919, les autobus ne s'imposent qu'en 1925, avec la création de plusieurs lignes régulières. Puis en 1937, les premiers trolleybus sont utilisés. La compagnie compte en 1939 : 929 tramways, sept trolleybus et 224 autobus pour près de 200 millions de voyageurs par an. Le remplacement des lignes de tramway par des autobus débute dès 1951, alors qu'une loi votée par le gouvernement provincial fait passer l'ensemble de la gestion des transports en commun de Montréal à un organisme public créé pour l'occasion, la Commission de transport de Montréal (CTM). Le dernier tramway est retiré du service en 1959.

Le métro est inauguré en 1966, et la même année voit la fin de la circulation des trolleybus.

2 juillet 2017[modifier le code]

Le parc Jean-Drapeau est un grand parc de Montréal situé en plein centre du fleuve Saint-Laurent. Il est composé de deux îles, l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame.

Les îles de l'archipel furent choisies comme site de Terre des Hommes (Expo 67). Utilisant la terre excavée lors du creusage du métro de Montréal, l'île Notre-Dame est créée et l'île Sainte-Hélène est agrandie et consolidée avec l'île Ronde. 28 millions de tonnes de remblais ont été nécessaires pour cette entreprise colossale. Montréal est alors prête pour accueillir l'Expo 67. Plus de 60 pays répondent à l'appel en imaginant des pavillons aussi impressionnants les uns que les autres. Une nouvelle Terre des Hommes est née et en 1967, les îles Notre-Dame et Sainte-Hélène sont les hôtesses de l'exposition universelle de Montréal.

Après la clôture d'Expo, le site continua sa vocation de foire sous le nom Terre des Hommes ; enfin, la plupart des installations d'Expo furent démantelées et l'île fut réaménagée en parc. En 1999, le Parc des Îles de Montréal est rebaptisé parc Jean-Drapeau en hommage à l'ancien maire de Montréal, Jean Drapeau, qui fut à l'origine de l'Expo 67.


1er juin 2017[modifier le code]

L'oratoire Saint-Joseph est une église bâtie sur le versant nord-ouest du mont Royal. Cet établissement catholique est situé au 3800, chemin Queen-Mary (quartier Côte-des-Neiges de l'arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce). L'élément secondaire du site est la basilique catholique. Structure unique, les dimensions de la basilique et de son dôme sont impressionnantes. Le dôme a 60 m de hauteur interne et 39 m de diamètre et sa croix, point culminant de Montréal, atteint 300 m. Dans les jardins de l'oratoire, on peut suivre un chemin de croix grandeur nature, inauguré en 1951, peuplé de sculptures représentant la Passion du Christ.

Inauguré en 1904 à l'initiative du frère André, les travaux de l'ensemble du lieu se terminèrent en 1967. L'oratoire a fêté en 2004 le 100e anniversaire de la chapelle initiale du frère André.

Le tout domine la ville de son imposante silhouette. Le dôme peut être vu de plusieurs endroits dans la ville et même de l'extérieur de l'île.

3 mai 2017[modifier le code]

Le Grand Prix automobile du Canada est une course automobile disputée au Canada et qui compte pour le championnat du monde de Formule 1 depuis 1967.

La première édition du Grand Prix du Canada de Formule 1 a eu lieu en 1967 sur le circuit Mosport Park en Ontario. En 1968, c'est le circuit Mont-Tremblant au Québec qui accueille le Grand Prix.

Dès décembre 1977, on évoque une course à Montréal et le projet de construction d'une piste sur les îles du Parc Jean-Drapeau. Le , le Comité exécutif de Montréal approuve le projet et la construction de la piste débute le .

Le premier Grand Prix à Montréal se tient le et est remporté par Gilles Villeneuve qui signe sa première victoire depuis ses débuts, pour son Grand Prix national. Le , Villeneuve se tue lors des essais du Grand Prix de Belgique et son nom est donné à la piste de l'Île Notre-Dame.

La piste a été modifiée à plusieurs reprises pour la rendre à la fois plus sure et plus compétitive.

2 avril 2017[modifier le code]

Tramway n°722 rue Sainte-Catherine, 1902.
Tramway n°722 rue Sainte-Catherine, 1902.

Le tramway de Montréal désigne, historiquement, un réseau de tramways ayant existé à Montréal, de 1861 à 1959. Ce réseau débuta au centre-ville puis se développa vers la banlieue pour devenir le moyen de transport collectif principal de la métropole canadienne, atteignant 510 kilomètres de rails en 1933.

Pour desservir une population croissante (1831: 27 000, 1860: 90 000), la MCPRC inaugura, le 27 novembre 1861, un service de tramways hippomobiles sur la rue Notre-Dame entre les rues Havre et McGill. Les premières lignes se déployèrent parallèlement au fleuve Saint-Laurent, le long des rues Craig et Notre-Dame. En 1864 la première ligne nord-sud apparut sur le boulevard Saint-Laurent. Moins de 30 années plus tard ont comptait quatre lignes est-ouest majeures et deux mineures et trois lignes nord-sud. La plus fréquentée de ces dernières était la ligne reliant la rue Craig au village Saint-Jean Baptiste. La compagnie possédait alors 1 000 chevaux, 150 tramways, 104 traîneaux et 49 omnibus. Les rues n’étant pas déneigés, des traîneaux remplaçaient tramways et omnibus en hiver.

Les tramways, communément appelés «p’tits chars», en plus de constituer un moyen pratique pour se déplacer d’un bout à l’autre de la ville, permirent le développement de nouveaux quartiers périphériques.

2 mars 2017[modifier le code]

Vestiges des anciennes fortifications de Montréal
Vestiges des anciennes fortifications de Montréal

Le Champ-de-Mars est un espace vert situé dans le Vieux-Montréal derrière l'hôtel de ville. On peut y observer les dernières rares traces de l'existence des fortifications de Montréal qui s'élevaient autrefois jusqu'à 6,4 mètres de haut et 3 km de long. C'est en fait deux murs, l'escarpe et la contrescarpe, qui étaient séparés par un fossé qui tenait lieu de moyen de défense pour Montréal.

Un champ de Mars, terrain propice aux manœuvres militaires, fut aménagé à Montréal sur un terrain appartenant aux Jésuites dès les années 1740. Cet espace servit pour les rassemblements et les parades militaires jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. En 1812, lors de la démolition des fortifications de Montréal et du réaménagement de ces réserves militaires, les autorités montréalaises proposent d'élargir l'ancien terrain d'exercices en créant une grande terrasse derrière les édifices institutionnels de la rue Notre-Dame, entre la rue Saint-Gabriel et l'axe de la rue Gosford. Afin de stabiliser le sol sur le côté de la rue Saint-Antoine, ils ont fait planter des arbres qui agrémentent le site et qu'on aperçoit dans l'iconographie de cet endroit au cours du XIXe siècle.

1er février 2017[modifier le code]

Oscar Peterson en 1977
Oscar Peterson en 1977

Oscar Peterson, né le à Montréal et mort le à Mississauga (Ontario), est un pianiste et compositeur canadien de jazz.

Oscar Peterson grandit dans la Petite-Bourgogne. Il s'agit alors du quartier montréalais regroupant la plus forte concentration de Noirs. Le jeune Oscar se retrouve bercé par la culture du jazz née aux débuts du XXe siècle. Il commence à apprendre la trompette avec son père à l'âge de cinq ans. Mais vers l’âge de sept ans, il se consacre au piano après avoir passé presque un an à l'hôpital, victime de la tuberculose. Un de ses frères succombe à ce fléau. Sa sœur Daisy apprend à Oscar le piano classique, ce dernier travaille dès le début plusieurs heures par jour, d'où son incroyable virtuosité. À ce moment-là Oscar est surnommé « the Brown Bomber of the Boogie-Woogie ». À neuf ans sa technique impressionne les musiciens professionnels. Il travaille six heures par jour, toute sa vie. Vers la fin de sa vie il diminuera la quantité de travail à une ou deux heures par jour. En 1939, à l'âge de quatorze ans, Oscar Peterson gagne un prix national et quitte l'école pour devenir musicien professionnel.

1er janvier 2017[modifier le code]

Usine principale de Canadair
Usine principale de Canadair

Canadair fut créée comme une compagnie indépendante canadienne dans le domaine de la construction d'avions civils et militaires. Elle fut ensuite une filiale de plusieurs compagnies dans le domaine et même, de 1972 à 1986, une compagnie gouvernementale. Elle est maintenant une filiale intégrée du constructeur Bombardier Aéronautique, lui-même une division de Bombardier Inc.

Elle est née des installations de Canadian Vickers à Saint-Laurent, maintenant un arrondissement de Montréal au Québec, où on retrouvait l'aéroport de Cartierville. L'usine principale est toujours à cet endroit même si l'aéroport a été transformé en développement domiciliaire. Les opérations finales d'assemblage se retrouvent à l'aéroport international Montréal-Mirabel. La compagnie est tellement connue en Europe par ses avions bombardier d'eau bi-moteurs, que l'on nomme ce type d'appareils des Canadair.

1er décembre 2016[modifier le code]

Xavier Dolan à Cannes en 2016
Xavier Dolan à Cannes en 2016

Xavier Dolan est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur canadien, né le à Montréal au Québec.

C'est en tant que scénariste-réalisateur qu'il se fait connaître du public lors de la projection de son premier long métrage J'ai tué ma mère à la 41e Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2009, à tout juste 20 ans. Depuis, à raison de près d'un film par an, tous présentés dans les festivals de cinéma majeurs, il est régulièrement qualifié de « jeune prodige du cinéma québécois ».

En tant que comédien, Xavier Dolan est également actif dans le doublage québécois : il est notamment la voix québécoise de Ron Weasley dans la série de films Harry Potter. Il prête également sa voix à Taylor Lautner dans la saga Twilight. Xavier Dolan a doublé plus de 150 films et séries.

31 octobre 2016[modifier le code]

Leonard Cohen en 2008
Leonard Cohen en 2008

Leonard Cohen, né à Montréal le , est un poète, romancier et auteur-compositeur-interprète. Son premier recueil de poésies paraît en 1956 et son premier roman en 1963.

Les premières chansons de Cohen (principalement celles de Songs of Leonard Cohen, 1967) sont ancrées dans la musique folk, et chantées avec une voix grave. Dans les années 1970, ses influences se multiplient : musique pop, de cabaret et du monde. Depuis les années 1980, Cohen chante accompagné de synthétiseurs et de choristes.

Dans tous ses travaux, Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l'amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles. Leonard Cohen assume sa dépression chronique depuis longtemps et ne l'a jamais cachée.

La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de 1 500 reprises de ses chansons.

1er octobre 2016[modifier le code]

Jérome Le Royer de La Dauversière
Jérome Le Royer de La Dauversière

Jérôme Le Royer de La Dauversière, né en Anjou le et décédé le , est le fondateur de la congrégation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche en 1636 et l'instigateur de la fondation de Ville-Marie, la future Montréal.

L'idée d'implanter une colonie sur l'île de Montréal s'impose à Jérôme Le Royer par une intuition mystique vers 1635 ou 1636. Jouissant d'une position sociale établie et d'une certaine aisance financière, il n'éprouve au départ aucun enthousiasme face aux difficultés que soulève un tel projet et choisit de demander l'avis du père Chauveau, recteur du collège de La Flèche. Ce dernier est convaincu par les précisions apportées par Jérôme Le Royer : bien que celui-ci ne connaisse probablement rien d'autre que l'existence de ce lieu, les précisions qu'il apporte relèvent plus de la description que du rêve. Il l'encourage donc à se consacrer entièrement à ce projet.

L'île de Montréal est un lieu favorable à une implantation en raison de sa présence au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, ce qui en fait un lieu de passage stratégique ainsi qu'un site commercial de première valeur.

2 septembre 2016[modifier le code]

L'attentat du Métropolis est un attentat perpétré aux dernières heures du par un tireur au Métropolis, à Montréal, pendant le discours de Pauline Marois, nouvellement élue première ministre du Québec à la suite de l'élection générale québécoise de 2012.

Le 4 septembre 2012, à 23 h 58, un homme armé s'approche de l'entrée des artistes située à l'arrière du Métropolis, une salle de spectacles du centre-ville de Montréal où sont réunis des partisans du Parti québécois fêtant l'élection de Pauline Marois comme nouvelle première ministre du Québec le soir de l'élection générale québécoise de 2012. À l'extérieur, le suspect tire une seule balle qui atteint deux personnes. Denis Blanchette, un technicien de scène des Productions du Grand Bambou âgé de quarante-huit ans, meurt sur le coup. Dave Courage, un autre technicien de scène âgé de vingt-sept ans est hospitalisé dans un état critique. Il est opéré dans la nuit et est déclaré hors de danger le lendemain. L'arme du tireur s'est enrayée ne permettant pas à l’assassin de décharger ses balles.

Peu après, le présumé tireur est arrêté par les policiers du Service de police de la Ville de Montréal à l'extérieur de l'édifice alors que des milliers de personnes se trouvent toujours à l'intérieur du Métropolis. Cagoulé et vêtu d'un peignoir, le suspect menotté lance aux médias filmant son arrestation « Les Anglais sont arrivés » ou « Les Anglais se réveillent » et "It's gonna be fucking payback" .

2 août 2016[modifier le code]

Le Journal de Mourréal est un un média d'information parodique québécois (similaire au site américain The Onion ou Le Gorafi en France) qui imite le style sensationnaliste du tabloïd quotidien Le Journal de Montréal.

Fondé en 2012, l'identité des rédacteurs était inconnue jusqu'en juillet 2016, date à laquelle le consortium médiatique Québecor Média entreprend des recours légaux envers l'administrateur du site, Janick Murray-Hall alias Bob Flanagan, afin de faire fermer le média parodique.

Le 7 juillet 2016, l'entreprise Québecor Media dépose une injonction contre l'administrateur principal du Journal de Mourréal prétextant une possible confusion chez les « consommateurs ordinaires plutôt pressés ».

Le 17 juillet 2016, le rédacteur en chef du Journal de Mourréal annonce la mort du Journal de Mourréal, vu les frais importants qu'impliquerait une telle poursuite et donc, « Qu'il était impossible de continuer contre une compagnie qui vaut 4 milliards, même si la cause en valait la peine ».

Le 18 juillet 2016, le magazine Urbania invite les internautes à un petit défi d'essayer de trouver la différence entre une réelle une du Journal de Montréal et celle du Journal de Mourréal.

1er juillet 2016[modifier le code]

Pont Jacques-Cartier, 29 avril 1937
Pont Jacques-Cartier, 29 avril 1937

Le pont Jacques-Cartier est un pont routier de type à poutres cantilever qui relie Longueuil (arrondissement Le Vieux-Longueuil) à Montréal (arrondissement Ville-Marie), en enjambant le fleuve Saint-Laurent. Il dessert ainsi les régions administratives de Montréal et de la Montérégie.

Le pont est conçu par l'ingénieur Philip Louis Pratley. La première pelletée de terre eut lieu le 26 mai 1925. Le est posée la pierre angulaire, intégrée dans la pile à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Antoine, face à l'endroit surnommé « Pied-du-Courant ». Cette pierre contient une capsule témoin avec 59 objets témoignant de l'année du début de la construction du pont. Le pont est construit en acier au coût de 23 millions de dollars, et les travaux durent deux ans et demi. Ils sont complétés près d’un an et demi plus rapidement que prévu, sans interrompre la circulation fluviale.

Le pont est ouvert à la circulation le , mais l'inauguration a lieu quelques jours plus tard, le 24 mai.

1er juin 2016[modifier le code]

Ernest Cormier dans les années 1920
Ernest Cormier dans les années 1920

Ernest Cormier est un architecte, ingénieur, professeur et aquarelliste québécois né à Montréal le et mort le 1er janvier 1980 à l'âge de 94 ans.

Fils de médecin, Cormier étudie le génie civil à l'École polytechnique de Montréal. Son diplôme obtenu en 1906, il travaille dans le bureau d'études de la Dominion Bridge Company à Montréal. En 1909, il poursuit sa formation à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est élève de Jean-Louis Pascal. En 1914, il est le récipiendaire du Henry Jarvis Studentship décernée par le Royal Institute of British Architects. Grâce à ce prix, Cormier passe deux ans à Rome où il se perfectionne au contact des monuments anciens. De retour à Paris en janvier 1917, il est employé de la firme d'ingénieurs Considère, Pelnard et Caquot, des spécialistes du béton, et obtient le diplôme d'architecte du gouvernement français (DPLG).

Il est professeur à l'École polytechnique de Montréal de 1921 à 1954.

Sa maison (que l'on appelle aujourd'hui Maison Ernest-Cormier), qu'il dessina et fit construire en 1930-31 sur l'avenue des Pins à Montréal, fut classée monument historique par le Gouvernement québécois en 1974, et rachetée par l'ancien Premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau dans les années 1980.

L'esplanade Ernest-Cormier située en face du Centre canadien d'architecture honore sa mémoire.

Les œuvres de Cormier sont présentées dans le film documentaire Le Jardin des ombres (1993) réalisé par François Girard.

En 2014, le Gouvernement du Québec a créé le prix Ernest-Cormier qui est remis dans le cadre des Prix du Québec. Ce prix est accordé à une personne pour l'ensemble de son œuvre dans les domaines de l'architecture et du design

1er mai 2016[modifier le code]

Rue Wellington
Rue Wellington

Verdun est un arrondissement de la ville de Montréal. Il est formé de l'ancienne ville de Verdun.

L'arrondissement est au sud-ouest de l'île de Montréal, à 5 km du centre-ville. Deux de ses trois quartiers sont sur l'île de Montréal, l'autre est sur l'île-des-Sœurs. Verdun couvre une superficie de 9,8 km2. L’arrondissement est bordé au nord par l’autoroute 15, à l’ouest par le canal de l'Aqueduc, au sud par l’arrondissement de LaSalle et à l’est par le fleuve Saint-Laurent.

Sa population est de 66 158 habitants (en 2011).

Il est à noter que Verdun est connu comme étant l'endroit qui regroupe la plus forte concentration de Madelinots en dehors des Îles-de-la-Madeleine. Cette situation s'explique en grande partie par une migration en chaîne qui s'est effectuée entre l'archipel et le quartier montréalais au fil des décennies.

L'arrondissement est traversé par la ligne verte du métro de Montréal. Quatre stations desservent l'arrondissement, dont trois sont sur son territoire. Huit lignes d'autobus, correspondant avec le métro, complètent l'offre de transport en commun sur le territoire.

1er avril 2016[modifier le code]

Le métro de Montréal est un métro sur pneumatiques souterrain, moyen de transport public géré par la Société de transport de Montréal, organe de l'agglomération de Montréal.

Il a été inauguré le , durant le mandat municipal du maire Jean Drapeau. À son inauguration, le réseau comprenait 26 stations réparties sur trois lignes. Il y a aujourd'hui 68 stations sur quatre lignes pour un total de 71 km de voies. Il dessert le centre et l'est de l'île de Montréal et sa banlieue. Une station débouche à Longueuil sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent et trois stations desservent la ville de Laval depuis 2007, année de la dernière extension du réseau.

Le métro de Montréal est le plus important métro au Canada en terme de fréquentation et troisième d’Amérique du nord en terme de fréquentation quotidienne après ceux des villes de New York et Mexico. Il est fréquenté par 1,24 million de personnes quotidiennement les jours ouvrables (en 2014). En 2014, 357 millions de trajets furent réalisés. D'après la STM, le métro de Montréal avait cumulé jusqu'en 2010 plus de 7 milliards d'entrées. Ainsi Montréal a construit l'un des plus ambitieux système de transport public d'Amérique du nord, attirant le nombre d'usagers par rapport à la population le plus élevé après la ville de New-York.

Le métro de Montréal est inspiré du métro de Paris, autant dans l'architecture de ses stations que dans le matériel roulant utilisé.

1er mars 2016[modifier le code]

Léo-Ernest Ouimet, 1915
Léo-Ernest Ouimet, 1915

Léo-Ernest Ouimet, né le 16 mars 1877 à Saint-Martin-de-Laval et décédé le 2 mars 1972 à Montréal, est un pionnier du cinéma québécois.

Fils d'un agriculteur, Léo-Ernest Ouimet reçoit une formation en génie électrique. Il travaille comme projectionniste au parc Sohmer et éclaire le Théâtre national, puis commence à présenter ses propres spectacles. En 1904, il utilise son « cinétoscope » pour projeter les résultats de l'élection canadienne.

Au mois de janvier 1906, il crée le Ouimetoscope, le premier cinéma de Montréal, qui a au départ 500 sièges. Ayant soixante-quinze piastres dans sa poche, il en paye cinquante en loyer pour un mois. Le mot Ouimetoscope était une idée de son collaborateur Gustave Conte, rédacteur du journal La Patrie.

Il filme sa famille dans ses premières productions, qui sont très populaires auprès du public. Il gagne 5 000 dollars pour acheter une automobile l'année suivante. Son Ouimetoscope vient sept ans avant les premières grandes présentations sur Broadway. Il coûte entre 10 et 35 cents pour entrer et des instruments de musique sont joués à l'intérieur. Les hommes doivent s'asseoir séparés des femmes.

2 février 2016[modifier le code]

Bataille d'eau au parc Angrignon en juillet 2007
Bataille d'eau au parc Angrignon en juillet 2007

Ville-Émard est un quartier populaire situé dans l'arrondissement du Sud-Ouest.

Le quartier compte un des plus importants parcs urbains de Montréal : le parc Angrignon. Il compte plusieurs parcs de quartiers et installations sportives tel que le bain Émard, le parc Ignace-Bourget. Le centre Gadbois est à proximité. Le quartier est desservi par trois stations du métro : Jolicoeur, Monk et Angrignon et par les circuits d'autobus 36, 37 et 78. Il est traversé et bordé des canaux de Lachine et de l'Aqueduc que longent des pistes cyclables. La Maison de la culture Marie-Uguay et la Bibliothèque Marie-Uguay y sont situées, de même que l'école secondaire Honoré-Mercier.

1er janvier 2016[modifier le code]

Plan souvenir officiel Expo 67
Plan souvenir officiel Expo 67

L'Exposition universelle de 1967 est une Exposition universelle (de catégorie A) tenue à Montréal en 1967 sur le thème de « Terre des Hommes » (anglais : Man and his World). Ces grandes expositions se tiennent depuis le milieu du XIXe siècle et servent à mettre en valeur les réalisations technologiques et industrielles des pays hôtes.

Pour marquer le centenaire de la Confédération, le Canada demande au Bureau international des Expositions (BIE) d'être l'hôte d'une Exposition universelle et internationale de première catégorie. À la suite du refus de Moscou en avril 1962, le BIE accepte la candidature du Canada et Montréal sera finalement désignée le 13 novembre 1962 hôte de l'Exposition universelle de 1967. La Compagnie canadienne de l'Exposition universelle (CCEU) est créée en fin 1962, réunissant les trois principaux commanditaires de l'Exposition, le Canada, le Québec et la Ville de Montréal.

1er décembre 2015[modifier le code]

Ambulances d'Urgences-santé lors du Défilé du Père Noël, Montréal, 2015
Ambulances d'Urgences-santé lors du Défilé du Père Noël, Montréal, 2015

Urgences-santé est un service d'aide médicale urgente québécois. L'organisme public dessert Montréal et Laval, les deux régions du Québec dont la densité de population est la plus importante. En termes de volume, Urgences-santé traite entre 40 et 50 % des appels d'urgence du Québec. Pour les autres régions du Québec, des Centre de communication santé (CCS) qui sont des OBNL financés à 100 % par les fonds publics, effectuent la coordination des services préhospitaliers en lien avec leur CISSS. Dans ces régions, ce sont des partenariat avec des entreprises ambulancières privées qui permettent d'offrir le service préhospitalier à la population.

1er novembre 2015[modifier le code]

Émile Nelligan
Émile Nelligan

Émile Nelligan, né le à Montréal et mort le 18 novembre 1941 dans la même ville, est un poète québécois influencé par le mouvement symboliste ainsi que par les grands romantiques. Souffrant d'une névrose précoce, Nelligan est interné dans un asile psychiatrique peu avant ses vingt ans. L'œuvre du poète est donc à proprement parler une œuvre de jeunesse. Elle nous a été transmise par son ami Louis Dantin, qui est à l'origine de la première publication de ses poèmes, en 1904.

Ce recueil constitue un ensemble inégal en termes d'authenticité créatrice – nombre de poèmes sont des pastiches ou des reflets de plumes bien connues –, mais révèle néanmoins un poète original au talent indéniable. La musicalité des vers est très certainement l'aspect le plus remarquable de la poésie d'Émile Nelligan. Les principaux thèmes abordés sont l'enfance, la folie, la musique, l'amour, la mort et la religion.

2 octobre 2015[modifier le code]

Le Sud-Ouest dans Montréal
Le Sud-Ouest dans Montréal

Le Sud-Ouest est un arrondissement de Montréal.

Se trouvant au sud-ouest du centre-ville de Montréal, l'arrondissement du Sud-Ouest est bordé au nord-est par l'arrondissement de Ville-Marie, au sud par Verdun, à l'ouest par LaSalle, au nord-ouest par Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, et au nord par la ville de Westmount. Il longe le fleuve Saint-Laurent.

Il est d'une superficie de 15,7 km2 et a une population de 71 546 habitants (en 2011), soit 4,3 % de la population de Montréal.

Avant que le canal de Lachine ne vienne modifier profondément la géographie de ce secteur de la ville en 1825, les villages du Sud-Ouest étaient de vocation rurales ou semi-rurales. Ce n'est qu'en 1850 que commença véritablement l'industrialisation du canal suite à deux élargissements successifs. Le secteur était aussi traversé par le premier chemin de fer de l'île de Montréal, lequel reliait la gare Bonaventure (maintenant disparue) à la petite ville de Lachine, passant par Saint-Henri et sa gare.

2 septembre 2015[modifier le code]

Plan des côtes de l'île de Montréal montrant l'île de Montréal divisée en côtes avec différentes couleurs, ainsi que les paroisses de l'île Jésus et des rives Nord et Sud du fleuve Saint-Laurent.
Plan des côtes de l'île de Montréal montrant l'île de Montréal divisée en côtes avec différentes couleurs, ainsi que les paroisses de l'île Jésus et des rives Nord et Sud du fleuve Saint-Laurent.

La seigneurie de l'Île-de-Montréal était une seigneurie du Canada, de 1636 à 1859, comprenant toute l'île.

En 1636, la totalité de l'île de Montréal est concédée en seigneurie à Jean de Lauson. En 1640, la seigneurie est acquise par la Société de Notre-Dame de Montréal (ou Compagnie des Associés pour la Conversion des Sauvages), une société pieuse formée dans le but d'établir une colonie de peuplement à cet endroit et d'évangéliser les Amérindiens. Le 9 mars 1663, la seigneurie est donnée au Séminaire de Saint-Sulpice de Paris.

Pour assurer le peuplement du territoire, les Sulpiciens divisent l'île en « côtes », un ensemble de terres comptant une série de concessions. Les premières côtes apparaissent sur le bord du fleuve Saint-Laurent, en aval et en amont de Ville-Marie. Le terme «côte» sera encore utilisé quand, vers 1700, on commence à concéder des terres à l'intérieur de l'île.

Après la cession de la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne, en 1763, les Sulpiciens du Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal en demeurèrent possesseurs et demeurèrent ainsi les seigneurs de Montréal jusqu'à l'abolition de la seigneurie en 1859.

2 août 2015[modifier le code]

Le public
Le public

Le festival Présence autochtone est un événement festif annuel organisé à Montréal par l'organisme Terres en vues depuis 1990 afin de célébrer les cultures autochtones des trois Amériques.

Le festival est un point de convergence pour les Premières Nations, un espace de rencontres et d’échanges où réaffirmer et renforcer les liens d’amitié et de collaboration.

Présence autochtone met en relief l'art, l'histoire et les traditions autochtones des Amériques. Les cultures autochtones, qu'elles soient traditionnelles ou contemporaines, s'y expriment afin de créer une prise de conscience. L'événement est une occasion de découvrir la riche culture des premiers occupants du continent américain. Anciennement tenu à la place Émilie-Gamelin, les concerts du festival sont présentés depuis 2010 à la place des Festivals du Quartier des spectacles. Des grands noms de la chanson, tels Florent Vollant, Samian, Elisapie Isaac, A Tribe Called Red, Shauit s'y produisent. On retrouve également des artisans autochtones démontrant leurs savoir-faire aux festivaliers.

1er juillet 2015[modifier le code]

Déménagement sur la 4e avenue à Verdun, le 30 avril 1938
Déménagement sur la 4e avenue à Verdun, le 30 avril 1938

Verdun est un arrondissement de la ville de Montréal. Il est formé de l'ancienne ville de Verdun.

L'arrondissement est au sud-ouest de l'île de Montréal, à 5 km du centre-ville. Deux de ses trois quartiers sont sur l'île de Montréal, l'autre est sur l'île des Sœurs. Verdun couvre une superficie de 9,8 km2. L’arrondissement est bordé au nord par l’autoroute 15, à l’ouest par le canal de l'Aqueduc, au sud par l’arrondissement de LaSalle et à l’est par le fleuve Saint-Laurent.

Sa population est de 66 158 habitants (en 2011).

Il est à noter que Verdun est connu comme étant l'endroit qui regroupe la plus forte concentration de Madelinots en dehors des Îles-de-la-Madeleine. Cette situation s'explique en grande partie par une migration en chaîne qui s'est effectuée entre l'archipel et le quartier montréalais au fil des décennies.

L'arrondissement est traversé par la ligne verte du métro de Montréal. Quatre stations desservent l'arrondissement, dont trois sont sur son territoire. Huit lignes d'autobus, correspondant avec le métro, complètent l'offre de transport en commun sur le territoire.

1er juin 2015[modifier le code]

Hôtel de ville et sculpture «Fontaine de vie»
Hôtel de ville et sculpture «Fontaine de vie»

Lachine (prononciation : /la.ʃin/) est un des dix-neuf arrondissements urbains de la ville de Montréal. Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, Lachine était une municipalité résultant de la fusion des villes de Lachine et de Saint-Pierre en 2000.

Situé dans le sud-ouest de l’île de Montréal, en amont du canal de Lachine, l’arrondissement Lachine fut colonisé au temps de la Nouvelle-France ; les premières concession de terres furent accordés en 1667. Sous le régime britannique, l’ouverture du canal de Lachine en 1824 puis l’arrivée du chemin de fer en 1847 entraîneront le développement du principal centre industriel du Canada du début du XXe siècle. Cette situation propulsera le développement économique de Lachine et de toute la région montréalaise.

1er mai 2015[modifier le code]

La montagne vue du parc Murray
La montagne vue du parc Murray

Westmount est une ville de l'agglomération de Montréal. Elle a, en 2011, une population de 19 931 résidents sur une superficie de 4,02 km2.

Les principales artères commerciales de Westmount sont l'avenue Greene, l'avenue Victoria, la rue Sherbrooke et la rue Sainte-Catherine.

À partir du moment où les premiers colons s'y installent, au milieu du XVIIe siècle, ce territoire est connu sous plusieurs noms dont La Petite Montagne, Notre-Dame-de-Grâce et Côte-Saint-Antoine.

En 1873, alors que le noyau villageois se constitue au sud du secteur, la côte Saint-Antoine est incorporée sous le nom de village de la côte Saint-Antoine.

Le choix de Westmount, qui s'impose à partir de 1895, reflète bien la situation géographique de cette ville, sur le flanc sud-ouest du mont Royal, ainsi que la présence d'une importante population anglophone protestante, souvent d'origine écossaise.

Au cours du XXe siècle, Westmount devient une banlieue cossue de Montréal, une ville qui possède une réputation enviable pour ses espaces verts et sa qualité de vie.

1er avril 2015[modifier le code]

Brasserie Molson
Brasserie Molson

Molson est la plus vieille brasserie canadienne. Elle est aujourd'hui membre de Molson Coors.

Fondée par John Molson à Montréal, en 1786, la brasserie Molson est la deuxième plus ancienne entreprise du Canada, après la Compagnie de la Baie d'Hudson. La brasserie de Montréal est d'ailleurs la plus ancienne d'Amérique du Nord dont les opérations s'effectuent toujours sur les lieux de sa fondation.

Lorsque John Molson débarque à Montréal en 1782, il remarque le potentiel du marché de la bière dans la colonie britannique. Le prix du vin, du rhum et du porto ne cessent d'augmenter à la suite, notamment, de la demande des nouveaux immigrants anglais et irlandais. Lorsqu'il atteint sa majorité, Molson prend possession de l'héritage de ses parents et acquiert une petite brasserie en bois aux abords du fleuve Saint-Laurent située à l’extérieur, mais tout de même à proximité, des fortifications de Montréal.

1er mars 2015[modifier le code]

L'Émeute Maurice Richard, également appelée « émeute du Forum », est une émeute qui s'est déroulée le . Elle s'est passée après un match au cours duquel Maurice Richard, joueur des Canadiens de Montréal a frappé un juge de ligne et par la suite a été suspendu pour le reste de la saison 1954-1955 de la Ligue nationale de hockey et les séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

Le dans la patinoire des Bruins de Boston, le Boston Garden, Maurice Richard, joueur des Canadiens de Montréal, en vient aux mains avec Hal Laycoe, joueur de l'équipe adverse. Après quinze minutes et onze secondes de jeu de la troisième période, Laycoe met un coup de crosse sur la tête de Maurice. Un juge de ligne, Cliff Thompson, tente à trois reprises de maîtriser Richard mais il ne parvient qu'à immobiliser le joueur québécois alors que Laycoe en profite pour lui taper dessus. Énervé, Richard se retourne et frappe le juge qui le maintient dans une position dangereuse. Il reçoit alors une pénalité de match par l'arbitre principal du match, Frank Joseph Udvari, ainsi qu'une suspension pour la fin de la saison et pour tous les matchs des séries ; Laycoe quant à lui est blanchit de toute sanction. Les partisans des Canadiens ressentent cette sanction comme une injustice flagrante alors que la franchise de Montréal est à la lutte pour le titre de champion de la saison régulière avec les Red Wings de Détroit et avec seulement deux points d'avance sur ces derniers.

31 janvier 2015[modifier le code]

Église unie Saint-James
Église unie Saint-James

L'église unie Saint-James (St. James United Church en anglais) est un lieu de culte protestant de l'Église unie du Canada, situé à Montréal. Elle est édifiée plus précisément au 463, rue Sainte-Catherine Ouest, entre les rues Saint-Alexandre et City Councillors, dans l'arrondissement de Ville-Marie. L'église est de religion protestante (méthodiste) et fait partie de l'Église unie du Canada, deuxième en importance au pays.

De style néogothique, elle fut dessinée par l'architecte Alexander Francis Dunlop. Elle est remarquable pour son abside et pour ses orgues fabriquées par Casavant Frères. L'instrument fabriqué par Wadsworth (1888), augmenté par Samuel Warren en 1909, puis refait par Casavant (Opus 1608) en 1938, comporte 4 claviers manuels, un pédalier et 61 jeux.

Quand elle fut construite en juin 1889, elle était la plus grande église méthodiste au Canada, avec 2 000 sièges. Elle fut surnommée cathédrale du méthodisme.

10 janvier 2015[modifier le code]

Centre Bell
Centre Bell

Le Centre Bell, auparavant connu sous le nom de Centre Molson, est une salle omnisports située à Montréal. Il s'agit notamment du domicile des Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey depuis le , lorsque l'équipe a quitté le Forum de Montréal.

L'amphithéâtre a une capacité de 21 273 places pour le hockey sur glace. La salle possède 135 suites de luxe et 2 674 sièges de club. Non seulement il est le plus grand amphithéâtre de la Ligue nationale de hockey, il est aussi le plus grand aréna de hockey de la province du Québec, du Canada, de l'Amérique du Nord et même du monde entier avec une capacité nette maximale de 21 287 sièges.

Selon le magazine Pollstar, le Centre Bell est l'aréna le plus fréquenté en Amérique du Nord. Il est également le 2e amphithéâtre le plus fréquenté au monde, devancé par l'aréna O2 (Angleterre). Il tombe 5e derrière le Manchester Evening News Arena (Angleterre), l'aréna O2 de Dublin (Irlande) et le Sportpaleis (Belgique) pour les évènements culturels et artistiques.

7 décembre 2014[modifier le code]

Vrai portrait de Marguerite Bourgeoys
Vrai portrait de Marguerite Bourgeoys

Le Vrai portrait de Marguerite Bourgeoys est un tableau de 62 cm de hauteur sur 49,5 cm de largeur exécuté par Pierre Le Ber, au lendemain de la mort de Marguerite Bourgeoys en janvier 1700. Il est considéré comme étant l'un des plus anciens tableaux peints par un artiste né au Canada qui nous est parvenu. Il est aussi le seul portrait contemporain de la fondatrice de la congrégation de Notre-Dame de Montréal. Le tableau a été classé objet patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications en 2014.

Marguerite Bourgeoys (1620 - 1700) est arrivée à Montréal en 1653 pour se consacrée en l'enseignement. En 1658, elle reçoit ses premiers élèves. Le groupe d'institutrices qu'elle forme est autorisé par Mgr François de Montmorency-Laval à enseigner dans tout le Canada. Elle se rend en France pour obtenir du roi les lettres patentes pour sa communauté, qu'elle obtient l'année suivante. Le groupe fonde des écoles à Lachine, Batiscan et Champlain. La congrégation de Notre-Dame de Montréal est érigée canoniquement en 1698. Marguerite Bourgeoys consacre ensuite les deux dernière années de sa vie à la prière.

1er novembre 2014[modifier le code]

Pont Champlain
Pont Champlain

Le pont Champlain est un pont routier qui relie les villes de Brossard et Montréal en enjambant le fleuve Saint-Laurent. Il dessert les régions administratives de Montréal et de la Montérégie. Il s'agit du pont le plus achalandé au Canada.

Le pont est nommé en l'honneur de Samuel de Champlain (1574 ?-1635), explorateur et navigateur français, fondateur de la ville de Québec, souvent considéré comme le « père de la Nouvelle-France ».

Le pont fut ouvert à la circulation le 28 juin 1962 tandis que l'autoroute Bonaventure, qui est l'une des approches du pont, fut inaugurée le 21 avril 1967. À l'origine, il ne devait compter que quatre voies mais, suite à des études, il fut décidé d'en ajouter deux en prévision du développement de la rive-sud. Il compte donc six voies de circulation, séparées par une bande médiane en son centre. Ce pont en treillis est en acier, de type cantilever et accueille, annuellement, plus de 57 millions d'automobiles. Ce fut un pont à péage jusqu'au 4 mai 1990, date à laquelle le péage y a été aboli.

2 octobre 2014[modifier le code]

Maison Charles-Rudolph-Hosmer, en 2014
Maison Charles-Rudolph-Hosmer, en 2014

La maison Charles-Rudolph-Hosmer (aussi connue sous le nom de maison Hosmer (Université McGill)) est une maison bourgeoise située dans le Mille carré doré à Montréal au Canada. Elle fut à l'origine la résidence de Charles Rudolph Hosmer, un homme d'affaires montréalais ayant fait fortune notamment dans les domaines de la télégraphie et du commerce de la farine.

Construite entre 1900 et 1901, cette résidence fut conçue et réalisée par l'architecte Edward Maxwell dans le style Beaux-arts. Cette résidence fait partie de l'ancien domaine de Charles Rudolph Hosmer qui comprend la maison (incluant le quartier des domestiques), l'écurie et le jardin.

Ce domaine fait l'objet de quelques mesures de protection. Il fut reconnu par la Ville de Montréal en 1987 et par le gouvernement du Québec en 2005 comme une partie intégrante du « site patrimonial du Mont-Royal ».

31 août 2014[modifier le code]

Le boulevard Robert-Bourassa, depuis la rue Saint-Antoine, en regardant vers le nord. À gauche, la Place Bonaventure. À droite, la Maison de l'OACI.
Le boulevard Robert-Bourassa, depuis la rue Saint-Antoine, en regardant vers le nord. À gauche, la Place Bonaventure. À droite, la Maison de l'OACI.

Le boulevard Robert-Bourassa (appelée rue University jusqu'au 27 août 2014) est une importante voie du centre-ville de Montréal. Orientée nord-sud, elle se situe dans la prolongation de l'autoroute Bonaventure, lorsque celle-ci débouche dans le centre-ville. Elle relie la rue Notre-Dame, au sud, jusqu'à la rue University qui commence, maintenant, à la rue Sherbrooke.

De nombreux bâtiments notables sont situés sur sa partie sud, tels que la Place Ville-Marie, la Place Bonaventure et la Maison de l'OACI. Une colonnade entre les deux chaussées rappelle que l'artère se situe dans le Quartier international.

2 août 2014[modifier le code]

Michel Tremblay, né le à Montréal, est un dramaturge, romancier et scénariste québécois.

Il est aussi conteur, traducteur, adaptateur, scénariste de films et de pièces de théâtre, ainsi que parolier pour Pauline Julien, Renée Claude et Monique Leyrac.

Michel Tremblay vit sa jeunesse dans un appartement de sept pièces du quartier Plateau Mont-Royal avec trois familles totalisant 12 personnes. Considérant avoir eu une enfance heureuse, il grandit entouré de femmes, qu'il observe, discrètement. Le milieu culturel dans lequel il se développe, ses proches et le quartier du Plateau-Mont-Royal seront à la source de son œuvre. L'origine modeste de Tremblay et son homosexualité marqueront aussi la forme que prendront ses récits. En 1960, il écrit en secret une pièce de théâtre nommée Le Train. En 1964, Radio-Canada annonce le Concours des Jeunes Auteurs, Tremblay envoie cette œuvre et gagne le 1er prix.

2 juillet 2014[modifier le code]

Incendie de la maison Hayes au square Dalhousie
Incendie de la maison Hayes au square Dalhousie

Le grand incendie de Montréal de 1852 est la pire tragédie de la ville en termes de pertes matérielles. Durant l'été 1852, deux feux majeurs détruisent environ 1 200 demeures, soit le sixième de l'ensemble de la ville et 10 000 personnes se retrouvent dans la rue.

Le Grand incendie de Montréal est reconnu par le gouvernement du Québec comme un évènement marquant faisant partie du patrimoine culturel.

Le 7 juin, le centre des affaires brûle. Le feu se déclare dans l'échoppe d'un menuisier sur la rue Saint-Pierre, situé derrière l'église écossaise St-Andrew qui prend feu également. Le vent créé de nouveaux foyers d'incendies. La maison de Chomedey de Maisonneuve et le premier séminaire des jésuites. En six heures, toutes les maisons du quadrilatère des rues Saint-Pierre, Saint-François-Xavier, du Saint-Sacrement et Saint-Paul sont réduites en cendre. Les pertes seront estimées à près de 370 000$.

Les biens des sinistrés qui jonchent les rues seront tristement la proie des voleurs.

1er juin 2014[modifier le code]

Localisation du lac à la Loutre sur l'île de Montréal
Localisation du lac à la Loutre sur l'île de Montréal

Le lac à la Loutre (aussi anciennement cartographié petit lac Saint-Pierre ou simplement lac Saint-Pierre) était un lac marécageux de l'île de Montréal ayant existé jusqu'au XIXe siècle.

Avant l'arrivée des Européens, les rives du lac sont cultivées par les autochtones. Ceux-ci racontent alors que « le lac à la Loutre était le bébé castor qui dormait dans le ventre de la maman castor, à savoir l’île de Montréal ». En Nouvelle-France, le lac et la rivière Saint-Pierre permettent aux voyageurs désirant se rendre vers l'ouest d'éviter les rapides de Lachine. Ce désir de naviguer rapidement et efficacement en contournant les rapides du fleuve Saint-Laurent aboutira en le remblaiement et l'asséchement du marais pour construire le canal de Lachine.

La principale trace de cet ancien lac est sans doute le canal de Lachine, lequel passe aujourd'hui approximativement au centre de ce qu'était le lac à la Loutre. L'autoroute 20 à l'ouest de l'échangeur Turcot passe également directement à travers l'ancien lac.

En 2007, on propose de recreuser le lac en partie dans le cadre du vaste projet de reconstruction et de revitalisation des environs de l'échangeur Turcot.

Le parc du Lac-à-la-Loutre, situé à l'ancienne extrémité est du lac (45° 28′ 16″ N, 73° 35′ 10″ O), commémore ce lieu disparu.

1er mai 2014[modifier le code]

Maison Ludger-Duvernay, 82, rue Sherbrooke Ouest
Maison Ludger-Duvernay, 82, rue Sherbrooke Ouest

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) est une organisation patriotique québécoise fondée par le journaliste Ludger Duvernay le , sous le nom initial de l'Association « Aide-toi et le ciel t'aidera ».

L'un des premiers gestes d'importance de la société fut de faire du 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Québécois. En 1922, le 24 juin est devenu un jour férié au Québec et c'est, depuis 1977, le jour de la Fête nationale du Québec.

Dans les années 1830, les Bas-Canadiens d'origine de même que plusieurs communautés immigrantes établirent des sociétés charitables et patriotiques. Ainsi, le , les Anglais du Bas-Canada fondèrent la Saint George's Society of Montreal, et, le 12 octobre 1835, la Saint George's Society of Quebec. Les Canadiens francophones fondèrent le ce qui allait devenir la SSJB. Les Irlandais bas-canadiens fondèrent la Saint Patrick's Society of Montreal la même année. Le , les Écossais fondèrent la Saint Andrew's Society of Montreal. La même année, les Allemands fondèrent la Société allemande de Montréal.

À l'instar des autres sociétés, la Société Saint-Jean-Baptiste fut établie dans le but de stimuler le sentiment de solidarité nationale des Canadiens et de promouvoir tous les progrès de la nation naissante. Au cours de son histoire, l'organisation s'est investie dans toutes les sphères de la vie collective des Bas-Canadiens francophones, qui plus tard se diront « Canadiens français » et, finalement, « Québécois ». La société a, entre autres, joué un rôle déterminant dans la création de l'École des beaux-arts de Montréal, l'École des hautes études commerciales de Montréal, le Monument-National, et la Société nationale de fiducie.

1er avril 2014[modifier le code]

Camillien Houde vers 20 ans, employé de banque
Camillien Houde vers 20 ans, employé de banque

Camillien Houde ( à Montréal - ) est un homme politique québécois. Il a été député à l'Assemblée législative du Québec, maire de Montréal, chef du Parti conservateur du Québec et député à la Chambre des communes du Canada. De 1923 à 1947, il fut l'un des principaux adversaires des gouvernements de Taschereau et de Duplessis. Son opposition à la politique d'enregistrement pour service militaire décrétée par le gouvernement fédéral canadien de King en 1940 lui valut sa déportation sans procès dans un camp de concentration pendant quatre ans. La répression dont il fut l'objet lui acquit l'estime populaire et en fit une légende vivante.

Houde naît le 13 août 1889 au 174 de la rue Saint-Martin dans le quartier ouvrier de Sainte-Anne à Montréal. Il est le seul fils survivant d'Azade Houde, ouvrier et contremaître dans une minoterie, et de Joséphine Frenette, qui a eu 10 enfants — les autres étant tous morts avant l'âge de deux ans. Son père, atteint de tuberculose, meurt d'une pleurésie en 1899, alors que Camillien n'a que neuf ans. Sa mère devient alors couturière et ouvrière dans une usine de textiles.

2 mars 2014[modifier le code]

Bannière de la Petite Italie
Bannière de la Petite Italie

La Petite Italie est un quartier montréalais qui se caractérise par son importante communauté italienne. Il est rempli de cafés, de tratorrie (petits restaurants italiens) et de nombreux commerces typiquement italiens. On peut aussi y admirer des églises de style rappelant l'Italie.

La Petite Italie fait partie de l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Elle se situe le long du boulevard Saint-Laurent entre les rues Saint-Zotique et Jean-Talon.

L'Église Notre-Dame-de-la-Défense est le cœur spirituel de la communauté. Un grand marché public la dessert en son centre, le marché Jean-Talon.

Si la présence italienne au Québec remonte au XVIIe siècle (il s'agit alors principalement de soldats du régiment de Carignan, de commerçants et d'artisans originaires principalement du Nord de l'Italie), c'est au XIXe siècle que l'immigration italienne commence à se développer. Il s'agit alors d'une immigration paysanne essentiellement masculine, surtout originaire du Sud de la péninsule. Ces immigrants, en majorité des temporaires, sont employés dans les chemins de fer, les mines et les camps de bûcherons.

Au début du XXe siècle, l'immigration évolue. Elle se caractérise alors par une immigration familiale et permanente. La majorité des immigrants travaillent alors à la construction et à l’entretien des chemins de fer (Canadien Pacifique et la Compagnie du Grand Tronc).

1er février 2014[modifier le code]

Pavillons de l'Université Concordia vus de la rue Sainte-Catherine
Pavillons de l'Université Concordia vus de la rue Sainte-Catherine

L’université Concordia est une université publique québécoise située à Montréal. Celle-ci est scindée en deux campus majeurs distant de sept kilomètres : le campus Sir-George-Williams dans le centre-ville de Montréal (station de métro Guy-Concordia), et le campus Loyola dans le quartier résidentiel de Notre-Dame-de-Grâce (station de métro Vendôme). Même si cette institution est officiellement bilingue, Concordia représente, avec McGill, une des deux universités d'enseignement anglais de Montréal. L'université comptait, en 2007, 39 230 étudiants.

L'université Concordia est le fruit d'une fusion du collège Loyola, fondé par les jésuites, et de l’université Sir-George-Williams, fondée par le YMCA. Les deux institutions fusionnèrent en 1974. La nouvelle université tire son nom de la devise de Montréal, Concordia salus (« la prospérité par la concorde »).

Le collège Loyola (en l'honneur de d'Ignace de Loyola, fondateur de la société de Jésus) fut, à l'origine, un programme d'anglais instauré en 1888 par le collège Sainte-Marie de Montréal. Par la suite, cette section se sépare du collège en 1896 pour s'installer à l'angle des rues Bleury et Sainte-Catherine. Le , l'institution est incorporée par le gouvernement du Québec et devient un collège à part entière. La même année, à la suite d'un incendie, les installations sont déménagées, plus à l'ouest, sur la rue Drummond, au sud de la rue Sainte-Catherine. C'est en 1903 que les premiers diplômes sont remis. À l'époque, c'est l'université Laval qui accrédite la collation des grades.

31 décembre 2013[modifier le code]

Maison George-Stephen
Maison George-Stephen

La maison George-Stephen est une maison bourgeoise située dans le quartier du Mille carré doré.

Elle fut successivement la propriété de George Stephen, 1er baron Mount Stephen, de 1883 à 1900, puis de son beau-frère Robert Meighen et sa succession de 1900 à 1925.

De 1927 à 2011, cette maison bourgeoise accueillit le prestigieux club Mount Stephen, un Gentlemen's club réunissant l’élite montréalaise et internationale.

En 2012, un projet d’hôtel de luxe, l’hôtel Mount Stephen, prend forme pour occuper en partie l’ancienne résidence. Ce projet nécessite la construction d’une annexe contemporaine à l’arrière pouvant accueillir près de 80 chambres, des boutiques et un stationnement intérieur comptant 96 places. L’ouverture de cet hôtel est prévue pour 2015.

Construite entre 1880 et 1883, cette résidence fut conçue et réalisée par l’architecte William Tutin Thomas dans une combinaison de styles architecturaux propre à l’architecture victorienne. Elle réunit ainsi les styles de la renaissance italienne, du baroque italien et du baroque anglais du XVIIe siècle. Le style de la renaissance italienne est cependant le style dominant de la façade avant.

Cette ancienne résidence fait aussi l’objet de quelques mesures de protection. Le , la résidence fut déclarée lieu historique national du Canada par la commission des lieux et monuments historiques du Canada. Elle fut également classée immeuble patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications du Québec le . Le , le bâtiment fut déclaré « Immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle » par la Ville de Montréal.

1er décembre 2013[modifier le code]

Pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM
Pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM

L’Université du Québec à Montréal est un établissement d'enseignement supérieur francophone, public et laïque, affilié à l'Université du Québec. Elle est l'une des deux universités de langue française de Montréal, avec l'Université de Montréal.

L'UQAM a été créée le par le gouvernement du Québec, suite à la fusion de l'École des beaux-arts de Montréal, du collège Sainte-Marie et de trois écoles normales.

Au milieu des années 1970, la construction du campus de l'Université du Québec à Montréal se confirme dans le quartier Saint-Jacques. La vieille église Saint-Jacques de Montréal est condamnée et les fidèles sont déplacés vers la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal. L'architecte de l'université, Dimitri Dimakopoulos, choisit de respecter les plans de John Ostell et de Victor Bourgeau en décidant de greffer la nouvelle construction autour du mur de la nef de l'église donnant sur la rue Sainte-Catherine et en mettant en relief le clocher et son portail. Ces vestiges sont classés monuments historiques par le gouvernement du Québec. Le nouveau campus de l'UQAM est inauguré en septembre 1979.

À l'automne 2012, l'Université du Québec à Montréal offrait, à 40 519 étudiants, 300 programmes d'études; soit 160 au premier, 115 au deuxième et 30 au troisième cycle.

2 novembre 2013[modifier le code]

Intersection de l'avenue des Pins et de l'avenue du Parc
Intersection de l'avenue des Pins et de l'avenue du Parc

L'avenue des Pins est une artère orientée est-ouest du centre-ville de Montréal.

Cette avenue sépare l'arrondissement Ville-Marie de celui du Plateau Mont-Royal. À l'est, elle débute à la rue Saint-Denis et se termine, à l'ouest, au chemin de la Côte-des-Neiges, longeant le versant sud du mont Royal.

Entre 1859 et 1861, les religieuses hospitalières de Saint-Joseph relocalisent l'Hôtel-Dieu de Montréal (situé alors dans le Vieux-Montréal) sur la rue Saint-Urbain. En 1864, elle cèdent à la Ville de Montréal une voie privée connue sous le nom de rue de l'Hôtel-Dieu. En 1875, les plans dressés par Frederick Law Olmsted pour l'aménagement des voies sur le mont Royal prévoient une ceinture à la base de la montagne. Le 30 juin 1876, le conseil municipal adopte un plan qui prévoit l'ouverture de trois voies auxquelles on donne les noms de Elm, Cedar et Pine, sans doute pour rappeler les principales essences des arbres du Parc du Mont-Royal. Ce plan intègre la rue de l'Hôtel-Dieu dans la Pine Avenue. Depuis 1961, la dénomination Avenue des Pins est devenue officielle.

En 2005, des travaux de 25 millions de dollars ont débuté afin de transformer l'intersection des avenues du Parc et des Pins. Du même coup, il est énoncé que la circulation automobile devrait y demeurer tout aussi fluide. L'échangeur a été remplacé, à l'été 2006, par une intersection plus facile à pratiquer pour les piétons et cyclistes.

2 octobre 2013[modifier le code]

Une partie des rapides de Lachine
Une partie des rapides de Lachine

Les rapides de Lachine sont une série de rapides dans le fleuve Saint-Laurent, entre le lac Saint-Louis et le bassin de Laprairie, au Québec, face à l'arrondissement de LaSalle, sur l'île de Montréal, et à la municipalité de Sainte-Catherine sur la rive-sud.

Les rapides de Lachine doivent leur toponyme actuel aux militaires et marchands anglais du XIXe siècle, alors que LaSalle faisait encore partie de la paroisse de Lachine. Ils comptent un certain nombre d'îles et îlots utilisés par des oiseaux migrateurs. Les eaux descendent de 14 mètres entre le lac Saint-Louis et le bassin de Laprairie. La partie la plus tumultueuse des rapides se situe entre l'entrée du canal de l'aqueduc et la limite de LaSalle et Verdun. On y trouve plusieurs îles et îlots, dont l'île aux Hérons, l'île aux Chèvres et l'île au Diable. On peut les observer de près sur la jetée de l'ancienne centrale hydro-électrique, dans le parc des Rapides. La rive du parc et les îles constituent aussi un refuge d'oiseaux migrateurs, protégé par une loi fédérale.

Samuel de Champlain les évoque longuement dans ses écrits, notamment parce que l'un de ses jeunes exlorateurs nommé Louis s'y noya. Champlain nomma ces rapides Sault Saint-Louis, Sault, en ancien français, désigne des rapides.

Ces rapides représentaient dans les premiers temps de la colonisation une énorme barrière au trafic fluvial, ceux-ci devant être traversés par portage jusqu'à la construction du canal de Lachine au XIXe siècle. Même après sa mise en service, il se révéla tout aussi pratique de transporter les biens par rail jusqu'à Montréal, d'où ils étaient ensuite expédiés via son port maritime. C'est pour cette raison que Montréal a longtemps abrité le nœud ferroviaire et la zone portuaire les plus importants du pays.

1er septembre 2013[modifier le code]

Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal
Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal

Le Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal est un musée éducatif, culturel et scientifique situé à Montréal. Le planétarium a comme objectif de sensibiliser la population aux sciences de la nature et à la nature, tout particulièrement dans le domaine de l'astronomie. C'est le plus grand planétarium au Canada avec une capacité de 375 places assises.

Dès 1936, l'idée de doter Montréal d'un planétarium circulait au sein d'un groupe de mécènes anglophones prêt à financer un projet de ce type sur un terrain situé près du Jardin botanique de Montréal. Un autre projet, imaginé par Roger Brodeur un astronome amateur, est lancée en 1949 et propose la construction d'un vaste édifice sur le Mont Royal.

Mais ce n'est finalement qu'en 1962 avec la participation financière de la Brasserie Dow que l'idée d'un planétarium se concrétise enfin. C'est Pierre Gendron un professeur de chimie et astronome amateur et président du conseil d'administration de la Brasserie Dow qui réussit à convaincre son entreprise de financer le projet d'un planétarium de niveau international à Montréal dans le cadre des célébrations du centenaire.

Dans un premier temps le nouvel édifice devait être construit sur le toit de l'usine d'empaquetage de la Dow, mais vu les difficultés que représente ce choix c'est finalement sur le site de la Station historique Bonaventure sur le Square Chaboillez, près du Vieux-Montréal que le planétarium est construit 45° 29′ 46″ N, 73° 33′ 50″ O. C'est la firme d'architecte David-Barott-Boulva qui esquisse les plans du nouveau planétarium dont la construction débute en 1964 et se termine en 1966. Le concept sélectionné reprenait alors un thème spatial avec un dôme extérieur rappelant Saturne entouré de ses anneaux. Le coût total de la construction du bâtiment est de 1,25 million de dollars.

1er août 2013[modifier le code]

Pointe-aux-Trembles sur la rive du fleuve Saint-Laurent
Pointe-aux-Trembles sur la rive du fleuve Saint-Laurent

Pointe-aux-Trembles est le nom d'un ancien village, dont la paroisse, celle de l'Enfant-Jésus de la Pointe-aux-Trembles, fut fondée en 1674. La municipalité de Pointe-aux-Trembles est annexée par la Ville de Montréal en 1982.

Son territoire, situé à l'extrémité est de l'île de Montréal, fait actuellement partie de l'arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Au début des années 1660, les Sulpiciens, seigneurs de l'île de Montréal, encouragent le peuplement de cette partie de l'île. Face à la menace des Iroquois, un fort fut édifié pour défendre la colonisation de l'île de Montréal et protéger les berges du fleuve Saint-Laurent, sur lesquelles poussaient des trembles, arbres de la variété des peupliers. Le Fort de Pointe-aux-Trembles fut construit vers 1690 à l'emplacement actuel de l'ancien noyau villageois de Pointe-aux-Trembles.

À l'extrémité est du territoire, près du boulevard Gouin et de la rue Bureau, une plaque de bronze rappelle la bataille de la Coulée Grou où les colons français et les Iroquois se sont affrontés. Le long de la rue Notre-Dame, une série de lieux historiques ou d'intérêt sont identifiés et rappellent que Pointe-aux-Trembles fut à une autre époque au carrefour de l'histoire de la Nouvelle-France. Une autre plaque, située aux abords du parc Clémentine-De La Rousselière, indique que c'est à cet endroit précis que le général Murray toucha terre à partir de l'île Sainte-Thérèse en traversant le fleuve, pour ensuite marcher sur Montréal.

Pointe-aux-Trembles a pris son essor dans la première moitié du XVIIIe siècle grâce à la construction du chemin du Roy, la grande route reliant Montréal à Québec. Pointe-aux-Trembles servait alors de relais pour les voyageurs. C'est aujourd'hui un quartier résidentiel.

En 1974, on immortalisa le trois centième anniversaire de la ville en changeant le nom du boulevard Daniel-Johnson pour celui de boulevard du Tricentenaire. Celui-ci se situe perpendiculairement au fleuve à l'endroit même où se trouvait jadis la pointe de terre couverte de trembles qui s'avançait dans le fleuve et de laquelle subsiste encore aujourd'hui une bande de terre appelée la batture.

30 juin 2013[modifier le code]

La rue Notre-Dame à Montréal, gravure de John Lambert, 1810
La rue Notre-Dame à Montréal, gravure de John Lambert, 1810

La rue Notre-Dame est une rue qui traverse une grande partie de l'île de Montréal, sur son flanc sud-est. Elle longe (sauf au centre) le fleuve Saint-Laurent jusqu'à l'extrémité est de l'île de Montréal.

Au début des années 1670, le Séminaire de Saint-Sulpice, souhaite ériger une église paroissiale. Par la même occasion, ils redessinent la trame urbaine afin de faciliter l'accès à l'église située au cœur de la nouvelle grille et de régulariser le développement de la ville selon un plan orthogonal.

En juillet 1672, François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire, accompagné de l'arpenteur et greffier Bénigne Basset, définit les nouvelles rues, leur donne des noms et appose des bornes. La rue Notre-Dame est la première rue tracée par Dollier de Casson. Elle suit l'ancien chemin du coteau Saint-Louis vers l'est de la ville et devient l'un des trois grands axes qui traversent la ville d'est en ouest. Étant la principale artère de Ville-Marie, il lui donne le nom de Notre-Dame en l'honneur de la Sainte Vierge, patronne de la paroisse.

En 1737, le Chemin du Roy reliant Montréal à Québec est inauguré. À Montréal, le Chemin du Roy débute sur la rue-Notre-Dame dans ce que l'on appelle aujourd'hui le Vieux-Montréal.

À l'origine, large de 30 pieds français (9,7m.), la rue Notre-Dame allait de l'actuelle rue de Bonsecours jusqu'au delà de la rue McGill. Au moment de la démolition des fortifications de Montréal (1804-1810), les rues Saint-Joseph (à l'ouest) et Sainte-Marie (à l'est) dans les faubourgs voisins sont rattachés à la rue Notre-Dame.

Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, on retrouve sur la rue Notre-Dame les communautés religieuses masculines de Montréal: les Récollets à l'ouest, les Jésuites à l'est et les Sulpiciens au centre. Après la Conquête, l'administration civile établit une présence importante sur cette rue avec, au fil des ans, la construction des prisons, des palais de justice, et de l'hôtel de ville. Au XIXe siècle, la rue Notre-Dame devient la rue principale pour le commerce de détail. La rue est aussi élargie par la Ville grâce à une série d'expropriations et d'achats de terrains, notamment du côté nord au cours des années 1860. À cause de sa largeur, et du fait qu'elle mène à l'église paroissiale, la rue Notre-Dame sera le haut-lieu des processions religieuses, manifestations et parades de toutes sortes. On note entre autres, la procession funéraire de Thomas D'Arcy McGee en 1868 et de celle de George-Étienne Cartier en 1873.

1er juin 2013[modifier le code]

Hôpital de Montréal pour enfants
Hôpital de Montréal pour enfants

L’hôpital de Montréal pour enfants (en anglais : Montreal Children's Hospital) est un centre de soins pédiatriques de Montréal affilié au centre universitaire de santé McGill fondé en 1904.

Cet hôpital pour enfants sert surtout la communauté anglophone, les francophones ayant par ailleurs le centre hospitalier universitaire Sainte-Justine. Le Children, avec ses 144 lits, est plus petit que Sainte-Justine qui en a 459. L'unité des soins intensifs a 12 lits, dont 4 en chambres isolées.

L’hôpital de Montréal pour enfants (HME) ouvre ses portes sur la rue Guy le 30 janvier 1904. Il est alors le premier hôpital dont l'unique mandat est de soigner les enfants malades. En 1909, le nombre toujours croissant de patients impose un déménagement dans de nouveaux locaux sur l'avenue Cedar. Puis en 1920, L'HME devient un hôpital d'enseignement affilié à l'Université McGill.

L'hôpital et ses services continuent à s'épanouir en réalisant de grandes premières, avec notamment la première clinique d'orthophonie dans un hôpital pédiatrique en 1933, la première division de génétique médicale en 1949 et le premier département de psychiatrie en 1950. L'essor de ses services impose alors un autre agrandissement, et le déménagement a lieu en 1956 dans son enceinte actuelle et est rebaptisé « l'hôpital de Montréal pour enfants / The Montreal Children's Hospital ».

En août 1997, l'hôpital de Montréal pour enfants s'associe à l'hôpital Royal Victoria, à l'hôpital général de Montréal, à l'Institut neurologique de Montréal et à l'Institut thoracique de Montréal pour former le centre universitaire de santé McGill.

1e mai 2013[modifier le code]

Maison Hugh Allan, dite « Ravenscrag » (1901)
Maison Hugh Allan, dite « Ravenscrag » (1901)

La maison Hugh Allan, dite Ravenscrag, fut successivement la résidence de Sir Hugh Allan de 1863 à 1882 et de son fils ainé Sir Hugh Montagu Allan de 1882 à 1940. Depuis 1940, cette ancienne maison bourgeoise est la propriété de l’hôpital Royal Victoria et elle abrite l'institut Allan Memorial qui héberge le département de psychiatrie de l’hôpital et du centre universitaire de santé McGill.

Construite essentiellement entre 1861 et 1863, cette résidence du Mille carré doré fut principalement conçue et réalisée par l’architecte Victor Roy dans le style néorenaissance italienne du mouvement architectural victorien et comporta à l’origine plus de 72 pièces. Hugh Allan baptisa sa résidence « Ravenscrag » suite à sa construction dans les années 1860.

L'architecte John William Hopkins de la firme William & Wily aurait également contribué à la conception et à la réalisation de plusieurs pièces importantes de la maison. De nombreux autres architectes et entrepreneurs ont également participé à sa construction, à la décoration intérieure et aux divers travaux de modifications du bâtiment.

Cette résidence fait partie de l'ancien domaine de Hugh Allan qui comprend la maison, les écuries, la maison du gardien et le belvédère. Ce domaine fait l'objet de quelques mesures de protection.

1er avril 2013[modifier le code]

Station de vélos BIXI à l'intersection du boulevard René-Lévesque et de la rue Beaudry
Station de vélos BIXI à l'intersection du boulevard René-Lévesque et de la rue Beaudry

BIXI (mot-valise, contraction de bicyclette et taxi) est un système de vélos en libre-service, lancé par la Ville de Montréal, (Québec) en mai 2009 et exploité par la Société de vélo en libre-service. Le service Bixi propose 5120 vélos (Ville de Montréal: 5000, Ville de Westmount: 50, Ville de Longueuil: 70) répartis sur 461 stations (Ville de Montréal: 450, Ville de Westmount: 5, Ville de Longueuil: 6).

L'idée d'établir un réseau de bicyclettes publiques à Montréal est venue durant l'élaboration du récent Plan de transport de la Ville de Montréal (finalisé au printemps 2008). Le principe était déjà populaire dans de nombreuses villes européennes depuis le milieu des années 2000, notamment Bicing à Barcelone, Vélib' à Paris ainsi que le Vélo'v à Lyon. C'est dans ce contexte, en octobre 2007, qu'André Lavallée, responsable de l'aménagement urbain et du transport collectif au comité exécutif de la Ville de Montréal, annonçait la décision de la Ville de Montréal de créer un tout nouveau système de vélos en libre-service pour Montréal.

Au lieu de s'associer avec un annonceur ou avec un autre partenaire du secteur privé, la Ville de Montréal donne le mandat de concevoir et d'exploiter le réseau à Stationnement de Montréal, l'exploitant du stationnement public de la Ville.

Quelques années avant d'obtenir le mandat du réseau BIXI, Stationnement de Montréal avait mis au point des terminaux de paiement de stationnement automobile mis en réseau sans fil et alimentés à l'énergie solaire. Les nouveaux terminaux de service alimentés à l'énergie solaire qui ont été mis au point pour les stations BIXI utilise la même technologie de réseautage et la même infrastructure TI que les terminaux de paiement de stationnement automobile existants.

2 mars 2013[modifier le code]

Canal de Lachine
Canal de Lachine

Le canal de Lachine est un canal traversant la section sud-ouest de l'île de Montréal entre le Vieux Port et le lac Saint-Louis. Il a joué un rôle important dans le développement de la métropole. Il a été désigné comme lieu historique national du Canada en 1996. Une piste cyclable et pédestre longe aujourd’hui les berges, et le canal est rouvert à la navigation de plaisance depuis 2002.

Dès le XVIIe siècle, le gouvernement de la colonie française planifie un canal dans la vallée de la rivière Saint-Pierre afin de contourner les rapides de Lachine.

La construction est entreprise en 1670. Les sulpiciens de Montréal voulant installer des moulins à farine, leur supérieur, François de Salignac Fénélon, eut l’idée de canaliser le lac à la Loutre pour avoir de l’énergie pour faire tourner les moulins et aussi pour être capable de transporter du matériel d’un point à l’autre en évitant les redoutables rapides. En juin 1689 la construction commença, mais fut arrêtée brusquement en août par une attaque amérindienne. En octobre 1700, Gédéon de Catalogne, un ingénieur, fut engagé pour creuser le canal. Le projet dut être de nouveau abandonné à la suite de la mort de François Dollier de Casson, successeur de Fénelon, qui avait relancé l'idée. Le canal était creusé jusqu’à ce qui est maintenant le Vieux-Montréal.

Il y eut encore d’autres tentatives, mais finalement, c'est en 1821, à la suite de la pression des marchands montréalais, que la construction est commencée. Une importante main-d'œuvre, majoritairement constituée de travailleurs d'origine irlandaise, est mise à contribution, et on inaugure le canal en 1825. Le canal compte cinq écluses sur 14,5 km, permettant de franchir une dénivellation de 14 mètres. Sa profondeur est alors de 1,4 mètre.

2 février 2013[modifier le code]

Porte d'entrée du quartier chinois, boulevard Saint-Laurent
Porte d'entrée du quartier chinois, boulevard Saint-Laurent

Le quartier chinois de Montréal est un petit quartier situé au nord du Vieux-Montréal.

Le quartier chinois est compris dans le quadrilatère délimité par l'avenue Viger, la rue Saint-Urbain, le boulevard René-Lévesque et le boulevard Saint-Laurent.

Il est traversé est-ouest par la rue De La Gauchetière, une rue piétonnière où l'on retrouve de nombreux restaurants et commerces.

Il est relié au Montréal souterrain et au métro par la station Place-d'Armes, au sud, et la station Place-des-Arts via le Complexe Guy-Favreau.

Y est remarquable un hôtel de la chaîne Holiday Inn comportant des éléments architecturaux chinois.

Quatre portes ont été offertes par la Chine à la ville de Montréal. Celles du nord et du sud encadrent le boulevard Saint-Laurent, aux intersections du boulevard René-Lévesque et de l'avenue Viger. Celles de l'est et de l'ouest ornent la rue De La Gauchetière.

Les origines du quartier chinois remontent aux années 1860, l’époque à laquelle le peuple du dragon a débuté son histoire au Canada en contribuant à l’établissement du chemin de fer. Venant en grande partie de la Colombie-Britannique et de la Chine du Sud, ces nouveaux arrivants chinois, majoritairement des Cantonnais, se sont progressivement établis dans ce secteur autrefois résidentiel.

31 décembre 2012[modifier le code]

Cette statue de Jeanne Mance fait partie du monument à Maisonneuve à la place d'Armes de Montréal
Cette statue de Jeanne Mance fait partie du monument à Maisonneuve à la place d'Armes de Montréal

Jeanne Mance, née le à Langres (Haute-Marne, en France), décédée le à Montréal, a participé à la fondation et à la survie de Montréal au Canada, et a fondé puis dirigé l’Hôtel-Dieu de Montréal.

Jeanne Mance est née le à Langres et elle est baptisée le même jour en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul. Issue d'une famille bourgeoise aisée puisque son père était procureur du roi de France à Langres, un important évêché au nord de la Bourgogne, Jeanne Mance remplace sa mère prématurément décédée auprès de ses onze frères et sœurs avant de se consacrer aux soins des victimes de la Guerre de Trente Ans et de la peste.

À 34 ans, lors d'une procession à Troyes, en Champagne, elle découvre sa vocation missionnaire et veut rejoindre la Nouvelle-France dont l'expansion est en pleine actualité. Avec le soutien d'Anne d'Autriche, la très catholique épouse du roi Louis XIII, et soutenue par les Jésuites, elle accepte la donation de Mme de Bullion et de la Société Notre-Dame de Montréal qui veulent aider à la fondation d'un poste à Montréal, et plus précisément celle d'un Hôtel Dieu, sur le modèle de celui de Québec.

Elle embarque à La Rochelle le 9 mai 1641 et arrive trois mois plus tard en Nouvelle-France. Au printemps 1642, après la fonte des glaces du Saint-Laurent, elle accède avec Paul Chomedey de Maisonneuve à l'île de Montréal le 18 mai et participe à la fondation de la ville sur les terrains concédés officiellement le 17 mai 1642 par le gouverneur avec l'autorisation de créer les bâtiments.

1er décembre 2012[modifier le code]

Le Théâtre de Quat'Sous au 100 avenue des Pins est
Le Théâtre de Quat'Sous au 100 avenue des Pins est

Fondé en 1955, le Théâtre de Quat'Sous est l'une des plus ancienne compagnie de théâtre à Montréal, après le Théâtre du Rideau Vert et le Théâtre du Nouveau Monde. Il est situé sur le Plateau Mont-Royal au 100, avenue des Pins est.

C'est pour présenter son équipe (dont faisait notamment partie Yvon Deschamps, Claude Léveillée et Jean-Louis Millette) au Festival d'art dramatique du Québec que Paul Buissonneau fonde le théâtre de Quat'Sous en 1955. Huit ans plus tard, la troupe fait l'acquisition d’une synagogue située au 100, avenue des Pins est, en vue d'en faire son théâtre. C'est ainsi que le 3 décembre 1965, avec La Florentine de Jean Canolle, Paul Buissonneau et ses 3 complices inaugurent un petit théâtre chaleureux de 159 places, mettant fin à dix années d'errance.

En 1968, Paul Buissonneau mit en scène L'Ostidshow. Ce spectacle révéla au public Robert Charlebois, Louise Forestier, Yvon Deschamps, Mouffe et le Quatuor de Jazz Libre du Québec. Encore aujourd'hui ces artistes sont très présents sur la scène culturelle québécoise et française.

31 octobre 2012[modifier le code]

Drapeau de l'Organisation de l'aviation civile internationale
Drapeau de l'Organisation de l'aviation civile internationale

L’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI, en anglais International Civil Aviation Organization : ICAO) est une organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle est de participer à l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international (les vols à l’intérieur d'un même pays ne sont pas concernés par l’OACI). Son siège social est situé à Montréal.

Le conseil de l’OACI adopte les normes et recommandations règlementant la navigation (en anglais, Standards and Recommended Practices : SARP), le partage des fréquences radio, les brevets du personnel d'aviation, la circulation aérienne, etc. Il définit aussi les protocoles à suivre lors des enquêtes sur les accidents aériens, protocoles qui sont respectés par les pays signataires de la Convention de Chicago.

Cette réglementation produite par l'OACI a permis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale la mise en œuvre du transport aérien, tant des personnes que des biens, au niveau mondial, grâce à des recommandations suivies par l'ensemble des États membres, des équipementiers de l'aéronautique et fabricants d'avions, des établissements responsables d’aéroports...

Il ne faut pas confondre l'OACI avec l'IATA, une association privée de compagnies aériennes et dont le siège social est aussi situé à Montréal.

29 septembre 2012[modifier le code]

Vue aérienne de la rivière des Prairies avec le pont Louis-Bisson
Vue aérienne de la rivière des Prairies avec le pont Louis-Bisson

La rivière des Prairies est un cours d’eau situé entre l’île de Montréal et l’île Jésus. Il sépare les villes de Montréal et Laval. Il prend sa source dans le lac des Deux Montagnes pour se déverser dans le fleuve Saint-Laurent.

La rivière a reçu son nom en 1610. Le père Vimont écrit dans la Relation des Jésuites de 1640: « ... un certain Français, M. des Prairies, ayant charge de conduire une barque au Sault-Saint-Louis en 1610, quand il vint à la rencontre des deux fleuves, au lieu de tirer du côté du sud, il tira vers cet autre fleuve qui n'avait pas encore de nom français et qui, depuis ce temps-là, fut appelé du nom de ce jeune homme. »

Au lieu de continuer dans le Saint-Laurent, à la hauteur de Repentigny, il entra sans le savoir dans l'affluent de ce dernier que les Indiens appelaient Skawanoti, c'est-à-dire la rivière en arrière de l'île.

Une centrale hydroélectrique de 45 MW, la centrale de la Rivière-des-Prairies, est installée entre l'île de la Visitation et la rive lavalloise. Construite entre 1928 et 1930, cette centrale a été transférée à Hydro-Québec lors de la nationalisation de la Montreal Light, Heat and Power, en 1944.

1er septembre 2012[modifier le code]

Maison du développement durable
Maison du développement durable

La Maison du développement durable est le premier bâtiment commercial conçu pour être certifié « LEED platine nouvelle construction » dans le centre-ville d'une grande agglomération québécoise. La raison d'être de ce bâtiment écologique est de maximiser le potentiel d'organismes à vocation sociale et environnementale, par la cohabitation et la mise en commun de ressources, d'être un pôle de réflexion, d’éducation, d’innovation et de rencontres sur le développement durable, d'offrir aux citoyens, aux entreprises et aux gouvernements de nouveaux outils éducatifs sur le développement durable et d'offrir aux chercheurs canadiens un outil de recherche sur le bâtiment écologique. L'édifice de 65 000 pieds carrés est au coin de la rue Clark et de la rue Sainte-Catherine. La construction a débutée au printemps 2010 et s'est terminée en septembre 2011. La Maison du développement durable fut inaugurée le 6 octobre 2011.

1er août 2012[modifier le code]

Entrée de la chapelle de l'Invention-de-la-Sainte-Croix, boulevard René-Lévesque, vers 1890.
Entrée de la chapelle de l'Invention-de-la-Sainte-Croix, boulevard René-Lévesque, vers 1890.

Le Couvent des Sœurs Grises, site de la Maison Mère et de la Chapelle de l'Invention-de-la-Sainte-Croix des Sœurs Grises occupe un espace privilégié à Montréal. Cet ensemble religieux est d’une qualité et d’une intégrité exceptionnelle, grâce notamment à l’occupation continue par la communauté. Le site et l’œuvre architecturale constituent un exemple unique, conservé de façon exemplaire. Il est situé dans l'arrondissement Ville-Marie bordé par les rues Guy, René-Lévesque ouest, Saint-Mathieu et Sainte-Catherine ouest.

En 1861, les Sœurs Grises font l’acquisition du terrain constitué d’une partie du domaine des Sulpiciens et des terres de James Mullins. Le faubourg Saint-Antoine était alors en développement, mais néanmoins encore suffisamment paisible pour y établir un hôpital. Le plan de l’architecte Victor Bourgeau, qui est choisi pour réaliser le bâtiment, est ambitieux. Il prévoit un bâtiment en forme de H doté d’une chapelle en son centre. La section du côté est (aile Guy) doit abriter la communauté et la section ouest (aile Saint-Mathieu) les vieillards, infirmes et orphelins.

La partie réservée à la communauté est complétée telle que prévue et, en 1871, les Sœurs Grises quittent leur couvent du Vieux-Montréal pour venir s’y établir.

1er juillet 2012[modifier le code]

Voiture du SPVM (Ford Crown Victoria)
Voiture du SPVM (Ford Crown Victoria)

Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) est un service de police qui couvre la ville de Montréal et son agglomération.

La police de Montréal a des postes majeurs, un quartier général et des postes de quartier pour contrer la criminalité et se rapprocher de la population.

Le département de police de Montréal est créé le . À cette époque, il y avait alors à Montréal 51 policiers qui ne portaient cependant pas d’uniformes. Pour que les citoyens aperçoivent les policiers de loin et puissent les distinguer, le premier uniforme est établi en 1848, et c’est en 1853 qu’ils obtiennent le droit de porter des armes à feu dans l’exercice de leur fonction.

Vers le début du XXe siècle, le corps de police de Montréal compte 467 constables, inspecteurs et chefs de service. Le corps se subdivise; des escouades de la moralité et des départements locaux sont créés.

Le nombre des effectifs de la police reste à peu près le même depuis le début du siècle jusqu’à 1930, quand on engage du personnel en grand nombre dans le cadre de la crise économique de 1929. En effet, suite à la crise, des dizaines de milliers d’ouvriers perdent leur travail et on note une hausse de la criminalité. Vers la fin des années 1930, le service de police compte environ 1 500 personnes.

2 juin 2012[modifier le code]

Gilbert Rozon en 2010
Gilbert Rozon en 2010

Gilbert Rozon, né le 26 octobre 1954 à Montréal, est un producteur québécois, fondateur du festival Juste pour rire qu'il a créé le .

Gilbert Rozon est l'aîné de sept enfants. Élevé à Saint-André-d'Argenteuil, il est très jeune livreur de journaux, ouvrier puis, à l'âge de 14 ans, fossoyeur, vendeur, imprimeur, organisateur de spectacles, éditeur de bottins téléphoniques commerciaux, touche à l'immobilier, etc. C'est dans ce contexte qu'il développe son sens de l'humour. Après un court séjour en France à 20 ans, il décide d'étudier le droit à l'université de Montréal où il est diplômé. En 1980, il crée à Lachute le festival La Grande Virée qui accueillera à la surprise de tous plus de 60 000 spectateurs dans une ville de 12 000 habitants et plus de 80 000 en 81. Gilbert Rozon déplace ensuite à Pointe-aux-Trembles La Grande Virée pour sa troisième édition en 1982. C'est l'échec.

Malgré cela en 1983, il fonde le festival Juste pour rire avec plus d'un million de dollars de dette. Juste pour rire livre des festivals à Montréal, Toronto, Chicago, Nantes, Paris.

Gilbert Rozon sera alors aussi l'imprésario de Charles Trenet jusqu'à sa mort, et le producteur de Laurent Ruquier, Franck Dubosc, Dieudonné M'bala M'bala, Florence Foresti, Arturo Brachetti, Stephane Rousseau, Jean-Marc Parent, Jean-Luc Lemoine, Rachid Badouri, André Sauvé, Christophe Alévêque, etc.

1er mai 2012[modifier le code]

Pavillon Roger-Gaudry de l'Université de Montréal
Pavillon Roger-Gaudry de l'Université de Montréal

L'Université de Montréal est l'un des quatre établissements d'enseignement supérieur de Montréal au Québec. Elle est l'une des dix grandes universités du Canada (la deuxième en terme du nombre d'étudiants) en plus d'être l'une des trois plus importantes au Québec. Selon une firme de consultants externes, l'Université de Montréal est considérée comme la 2e université canadienne en importance en termes de montant alloué à la recherche en 2006. Elle est classée 104e en 2011-2012 par le classement des meilleures universités dans le monde du Times Higher Education, et se positionne au 4e rang parmi les meilleures universités francophones.

En 1878, l'Université Laval de Québec ouvre une annexe à Montréal avec une charte papale. C'est la première université francophone de Montréal et elle compte trois facultés, toutes situées dans le Vieux-Montréal:

1er avril 2012[modifier le code]

Tour et radôme de CWMN
Tour et radôme de CWMN

L’Observatoire radar J.S. Marshall (ou MRO) est une composante de l’université McGill située au campus MacDonald, à Sainte-Anne-de-Bellevue, où des chercheurs du département des sciences atmosphériques et océaniques travaillent sur différents radars météorologiques et autres senseurs, la plupart fonctionnant 24 heures sur 24. L'instrument principal de l'Observatoire fait partie du réseau canadien de radars météorologiques, sous contrat avec le Service météorologique du Canada, et sert autant à la recherche qu'à la surveillance du temps pour la région de Montréal.

Le rôle principal du MRO est l’enseignement et la recherche. Le groupe développe et met à jour des radars météorologiques, recherche de nouvelles façons de traiter et d’utiliser les données de ces radars et fait de la recherche fondamentale sur la physique des précipitations et leur prévision. Les résultats de ces recherches sont publiés dans les journaux scientifiques et le transfert de connaissances se fait en continu avec les météorologistes opérationnels.

1er mars 2012[modifier le code]

Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal
Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal

La basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal est le siège de l’archidiocèse de Montréal. C’est la troisième plus grande église du Québec après l’Oratoire Saint-Joseph et la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Elle est située au centre-ville de Montréal, dans l’arrondissement Ville-Marie, au 1085, rue de la Cathédrale, à l’angle du boulevard René-Lévesque.

Mgr Ignace Bourget, le deuxième évêque de Montréal, ordonna la construction d'une nouvelle cathédrale pour remplacer l'ancienne cathédrale Saint-Jacques de Montréal, qui avait été détruite dans le grand incendie de Montréal de 1852.

En 1857, à la faveur d'un séjour à Rome, Mgr Bourget décida de faire de sa future cathédrale une réplique réduite de la basilique Saint-Pierre-de-Rome. L'idée vint de son secrétaire, le chanoine Joseph-Octave Paré. Ce choix scellerait l'attachement et la vénération que Mgr Bourget portait au pape.

À Montréal, ce projet fut accueilli avec enthousiasme, ce qui créa un climat favorable à une campagne de souscription.

Elle fut construite dans l'ouest de la ville d'alors, là où se trouvaient les quartiers cossus, alors que l'ancienne cathédrale était située dans l'est.

31 janvier 2012[modifier le code]

Logo du Service de sécurité incendie de Montréal
Logo du Service de sécurité incendie de Montréal

Le Service de sécurité incendie de Montréal, connu sous l'acronyme SIM, est le deuxième service des incendies en taille au Canada. Il compte 2766 employés, dont environ 2345 pompiers.

Sous le Régime anglais, des marchands anglais se regroupent, sous forme d’associations appelées « Fire Clubs » afin de s’entraider en cas d’incendies. Ceux-ci s’offrent une aide mutuelle réservée uniquement aux membres du groupe. Au début du XIXe siècle, en plus des efforts déployés par les citoyens en général, des volontaires deviennent responsables du fonctionnement des pompes. Ils sont, en quelque sorte, les premiers pompiers montréalais. En 1829, suite aux rivalités entre quelques associations de pompiers volontaires, une loi provinciale mène à la création d’une première compagnie officielle de volontaires formée pour lutter contre les incendies : la « Société du feu ».

Le Service de la prévention des incendies de la Ville de Montréal est créé en 1841 sous le nom du Département du feu, en vertu du règlement 31 adopté le 3 juin 1841 par le conseil de la Ville de Montréal. Joseph Russell Bronsdon, le chef permanent de la Brigade des incendies de Montréal, est le premier salarié du service des incendies. En 1848, lors d'une restructuration, le département du feu passe sous le contrôle et la direction du Comité du feu. Le département est composé de 284 pompiers volontaires. Du lot, seul l'ingénieur en chef est engagé à plein temps.

3 janvier 2012[modifier le code]

Le sport à Montréal a joué un rôle important dans l'histoire de la ville. Montréal est bien connue pour être la résidence des Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey et l'équipe sportive professionnelle montréalaise avec la plus longue existence dans l'une des ligues majeures de sports professionnels du Canada et des États-Unis.

D'autre équipes de sport professionnel évoluent à Montréal, notons entre autres les Alouettes de Montréal de la Ligue canadienne de football et l'Impact de Montréal, un club de soccer qui fait partie de la Major League Soccer depuis la saison 2012.

Montréal est aussi connu pour la tenue annuelle du Grand Prix automobile du Canada et du tournoi de tennis Masters du Canada où les compétitions féminines et masculines évoluent en alternance entre Montréal et Toronto.

Dans le passé, la ville de Montréal a été l'hôte de plusieurs événements sportifs internationaux, notamment les Jeux olympiques d'été de 1976. Les Expos de Montréal, une équipe de baseball de la Ligue majeure de baseball, a évolué à Montréal de 1969 à 2004.

3 décembre 2011[modifier le code]

Saint-Laurent est l'un des plus grands arrondissements de la ville de Montréal. La population de l'arrondissement en 2008 était de 86 835 habitants. Il est nommé en l'honneur de Laurent de Rome.

L'arrondissement Saint-Laurent est situé au nord de l'île de Montréal. Il est entouré au nord du quartier Cartierville, au sud de Ville Mont-Royal et à l'ouest par la ville de Dorval ainsi que l'arrondissement Lachine.

L'histoire de Saint-Laurent commence en 1700, où les premiers colons français s'installèrent dans ce que l'on appelait la Côte Saint-Laurent. Dès 1740, toutes les terres attribuées par les Sulpiciens sont concédées. On y dénombrera 162 familles dès 1765. Après la Conquête, des familles écossaises, dont les Hodge, s'installent dans la paroisse de Saint-Laurent.

En 1825, Saint-Laurent était la paroisse la plus populeuse sur l'Île de Montréal en dehors de celles de la ville de Montréal. C'était alors un paisible village agricole, les cultures maraîchères étant la spécialité de l'endroit.

31 octobre 2011[modifier le code]

Le marché Maisonneuve (avant-plan) et le stade olympique (arrière plan)
Le marché Maisonneuve (avant-plan) et le stade olympique (arrière plan)

Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est un arrondissement de Montréal. Il est d'une superficie de 24,5 km2 et a une population de 132 271 habitants (en 2008).

Il est composé de trois quartiers ouvriers, soit Hochelaga-Maisonneuve, Mercier-Ouest et Mercier-Est.

L'arrondissement a été constitué en paroisses qui ont été annexées à la ville de Montréal jusqu'en 1918.

Autrefois, cet arrondissement constituait l’un des centres industriels de Montréal en raison de la proximité du port. Au fil des ans, une grande partie des usines ont fermé leurs portes.

L'ouverture du Jardin botanique de Montréal (1931), du Stade Olympique (1976) et du Biodôme (1992) allait amener graduellement le développement d'un pôle recréo-touristique important dans la partie nord de l'arrondissement.

1er octobre 2011[modifier le code]

Le Cirque du Soleil est une entreprise québécoise de divertissement artistique spécialisée en cirque contemporain. Son siège social se trouve à Montréal, dans le quartier Saint-Michel. Elle a été fondée en 1984 à Baie-Saint-Paul par deux anciens artistes de rue Guy Laliberté et Daniel Gauthier. Elle est détenue depuis à 20 % par un consortium de deux entreprises dubaïotes appartenant à la société d'investissements Dubai World.

La compagnie se distingue par une vision artistique différente du cirque traditionnel, avec notamment l'absence d'animaux, une grande importance donnée aux jeux de comédiens, et en basant principalement ses productions sur des numéros d'acrobaties. Elle emploie aujourd'hui 4 000 personnes dans le monde parmi lesquels plus de 1 000 artistes dont certains sont des anciens sportifs professionnels reconvertis.

1er septembre 2011[modifier le code]

Un des édifices de l'École de technologie supérieure
Un des édifices de l'École de technologie supérieure

L’École de technologie supérieure (ÉTS) est une constituante du réseau de l'Université du Québec. Spécialisée dans l’enseignement et la recherche appliqués en génie et le transfert technologique, elle forme des ingénieurs et des chercheurs reconnus. Depuis sa création, elle entretient un partenariat avec le milieu des affaires et l'industrie, tant avec les grandes entreprises qu'avec les PME.

L’ÉTS rassemble près de 25 % de toute la population étudiante au baccalauréat en génie au Québec, ce qui la classe au premier rang des établissements universitaires qui offrent cette formation de premier cycle. Au Canada, elle se situe parmi les cinq plus grandes écoles ou facultés de génie.

L’ÉTS entend favoriser l’acquisition des connaissances par l’expérimentation. Au baccalauréat, la formule de l’enseignement coopératif ajoute une formation pratique aux connaissances théoriques des étudiants.

1er août 2011[modifier le code]

Le musée Stewart, situé dans l'enceinte des fortifications de l'île Sainte-Hélène
Le musée Stewart, situé dans l'enceinte des fortifications de l'île Sainte-Hélène

Le musée Stewart est un musée situé à l'intérieur du fort de l'île Sainte-Hélène. Il possède une importante collection d'artefacts ayant trait à l'histoire du Canada.

Le musée Stewart a été fondé par le mécène canadien David M. Stewart. Ce montréalais était passionné par l'histoire canadienne en particulier par la période correspondant à l'arrivée des explorateurs européens en Amérique. Après avoir créé une société caritative vouée à l'histoire, la Société historique du Lac Saint-Louis, il consacre ses énergies afin de créer un musée dont la vocation serait d'abord historique et dont l'objectif principal serait la conservation du patrimoine.

Le rêve de David M. Stewart se réalise le 2 juillet 1955, le petit musée historique emménage alors dans le petit blockhaus du fort de l'île Sainte-Hélène. Lors de la première saison, le musée présente une exposition d'artefacts, de livres rares, d'armes anciennes et de reproduction d'uniformes du XVIIIe siècle. Cette première exposition s'avère un succès et dans l'espace d'un été 32 000 personnes viennent visiter le petit musée.

3 juillet 2011[modifier le code]

Intérieur du centre d'interprétation du commerce de la fourrure à Lachine
Intérieur du centre d'interprétation du commerce de la fourrure à Lachine

Situé à l’ouest de l’île de Montréal, en bordure du lac Saint-Louis, le lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine témoigne de l’apogée de l’industrie du commerce de la fourrure dans la région montréalaise au XVIIIe et au début du XIXe siècle.

Le vieux hangar en pierre qui abrite le musée a été construit en 1803 par Alexander Gordon, de la Compagnie du Nord-Ouest. On y entreposait la fourrure et les biens pour la traite. En 1833, le hangar est devenu la propriété de la Compagnie de la Baie d'Hudson après que les deux compagnies aient fusionné.

En 1977, Parcs Canada se porte acquéreur de l’entrepôt de Lachine et d’un terrain des Sœurs de Sainte-Anne. Dès lors, des travaux de recherche sur la valeur historique du bâtiment ont été entrepris. En mars 1982, on approuvait le concept d’interprétation dans lequel sont précisés les thèmes et les objectifs du lieu. Le site est officiellement inauguré à l’été 1985.

1er juin 2011[modifier le code]

La Ronde est un parc d'attractions de 591 000 m2 (146 acres) situé sur l'île Sainte-Hélène, à Montréal. Le parc d'attraction appartient à Six Flags sous un bail emphytéotique avec la ville de Montréal.

L'International des Feux Loto-Québec, s'y tient pendant les mois de juin à août. Cette compétition de feux d'artifice a une renommée internationale.

Le parc est ouvert de mi-mai à fin octobre. La Ronde comprend une quarantaine de manèges.

Le parc fut construit pour l'Exposition universelle de 1967.

Le nom La Ronde vient du fait qu'avant l'Expo 67, l'île Sainte-Hélène comme on la connaît n'existait pas. En effet, il y avait trois îles à cet endroit, l'île Verte, l'île Sainte-Hélène et l'île Ronde. Comme le parc a été construit sur une partie de l'île Ronde, la ville de Montréal a donné le nom de l'ancienne île à son nouveau parc d'attraction.

Depuis 2001, le parc est géré par la compagnie Six Flags. C'est le seul parc canadien de la compagnie. Auparavant, le parc appartenait à la ville de Montréal.

2 mai 2011[modifier le code]

Le nouveau pavillon de l'École des hautes études commerciales sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine
Le nouveau pavillon de l'École des hautes études commerciales sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine

L'École des hautes études commerciales de Montréal, officiellement connue sous le nom de HEC Montréal, est un établissement universitaire québécois situé à Montréal, dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.

Elle est une constituante de l'Université de Montréal. Fondée en 1907, elle est historiquement la plus ancienne école de commerce et d'administration au Canada et a été pendant longtemps une des plus importantes écoles de gestion en Amérique du Nord. La langue d'enseignement est le français, bien que des cours et des programmes soient aussi offerts en anglais et en espagnol. L'École a décerné 2 016 diplômes en 2004, dont 1 211 de premier cycle, 788 de second cycle et 17 de troisième cycle.

HEC Montréal est la première école de gestion nord-américaine à avoir obtenu les trois accréditations internationales AACSB (États-Unis), AMBA (Royaume-Uni) et EQUIS (Europe).

2 avril 2011[modifier le code]

Monument national
Monument national

L'École nationale de théâtre du Canada a été établie à Montréal en 1960. Elle occupe le site historique du Monument national sur le boulevard Saint-Laurent, ainsi qu'un édifice du Plateau sur la rue Saint-Denis à l'angle de l'avenue Laurier.

Fondée par Michel Saint-Denis, l'École nationale de théâtre est aujourd'hui considérée comme la principale école de formation théâtrale au Canada. Elle offre une formation professionnelle dans tous les métiers du théâtre, et ce autant en français qu'en anglais.

Depuis 1990, l'école remet annuellement le prix Gascon-Thomas du nom de Jean Gascon et Powys Thomas, deux anciens professeurs de l'École.

1er mars 2011[modifier le code]

Le CHU Sainte-Justine situé sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine à Montréal
Le CHU Sainte-Justine situé sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine à Montréal

Le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHU Sainte-Justine) est un centre hospitalier universitaire à vocation pédiatrique affilié à l'Université de Montréal.

Fondé en 1907 par Justine Lacoste-Beaubien et le Dr Irma Levasseur, le CHU Sainte-Justine a obtenu le statut de centre hospitalier universitaire en 1995. Il est le plus grand centre hospitalier pédiatrique du Canada et l’un des quatre centres pédiatriques les plus importants en Amérique. Il comprend 489 lits.

En 2009-2010, le CHU Sainte-Justine a admis :

  • 18 557 patients hospitalisés
  • 10 022 patients opérés
  • 193 087 visiteurs en cliniques externes
  • 3 429 naissances
  • 61 721 consultations à l'urgence pédiatrique

2 février 2011[modifier le code]

Montréal, est reconnu dans le monde entier pour la qualité et la diversité de sa vie nocturne.

Le Resto-Bar Winston-Churchill sur la rue Crescent
Le Resto-Bar Winston-Churchill sur la rue Crescent

Ce phénomène est lié à une série de facteurs : fermeture tardive des bars à 3 h, à une importante population universitaire, à l’âge légal pour consommer de l’alcool (18 ans) ainsi qu'à la longue tradition de Montréal comme ville festive. La diversité des établissements témoigne de la richesse de la vie nocturne montréalaise : boîtes de nuit, pubs, bars, boîtes à chansons, clubs latinos et clubs africains, clubs de jazz, bars-salons, bars After Hours et clubs de strip-tease.

Selon Tourisme Montréal, la vie nocturne montréalaise se concentre aujourd'hui dans six zones distinctes.

1 er janvier 2011[modifier le code]

Montréal est reconnu depuis longtemps pour sa vitalité culturelle. La présence d'une importante population francophone donne à Montréal un caractère particulier parmi les grandes villes nord-américaines. Montréal est la plaque tournante au Canada pour les arts et médias de langue française, qu’il s’agisse des productions de radio ou télévision, du théâtre, du cinéma, du multimédia ou de l’édition. La communauté anglophone de Montréal y possède aussi des institutions culturelles qui lui sont propres. De plus, il faut compter avec la présence de nombreuses communautés ethniques qui donnent à la ville une culture véritablement distincte.

Montréal a de nombreux traits culturels en commun avec les autres métropoles du continent, y compris les manifestations usuelles de la culture savante, une tradition enracinée de jazz et de rock ainsi que l’expérimentation en arts visuels, théâtre, musique et danse. Elle a tout de même développé une identité unique et remarquable à l’échelle internationale, héritière qu’elle est à la fois des traditions française et anglaise. Elle est aussi reconnue pour l’animation de son centre-ville, surtout en été à l’occasion des festivals et autres événements culturels et sociaux.

1er décembre 2010[modifier le code]

Le Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal est un musée et un centre d'interprétation situé au 5151, chemin de la Côte-Sainte-Catherine dans le quartier Côte-des-Neiges. Il est voué au souvenir de l'Holocauste et permet de sensibiliser les Montréalais sur le génocide de millions de Juifs perpétré par le régime hitlérien en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le CCHM a été fondé en 1979 par un groupe de survivants de l’Holocauste, rassemblés par Steven Cummings, philanthrope très actif à Montréal. Il permet aux survivants de l’Holocauste de transmettre leurs expériences aux jeunes. Grâce au Remembrance Committee, les témoins de l’Holocauste ont aussi le droit d’intervention direct concernant les décisions relatives au centre. Le Service autrichien de la Mémoire soutient le CCHM depuis 1998, en envoyant ses intervenants à Montréal.

Le musée est destiné à présenter les événements de l’Holocauste dans le contexte de Montréal, où vivent plusieurs milliers de survivants, soit la ville qui a la troisième plus forte concentration de survivants au monde.

28 octobre 2010[modifier le code]

Siège social de SNC-Lavalin, boulevard René-Lévesque, à Montréal, tour de 22 étages construite en 1987
Siège social de SNC-Lavalin, boulevard René-Lévesque, à Montréal, tour de 22 étages construite en 1987

SNC-Lavalin inc. est l’un des plus importants groupes d'ingénierie et de construction au monde, et un acteur majeur en matière de propriété d’infrastructures et de services d’exploitation et d’entretien. SNC-Lavalin a des bureaux dans tout le Canada et dans plus de 35 autres pays, et travaille actuellement dans une centaine de pays. Son siège social est à Montréal. Par le nombre d'employés, elle se classe parmi les 10 plus grosses firmes du genre au monde.

Cette firme fournit essentiellement la main-d'œuvre pour concevoir et gérer différents ouvrages demandant une expertise en génie civil (bâtiments, routes, systèmes d'aqueduc, etc.) ou en énergie (centrale thermique, par exemple)....

Elle fournit des services d'ingénierie, d'approvisionnement, de construction, de gestion de projet et de financement de projet dans différents secteurs d'activité économiques: produits chimiques et pétrole, mines et métallurgie, pharmaceutique, agroalimentaire, tout ce qui touche au génie civil, énergie, environnement et télécommunications.

30 septembre 2010[modifier le code]

aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal
aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal

L’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal ou simplement Montréal-Trudeau (anciennement Aéroport de Dorval) (code IATA : YUL • code OACI : CYUL) est situé dans la ville de Dorval, Québec, Canada, dans l'agglomération de Montréal. Il est l'aéroport primaire desservant le trafic passager de la ville. L'aéroport international Montréal-Mirabel, l'autre aéroport de la Communauté métropolitaine de Montréal, ne dessert que le transport des cargaisons. En 2009, Montréal-Trudeau a accueilli quelque 12,2 millions de passagers.

La naissance de l'aéroport de Dorval remonte au début des années 1940 alors que l'aéroport de Saint-Hubert, premier aéroport officiel de Montréal en service depuis 1927, ne suffit plus aux nouveaux besoins de l'aviation montréalaise. Le ministère des Transports acquiert alors le terrain du champ de courses de Dorval, qui offre selon lui le meilleur emplacement disponible.

L'aéroport de Montréal (Dorval) débutera ses activités le avec trois pistes pavées. Dès 1946, l'aéroport accueille déjà près d'un quart de million de passagers par an et plus d'un million au milieu des années 1950. Dorval est alors l'aéroport le plus achalandé au Canada.

1er septembre 2010[modifier le code]

L'église Saint-Léon de Westmount
L'église Saint-Léon de Westmount

L’église Saint-Léon de Westmount est une église catholique de la Ville de Westmount. Elle est située au 4311, boulevard de Maisonneuve ouest.

Vers la fin XIXe siècle, Montréal s'étendait rapidement vers l'est. Westmount, par contre, où résidaient les classes dirigeantes, se développait plus lentement. Jusqu'au début du XXe siècle, les catholiques de Westmount devaient se rendre dans d'autres quartiers pour assiter à la messe.

C'est en 1901 que l'archevêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési, approuve la division de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce et la formation de la nouvelle paroisse Saint-Léon qui desservira les catholiques anglophones et francophones de Westmount.

L'église Saint-Léon-de-Westmount est la première église catholique destinée aux francophones de la ville de Westmount. Le curé fondateur, l’abbé Joseph-Alexandre-Stanislas Perron demande à l’architecte montréalais Georges-Alphonse Monette de dresser les plans de l’église du style néo-roman. Les travaux débutent en octobre 1901. La bénédiction de la pierre angulaire eut lieu le 18 mai 1902 et l’église est inaugurée le 11 octobre 1903. La façade actuelle date de 1920 et succède à la façade de style néo-roman d’origine.

29 juillet 2010[modifier le code]

Vue de la façade du Musée des maîtres et artisans du Québec en 2003
Vue de la façade du Musée des maîtres et artisans du Québec en 2003
Vue générale de l'exposition permanente. L'espace central accueille des artisans qui viennent faire la démonstration de techniques artisanales.
Vue générale de l'exposition permanente. L'espace central accueille des artisans qui viennent faire la démonstration de techniques artisanales.

Le Musée des maîtres et artisans du Québec est un musée consacré aux arts et aux traditions artisanales. Il a pour mission la mise en valeur du patrimoine culturel québécois, à travers les arts anciens et les traditions artisanales, les métiers d'art et l'art contemporain. Le musée accorde aussi une place particulière à l'expression artistique des différentes communautés ethniques qui composent la population locale. Il est situé dans l'arrondissement Saint-Laurent de Montréal, au 615 avenue Sainte-Croix. Il a été fondé en 1979 sous le nom de Musée d'art de Saint-Laurent. En 2003, il change de nomination pour devenir le Musée des maîtres et artisans du Québec.

Il loge dans une ancienne église presbytérienne qui était située près de la Gare centrale, qui fut déconstruite pièce par pièce en 1930 pour être reconstruite l'année suivante à Saint-Laurent.

3 juillet 2010[modifier le code]

L'ancien poste de traite sur la rive du canal de Lachine
L'ancien poste de traite sur la rive du canal de Lachine

Lachine (prononciation : /la.ʃin/) est un des dix-neuf arrondissements urbains de la ville de Montréal, au Québec (Canada). Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, il était constitué de Lachine, une municipalité résultante de la fusion des villes Lachine et de Saint-Pierre en 2000.

Situé dans le sud-ouest de l’île de Montréal, en amont du canal de Lachine, l’arrondissement Lachine fut colonisé au temps de la Nouvelle-France ; les premières concession de terres furent accordés en 1667. Sous le régime britannique, l’ouverture du canal de Lachine en 1824 puis l’arrivée du chemin de fer en 1847 entraîneront le développement du principal centre industriel du Canada du début du XXe siècle. Cette situation propulsera le développement économique de Lachine et de toute la région montréalaise.

Le territoire de l'arrondissement Lachine a une superficie de 20 km2 et une population de 41 818 habitants (en 2007). Il situé dans l'ouest de la ville Montréal, au Québec. Lachine est un regroupement de 2 villes (Saint-Pierre-Aux-Liens et Lachine) fusionnées en 2002 lors de la fusion municipale de Montréal. Les Quartiers sont Fort Rolland, J.-Émery Provost et Canal.

28 mai 2010[modifier le code]

Musée McCord
Musée McCord

Le Musée McCord (en anglais, McCord Museum) est un musée public canadien de recherche et d’enseignement dédié à la préservation, l’étude, le rayonnement et la reconnaissance de l’histoire canadienne. Le musée se trouve près de l'Université McGill, au centre-ville de Montréal au Québec, Canada.

Le musée fut fondé en 1921 par David Ross McCord, à partir de la collection d'objets appartenant à sa famille. Depuis lors, le fonds du musée s'est considérablement augmenté, et comprend aujourd'hui :

Ce fut le que le musée ouvrit ses portes, sous le nom de McCord National Museum, dans l'édifice que l'Université McGill mit à sa disposition.

30 mars 2010[modifier le code]

Hôtel de ville de Laval
Hôtel de ville de Laval

Laval est à la fois une région administrative, une municipalité régionale de comté et une ville du Québec. Le territoire des trois entités politiques est coextensif, alors que chacune des organisations — bien que distinctes — est effectivement constituée des membres du Conseil municipal.

Hormis quelques îlots, Laval est presque entièrement situé sur l'île Jésus. La rivière des Mille Îles le sépare de la Couronne Nord.

Avec sa population de 376 845 habitants, Laval est la troisième ville la plus peuplée du Québec; elle est aussi l'une des villes du Québec ayant la plus grande superficie. 75 % des habitants ont comme langue maternelle le français, 6 % l'anglais et 18 % sont allophones. 81 % de la population est chrétienne catholique.

28 février 2010[modifier le code]

Frère André
Frère André

Frère André (né Alfred Bessette) ( (à 91 ans)) était un religieux québécois à qui des peuples attribuent des milliers de guérisons miraculeuses. Il est honoré comme bienheureux par l'Église catholique et sera canonisé par le pape Benoît XVI le 17 octobre 2010.

Rien de son enfance ne laisse présager qu'Alfred, si frêle, souvent malade, et donc peu instruit, forcé à rester humble, puisse devenir l'homme religieux le plus célèbre au Québec. Son envergure dépassera même les frontières pour s'étendre en Amérique, en Europe et ailleurs dans le monde. Faveurs, guérisons, édification du plus important lieu de culte au monde consacré à saint Joseph, comment cela devint-il possible ?

Alfred Bessette est né dans une petite maison (aujourd'hui disparue) du rang Grand-Bois, à Saint-Grégoire d'Iberville dans Le Haut-Richelieu, au Québec (alors Canada Est), un petit village situé 40 kilomètres à l'est de Montréal. Sa famille provenait de la classe ouvrière.

2 février 2010[modifier le code]

Élévateur à grain, Montréal, 1910
Élévateur à grain, Montréal, 1910

Les élévateurs à grains de Montréal sont des constructions imposantes qui rappellent l'histoire industrielle de Montréal.

Ils se trouvaient principalement dans la partie ouest du Vieux-Port de Montréal, du secteur du Bassin Peel, le long du Canal Lachine et dans la partie est de Montréal (arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve). Un seul d'entre eux est encore aujourd'hui en fonction.

Venant d’investisseurs britanniques, la révolution industrielle est arrivée vers la fin du XIXe siècle à Montréal.

Le principal objectif de design des Silos à grain de Montréal était l'importation et l'exportation des céréales. Le commerce mondial était en expansion et forçait les industriels à agir et à rechercher l’innovation au concept d’entreposage. Afin de répondre à cette forte demande, les architectes des silos avaient reçu la commande de maximiser la vitesse de chargement et déchargement tout en respectant un volume d’entreposage.

Le Corbusier avait jugée les silos à grains de Montréal dans son livre « Vers une architecture moderne (1923) » comme étant d'un équilibre parfait face à leur fonction. C'est l'année même de la parution de ce livre que Montréal devenait le principal port céréalier du monde.

3 janvier 2010[modifier le code]

Château de glace du Carnaval d'hiver, Montréal, 1884
Château de glace du Carnaval d'hiver, Montréal, 1884

Le Carnaval d'hiver de Montréal qui a eu lieu en février de 1883 à 1889, fut un des premiers grands événements festifs d'Amérique et a amené de nombreuses innovations qui ont marquées l'histoire de Montréal et celle du milieu des événements.

C'est lors du banquet annuel de 1882 du Montreal Snowshoe Club que l'avocat montréalais M.R. McGibbon lance l'idée de créer un carnaval montréalais. Dès l'année suivante, M. McGibbon inaugure, au Square Dominion, le premier Carnaval d'hiver de Montréal. Ce Carnaval a amené plusieurs innovations :

1) Il s'agissait du premier Carnaval d'hiver d'Amérique et un des premiers événements festifs à avoir jamais eu lieu.

2) Pour la première fois, un événement était créé officiellement pour générer du tourisme. On y avait même prévu une salle de presse pour les journalistes étrangers.

3) M. McGibbon inaugure en 1883, au Square Dominion, le premier palais de glace jamais construit en Amérique du Nord et le premier construit depuis plus de cent ans soit depuis celui de l'impératrice Anne Ire de Russie à Saint-Pétersbourg en 1740.

4) On y présente, dès 1883, le premier tournoi de hockey annuel de l'histoire.

En 1883, les pôles d'activité étaient d'abord situés au Square Dominion et au parc du Mont-Royal, en raison de la proximité des clubs sportifs anglophones. D'autres lieux allaient se rajouter en 1885.

1er décembre 2009[modifier le code]

Lac aux Castors
Lac aux Castors

Le parc du Mont-Royal est l'un des espaces verts les plus importants de Montréal. Par conséquent, il protège le mont Royal de développements urbains plus étendus. Le parc, crée en 1876 est considéré comme étant la plus ancienne aire protégée du Québec.

C'est en 1853 que le conseiller A.A. Stevenson a proposé de préserver la montagne. Afin d'appuyer sa démarche, le colonel Stevenson fait tirer plusieurs salves d'un canon qu'il fait transporter sur le Mont-Royal afin de contredire ceux qui le prétendent inaccessible. Le parc majoritairement boisé fut aménagé par Frederick Law Olmsted, paysagiste du Central Park à New York. Le parc fut finalement inauguré le après que la ville eût investi un million de dollars pour l'acquisition des terrains et leur aménagement.

31 octobre 2009[modifier le code]

Basilique Notre-Dame de Montréal
Basilique Notre-Dame de Montréal

La basilique Notre-Dame de Montréal située à la Place d'Armes est l'un des bâtiments les plus précieux du patrimoine religieux québécois. Elle a remplacé la première église de Ville-Marie qui était dans l'axe de la rue Notre-Dame.

Au sud de cette première église, on construira avec des moyens nouveaux une basilique en pierre grise de Montréal. On doit sa conception à l'architecte James O'Donnell, de New York. Elle est de style néogothique. Sa construction débute en 1824 et l'achèvement se fera en 1829, date de l'inauguration officielle.

L'année suivante, on détruira la première église; ce qui dégagera l'espace de la Place d'Armes que l'on connait aujourd'hui avec son monument au fondateur de Montréal, entourée d'immeubles élevés.

Les 2 clochers, dessinés par l'architecte John Ostell, seront ajoutés entre 1841 et 1843. La hauteur totale est de 69 m.

Elle a été pendant longtemps le temple le plus vaste en Amérique du Nord, toutes confessions confondues.

30 septembre 2009[modifier le code]

Magie des lanternes, jardin botanique de Montréal
Magie des lanternes, jardin botanique de Montréal

Le jardin botanique de Montréal, fondé le 9 juin 1931 par le frère Marie-Victorin, et conçu par l'architecte paysagiste Henry Teuscher, est aujourd'hui l'un des plus importants du globe, le deuxième au monde en termes de taille et de collection de plantes après les Jardins botaniques royaux de Kew, à Londres. Il s'étend sur 73 ha, au nord du parc olympique. On y retrouve plus de 22 000 espèces et cultivars de plantes.

Ouvert toute l'année, le jardin se compose de dix serres d'exposition ainsi que de nombreux jardins thématiques. On peut notamment y visiter le Jardin de Chine, le Jardin japonais, le Jardin des Premières-Nations, la Roseraie, le Jardin du sous-bois, l'arboretum et plusieurs autres jardins à thèmes. Par ailleurs, l'Insectarium et la Maison de l'arbre sont situés sur le terrain du jardin botanique.

Parmi les végétaux en vedette au jardin botanique, on dénote les aracées, les bégonias, les bonsaïs et penjings, les broméliacées, les cycadées, les cactacées et succulentes, les fougères, les gesnériacées, les lilas, les lotus, les orchidées et les pommetiers décoratifs.

27 août 2009[modifier le code]

Jean Drapeau ( - ) était un avocat et homme politique canadien. Il fut maire de Montréal de 1954 à 1957 et de 1960 à 1986.

Fils de Joseph-Napoléon Drapeau et de Alberta (Berthe) Martineau, Jean Drapeau est né à Montréal en 1916. Son père fut notamment courtier d'assurances, conseiller municipal et travailleur d'élections pour l'Union nationale et l'initia à la politique. Jean Drapeau fit des études en sciences sociales puis des études de droit à l'université de Montréal. Il est un ancien membre de l'Ordre de Jacques-Cartier.

3 juin 2009[modifier le code]

Montréal en 1725
Montréal en 1725

Le Vieux-Montréal est un quartier historique de la ville de Montréal situé dans l'arrondissement de Ville-Marie. La majeure partie du Vieux-Montréal a été déclarée arrondissement historique en 1964 par la Commission des biens culturels du Québec.

Le Vieux-Montréal se situe à l'intérieur d'un périmètre formé principalement par la rue des Sœurs-Grises à l'ouest, la rue Saint-Antoine au nord, la rue Saint-Hubert à l'est et le fleuve Saint-Laurent au sud. Il inclut aussi le Vieux-Port de Montréal.

Le site d'origine de la ville de Montréal, appelée alors Ville-Marie, est précisément connu. Il s'agit de la Pointe-à-Callière où se trouve le musée du même nom, sur une langue de terre au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la Petite Rivière (incorrectement appelée rivière Saint-Pierre). C'est à cet endroit précis que s'établira, dans un fort, la Société Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages en Nouvelle-France, société créée par les sulpiciens Jean-Jacques Olier et Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière en 1642. Cette société acquit la seigneurie de l’île de Montréal et fit venir les premiers colons afin de loger, nourrir, éduquer et soigner les Amérindiens. Maisonneuve fit construire le fort. À cause des inondations, on devra traverser de l'autre côté de la Petite Rivière, sur la rive nord. Ce sont les Sœurs hospitalières de Montréal, sous direction de Jeanne Mance qui y construiront et administreront le premier hôpital de Montréal, l'Hôtel-Dieu de Montréal.

10 mai 2009[modifier le code]

Vue de la rue Sherbrooke ouest
Vue de la rue Sherbrooke ouest

La rue Sherbrooke est une rue qui traverse la moitié de l'île de Montréal dans la direction dite est-ouest, de l'avenue Westminster dans la banlieue ouest de Montréal-Ouest jusqu'à l'extrême est de l'île, où elle rejoint le boulevard Gouin et la rue Notre-Dame. Elle a une longueur d'une trentaine de kilomètres et est aujourd'hui une des rues les plus longues de Montréal. Au centre-ville de Montréal, la rue Sherbrooke se situe au sud de la pente la plus sévère du Mont Royal.

La rue fut nommée d'après Sir John Coape Sherbrooke (17641840), un militaire qui fut lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (18121816) puis gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique (18161818).

La rue Sherbrooke est ouverte en 1817 en deux tronçons dans un premier temps, de la rue de Bleury à la rue Sanguinet. Située sur le sommet de la terrasse (ou plateau), elle demeure longtemps la limite nord de la Ville.

23 avril 2009[modifier le code]

Le traité de la Grande paix de Montréal a été signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par 39 nations amérindiennes. Ce traité mettait fin aux guerres intermittentes du XVIIe siècle et marquait un tournant dans les relations franco-amérindiennes.

La fondation de Québec en 1608 par Samuel de Champlain, l'un des premiers gouverneurs de la Nouvelle-France, marque le début de l’exploitation méthodique des immenses richesses des forêts boréales par les marchands venus de la métropole.

Le contrôle des réseaux de la traite des fourrures devient un enjeu de rivalité entre les différentes nations amérindiennes, chacune souhaitant apparaître en interlocuteur privilégié auprès des européens. La « guerre des fourrures » oppose bientôt les Hurons et les algonquins alliés des Français aux nations iroquoises de la puissante Ligue des cinq nations soutenues par les Hollandais puis les colonies anglaises en Amérique.

Les expéditions militaires en réponse aux incursions iroquoises ne permettent pas d’entrevoir une paix durable et avantageuse pour la couronne. Afin de rétablir le calme et l’autorité royale, le Régiment de Carignan-Sallières est dépêché en Nouvelle-France en 1665 avec pour mission de mater les nations iroquoises. Au prix d’une campagne dévastatrice, celles-ci sont contraintes de rechercher des ouvertures de paix. Une période de prospérité s’ouvre pour la colonie.

1er avril 2009[modifier le code]

Les Canadiens de Montréal
face aux Bruins de Boston au Centre Bell.

Les Canadiens de Montréal sont une franchise professionnelle de hockey sur glace de Montréal, métropole du Québec au Canada. Elle est membre de la Division Nord-Est de la Conférence de l'Est de la Ligue nationale de hockey (également désignée par le sigle LNH). Bien que le nom le plus utilisé pour désigner cette équipe soit les « Canadiens de Montréal », son nom officiel est le « Club de hockey Canadien ». De plus, de nombreux surnoms servent souvent à désigner l’équipe : le Canadien, le Bleu-blanc-rouge, le Tricolore, les Glorieux, les Habs (pour « habitants »), le CH, le Grand Club ou la Sainte-Flanelle (faisant référence à l’uniforme)

Fondés en 1909, les Canadiens de Montréal sont la plus ancienne équipe de hockey au monde toujours en activité. Elle fait partie des six équipes originales de la LNH, groupe de franchises ayant formé la LNH connue sous le nom anglais de Original Six. L'équipe a remporté 24 Coupes Stanley, ce qui en fait l’équipe la plus titrée de toute l'histoire de la LNH, loin devant les Maple Leafs de Toronto, la seconde équipe la plus titrée de la LNH avec une récolte de treize Coupes Stanley. En termes de pourcentage, en 2008, les Canadiens de Montréal étaient la troisième équipe la plus titrée, tous sports professionnels confondus, en Amérique du Nord, avec 24,7 % de tous les championnats remportés. Seuls les Celtics de Boston (basket-ball) (26,2 %) et les Yankees de New York (baseball) (25 %) ont un meilleur pourcentage de réussite.

Les Canadiens disputent leurs matchs à Montréal au Centre Bell, qui se nommait Centre Molson jusqu’en 2002. Auparavant, les Canadiens jouaient au Forum de Montréal jusqu'en 1996, où l'équipe a reçu les équipes adverses pendant sept décennies et remporté 22 de ses 24 Coupes Stanley. C'est pourquoi certains amateurs de partout dans le monde l'ont considéré comme un véritable temple du hockey.

3 mars 2009[modifier le code]

Le Cabaret Chinese Paradise dans les années 1930.

L’histoire des cabarets montréalais s'étend du début des années 1920 aux années 1970. Ceux-ci ont été, sans conteste, un phénomène social, économique et bien sûr culturel qui a contribué à transformer radicalement la scène du milieu de spectacles montréalais et québécois.

Propulsés par la prohibition américaine, les cabarets montréalais reçoivent des artistes de grande renommée venus des États-Unis et de la France pour s'y produire. Montréal obtient rapidement une réputation de ville festive et attire des touristes en grand nombre, notamment des Américains. De nombreux artistes américains de jazz viennent y jouer. Dans les années 1950, les cabarets montréalais sont un lieu important d'émergence de nouveaux talents québécois.

Le phénomène connaît son apogée durant deux périodes distinctes soient autour de 1930 et, par la suite dans les années 1940.

Toutefois, la mafia new-yorkaise et, par la suite, montréalaise ont des liens très serrés avec le monde des cabarets montréalais. La vitalité des cabarets est éventuellement affectée par la popularité de la télévision et par une campagne de répression publique menée notamment par le maire Jean Drapeau à la fin des années 1950. Au début des années 1970, les cabarets disparaissent de la scène montréalaise.

20 février 2009[modifier le code]

Grande roue du festival Montréal en lumière.

Le Festival Montréal en lumière est un événement annuel se tenant l'hiver à Montréal. Il met en valeur la lumière, les arts et les plaisirs de la table. En 2009, il en est à sa dixième édition.

Il est organisé par l'Équipe Spectra, le même groupe qui organise le Festival international de jazz de Montréal et les Francofolies de Montréal. Il reçoit l'aide financiaire de partenaires, tel Hydro-Québec.

Chaque année, un thème particulier est mis en vedette. La fête se déroule principalement au centre-ville, dans le Vieux-Montréal et au Vieux-Port.

25 janvier 2009[modifier le code]

Le boulevard Saint-Joseph est une artère est-ouest de Montréal, qui traverse les arrondissement du Plateau-Mont-Royal et de Rosemont–La Petite-Patrie. Le boulevard doit son nom aux Hospitalières de Saint-Joseph qui possédaient plusieurs parcelles de terrain au XIXe siècle.

Conçue pour la municipalité de Saint-Louis-du-Mile-End par l'architecte J.-Émile Vanier en 1905, ce boulevard est aménagé dans l'esprit des grands artères. Il fut le premier boulevard de Montréal, longtemps après l'annexion de cette municipalité à Montréal en mai 1909. L'architecte se serait inspiré du Boulevard Raspail à Paris.

Dès sa conception, ce boulevard a pour objet d'attirer sur son parcours la construction de résidences de qualité. Il est rapidement adopté par les professionnels francophones. Leurs résidences forment une belle unité architecturale en même temps qu'une image très caractéristique.

3 janvier 2009[modifier le code]

Place Ville-Marie
Place Ville-Marie

La Place Ville-Marie ou 1, Place Ville-Marie, est le quatrième plus haut gratte-ciel de Montréal. Il se situe à l'extrémité sud de l'avenue McGill College, à l'opposé de l'Université McGill dans le district Peter-McGill de l'arrondissement Ville-Marie.

Le complexe de la Place Ville-Marie fut construit entre 1958 et 1962 par le promoteur new-yorkais William Zeckendorf et son architecte Ieoh Ming Pei au-dessus de la tranchée du tunnel ferroviaire qui passe sous le Mont Royal. La construction d'un aussi vaste complexe dans ce qui était un lieu difficile à mettre en valeur fut un coup de génie qui contribua à réorienter le développement du centre-ville montréalais. Le promoteur fit cependant faillite avec ce projet quelques années plus tard.

20 décembre 2008[modifier le code]

Le Montréal souterrain, ou ville intérieure, est le réseau de ville souterraine de Montréal. Véritable ville sous la ville, le Montréal souterrain couvre plus de 30 kilomètres de tunnels souterrain. Cette ville intérieure est considéeée comme le plus grand complexe souterrain au monde. On lui donne depuis l’année 2004 le nom officiel de RÉSO.

Les tunnels et galeries permettent de relier de l’intérieur plusieurs complexes résidentiels, des centres commerciaux, des universités, des résidences de luxe et des hôtels. Les tunnels contiennent eux aussi une large gamme de restaurants et de boutiques allant du très chic au bon marché. Le Montréal souterrain contiendrait d’ailleurs près de 35 % de tous les commerces du centre-ville.