2012 au Québec

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22 mars : Le leader étudiant Gabriel Nadeau-Dubois, à la tribune lors d'une manifestation rassemblant environ 200 000 personnes pour protester contre la hausse des droits de scolarité.
10 mars - L'Impact de Montréal dispute son premier match en MLS au BC Place. Les Montréalais s'inclinent 2-0 face aux Whitecaps de Vancouver.
4 septembre : La cheffe du Parti québécois, Pauline Marois devient la première femme élue au poste de premier ministre du Québec à la suite de l'élection générale québécoise. Sa victoire est ternie par une fusillade à l'extérieur de la salle où elle prononce son discours de victoire.
28 décembre : la seule centrale nucléaire du Québec, Gentilly-2, est fermée définitivement. Elle était en opération depuis 1983.

Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 2012 au Québec.

Événements[modifier | modifier le code]

Janvier[modifier | modifier le code]

Février[modifier | modifier le code]

Mars[modifier | modifier le code]

  • 24 mars : le député fédérale d'Outremont Thomas Mulcair est élu chef du NPD avec 57,2 % du vote contre l'ex-président du parti Brian Topp avec 42,8 % du vote lors du congrès à la chefferie à Toronto en Ontario.
  • 25 mars :
    • La ville de Québec et Québecor annoncent une entente finale sur la construction d'un amphithéâtre de 18 000 places au coût de 400 millions $. La construction commencera en septembre et durera trois ans.
    • Le chanteur Jean-Marc Couture remporte le grand prix de Star Académie de l'année[6].
  • 31 mars : quelque 600 résidents de Neuville se rassemblent devant l'hôtel de ville de cette municipalité afin de protester contre la construction d'un aérodrome sur une ancienne terre agricole.
  • Fin mars : malgré les manifestations étudiantes qui continuent quotidiennement, le gouvernement reste sur ses positions.

Avril[modifier | modifier le code]

  • 2 avril : deux mille étudiants en grève manifestent à Sherbrooke devant les bureaux du premier ministre Jean Charest.
  • 3 avril : la députée de Rosemont Louise Beaudoin annonce qu'elle retourne au Parti québécois.
  • 5 avril : Québec annonce une réforme du régime des prêts et bourses dans le but de faire terminer la grève étudiante. La réaction des associations étudiantes est plutôt froide.
  • 6 avril : le député de Groulx René Gauvreau annonce qu'il retourne aussi au Parti québécois. Il annonce qu'il ne sera pas candidat aux prochaines élections.
  • 14 avril : dix mille personnes, en majorité des étudiants, manifestent de nouveau à Montréal contre la hausse des droits de scolarité. Cependant, le gouvernement refuse toujours de négocier.
  • 15 avril : la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, se dit prête, lors d'une conférence de presse, à négocier la gestion des universités avec les associations étudiantes modérées. Il n'est cependant pas question d'ouvrir le dossier sur la hausse des droits de scolarité.
  • 17 avril : le gouvernement exige des associations étudiantes qu'elles condamnent la violence et le vandalisme. Pauline Marois déclare que le premier ministre cherche à humilier les étudiants.
  • 20 avril : la police charge des manifestants étudiants qui tentent de perturber le salon du Plan Nord au Palais des congrès de Montréal. Des fenêtres du centre sont brisées, des grenades lacrymogènes sont lancées, des arrestations sont effectuées.
  • 21 avril :
  • 22 avril : une manifestation pour le Jour de la Terre rassemble entre 200 000 et 300 000 personnes dans les rues de Montréal
  • 23 avril : le gouvernement amorce des négociations avec les associations étudiantes. Celles-ci sont la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Coalition large de l'ASSÉ (CLASSE).
  • 24 avril : première manifestation nocturne dans le cadre de la grève étudiante. Elle sera suivie de 135 autres manifestations nocturnes consécutives.
  • 25 avril : les négociations sont rompues entre le gouvernement et les étudiants, la ministre Line Beauchamp ne voulant plus négocier avec la CLASSE soupçonnée d'être à l'origine d'une manifestation qui a dégénéré en violences.
  • 27 avril : lors d'une conférence de presse, le premier ministre Jean Charest et la ministre Line Beauchamp font connaître publiquement les offres faites aux fédérations étudiantes. Ils proposent entre autres une bonification des prêts et bourses et une hausse des droits de scolarité de 75 % qui s'étend sur sept ans au lieu de cinq.

Mai[modifier | modifier le code]

  • 1er mai :
    • Le salaire minimum monte de 25 cents à 9,90 $.
    • La FECQ et la FEUQ font une contre-proposition au gouvernement. Elles demandent entre autres le gel des frais de scolarité pour deux ans. Le gouvernement reçoit cette demande plutôt froidement.
  • 3 mai : le député et ancien ministre Tony Tomassi annonce sa démission.
  • 4 mai : les associations étudiantes dont la CLASSE sont conviées à de nouvelles négociations avec le gouvernement à Québec. Les trois principales centrales syndicales y sont également invitées. Pendant ce temps, à Victoriaville, une manifestation étudiante dégénère en émeute alors que débute le conseil national du Parti libéral du Québec au Centre des congrès de cette ville. Il y a 110 arrestations.
  • 5 mai : après 23 heures de négociations, le gouvernement et les associations étudiantes en viennent à une entente de principe. La hausse des droits de scolarité est maintenue mais est compensée par une diminution des frais afférents.
  • 7 mai : ce jour et les jours suivants, les assemblées collégiales et universitaires votent en majorité contre l'entente de principe et pour la reconduction de la grève.
  • 10 mai : des bombes fumigènes sont posées dans le métro de Montréal, perturbant le réseau pendant plusieurs heures. Quatre suspects seront par la suite arrêtés.
  • 11 mai : à la suite de la CLASSE et de la FECQ, la FEUQ rejette l'entente de principe signée la semaine passée. Elle demande également un moratoire sur la hausse des droits de scolarité.
  • 12 mai : les États généraux sur la souveraineté commencent leur tournée à Salaberry-de-Valleyfield.
  • 14 mai : la ministre de l'Éducation, du Loisir et des Sports, Line Beauchamp, annonce son retrait de la vie politique. Michelle Courchesne lui succède tout en gardant la présidence Conseil du Trésor.
  • 15 mai : Michelle Courchesne rencontre les leaders des associations étudiantes. Elle dit constater un durcissement de leurs positions.
  • 17 mai : le gouvernement dépose le projet de Loi 78 qui suspend les sessions d'hiver menacées jusqu'au mois d'août et qui restreint sévèrement le droit de manifestation. Ce projet de loi a pour but de mettre fin au conflit étudiant qui perdure depuis février.
  • 18 mai : critiqué par les centrales syndicales et par le Barreau du Québec, le projet de loi 78 est adopté à l'Assemblée nationale par 68 voix contre 48. La Coalition avenir Québec vote pour. La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) annoncent qu'elles contesteront en cour la validité de la loi.
  • 19 mai : une nouvelle manifestation nocturne tourne à l'émeute à Montréal. Il y a 69 arrestations.
  • 20 mai : une nouvelle manifestation a lieu à Montréal. Il y a cette fois plus de 300 arrestations.
  • 22 mai :
    • La commission Charbonneau, dont le but est d'enquêter sur la collusion et la corruption dans l'industrie de la construction, commence ses travaux.
    • Près de 250 000 personnes marchent dans les rues de Montréal pour commémorer le centième jour du conflit étudiant et pour protester contre la loi 78[7].
  • 24 mai : la Cour suprême du Canada annonce qu'elle entendra la cause du dessinateur Claude Robinson contre Cinar, France Animation, Ravensburger Film et RTV, accusés d'avoir plagié sa bande dessinée avec une série d'animation, Robinson Sucroë[8].
  • 28 mai : les négociations reprennent entre le gouvernement Charest et les fédérations étudiantes.
  • 31 mai : les négociations sont rompues.

Juin[modifier | modifier le code]

  • 2 juin : malgré la pluie, des milliers de personnes manifestent à Montréal contre la hausse des droits de scolarité et la loi 78. Cette manifestation est organisée par la CLASSE.
  • 5 juin : le député de Mercier, Amir Khadir, est arrêté lors d'une manifestation déclarée illégale.
  • 8 juin :
    • La commission Charbonneau entend son premier témoin, Jacques Lafrance, un haut fonctionnaire ayant travaillé au Conseil du trésor du Québec, qui raconte les origines du mode d'attribution des contrats gouvernementaux depuis les années 1960.
    • De nombreuses manifestations ont lieu en rapport avec la situation politique des dernières semaines lors du week-end du Grand Prix à Montréal.
  • 11 juin : le Parti québécois remporte l'élection partielle d'Argenteuil; les libéraux remportent celle de LaFontaine.

Juillet[modifier | modifier le code]

Août[modifier | modifier le code]

Septembre[modifier | modifier le code]

Octobre[modifier | modifier le code]

Novembre[modifier | modifier le code]

  • 1er novembre : la loi 1 sur l'intégrité dans l'octroi des contrats gouvernementaux est déposée.
  • 5 novembre : à la suite des témoignages de la commission Charbonneau alléguant qu'il était au courant de la collusion qui se passait sous son administration, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, annonce sa démission.
  • 6 novembre : la loi 2 sur le financement des partis politiques est déposée. Les contributions individuelles devront être maintenant de 100 dollars.
  • 7 novembre : la loi 3 sur les élections à date fixe est déposée. Le PQ propose des élections à tous les 4 ans le dernier lundi de septembre.
  • 8 novembre : une explosion dans une usine à Sherbrooke tue deux personnes et fait 20 blessés[12],[13].
  • 9 novembre : à la suite d'allégations de corruption, Gilles Vaillancourt démissionne de son poste de maire de Laval.
  • 16 novembre : Michael Applebaum devient maire de Montréal par intérim.
  • 20 novembre : le ministre Nicolas Marceau dépose son premier budget à l'Assemblée nationale. L'année budgétaire finissant le 31 mars 2013 se termine avec un déficit de 3,3 milliards $. L'équilibre budgétaire est assuré pour 2013-2014 avec des dépenses de 72.4 milliards $ et des revenus de 72.4 milliards $. Les taxes sur le tabac, la bière, le vin et les spiritueux sont haussées. Hydro-Québec devra mettre à pied 2000 employés par atrition d'ici un an. La taxe sur l'électricité sera indexée au coût de la vie à partir de 2014. La dette sera de 193 milliards $ le 31 mars 2013.
  • 22 novembre : la première ministre Pauline Marois participe au conseil de la fédération qui se tient à Halifax. Elle s'entretient avec la première ministre de l'Alberta, Alison Redford, sur un projet d'oléoduc devant relier les deux provinces.
  • 23 novembre : Alexandre Duplessis devient maire de Laval par intérim.
  • 29 novembre :
    • les audiences de la commission Charbonneau sont ajournées au 21 janvier.
    • Daniel Breton démissionne de son poste de ministre de l'Environnement à cause d'infractions pénales qu'il a commis depuis 25 ans. Il doit entre autres 7 000 $ de loyer à divers propriétaires.
  • 30 novembre : accusé de fraudes et de corruption depuis plusieurs semaines, le maire de Mascouche, Richard Marcotte, annonce finalement sa démission.

Décembre[modifier | modifier le code]

  • 3 décembre : Pauline Marois rencontre les représentants des Premières Nations qui veulent être partie prenante dans le développement du Nord.
  • 4 décembre : Pauline Marois procède à un mini-remaniement ministériel: Yves-François Blanchet devient entre autres ministre de l'Environnement et Véronique Hivon redevient ministre de la Santé publique et de la Protection de la jeunesse.
  • 5 décembre : le projet de loi 14, modifiant la Charte de la langue française (loi 101), est déposé à l'Assemblée nationale.
  • 7 décembre : les travaux de la session parlementaire sont ajournés jusqu'au mois de février.
  • 13 décembre : Pauline Marois entreprend une mission économique à New York.
  • 27 décembre : Une violente tempête de neige s'abat sur le sud de la province. Un record est battu à Montréal, alors que 46 cm sont tombés à Montréal en un seul jour, battant l'ancien record de 43,2 cm, lors de la tempête du siècle de 1971. Toutefois, les rafales atteignirent seulement 63 km/h, alors qu'en 1971, elle atteignirent 108 km/h. 22 cm sont tombés à Gatineau, entre 15 et 30 cm dans le sud de l'Estrie, 30 à 50 dans les Bois-Francs et le nord de l'Estrie, 50 à l'Assomption et plus de 60 cm dans la vallée du Richelieu et au sud-est de Montréal. Cette tempête n'a pas duré toute la journée, alors que ces 50 cm et plus sont tombés entre 6 et 16 heures de la journée, soit environ 4 à 5 cm par heure.
  • 28 décembre : la centrale nucléaire de Gentilly-2 ferme officiellement ses portes. Elle était ouverte depuis 1983[14].

Naissances[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Articles généraux[modifier | modifier le code]

Articles sur l'année 2012 au Québec[modifier | modifier le code]

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. Robert Dutrisac, « L'ADQ n'est plus : Les militants adéquistes donnent leur feu vert à la fusion avec la CAQ de François Legault », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. "Tony Conte condamné à 3 ans et demi de prison", RDI, 16 février 2012
  3. Antoine Robitaille, « Manifestation étudiante à Québec - Les gaz étaient-ils nécessaires? : Deux députés déplorent l'utilisation de gaz lacrymogènes devant le parlement », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en)Quebec charter bus crash kills 2
  5. La Presse canadienne, « Premier match en MLS - L'Impact s'incline 2-0 contre les Whitecaps », Le Devoir, Montréal,‎ (lire en ligne)
  6. [1]
  7. Lisa-Marie Gervais, « Loi 78 : la rue choisit la désobéissance pacifique », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Radio-Canada, « La Cour suprême examinera le conflit entre Claude Robinson et Cinar », sur radio-canada.ca, Société Radio-Canada, .
  9. À LCN, Mario Dumont animera sa propre émission dès l'automne
  10. L'ex-sergent Serge Lefebvre de nouveau arrêté
  11. [2]
  12. (en) « Explosion, fire at Quebec plant kills two; 19 more sent to hospital », The Canadian Press, (consulté le ).
  13. (en) « 2 killed, 19 injured after Sherbrooke factory explosion », CBC News, (consulté le ).
  14. Radio-Canada et Presse Canadienne, « Gentilly-2 cesse de produire de l'électricité aujourd'hui », Radio-Canada Nouvelles,‎ (lire en ligne)