Aller au contenu

Léonce Bernheim

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Léonce Bernheim, né le à Toul et mort le à Auschwitz[1], en déportation, est un ingénieur des arts et manufactures et avocat français.

Fils d'Émile Bernheim (1851-1930), fondateur du domaine hôtelier de Beauvallon, Léonce Bernheim se marie à Renée Schwob d'Héricourt (30 juillet[2] 1896-1943), nièce de Jacques Schwob d'Héricourt. Leurs deux fils sont Philippe Bernheim (1921-1995) et le banquier Antoine Bernheim (1924-2012). Ils sont les grands-parents de Geneviève et François Bernheim (1952-2010), de l'historien des religions Pierre-Antoine Bernheim (1952-2011) et de la princesse Martine Orsini-Bernheim.

Sorti ingénieur de l'École centrale en 1909, il devient avocat.

En 1927, il est délégué de la France au XVe Congrès sioniste, qui avait lieu à Bâle[3]. La même année, il est élu conseiller général du canton de Châtillon-sur-Marne, sous l'étiquette SFIO[4].

En tant que juif, il est démissionné d'office de sa fonction de maire de Pourcy[5]. Il est déporté le de Drancy à Auschwitz[6] par le Convoi No. 63[2]. Son épouse, Renée Bernheim est déportée par le même convoi. Leur dernière adresse est à l'Hôtel Standard, 5 rue du Dr Mazet, à Grenoble[2].

Il a été directeur de l'Organisation Reconstruction Travail (ORT)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Léonce BERNHEIM », sur MemorialGenWeb.org (consulté le )
  2. a b et c Voir, Klarsfeld, 2012.
  3. Nicault C., « L’acculturation des israélites français au sionisme après la Grande Guerre », Archives juives 2006/1, n°39, p. 9-28
  4. Vin et république (1907-2007) : colloque, Montpellier, 18-19 octobre 2007, Paris/Paris, L'Harmattan, , 308 p. (ISBN 978-2-296-10750-2, lire en ligne), p. 111
  5. Le sort des francs-maçons et des juifs, Centre régional de documentation pédagogique, Champagne-Ardenne
  6. Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]