Simone Perl
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Simone Lévy |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Pierre-Paul Louis Lévy (d) |
Mère |
Jeanne Lévy (d) |
Fratrie |
Madeleine Lévy Jean-Louis Lévy (d) Étienne Lévy |
Parentèle |
Jérôme Salomon (petit-fils) |
Simone Perl, née Lévy le à Paris et morte le dans la même ville[1], est une résistante française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et jeunesse
[modifier | modifier le code]Simone Jeanne Lévy est la fille du docteur Pierre-Paul Lévy (1881-1977), et de Jeanne Dreyfus (1893-1981), elle-même fille du capitaine Alfred Dreyfus, officier d'artillerie, condamné en 1894 pour espionnage au profit de l'Allemagne, puis réhabilité en 1906. Elle est la sœur de Madeleine Levy, Jean-Louis Levy et Étienne Lévy.
Elle étudie au lycée Molière (Paris), où elle excelle en mathématiques et en philosophie.
Son premier mari, Jean Schwab, dont elle a eu une fille, meurt un an après son mariage, le à Pralognan-la-Vanoise.
Sa sœur Madeleine Lévy, résistante, meurt du typhus en déportation.
Résistance et après-guerre
[modifier | modifier le code]Elle s'engage dans la Résistance (faux papiers, hébergement des réfugiés).
Elle témoigne sur cette période : « Ma formation n'était pas politique, évidemment, je luttais de toutes mes forces contre le fascisme, mais je n'étais engagée dans aucun parti. [...]. Bien entendu que nous avions la haine, enracinée contre le racisme et la brutalité des Allemands » (témoignage, le 21 janvier 1999)[2].
Réfugiée depuis avec sa famille en zone libre à Toulouse, elle se remarie le avec Salomon Serge Perl, né en 1915 à Câmpulung la Tisa en Roumanie, membre de l'organisation juive de combat de Toulouse, avec lequel elle aura cinq autres enfants.
Simone Perl, avec sa famille, soutiendra la création du musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, ce qui lui vaudra la croix d'Officier des Arts et des Lettres.
Elle est la grand-mère du docteur Jérôme Salomon (1969), médecin, directeur général de la Santé.
Elle décède le dans le 18e arrondissement de Paris.
Distinction
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.
- Christiane Goldenstedt, Les femmes dans la Résistance, in: Annette Kuhn, Valentine Rothe (Hrsg.), Frauen in Geschichte und Gesellschaft, Band 43, Herbolzheim 2006, (ISBN 3-8255-0649-5).
- Christiane Goldenstedt: Motivations et activités des Résistantes. Comparaison France du Nord- France du Sud, dans: Robert Vandenbussche (éditeur): Femmes et Résistance en Belgique et en zone interdite, Colloque à Bondues 2006, Université Charles-de-Gaulle Lille 3, Bondues 2007 (ISBN 978-2-905637-53-6).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Christiane Goldenstedt, Motivations et activités des Résistantes. Comparaison France du Nord-France du Sud, Bondues, Robert Vandenbussche, Femmes et Résistance en Belgique et en zone interdite, Colloque à Bondues 2006, Université Charles-de-Gaulle, Lille 3, , 247 p. (ISBN 978-2-905637-53-6), p. 199-220