Marcel Déat

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Marcel Déat
Illustration.
Marcel Déat en 1932.
Fonctions
Ministre du Travail et de la Solidarité nationale
(Vichy)

(5 mois et 3 jours)
Chef de l'État Philippe Pétain
Premier ministre Pierre Laval
Gouvernement Laval (6)
Prédécesseur Jean Bichelonne
Successeur Adrien Tixier
Ministre de l'Air

(4 mois et 11 jours)
Président Albert Lebrun
Premier ministre Albert Sarraut
Gouvernement Sarraut (2)
Prédécesseur Victor Denain
Successeur Pierre Cot
Député

(1 an)
Groupe politique USR (-)

(4 ans)
Groupe politique PSdF (-)

(2 ans)
Groupe politique SFIO (-)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Guérigny, Nièvre, France
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Turin, Piémont, Italie
Parti politique SFIO (1914-1933)
Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (1933-1935)
Union socialiste républicaine (1935-1940)
Rassemblement national populaire (1941-1944)
Conjoint Hélène Delaveau (1903-1995)
Diplômé de ENS
Profession Professeur de philosophie
Religion catholicisme vers la fin de sa vie
Résidence Marne
puis Seine
puis Charente

Marcel Déat, né à Guérigny (Nièvre) le et mort à Turin (Italie) le , est un homme politique français, socialiste, puis néo-socialiste, figure de la collaboration sous l'Occupation.

Normalien, agrégé de philosophie, journaliste et intellectuel, il est député SFIO de à et de à . En , il est exclu du parti pour ses doctrines de plus en plus autoritaristes et son soutien au cabinet Daladier. Il participe la même année à la création du Parti socialiste de France, et devient le chef de file des néo-socialistes, de plus en plus séduits par les modèles fascistes. Il est ministre de l'Air en , dans le cabinet Sarraut, et député « Rassemblement anticommuniste » en .

Il fonde en le Rassemblement national populaire, parti « socialiste et européen » favorable à l'occupant nazi. Il termine sa carrière politique en comme ministre du Travail et de la Solidarité nationale dans le gouvernement de Vichy, et s'enfuit à Sigmaringen avec le dernier carré des ultra-collaborationnistes, avant de se réfugier en Italie où, converti au catholicisme, il termine sa vie dans la clandestinité.

Biographie[modifier | modifier le code]

La SFIO (1914-1933)[modifier | modifier le code]

Marcel Déat, fils de Joseph Déat (né en à Jenzat), commis administratif de la Marine, et d'Amélie Ernestine Le Roux (née en à Brest)[1], est issu d’un milieu modeste, républicain et patriote. Il fait des études brillantes, et entre en à l’École normale supérieure après avoir été l’élève d'Alain, professeur actif au Parti radical[2]. La même année, il adhère à la SFIO, plus par « idéalisme philosophique que par matérialisme ».

Il est mobilisé au front pour la guerre, qu’il termine avec le grade de capitaine. Sous le pseudonyme de Taëd, il publie Cadavres et maximes, philosophie d’un revenant, où il exprime son horreur de la guerre, des tranchées, qui explique un pacifisme viscéral qui est déterminant pour ses choix dans sa carrière. Il est aussi fasciné par la discipline collective et par la camaraderie au front.

En , il reprend ses études et sort deuxième du classement spécial de l’agrégation de philosophie de [3] avant de s’orienter vers la sociologie, sous la tutelle de Célestin Bouglé, sociologue radical et ami d’Alain. Bouglé place Déat au secrétariat du Centre de documentation sociale de l'École normale supérieure de la rue d’Ulm.

À la scission socialiste de Tours, il se situe à droite de la SFIO, dans le groupe de la Vie socialiste, aux côtés de Pierre Renaudel.

En , il est élu conseiller municipal de Reims, où il enseigne. À la faveur d’une élection partielle, en , il est élu à la Chambre des députés, mais est battu en . À cette époque, Léon Blum cherche à favoriser quelques jeunes car la montée dans la hiérarchie du parti est difficile. Il nomme Déat secrétaire du groupe parlementaire de la SFIO. Il fonde un centre documentaire pour ces parlementaires.

En , il participe au troisième cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands.

En , Déat publie Perspectives socialistes, un ouvrage théorique de réflexion sur la doctrine socialiste. Il pense qu’il faut s’adapter à l’évolution de la société capitaliste qui ne paraît pas s’autodétruire, contrairement aux prédictions marxistes. L’État doit avoir un rôle privilégié dans la gestion de la propriété, qui doit être individuelle. Déat est contre la collectivisation et contre la révolution, car le chaos est selon lui le credo des fascistes. En ces points, il s’oppose farouchement aux marxistes, mais se rapproche des planistes. Déat pense qu’il faut passer par un régime intermédiaire, et non pas attendre le vide politique pour que le socialisme s'installe. Ce livre est « mal accueilli dans le Parti[4] ».

En , il est élu député du 20e arrondissement de Paris, aux dépens de Jacques Duclos, qui avait lui-même battu Léon Blum en .

Le Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (1933-1935)[modifier | modifier le code]

En 1933, Déat adhère au Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (PSdF) né en 1933 d'une scission des franges réformiste, planiste et néo-socialiste de la SFIO exclues par le congrès du . Influents dans le groupe parlementaire, ces futurs exclus étaient très minoritaires au sein du parti, en butte à l'hostilité de l'aile gauche (pivertistes) et des centristes (blumistes). Ce mouvement qui veut « renforcer l’État contre la crise économique » s’ouvre aux classes moyennes et participe aux gouvernements non socialistes.

L'Union socialiste républicaine (1935-1940)[modifier | modifier le code]

Marcel Déat, ministre de l'Air (1936).

Déat et ses proches, Renaudel, Marquet et Montagon fusionnent le PSdF avec deux autres groupes de gauche modérée pour former en 1935, l’Union socialiste républicaine. Déat est membre du comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA). Déat est ministre de l’Air en 1936, dans le cabinet Sarraut. Le pacifisme est une donnée importante de son engagement. L’USR se rallie au gouvernement Blum après la victoire du Front populaire. Il est battu aux élections législatives de 1936.

À l'époque du Front populaire, Marcel Déat, alors professeur de philosophie au lycée Fénelon de Paris, rencontre Charles de Gaulle à plusieurs reprises grâce à un proche de ce dernier, l'avocat Jean Auburtin ; les deux hommes s'apprécient et restent en contact jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale[5]. De Gaulle écrit à Auburtin en [6] : « Déat a sans aucun doute un grand talent et une haute valeur. C'est de quoi on lui en veut. Mais patience, je crois qu'on le verra remonter et aller très haut. »

Marcel Déat qui a été orateur en 1933 à un rassemblement de protestation contre l'antisémitisme hitlérien[7], pourfend tout au long des années 1930 le racisme et l'antisémitisme. Il prend la parole à des diverses réunions antinazies de la LICA[8]. Il participe en à une réunion de protestation contre les lois de Nuremberg et affirme : « Nous sommes un peuple de métis.» Invoquant Hegel, Fichte, Schelling, Kant, Goethe et Schiller, il souhaite que l'Allemagne renoue avec l'humanisme et retrouve son véritable visage. Prosioniste, il est au comité France-Palestine, au Comité de défense des droits des israélites en Europe centrale et orientale[9],[10]. Le Droit de vivre, journal de la LICA, dans son numéro du , appelle à voter Déat et publie sa photo. Associé à la LICA autant qu'à d’autres structures projuives, Déat est l'un des hommes politiques français qui protestent le plus contre l'antisémitisme et le racisme dans les années 1930[11].

En 1939, il est élu député à Angoulême, pour le « Rassemblement anticommuniste »[12], après avoir perdu son ancien mandat au profit d'un communiste.

Pacifiste depuis toujours, il publie en 1939 dans L'Œuvre un article retentissant dénonçant les garanties données par la Grande-Bretagne à la Pologne et s'insurge contre l'idée que les ouvriers et paysans français aient à verser leur sang pour une cause aussi lointaine[13]. Il sourit de la forfanterie des Polonais qui s'estiment en mesure d'affronter victorieusement l'Armée allemande et ses divisions blindées[13],[11],[14] : « Combattre aux côtés de nos amis polonais pour la défense commune de nos territoires, de nos biens, de nos libertés, c’est une perspective qu’on peut courageusement envisager, si elle doit contribuer au maintien de la paix. Mais mourir pour Dantzig, non[13] ! »

Il accuse les dirigeants de la Troisième République de bellicisme et d'être manipulés par une Angleterre capitaliste cherchant à défendre son empire économique en se servant de la France.

En 1940, il appuie l'armistice du 22 juin 1940 demandé par Pétain et la nomination de Pierre Laval comme vice-président du Conseil. À la suite de la démission forcée et du renvoi de Laval le 13 décembre, il est arrêté le 14, très provisoirement, sur ordre du général de La Laurencie.

Le Rassemblement national-populaire (1941-1944)[modifier | modifier le code]

Les chefs des principaux partis collaborationnistes en 1941. De gauche à droite : Costantini (Ligue française), Déat (RNP), Deloncle (MSR) et Doriot (PPF),
extrait de la une du Matin du .

Allié politique de Laval et des Allemands, mais détesté par Philippe Pétain, Déat part pour Paris et tente d'unifier les mouvements collaborateurs de la zone Nord en vue de créer un parti unique, qui serait le fer de lance d'une révolution nationale-socialiste ayant pour modèle ses voisins allemand et italien. Il propose à Pétain de former sous son patronage un comité pour la constitution du parti unique, dont-lui-même serait le président. Pétain, qui ne souhaite pas donner suite, écoute le conseil de Henry du Moulin de Labarthète en demandant la rédaction de divers rapports afin de dévier cette offensive. En dehors de Xavier Vallat, la plupart des membres, Charles Spinasse, Paul Rives, René Château viennent du Parti socialiste et du Parti radical, ce qui donne à l'ensemble une nette tonalité de gauche[15][réf. à confirmer]. Pétain, influencé par son entourage conservateur, ne donnant pas suite à ce projet totalitaire, Déat s'éloigne alors peu à peu de Vichy et de sa politique qu'il juge trop frileuse et réactionnaire et se rapproche des Allemands. Durant quatre ans, il affirme quotidiennement dans L'Œuvre son désaccord avec Vichy, tout en se gardant d'attaquer Pétain ou Laval, qui pourraient lui obtenir un poste au gouvernement.

À la suite de l'échec de sa tentative pour former un parti unique, il entreprend, aidé de parlementaires de gauche et de droite, la constitution d’un parti unique destiné à promouvoir les valeurs du nouveau régime mais se heurte à l’hostilité de l’entourage de Pétain, trop conservateur pour être tenté par l’aventure totalitaire. Il fonde le RNP et après le départ des éléments droitiers, Déat réorganise sur une base idéologique homogène son parti en réservant les postes à d'anciens militants socialistes et syndicalistes[16]. Dans ses écrits, Déat se réclame de la tradition républicaine et révolutionnaire et affirme la parenté entre le jacobinisme et le totalitarisme : « L’État révolutionnaire de 1793 est singulièrement proche de l’État totalitaire ; ce n'est pas du tout l'État capitaliste et libéral (...). Disons en raccourci que la Révolution française a tendu vers un national-démocratisme, et que nous tendons maintenant à un national-socialisme. Mais le premier mouvement était aussi révolutionnaire que le second, il avait le même sens, il allait dans la même direction. Il est absolument faux de vouloir les opposer l'un à l'autre[17]. » La tonalité spécifique du déatisme, faite de surenchère collaborationniste et de défense d'une ligne de gauche républicaine, se traduit par des protestations contre la révocation des maires de gauche, contre les campagnes visant les francs-maçons et les instituteurs et dans le même temps la célébration d'un Hitler imaginaire, qu'il décrit comme désireux d'effacer les frontières au profit d'échanges économiques, édifiant une Europe pacifiée, unie et socialiste[18]. Le RNP est favorable à un régime fasciste et totalitaire dans une Europe unifiée et socialiste. Il ne renie cependant pas tout son héritage républicain, laïc et pacifiste, ce qui le différencie radicalement de son grand rival, le PPF de Doriot. Ainsi, le RNP défend le principe du suffrage universel, l’école publique, une ligne anti-cléricale, la forme républicaine de l'État ou encore le maintien des bustes de Marianne dans les mairies[19]. Ces idées entraînent une opposition constante entre le RNP et les éléments réactionnaires du début du régime de Vichy.

Marcel Déat verse dans un antisémitisme moins violent que le PPF. Il écrit dans ses mémoires politiques qu'il s'opposa à l'antisémitisme radical et que distinguant les Juifs étrangers arrivés récemment « peu désirables » et les Juifs français assimilés, il fit acclamer par le congrès du RNP les noms de Brunschvicg et Bergson[20].

Le Rassemblement national populaire souffre cependant de la concurrence des autres partis de la zone Nord, et notamment du PPF de Doriot.

Au fil des mois, Déat s'engage dans une fuite en avant motivée par l'attraction du pouvoir et s'interdit de renier ses engagements de l'été 1940. Le , il est blessé dans l'attentat de Paul Collette contre Laval à Versailles, alors qu'ils passent en revue les troupes de la LVF.

Le , lors d'une conférence au théâtre de Tours, un engin explosif artisanal est lancé des troisièmes galeries, mais la mèche se détache en heurtant le pupitre. Les auteurs de l'attentat, Georges Bernard et Maxime Bourdon, responsables du Front national, ainsi que Louis André et Maurice Beaufils, sont retrouvés et fusillés en compagnie de quatre autres jeunes communistes, selon un témoin de l'attentat.

Marcel Déat échappe à un nouvel attentat le , alors qu'il séjourne avec sa femme dans sa villa d'Arbourse (Nièvre)[21],[22].

Sous la pression des Allemands, Déat entre le dans le gouvernement de Pierre Laval comme ministre du Travail et de la Solidarité nationale et appuie une politique de collaboration totale avec l'Allemagne. Le conflit qui l'oppose à Laval bloque cependant toute initiative de sa part. Il essaye néanmoins d'imprimer sa marque et confie à Ludovic Zoretti le projet de création d'une université ouvrière[23].

L'exil (1944-1955)[modifier | modifier le code]

Lors de la libération de la France à l'été 1944, il fuit vers l'Allemagne le 17 août, rejoignant Sigmaringen où il conserve son titre de ministre du Travail au sein de la Commission gouvernementale, le gouvernement vichyste en exil. Le , avec sa femme Hélène, il passe en Italie : le couple se réfugie pendant trois semaines dans un chalet près de Naturno, mais la menace d'une arrestation imminente l'oblige à s'enfuir à travers la montagne jusqu'à Merano. Aidés par des prêtres, Marcel et Hélène Déat partent pour Bolzano puis Milan[24].

Après un séjour à Gênes, le couple s'installe en 1947 à Turin[25], dans l'Institut Jeanne-d'Arc, un pensionnat pour filles géré par des religieuses[26]. Déat prend le nom de jeune fille de sa femme (Delaveau)[27]. Il avait été condamné à mort par contumace en , mais ne sera jamais arrêté.

Il finit ses jours à l'hôpital San Vito de Turin, converti au catholicisme[28]. D'après un article du Monde daté du , il est enterré au cimetière de Turin, sa tombe portant le numéro 5 du bloc 23 dans la section C. Ses restes ont été transférés le au cimetière de Rozet-Saint-Albin (Aisne), dans la concession de ses beaux-parents[29].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Max Bonnafous, Marcel Déat, Adrien Marquet et Barthélemy Montagnon, Néo-socialisme ? Ordre, autorité, nation, Paris, Grasset, 140 pages, 1933. Discours prononcés au Congrès socialiste de .
  • Le Plan français : doctrine et plan d'action (préface), Comité du Plan, Paris, Fasquelle, 199 pages, 1936.
  • De la fausse collaboration à la vraie révolution, -, Paris, Rassemblement national populaire, 47 pages, 1942. Recueil d'articles extraits de L'Œuvre ( - ) et d'un exposé prononcé à Radio-Paris ().
  • Le Parti unique, Paris, Aux Armes de France, 183 pages, 1943. Articles parus dans L'Œuvre (-).
  • « Il faut les chasser », article dans Dominique Sordet (éd.), Le Coup du , Paris, impr. de Guillemot et de Lamothe, 47 pages, 1943.
  • Mémoires politiques, Paris, Denoël, 990 pages, 1989. Introduction et notes de Laurent Theis, épilogue par Hélène Déat, présentation en ligne.
  • Discours, articles et témoignages, Coulommiers, Éd. Déterna, « Documents pour l'histoire », 149 pages, 1999.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République : études, Publications de la Sorbonne, , 278 p. (ISBN 978-2-85944-432-7, lire en ligne)
  2. Cofondateur, dans les années 1930, du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA) que Déat rejoindra
  3. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr, Ressources numériques en histoire de l'éducation, (consulté le ).
  4. Notice DÉAT Marcel, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, par Alain Bergounioux, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 2 juillet 2020.
  5. Philippe Burrin, La Dérive fasciste : Doriot, Déat, Bergery (1933-1945), Le Seuil, coll. « L'Univers historique », (1re éd. 1986), 540 p. (ISBN 978-2-02-116475-6, lire en ligne)
  6. Charles de Gaulle, Lettres, Notes et Carnets, 1919-juin 1940, Paris, éd. Plon, 1980, p. 458.
  7. L'annonce du meeting : « Les protestations contre l'antisémitisme nazi », L'Intransigeant, 14 avril 1933.
  8. Le droit de vivre, mai 1933, septembre-octobre 1933 (rubrique : « La vie de la Ligue »).
  9. Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, éd. Albin Michel, 2008, p. 198.
  10. « Nos échos », L'univers israélite, 7 février 1936, p. 306.
  11. a et b Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, éd. Albin Michel, 2008, p. 199.
  12. « Marcel Déat (Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)) », sur assemblee-nationale.fr.
  13. a b et c André Brissaud (préf. Robert Aron), La Dernière année de Vichy (1943-1944), Paris, Librairie Académique Perrin, , 587 p. (ASIN B0014YAW8Q), p. 93-94.
  14. Marcel Déat, « Mourir pour Dantzig ? », L'Œuvre,‎ (lire en ligne).
  15. Dominique Venner, Histoire de la Collaboration, éd. Pygmalion, Gérard Watelet, 2007, p. 127.
  16. Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, éd. Albin Michel, 2008, p. 200.
  17. Marcel Déat, Pensée allemande et pensée française, éd. Aux Armes de France, juin 1944, p. 38-39.
  18. Dominique Venner, Histoire de la Collaboration, éd. Pygmalion, Gérard Watelet, 2004, p. 578.
  19. Pascal Ory, Les collaborateurs.
  20. Marcel Déat, Mémoires politiques, éd. Denoël, p. 609.
  21. « L’Action française 12 mars 1943 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  22. « L’Action française 29 avril 1943 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
  23. Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, éd. Albin Michel, 2008, p. 217.
  24. Brissaud 1968, p. 162-169.
  25. (it) Roberto Festorazzi, « Marcel Déat, collaborazionista. Da Vichy, si nasconde in Italia, protetto dalla Chiesa », sur informazionecorretta.com, (consulté le ).
  26. Cointet 1998, p. 361 ; 377.
  27. Jean-Paul Cointet, Sigmaringen, edi8, , 372 p. (ISBN 978-2-262-05013-9, lire en ligne), p. 304.
  28. « La police italienne confirme la mort de Marcel Déat », Le Monde, .
  29. voir https://www.tombes-sepultures.com/crbst_2253.html.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]