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Gabriel Bénichou

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Gabriel Bénichou
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Gabriel Bénichou (15 décembre 1926, Tlemcen (Algérie) est un juif français déporté à Auschwitz, puis transféré à l’intérieur du ghetto de Varsovie pour le nettoyage après la destruction de celui-ci jusqu’en août 1944. Il participe à la marche de la mort jusqu’à Kutno puis est transféré à Dachau. Il participe à une seconde marche de la mort jusqu'à Kaufering puis Landsberg (Allemagne) et Bad Tölz (Allemagne). Il est libéré le 2 mai 1945.

Gabriel Bénichou est né le 15 décembre 1926 à Tlemcen en Algérie. Il est issu d'une famille juive algérienne[1].

Gabriel Bénichou arrive à Paris en 1941 pour poursuivre ses études[2]. Il est exclu de son collège en 1941 à cause des lois anti-juives de Vichy qui restreignent l’accès à l’enseignement scolaire aux juifs de France[3].

Arrestation et déportation

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Gabriel Bénichou a une sœur, Raymonde[4] Israël (née Bénichou) née le 3 juin 1915 à Tlemcen, en Algérie, mariée à Moïse Israël, né le 28 février 1911 à Ajaccio, qui habitent à Marseille[5]. Elle obtient l'acceptation de son frère au lycée Saint Charles. Il y passe les années scolaires 1941-1942 et 1942-1943[6].

Il est arrêté le 8 avril 1943, à l'âge de 16 ans, par la police et enfermé à la prison Saint Pierre[7], jusqu'au 20 avril 1943[8].

Il est interné au Camp de Drancy et déporté vers Auschwitz par le Convoi No. 57, en date du 18 juillet 1943[6]. Dans ce convoi, il y a sa sœur et son beau-frère[2]Moïse Israël, ce dernier survit à la Shoah[4]. Leur dernière adresse était au 102 boulevard de la Corderie à Marseille[9].

En octobre 1943, il est transféré à l’intérieur du ghetto de Varsovie pour le nettoyage après la destruction de celui-ci jusqu’en août 1944. C'est le 1er convoi parti de la gare de Bobigny[4].

Il participe à la marche de la mort jusqu’à Kutno puis est transféré à Dachau.

Il participe à une seconde marche de la mort jusqu'à Kaufering puis Landsberg (Allemagne) et Bad Tölz (Allemagne).

Il est libéré le 2 mai 1945.

Il est rapatrié en métropole puis en Algérie. Sa sœur n’est pas revenue[10].

Après la guerre

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Gabriel Bénichou devient un médecin, et fonde une famille.

Il témoigne sur la Shoah[11],[12],[13].

  • Gabriel Bénichou. L'ADOLESCENCE D'UN JUIF D'ALGÉRIE. Éditions Harmattan, 2004. (ISBN 2747559386)

Bibliographie

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Notes et références

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Liens externes

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